Interrogée sur un possible temps de recueillement dans les écoles le 7 octobre, Anne Genetet avait dans un premier temps évoqué la mise en place d’un «dispositif». Le ministère de l'éducation a clarifié son propos indiquant que ce «temps de recueillement et de réflexion» aura finalement lieu le 14 ou le 15 octobre en hommage à Samuel Paty et à Dominique Bernard, deux professeurs assassinés.
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00:00Pas de minute de silence pour les un an des attaques du 7 octobre dans les salles de classe.
00:05Une décision qui divise le corps enseignant.
00:08Ne pas la faire c'est un synonyme de lâcheté.
00:10C'est aussi cracher sur l'ensemble des victimes du terrorisme islamisme.
00:15En tout cas moi en tant que professeur de la République,
00:17je trouve essentiel de faire cet hommage aux victimes du 7 octobre.
00:21Ça ne doit pas être le lieu de concurrence mémorielle, parce qu'on n'en finit pas.
00:25C'est-à-dire qu'on peut faire une minute de silence pour les victimes du 7 octobre,
00:29mais il faut faire des minutes de silence pour tout le monde.
00:32Dans ce cas, qu'est-ce qu'on fait des gens des harkis ?
00:34Qu'est-ce qu'on fait de tous les gens finalement qui souffrent dans le monde
00:37et pour qui il faudrait faire des minutes de silence ?
00:39Une décision qui pourrait être motivée par une crainte.
00:42Celle de voir des débordements durant ces hommages.
00:45C'est difficile de les mettre en place pour la raison que l'école aujourd'hui est très politisée
00:50et pas politisée dans un sens qui est favorable à la communauté juive aujourd'hui.
00:55Elle est plutôt politisée très à gauche,
00:57avec des professeurs qui sont très souvent engagés, dont le camp et les filles.
01:02Pas de minutes de silence donc, mais les recteurs sont appelés à la plus grande vigilance
01:06et sont tenus de faire remonter tout acte antisémite ou discours de haine ce lundi.