La gente ya no quiere ver a la Selección Mexicana, analizamos las razones

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15/10/2024

La gente ya no quiere ver a la Selección Mexicana, analizamos las razones.❌⚽

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Sport

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00:00Je pense que les marchés sont sages, et les marchés financiers se réjouissent.

00:08Et quand tu présentes un produit qui n'a plus cet attractif, les marchés s'éloignent de tel ou tel.

00:17C'est une règle. Contre le marché, tu ne peux pas compéter, à moins que tu fasses une grande proposition.

00:22Le stade est magnifique. Certainement, les accès sont difficiles, nous vivons en Amérique du Nord, tu te souviens, il fait 14 ans que je suis venu ici.

00:3113 ans.

00:31Oui, 13 ans. Nous vivions à Guadalajara.

00:36C'est à peu près à cette époque-là, n'est-ce pas ?

00:38Oui, 13 ans, en novembre 2011.

00:41En octobre ou en novembre, je ne me souviens plus.

00:42Un stade magnifique, l'un des plus beaux, architectoniquement parlant et fonctionnellement parlant, c'est magnifique.

00:48Les accès sont certainement compliqués, mais un Mexique-États-Unis, même s'ils sont amicaux, dans un autre temps, c'est une expéctation et une ébullition pour ça.

00:57La sélection mexicaine a perdu l'intérêt, le public a perdu l'intérêt de la consommer.

01:04Ils ont porté Javier Aguirre comme un révulsif en ce qui concerne Rafa Marquez,

01:09mais je crois que tant qu'il n'y a pas de bon football, peu importe ce que nous faisons, nous annonçons,

01:15les gens veulent voir du football et le public n'est pas fou, ne l'étonne pas.

01:20Non, pas du tout. Je donne un exemple, ce n'est pas parler de la sélection,

01:25mais ce qui se passe avec la sélection et la Ligue MX est lié.

01:29Ce qui s'est passé avec l'autre plus importante Ligue du monde, avant que la Ligue espagnole atteigne ces niveaux,

01:36c'est vrai qu'elle a toujours eu le Real Madrid, et puis le Barcelona a commencé à avoir son grand moment,

01:41parce que le Barça est devenu un équipe mondiale.

01:45À partir de Cruyff.

01:47Non, je dirais qu'en fait, à partir de Laporta, avec Rijkaard et Ronaldinho,

01:54le Barça est devenu un équipe d'un autre niveau.

01:56Avant ça, c'était le Real Madrid-Valencia.

01:59C'est un équipe qui avait gagné. Je dirais qu'en Espagne, c'était le Madrid et c'est tout.

02:02Le Madrid et un peu le Valencia, l'Atlético.

02:04Parce qu'internationalement, d'autres équipes avaient des titres,

02:08mais en réalité, c'était le Madrid, parce que le Barça n'avait pas gagné une Coupe d'Europe

02:12jusqu'à ce qu'il gagne la Coupe de Cruyff, au début des années 90.

02:15Et c'est là que la deuxième Coupe d'Europe du Barcelona arrive,

02:18avec Franck Rijkaard en tant que technique en 2006, avec Rafa Marquez en tant que joueur.

02:22C'est le grand moment où arrive Ferran Soriano, avec Laporta en tant que président.

02:27Arrive Deco, arrive Juli, arrive Ronaldinho, arrive Rafa Marquez.

02:31Overmars.

02:31Non, parce que Overmars n'était pas de cette équipe championne de l'Europe, c'était plus tôt.

02:36Et c'est là que le Barça commence à croître.

02:38L'autre ligue qui est aujourd'hui la plus importante, c'est l'Angleterre,

02:41qui, il y a quelques années, n'était pas si importante.

02:44La ligue la plus importante du football mondial, c'était l'Italie.

02:47Et après Calciopoli, le football italien a baissé dans beaucoup de sens.

02:54Il n'a gagné qu'une Coupe d'Europe, depuis, le football italien.

02:58Non, deux. Il a gagné le Milan l'année suivante, il a encore atteint le Milan,

03:01et l'Inter a gagné la Coupe de 2010 avec Mourinho.

03:03Et de là, la Juve est arrivée à quelques finales.

03:06L'Inter a perdu la finale, il y a quelques années, contre le Manchester City.

03:10Et qu'est-ce qui s'est passé ?

03:11Il y a eu son scandale de Calciopoli.

03:14La ligue est entrée dans une crise économique.

03:16Les stades insécurités, les stades vieux, les gens ont quitté le stade.

03:20Le consommateur étranger, c'est-à-dire nous, au Mexique, en Chine, au Moyen-Orient, au Japon,

03:27ont arrêté de consommer la ligue italienne, qui a arrêté de tenir les stars mondiales.

03:32Le marché est allé vers l'Angleterre, vers l'Espagne, et même vers l'Allemagne,

03:37avec un meilleur produit, une ligue plus compétitive.

03:41Et à la ligue italienne, ça lui a coûté du travail de récupérer son lieu.

03:44C'est toujours une ligue de renom.

03:47Mais ce n'est pas cette ligue, elle n'a pas encore les stars italiennes.

03:50Il faut voir ce qui s'est passé avec la sélection italienne dans la dernière Europe.

03:53Si une ligue aussi puissante que l'italienne,

03:56qui, à l'époque, a joué à Platini, à Maradona, à Zico, à Falcao,

04:02aux stars champions du monde de l'Italie de l'année 82, à Michael Laudrup,

04:06à tous ces grands joueurs, a mis un pas en arrière,

04:10qu'est-ce que penser d'une ligue comme la nôtre, qui n'a pas appris de ses erreurs ?

04:14Qu'est-ce que penser d'une sélection comme la nôtre, qui est ligée,

04:16parce que je l'ai toujours dit, c'est un gros problème,

04:18que la fédération et la ligue ne sont pas séparées, ils sont l'un et l'autre,

04:21et je crois qu'il y a un gros problème,

04:23la même personne contrôle totalement le football en Mexique,

04:25ou les mêmes personnes, si vous voulez le voir...

04:27Mais depuis toujours !

04:28Depuis que le football est un sport protagoniste en Mexique,

04:32on ne l'a pas géré de la même façon.

04:33Mais c'est pour ça qu'on n'a jamais évolué au niveau qu'on aurait pu évoluer.

04:35On s'est mis un pas en avant en 1990,

04:37quand le Mexique a commencé à participer à la Coupe d'Amérique,

04:40quelques années plus tard, la Coupe des Libéraux.

04:42Je l'ai dit, je sais que sur l'économie,

04:44les équipes n'étaient pas d'accord,

04:45sur le sport, le football mexicain n'était pas d'accord.

04:47Ce n'était pas une coïncidence.

04:49Ce n'était pas celui qui est aujourd'hui lié à l'entreprise...

04:55Non, quand, d'abord, les Libéraux, Moura et Dibarra,

04:57c'est ceux qui prennent le premier pas.

04:58Ah, Emilio Moura, bien sûr !

04:59Oui, oui, oui.

05:00Puis après, il y a les Libéraux en 1998,

05:02mais le premier pas qu'ils prennent pour s'approcher,

05:04pour avoir une autre vision,

05:05pour amener Menotti,

05:06c'était de jouer la Coupe d'Amérique en 1993.

05:08Je l'insiste, ce n'est pas une coïncidence que,

05:10à ce moment-là, le football mexicain...

05:11a beaucoup évolué.

05:12a beaucoup évolué et est devenu compétitif.

05:13Parce qu'il y avait d'autres commandements,

05:15parce qu'il y avait d'autres commandements,

05:16parce qu'il y avait d'autres formes,

05:18parce qu'ils l'ont tourné.

05:19C'est un parallèle avec ce qui se passe avec les Cowboys,

05:22ce qui se passe aussi avec la sélection mexicaine.

05:26Ce sont des formes inquiétantes de diriger,

05:28même si tu changes de nom,

05:30les formes sont les mêmes.

05:32Les formes de l'écriture, de l'action,

05:34sont les mêmes.

05:35Et pendant que ça se passe,

05:36tout va continuer de la même manière.

05:37Ce serait une blague

05:39que le Mexique commence à fonctionner comme sélection.

05:41Ça ne va pas se passer.

05:43Nous allons devoir rester dans la même situation,

05:44ou même moins.

05:45Mais bon, viens, viens.

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