Antoine Armand, le nouveau ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie a effectué sa première visite officielle en Haute-Savoie. S’éloignant des polémiques parisiennes dans lesquelles il est embourbé depuis quelques jours, l’ancien député savoyard était de passage au siège social de l’entreprise MAPED, emblème de l’industrie locale. Retour sur cette matinée avec un reportage de 8 Mont-Blanc.
Les agriculteurs luttent contre la vie chère
En Martinique, le mouvement des Jeunes Agriculteurs se positionne contre la vie chère et l’augmentation des coûts de production et de carburant. Ces derniers explosent chaque année et mettent en danger la pérennité de leur activité. Ils exposent leurs revendications auprès de viàATV
Vignerons face à la crise
En Gironde, les viticulteurs tirent de nouveau la sonnette d’alarme. Alors que les vendanges débutent, les conséquences du dérèglement climatique et de la crise économique jouent les troubles fêtes dans les vignobles et inquiètent les spécialistes. Un reportage d'Ivan Branchy pour TV7.
Patate en fête !
La Sarthe célèbre la pomme de terre. Le tubercule est mis à l’honneur pour la sixième année consécutive à Saint Ouen de Mimbré. À la fête de la patate, les techniques d’extraction traditionnelles répondent à la fois à aux enjeux environnementaux actuels. Laure Girard s’est rendue sur place pour LMTV.
Le Grand JT des Territoires est réalisé en collaboration avec l'ensemble des chaînes de télévisions locales et les rédactions des grands groupes de la presse quotidienne régionale. Il mobilise 200 journalistes qui remontent des reportages de tous les territoires.
Les agriculteurs luttent contre la vie chère
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00:00Générique
00:15Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JIT et des Territoires.
00:18Voici tout de suite les titres de l'actualité de ce journal.
00:21Première visite officielle en Haute-Savoie pour Antoine Armand.
00:25S'éloignant des politiques parisiennes dans lesquelles il est embourbé depuis quelques jours,
00:29le nouveau ministre de l'Economie et des Finances était de passage au siège social d'une entreprise.
00:34Emblème de l'industrie locale, notre partenaire Huit-Mont-Blanc a suivi l'ancien député savoyard
00:39pour son grand retour à domicile.
00:41En Martinique, le mouvement des jeunes agriculteurs se positionne contre la vie chère
00:46et l'augmentation des coûts de production et de carburant qui explosent chaque année
00:50et mettent en danger la pérennité de leur activité.
00:53Nous suivrons ces travailleurs martiniquais et écouterons leurs revendications
00:56avec notre coéquipier de Via ATV sur place.
00:59Les viticulteurs tirent de nouveau la sonnette d'alarme alors que les vendanges débutent.
01:04Les conséquences du dérèglement climatique et de la crise économique
01:07jouent les troubles faites dans les vignobles et inquiètent les spécialistes.
01:11Nous irons en Gironde avec un reportage de notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
01:16Et puis dans ce journal également, la Sarthe célèbre la pomme de terre.
01:20Le tubercule est mis à l'honneur pour la sixième année consécutive
01:24et nos confrères de LMTV Sarthe ont pu réaliser un reportage à la fête de la patate
01:29où les techniques d'extraction traditionnelles répondent aux enjeux environnementaux actuels.
01:36Et puis nous débutons ce journal avec la venue du nouveau ministre de l'économie,
01:40des finances et de l'industrie à Argonne près d'Annecy, en Haute-Savoie.
01:44Antoine Armand, c'est son nom, a réservé sa première visite officielle ministérielle dans son département.
01:50L'ancien député savoyard était accompagné de deux autres membres du gouvernement
01:54et il s'est rendu vendredi dernier au siège social d'une entreprise là-bas
01:58où il a pu échanger avec le personnel et la direction.
02:01Retour sur cette matinée avec Sébastien Germain pour notre partenaire 8 Mont-Blanc.
02:07Retrouvaille chaleureuse pour Antoine Armand et ses futurs ex-collègues députés de Haute-Savoie
02:12englués dans une polémique politicienne à Paris.
02:14Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie
02:17a tenu parole pour son premier déplacement officiel sur le terrain
02:20accompagné de Marc Ferracci et Marie-Agnès Poussié-Winsbach,
02:23deux autres membres du gouvernement.
02:25Il s'est rendu chez un des fleurons de l'industrie locale,
02:27l'entreprise familiale MAPED à Argonne.
02:30À l'heure d'une envie de sinistrose, à l'heure où on a plus envie de regarder ce qui ne marche pas
02:35plutôt que ce qui marche, c'est de voir les visages.
02:39Les visages des salariés de MAPED, des visages des dirigeants de MAPED
02:43font fonctionner en famille l'entreprise avec un enthousiasme résolu,
02:47celui de réussir la transition écologique.
02:50Et puis un dernier point, vous le savez, qui me tient particulièrement à cœur,
02:54c'est la question des salaires.
02:56Et comment nous pouvons participer à améliorer les salaires,
02:59à avoir des salaires décents qui permettent à chacune, à chacun de vivre.
03:03Nous avons aussi dans cette usine, sur ce site,
03:06une belle illustration d'une politique salariale volontariste.
03:10La question des salaires est bien évidemment présente sur le site d'Argonne,
03:13où MAPED emploie plus de 220 personnes.
03:15Avec des unités de production situées également en Chine ou encore au Mexique,
03:19le fabricant, entre autres, d'articles de papeterie,
03:22espère pouvoir rapatrier une partie de son activité industrielle en France dans les années à venir.
03:26Cela passera par un accompagnement plus poussé de l'État.
03:29Nous continuerons, nous, à plaider sur cette idée sur laquelle nous pouvons rapatrier,
03:33nous pouvons accepter, même pour un certain temps, de ne pas gagner d'argent
03:37si nous nous rapatrions industriellement pour faire vivre nos écosystèmes, nos territoires,
03:41nos employés, nos salariés.
03:43Mais ça ne peut pas durer à long terme, parce qu'à long terme,
03:46une entreprise privée comme la nôtre peut être mise en difficulté.
03:49On demande aux entreprises aujourd'hui d'être économiquement viables,
03:52mais également de transformer leur modèle.
03:54Nous sommes d'accord, mais à notre petite échelle, nous ne pouvons pas le faire seuls.
03:58Et puis l'Occitan est-il en proie de devenir une langue morte à l'école ?
04:02Si les Bretons, les Basques ou encore les Alsaciens assurent l'enseignement de leur langue régionale,
04:06la situation n'est pas la même pour les Occitans du Limousin.
04:10En creuse, les initiatives prises localement pour inciter à transmettre l'Occitan sont peu développées.
04:15Dans la région, rares sont les établissements qui assurent l'avenir de cette langue,
04:19ce, malgré la signature d'une charte avec l'Education nationale et la région Nouvelle-Équitaine.
04:24Reportage de Sette à Limoges, sur place.
04:27Le soufflet est comme retombé chez les Occitanistes.
04:31Depuis la signature, il y a sept ans, d'une convention entre la région et l'Académie
04:35pour soutenir l'enseignement de l'Occitan dans le public, à l'école, au collège et au lycée.
04:41C'est un peu désormais électroencéphalogramme plat.
04:44Nous, on n'a pas la main là-dessus. Il s'est, à vrai dire, je pense, rien passé.
04:49Tout le monde se gargarise que c'est formidable.
04:51Il y a une formation enseignante qu'on a en partie assurée avec Nouvelle-Hume de Dordogne
04:57qui concerne deux enseignants.
05:00C'est une gabegie financière pour un retour avec trois heures pour l'un
05:07et l'autre une heure de club par semaine. C'est ridicule.
05:11Au bas mot, cette formation aura mobilisé 100 000 euros d'argent public.
05:14Non seulement, c'est pas une progression, mais c'est, excusez mon expression, du foutage de gueule.
05:18Ce sont des gens qui ont fait des stages en classe,
05:20qui se sont préparés toute l'année pour enseigner.
05:23Et quand il s'agit de les accompagner dans la mise en place réelle, là, rien n'est fait.
05:28Je peux vous dire que le dernier mois, mai-juin l'année dernière,
05:32on a poussé les portes pour essayer de faire avancer les choses.
05:35Mais quand l'éducation nationale fait le dos rond et ne veut pas répondre, elle est très forte.
05:39A Limoges, seule l'école privée Calendrette et le collège et lycée Bopéra
05:43proposent un enseignement bilingue français et occitan.
05:48Et puis tout à fait autre chose dans l'actualité.
05:52Depuis quelques semaines, un service de soins immédiats non programmé a ouvert ses portes
05:56à l'hôpital Belle-Île à Metz, accessible du lundi au vendredi.
06:00Ce service est proposé par un groupe privé qui prend en charge les patients
06:03pour des consultations sans rendez-vous.
06:06Un moyen mis en place pour pallier le manque de médecins crucial et se désengorger des urgences.
06:11Les détails avec Colline Lexpert pour notre partenaire Moselle TV sur place.
06:16Dans ce bâtiment fraîchement rénové, près de 200 personnes ont déjà profité du nouveau service
06:21depuis son ouverture il y a trois semaines, sans rendez-vous.
06:25Les patients sont pris en charge du lundi au vendredi.
06:28Donc c'est un choc direct de la porte avec l'épaule ?
06:31C'est tout public, c'est-à-dire du nourrisson jusqu'à la personne très âgée.
06:35Tout ce qui relève de la médecine générale.
06:37Si par exemple votre médecin traitant n'est pas là, vous êtes malade, vous pouvez venir ici.
06:41Tout ce qui relève de la petite traumatologie, vous pouvez venir ici puisque nous pouvons faire des radios.
06:46Nous pouvons faire également de la biologie.
06:49C'est vraiment de la médecine plutôt tout venante.
06:51Avec l'ouverture de ce service de soins immédiat non programmé, disposant de six salles de soins,
06:56une EOS entend répondre à un double besoin.
06:59L'idée ce n'est pas de se substituer à l'offre déjà existante,
07:03mais plutôt de la compléter en offrant une possibilité aux patients
07:07qui n'ont pas la possibilité d'avoir de rendez-vous tout de suite
07:10ou qui n'ont pas de médecin traitant de pouvoir avoir une réponse à leurs besoins.
07:14Ça fait partie du but aussi de pouvoir participer au désengorgement des urgences.
07:19Composée pour l'heure d'un médecin, deux infirmières et une secrétaire médicale,
07:23un autre docteur rejoindra ce service très prochainement.
07:27Et puis du côté des Antilles, les jeunes agriculteurs martiniquais tirent la sonnette d'alarme
07:31alors que la vie chère touche de nombreux secteurs.
07:34Ils dénoncent la hausse des coûts de production qui mettent en péril leurs exploitations.
07:39Ils réclament aussi une reconnaissance de leurs difficultés
07:41et surtout la mise en place de solutions adaptées
07:44pour leur permettre de poursuivre sereinement leur activité professionnelle.
07:48Regardez ce reportage de notre partenaire via ATV Martinique.
07:53Comment continuer à produire des fruits, des légumes,
07:55continuer à faire de l'élevage à destination du marché local
07:58alors que les coûts de production ont explosé ces dernières années ?
08:02Les jeunes agriculteurs martiniquais aimeraient obtenir des réponses.
08:05Aujourd'hui, ils sont solidaires du mouvement contre la vie chère.
08:32En plus de l'augmentation du prix des équipements professionnels,
08:35des aliments pour le bétail, de la chèreté des intrants et des semences,
08:39le groupement des jeunes agriculteurs subit le coût croissant du carburant.
08:43Aujourd'hui, ils exigent des mesures concrètes de la part de l'État, de la CTM,
08:48mais surtout de la transparence concernant les surcoûts qui pèsent sur leur secteur.
09:01Au François, dans l'exploitation de Wael, c'est le même cri du cœur.
09:04Ici, depuis des générations, on travaille la terre avec passion,
09:07on cultive avec le plus grand soin des produits bio,
09:10et les clients sont au rendez-vous.
09:12Mais les coûts de production rendent difficile le retour sur investissement.
09:15On s'endette, on doit à des gens, parce qu'au départ,
09:18le devis initial n'est pas finalement la facture,
09:21puisque entre-temps, les prix augmentent,
09:24et c'est ce qui fait qu'il y a de plus en plus d'inquiétudes.
09:27Aujourd'hui, je pense que tous ceux qui font de l'agriculture,
09:30au départ, ça reste la passion qui nous anime et point barre,
09:33mais nous, pas café, pièces, salaire.
09:36On ne vit pas de ça.
09:39Une réalité d'autant plus dure à supporter que,
09:42contrairement aux voisins de la Caraïbe,
09:45les producteurs martiniquais sont soumis à des normes drastiques,
09:48contraignantes pour autant.
09:51Beaucoup souffrent d'un manque de considération,
09:54et de reconnaissance de leur réalité.
09:57Il est désormais possible pour les Corses de prendre rendez-vous
10:00dans un centre de fertilité,
10:03et ce, sans quitter l'île de beauté.
10:06L'hôpital de Bastia a inauguré le premier centre de ce genre,
10:09répondant ainsi à une demande croissante de la population.
10:12L'endroit offre des soins spécialisés pour l'accompagnement des couples
10:15dans leur projet de parentalité, allant du simple diagnostic
10:18à la prise en charge complète des troubles de la fertilité.
10:21Le docteur Laure Bernard,
10:24c'est une femme gynécologue du centre hospitalier de Bastia.
10:27L'objectif est double.
10:30Le premier, c'est un projet qui est régional.
10:33L'objectif, c'est de simplifier la vie de toutes les patientes
10:36qui, avant, pouvaient partir sur le continent,
10:39que ce soit à Nice ou à Marseille.
10:42L'objectif, c'est que, quel que soit le lieu de vie,
10:45que ce soit Bastia, que ce soit Ajaccio, que ce soit Bonifacio,
10:49que le chemin soit extrêmement simple et qu'on puisse bénéficier
10:52du plateau technique qui, lui, aura lieu sur Bastia.
10:55Et puis, avez-vous déjà trouvé des insectes dans vos assiettes ?
10:58A Epinal, une entreprise spécialisée dans la production de larves d'insectes
11:02et destinée à l'alimentation humaine et animale,
11:05est entrée dans une phase industrielle pour répondre
11:08à une demande croissante de ce secteur.
11:11Et l'usine marque un tournant dans l'élevage d'insectes à grande échelle
11:14avec des objectifs ambitieux de production durable et locale.
11:17Un reportage à suivre sur cette révolution verte
11:20avec notre partenaire Evoge TV.
11:24Depuis début juillet, plusieurs dizaines de tonnes ont déjà été produites
11:27à Chavelot, à proximité d'Epinal.
11:30La start-up Antoinove vient de s'installer pour produire des insectes.
11:33Les insectes représentent une alternative aux protéines animales actuelles,
11:36le bœuf principalement, avec une production beaucoup plus économe
11:39en ressources naturelles, en eau notamment.
11:42Les industriels de l'alimentation humaine et animale
11:45s'y intéressent de plus en plus.
11:48La filière d'insectes est jeune, elle est en train de se structurer,
11:51donc le besoin en larves vivantes,
11:54il est de plus en plus important.
11:57Et le but, c'est de pouvoir combler le trou
12:00qui va se créer dans les prochains mois, les prochaines années.
12:05La production non pas d'insectes mais bien de larves,
12:08c'est le cœur de l'activité de cette entreprise créée en 2021 à Nancy
12:11après deux ans de recherches menées en collaboration
12:14avec l'Université de Lorraine.
12:17Dans cette salle, 5 à 6 millions d'individus.
12:20Ces animaux vont se reproduire, vont prendre des œufs
12:23et on va récolter manuellement ces œufs pour pouvoir
12:26par la suite passer à l'étape d'engraissement.
12:29Et en parallèle, on a une autre salle qui abrite
12:32notre process qui est secret et qui nous permet
12:35de récolter d'une manière plus automatisée
12:38les œufs qui sont pondus par nos coléoptères.
12:41Des œufs qui seront ensuite déposés dans des silos
12:44comme celui-ci, un modèle réduit.
12:47Les vrais font plusieurs mètres de haut.
12:50Des silos appelés bioréacteurs qui seront installés
12:53dans des exploitations agricoles partenaires.
12:56L'idée, c'est de pouvoir en mettre une dizaine de silos
12:59ce qui est l'équivalent de 7 heures de travail par semaine
13:02chez l'agriculteur. On est autour d'une tonne 5 par silo.
13:05L'installation de cette entreprise dans les Vosges centrales,
13:08qui a une histoire principalement rurale et donc
13:11géographiquement stratégique. Et au regard des perspectives
13:14de développement du secteur des farines d'insectes,
13:17l'entreprise voit grand. Elle envisage d'ici 2 ans
13:20de passer de 10 tonnes de larves produites par mois
13:23à une centaine avec la création d'une vingtaine
13:26d'emplois supplémentaires.
13:29Et puis nous sommes beaucoup à être des amis des animaux.
13:32Les chiens d'assistance sont élevés, vous allez le voir
13:35en situation de handicap ou dans le besoin.
13:38Ouna est l'une de ces héros du quotidien et elle s'apprête
13:41à faire sa rentrée. Regardez ce reportage de nos partenaires
13:44Puissance TV qui l'ont suivi au sein de sa famille d'accueil
13:47lors d'une séance d'entraînement à Chancenay.
13:50Ouna n'a que 15 mois, mais elle se prépare déjà
13:53à faire sa rentrée. Cette jeune golden,
13:56accueillie par Océane alors qu'elle n'avait que quelques mois,
13:59a sa carrière toute tracée devant elle.
14:03Son rôle sera d'aider les personnes en situation de handicap
14:06d'un point de vue technique, mais aussi moral et social.
14:09Elle fait partie des 3000 chiens placés en famille d'accueil
14:12par l'association Andy Chien. Au total, Ouna va suivre
14:1522 mois de formation, dont 16 avec Océane.
14:18En fait, nous, on est là vraiment pour faire un chien
14:21bien dans ses pattes, pour lui faire découvrir
14:24un maximum de choses dans la vie.
14:27Et ensuite de ça, elle partira 6 mois à l'école.
14:30Ils vont choisir sa spécificité selon le caractère,
14:33selon plein de choses. Et après ça, elle sera donnée
14:36à une personne qui sera dans le besoin.
14:39Cindy, la déléguée famille d'accueil en Haute-Marne,
14:42dirige la séance et apprend à chaque participant
14:45ce qu'on appelle des commandes.
14:48Vous marchez ici aléatoirement. Ce que je veux, c'est que les chiens
14:51restent concentrés sur vous, qu'ils n'aillent pas voir les autres.
14:54Mon but, on va dire, c'est de recruter des familles d'accueil
14:57pendant toute la pré-éducation du chien.
15:00Je les fais travailler les commandes,
15:03toutes les commandes qu'on voit, que nous,
15:06on dit chiens, doivent connaître en partant à l'école.
15:09En même temps, ça me permet, moi aussi,
15:12de pouvoir garder un oeil sur les chiens et de pouvoir voir leur évolution.
15:15La dernière étape avant l'entrée à l'école est le test d'admission.
15:18En France, 250 chiens par an sont répartis
15:21et formés par l'association.
15:24444 familles d'accueil participent au programme
15:27et Cindy est la seule déléguée en dit chien en Haute-Marne.
15:33Et puis, vous avez peut-être eu le privilège de le goûter,
15:36le meilleur macaron citron du monde est français.
15:39Il est fabriqué dans la Loire par un atelier
15:42et a récemment été récompensé par le prestigieux prix Great Past
15:45avec une distinction de 3 étoiles.
15:48Ce macaron reconnu pour son excellence
15:51a séduit tous les experts gastronomiques.
15:54Pour notre partenaire TL7, Céline Arcilia s'est rendue
15:57à Roche-la-Molière pour rencontrer Franck Deville
16:00et découvrir les secrets de cette création.
16:05Voici le meilleur macaron au citron du monde.
16:08À peine élu, est déjà estampillé au nom du Great Taste.
16:11En avril dernier, Franck Deville a présenté sa création
16:14aux 500 membres du jury de professionnels du concours à Londres.
16:17Testé sur son appareil,
16:20sa texture et son goût, entre autres,
16:23son macaron citron a remporté la plus haute distinction,
16:26les 3 étoiles, et cela parmi des milliers
16:29d'autres produits testés.
16:32Ça doit être du 14 000 produits qui étaient testés
16:35et moins de 2% qui sont ressortis primés
16:38et qui ont obtenu la meilleure note.
16:41Cette meilleure note, c'est 3 étoiles.
16:44Ce label d'excellence est une grande fierté
16:47mais aussi une belle reconnaissance
16:50du savoir-faire de l'entreprise ligérienne.
16:53Franck Deville a marqué le monde gastronomique
16:56avec son macaron citron.
16:59Une saveur qu'il n'a pas choisie au hasard.
17:02Elle était même une évidence après sa rencontre
17:05avec un grand chef.
17:08Une fois, il y a M. Ducasse qui est venu à un salon
17:11au Sierra à Lyon.
17:14Depuis ce jour-là, ça m'a interrogé.
17:17J'ai demandé pourquoi le macaron citron,
17:20pourquoi il voulait goûter ce type-là de macaron.
17:23Et M. Ducasse m'a répondu, il m'a dit
17:26que pour moi, c'est plus facile de goûter
17:29quelque chose d'acide parce que là,
17:32on va reconnaître tout de suite si on ne triche pas sur le produit.
17:35Si les concours ne sont pas un objectif
17:38pour le chef d'entreprise, Franck Deville
17:41se retrouve sur de nouvelles saveurs qui mériteraient
17:44elles aussi de se retrouver sur les meilleures tables du monde.
17:47Dans ce journal, nous partons en Gironde maintenant
17:50où l'ambiance est un peu morose chez les viticulteurs.
17:53Éprouvés par une crise persistante, ils tirent une nouvelle fois
17:56la sonnette d'alarme pour ces vendanges.
17:59Cette année encore, les effets du dérèglement climatique
18:02pèsent lourdement sur leurs récoltes.
18:05Et pour les plus chanceux qui parviennent à maintenir la tête hors de l'eau,
18:08l'accès à l'eau est plus décent reste crucial.
18:11Un reportage d'Yvan Branchy pour TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
18:14À 36 ans, Bastien Mercier n'avait jamais vécu ça.
18:172024 est déjà pour lui une année cauchemardesque.
18:20Notre vigne ne résiste plus aux champignons,
18:23ne résiste plus aux différentes maladies,
18:26ne résiste plus aux vers de grappes et on est attaqué de tous les côtés.
18:29Alors en plus de ça, vous ajoutez la crise,
18:32vous ajoutez les normes, je déconseille de faire ce métier.
18:35À la tête de cette exploitation familiale installée à Camiron
18:38dans l'Entre-deux-Mers depuis cinq générations,
18:41il tire aujourd'hui la sonnette d'alarme.
18:44En ligne de mire, des produits phytosanitaires jugés inefficaces.
18:47Je fais partie de la génération qui a envie de sauver la planète,
18:50qui a envie de laisser quelque chose à ceux qui vont nous succéder.
18:53Mais il faut arrêter le monde des bisounours, il faut arrêter l'utopie.
18:56Quand on est malade, il faut se soigner.
18:59Et donc aujourd'hui, l'inconvénient qu'il y a,
19:02c'est qu'on risque prioriser la nature à l'être humain.
19:05Placé en redressement judiciaire,
19:08c'est un combat quotidien pour sauver son entreprise
19:11et vivre de ses bouteilles.
19:14Cette année, la production devrait atteindre les 1500 hectolitres.
19:17Une quantité satisfaisante pour un millésime jugé prometteur.
19:20Mais à quel prix ?
19:23Au prix où on voudra bien nous l'acheter.
19:26Un collègue m'a dit pas plus tard qu'à 20h30
19:29un négoce chinois lui avait proposé un prix
19:32autour de 2 euros la bouteille
19:35et il a essayé de faire monter un peu le prix
19:38et le négoce lui a clairement répondu
19:41vous plaisantez, vous le vendez moins cher en France.
19:44Face à cette avalanche de difficultés,
19:47il reste une lueur d'espoir, le nouveau gouvernement
19:50et la nouvelle ministre de l'Agriculture
19:53attendue de pied ferme par les syndicats.
19:56Le changement climatique n'impacte pas uniquement les récoltes en Gironde.
19:59A Ville, sur Ars en Champagne,
20:02la coopérative Chassenez d'Ars tire un premier bilan des vendanges.
20:05Elle aussi, marquée par une récolte modeste en quantité,
20:08les 1200 mm de pluie pendant la floraison
20:11bien au-dessus des 800 mm habituels
20:14ont considérablement affecté la production.
20:17Pourtant, bien que les rendements par hectare aient chuté
20:20à leur plus bas niveau depuis 1978,
20:23la récolte en raisin a un impact positif en arômes
20:26et pourrait d'ailleurs aboutir à des assemblages de haut niveau,
20:29voire à des millésimes.
20:32Là on a vraiment des notes sur la fraise, sur la framboise, sur l'épinot,
20:35les chardeaux ont vraiment ce côté agrume, un peu de floral,
20:38donc c'est vraiment très intéressant
20:41et ça laisse présager vraiment des jolies choses et des jolis assemblages.
20:44Et puis un petit bijou d'une valeur quand même de 8 millions d'euros,
20:47au port du chantier naval de l'Aciota,
20:50qui a présenté son tout nouveau drone naval de surface,
20:53le Drix Océan 16, c'est son nom.
20:56Un engin destiné aux marchés civils et militaires,
20:59optimisé pour la navigation par mauvais temps
21:02et intégré de caméras optiques et infrarouges,
21:05spécialement conçu pour approfondir la cartographie marine.
21:08Vous allez le voir à un reportage d'Alexandre Mistretta
21:11pour nos partenaires de la Provence sur place.
21:14Avec ses presque 16 m de long,
21:17le Drix Océan 16 est le petit ou plutôt le grand nouveau
21:20des drones supervisés de l'entreprise de haute technologie Excel.
21:23Développé à l'Aciota, ce bateau de surface
21:26est une amélioration de son prédécesseur, le Drix H8,
21:29qui permet notamment de cartographier les fonds marins.
21:32Avec la commercialisation de Océan 16, Excel souhaite aller encore plus loin
21:35et plus vite dans cette exploration sous-marine.
21:38Chez Excel, nous avions déjà le Drix depuis plusieurs années,
21:41son petit frère qui fait 8 m de long avec une autonomie d'une dizaine de jours.
21:45Aujourd'hui, le Drix Océan, la version allongée,
21:48qui est un drone qui est capable de faire des missions en mer,
21:51en surface pendant plus de 30 jours avec une capacité transocéanique,
21:54c'est-à-dire qu'il est capable de traverser les océans,
21:57de rester 30 jours en mer pour des missions d'exploration,
22:00des missions d'hydrographie, d'océanographie,
22:03de bathymétrie, d'exploration des grands fonds.
22:06Ce nouveau bijou de technologie permet d'observer
22:09jusqu'à plus de 9 000 m de profondeur, le tout à une vitesse conséquente
22:13puisque ce drone de surface peut parcourir plus de 3 500 000 nautiques,
22:16soit plus de 6 482 km.
22:19Parmi ses autres points forts, il y a la possibilité pour les équipes
22:22de pouvoir traiter en temps réel les données récoltées par le bateau
22:25grâce aux nombreuses technologies embarquées.
22:28Si pour l'instant ce drone n'est commercialisé que pour les structures civiles,
22:31il pourrait l'être à des fins militaires.
22:34En attendant, la société Excel espère que ce nouveau drone d'une valeur de 8 millions d'euros
22:37rencontre le même succès que le précédent.
22:41Voilà, et puis on se rend à Saint-Ouen de Mainbrae
22:44dans ce journal où la fête de la patate a célébré 6 ans de tradition locale.
22:47On en a parlé dans les titres de ce journal.
22:50Pour récolter les pommes de terre, l'association Traits d'Avenir 72
22:53use de méthode ancienne puisqu'elle cède de chevaux.
22:56Un moyen efficace de répondre aux enjeux environnementaux actuels.
22:59Un retour aux sources aussi qui illustre une belle harmonie
23:02entre tradition et écologie.
23:05Un voyage dans le temps avec l'organisation d'un nouveau drone.
23:09Demonstration d'arrachage de patates par Iris et Mulette.
23:12Un cheval comptoir et une mule
23:15qui montrent toutes deux bien du cœur à l'ouvrage.
23:18Une pratique qui demande une complicité absolue
23:21entre l'homme et l'animal.
23:24Donne ton pied.
23:27Voilà.
23:30Pas bouger.
23:33C'est très bien.
23:37Jean-Baptiste parle à ses bêtes avec une extrême douceur.
23:40Quand on travaille amicalement avec quelqu'un,
23:43ça va toujours mieux qu'en gueulant.
23:46Si on veut qu'ils nous écoutent, il ne faut pas hurler dessus.
23:49Il faut que ce soit une relation amicale.
23:57Il n'y a pas si longtemps que dans nos campagnes,
24:00les chevaux de ferme étaient les alliés de travail de l'homme.
24:03Des pratiques que Jean-Baptiste et ses enfants
24:06souhaitent transmettre aux plus jeunes.
24:09Convaincus que ces techniques agricoles sont en accord
24:12avec les défis environnementaux d'aujourd'hui.
24:15C'est très respectueux de la terre.
24:18Il n'y a pas d'effet de gasoil, d'huile.
24:21Il n'y a aucune pollution.
24:24C'est un métier d'hier pour répondre aux besoins de demain.
24:27Les pommes de terre, variété gourmandine,
24:30peuvent ensuite être ramassées et triées.
24:33Mais ça, il n'y a que l'homme qui peut le faire.
24:36Ségolène Royal était notre invitée ce jeudi
24:39dans l'émission Face au territoire sur TV5MONDE.
24:42Je vous propose d'écouter l'ancienne candidate
24:45à l'élection présidentielle, ce qu'elle a déclaré
24:48au sujet de son positionnement politique aujourd'hui.
24:51C'est intéressant à écouter.
24:54Ségolène Royal, où vous situez-vous aujourd'hui ?
24:58Idéologiquement, entre cette gauche et cette droite
25:01qui ont beaucoup évolué depuis que vous étiez aux Affaires ?
25:04C'est une surprise pour personne
25:07si je vous dis que je suis une femme de gauche, bien évidemment.
25:10Mais j'ai toujours veillé à regarder les choses
25:13de façon objective.
25:16C'est pour ça que j'ai forgé le concept d'ordre juste
25:19qui n'a pas toujours été compris chez les dirigeants de gauche
25:22et pourtant qui reste furieusement d'actualité.
25:26C'est-à-dire que dans tous les domaines,
25:29que ce soit l'économique, le social, l'international,
25:32l'écologie également, il faut des règles justes.
25:35C'est comme ça qu'elles sont efficaces.
25:38Regardez ce qu'elle a dit.
25:41C'est amusant à propos de son ancien compagnon,
25:44François Hollande, qui sera notre invité la semaine prochaine
25:47dans Face au territoire. C'est drôle.
25:50Retrouvons jeudi prochain à 9h30 avec quelqu'un
25:53qui sera à votre place sur ce plateau.
25:56C'est François Hollande. Qu'est-ce que vous lui souhaitez ?
25:59– Une bonne émission. – Au-delà de ça ?
26:02– Une bonne émission. – Vous vous parlez très souvent ?
26:05– Oui, ça nous arrive de se parler heureusement.
26:08– Je vois que vous vous enriez, Ségolène Royal.
26:11Voilà, c'est la fin de ce journal.
26:14Merci de nous avoir suivis.
26:16On se retrouve évidemment dans une prochaine édition.
26:18Au revoir à tous. Bonne journée.