Passer au player
Passer au contenu principal
Passer au pied de page
Rechercher
Se connecter
Regarder en plein écran
Like
Commentaires
Favori
Partager
Ajouter à la playlist
Signaler
Invité FBR - Julien Baraillé
ici Roussillon
Suivre
02/10/2024
Julien Baraillé, le chef de file du Parti socialiste dans les Pyrénées-Orientales était l'invité de France Bleu Roussillon ce mercredi 2 octobre
Catégorie
🗞
News
Transcription
Afficher la transcription complète de la vidéo
00:00
France Bleu Roussillon, l'invité du 6-9.
00:03
Il est 7h47 sur la première radio des Pyrénées-Orientales,
00:06
notre invité ce matin, Clotilde Juppon,
00:09
le chef de file du Parti Socialiste ici dans les Pyrénées-Orientales.
00:12
Bonjour Julien Baraillé.
00:13
Bonjour.
00:14
Quatre mois après la dissolution, ça y est, on connaît désormais les grandes lignes,
00:18
la feuille de route du gouvernement Barnier.
00:20
Hier, le Premier ministre s'est exprimé à la tribune devant l'Assemblée Nationale,
00:24
déclaration de politique générale déjà très critiquée par la gauche.
00:28
Vous, vous l'avez trouvé comment, le Premier ministre, hier ?
00:31
Est-ce qu'il vous a surpris ?
00:33
Déjà, je n'ai pas été surpris par le fait que plusieurs fois dans son intervention,
00:38
il nous a expliqué qu'il allait maintenir le cap.
00:39
Donc clairement, on comprend bien que la prise en compte du vote des Français,
00:43
en tout cas qui était largement majoritaire pour rompre avec la politique de Macron,
00:47
n'a pas du tout été entendue.
00:48
Donc ça, c'est absolument scandaleux et d'autant plus scandaleux
00:52
qu'aujourd'hui, cette politique est soutenue par le Rassemblement National
00:56
et les Républicains qui, finalement, viennent au secours de Macron
00:59
pour pouvoir poursuivre cette politique qu'ils ont tant critiquée précédemment.
01:03
Ensuite, sur le discours de manière générale,
01:06
moi, personnellement, j'ai trouvé que c'était assez creux.
01:08
On parlera sans doute sujet par sujet,
01:10
mais il y a quand même un manque de cohérence dans tout ça.
01:13
C'est-à-dire qu'on va faire un discours qui va durer,
01:15
je crois que ça va durer quasiment une heure et demie, une heure vingt,
01:18
dans lequel on va aborder quasiment tous les sujets en proposant quasiment rien,
01:23
en expliquant qu'on va s'occuper de tout,
01:25
l'éducation, la santé, la sécurité, etc.
01:28
Et en parallèle de ça, on comprend très bien que la priorité,
01:31
c'est baisser la dette de la France, c'est l'austérité, c'est aucun moyen.
01:36
Donc là, je crois qu'il y a quand même quelque chose en termes de cohérence
01:39
qui va être tranchée très rapidement au moment du vote du budget.
01:42
Et là, on va voir, les masques vont tomber,
01:43
on va voir réellement quelle est la politique que va vouloir mener Michel Barnier.
01:47
Sa phrase, c'était faire beaucoup avec peu.
01:50
Le Premier ministre a ciblé cinq chantiers,
01:52
le niveau de vie, les services publics, avec notamment l'école et la santé,
01:57
la sécurité, l'immigration et la fraternité.
02:00
Ça vous semble être cinq bons chantiers ?
02:03
Déjà, faire beaucoup avec peu,
02:05
je crois qu'on en a quand même un petit peu pâti pendant des années.
02:09
Rappelez-vous les époques Sarkozy,
02:12
où on nous expliquait à peu près tous les jours
02:14
qu'on pouvait faire mieux avec moins.
02:16
La réalité, dix, vingt ans plus tard,
02:19
c'est que les services publics sont complètement à l'agonie.
02:22
On a des problématiques de pouvoir d'achat de plus en plus importantes pour la population,
02:27
des déserts médicaux.
02:28
Donc, on voit bien qu'à un moment donné,
02:30
quand on ne met pas les moyens,
02:31
la réalité, c'est que sur le terrain,
02:33
après, il y a un manque de services publics
02:34
et un manque de services pour la population.
02:37
Mais en même temps, il propose une augmentation du SMIC de 2% dès le mois prochain.
02:41
Ça, c'est une proposition qu'aurait pu faire la gauche ?
02:43
Alors, une augmentation de 2%, c'est très bien, c'est toujours ça.
02:47
Mais clairement, les besoins aujourd'hui de rupture,
02:51
en tout cas, dans le pouvoir d'achat de la population,
02:54
on comprend bien que ce n'est pas simplement avec l'augmentation de 2% sur le SMIC
02:58
qu'on va créer vraiment une situation qui va s'inverser
03:01
par rapport aux problématiques de pouvoir d'achat qu'ont les personnes.
03:04
Aujourd'hui, il y a une problématique de logement.
03:06
Clairement, le prix du logement, l'accès au logement dans notre département
03:09
est quand même extrêmement compliqué.
03:11
On sait que beaucoup de personnes ont du mal à faire leur course.
03:14
Ce n'est pas avec 2% de plus de SMIC
03:16
que, clairement, on va pouvoir totalement régler la problématique.
03:20
Il a aussi laissé la porte ouverte à la renégociation de l'assurance chômage
03:23
avec les partenaires sociaux.
03:25
Ça, ce n'est pas un bon signal ?
03:26
Alors, moi, je suis toujours quand même un petit peu inquiet
03:29
quand les gouvernements de droite nous disent qu'ils veulent renégocier
03:33
parce que la renégociation, elle peut aller dans le bon sens
03:36
comme elle peut aller dans le mauvais sens.
03:37
Parce que j'entends aussi cette petite musique là
03:39
qui est revenue depuis que la droite, finalement, est de nouveau au pouvoir.
03:43
C'est, voilà, on est le pays où il y a le plus de fiscalité,
03:48
où on est écrasé par les charges.
03:49
La réalité, c'est qu'on est un des pays, effectivement,
03:52
où il y a le plus de prélèvements obligatoires.
03:54
Ça, c'est vrai.
03:55
Mais, par contre, il faut expliquer aussi à la population
03:56
que dans ces prélèvements obligatoires,
03:58
50%, ce sont bien des cotisations,
04:00
c'est les droits à la retraite, c'est les droits au chômage,
04:03
c'est les droits à la sécurité sociale.
04:04
Et si on tape dans ces dépenses-là,
04:06
clairement, on va avoir aussi moins de droits pour la population.
04:09
Et ça, il faut bien que les gens le sachent.
04:11
Notre invité ce matin, il est 7h51 sur France Bleu Roussillon,
04:14
Julien Barayé, chef de file du Parti Socialiste ici dans les Pyrénées-Orientales.
04:19
Sur la dette publique, le Premier ministre a dit
04:21
qu'on est sur la ligne de crête.
04:23
Est-ce que, selon vous, c'est le cas ?
04:25
Est-ce qu'on a trop donné pendant le Covid ?
04:27
Est-ce qu'on a trop financé ?
04:29
Et qu'aujourd'hui, on se retrouve en grande difficulté ?
04:31
Je pense que pour moi, ce n'est pas forcément la période Covid.
04:34
Je pense que la période Covid, il y avait des choses à faire.
04:36
On ne pouvait pas faire sans faire.
04:38
À ce moment-là, il fallait absolument mettre les moyens
04:40
pour maintenir aussi notre économie
04:42
et puis pour avoir une France qui a pu redémarrer assez vite
04:45
après la période Covid.
04:46
Parce que, clairement, ça n'aurait peut-être pas été le cas
04:49
si on n'avait pas mis les moyens.
04:50
Maintenant, il y a aussi tout le reste du temps
04:52
du gouvernement et des gouvernements Macron
04:55
où il y a eu des dépenses qui ont un petit peu filé.
04:57
Il y a eu une mauvaise gestion, effectivement, de l'argent des Français
05:00
et une mauvaise gestion aussi dans le temps.
05:04
C'est-à-dire qu'à un moment donné, à force de faire
05:06
des pseudo-réformes dans l'éducation nationale,
05:08
dans la santé ou autre,
05:09
on utilise des moyens sans véritablement chercher à avoir un objectif.
05:13
La réalité, c'est que la dette s'envole
05:16
et on n'a toujours pas réglé les problèmes
05:18
de nos services publics qui sont essentiels.
05:21
Il y a bien des économies à faire aujourd'hui.
05:23
Vous l'avez dit, il y a des endroits où il y a de l'argent qui a été...
05:26
Alors, moi, je ne parlerai pas d'économie.
05:28
Je parlerai surtout qu'il faut peut-être mieux
05:31
utiliser l'argent qu'on a aujourd'hui pour nos services publics,
05:35
pour régler les problématiques.
05:37
Mais je pense que si on commence à expliquer
05:39
qu'on va mettre moins d'argent pour pouvoir régler des problèmes
05:42
qu'on n'a toujours pas réglés,
05:43
moi, je crois qu'on ne les réglera absolument pas, ces problèmes-là.
05:46
On va prendre un exemple très simple,
05:48
je ne sais pas si vous allez m'en parler,
05:50
au niveau de la sécurité, par exemple.
05:52
Clairement, aujourd'hui, sur toute la chaîne,
05:55
finalement, de la justice jusqu'aux peines,
05:58
jusqu'à la sortie des peines,
06:00
on a un manque de moyens de manière générale.
06:03
La justice n'a pas assez de moyens
06:04
pour pouvoir être rapide et plus efficace.
06:07
Ensuite, au niveau des places de prison,
06:10
on n'a pas assez de places de prison.
06:11
Il a annoncé justement la création de nouvelles places de prison,
06:14
en précisant de réelles places de prison.
06:16
Oui, mais avec quel argent ?
06:17
La question, c'est avec quel argent ?
06:18
Parce que, moi, ce que j'ai entendu hier,
06:20
c'est que les quelques mesures
06:22
pour aller chercher un peu plus de fiscalité,
06:24
clairement, elles doivent être consacrées pleinement
06:27
à la réduction de la dette.
06:29
Donc, clairement, aujourd'hui,
06:30
on comprend bien que le discours qui est mené,
06:33
c'est je vais agir partout,
06:35
mais par contre, avec beaucoup moins de moyens.
06:38
Et sur la santé, quand on parle d'une nouvelle loi santé,
06:43
une future loi santé,
06:44
avec aussi le rappel des médecins retraités
06:47
pour pallier au manque de moyens,
06:48
ça, ça vous rassure ?
06:49
Alors, moi, ça ne me rassure pas, non,
06:51
parce que, si vous voulez,
06:53
il a fait un petit peu la même intervention sur l'éducation.
06:56
La solution aujourd'hui,
06:58
pour l'éducation et pour la santé,
07:00
c'est de faire revenir les médecins retraités
07:01
ou faire revenir les enseignants retraités
07:04
pour pouvoir pallier au manque de recrutement.
07:06
Alors, ça peut être une option ponctuelle,
07:08
mais, clairement, ce n'est pas comme ça
07:09
qu'on va régler les problématiques à moyen et à long terme.
07:14
Si on veut régler les problématiques de la santé,
07:16
clairement, il faut mettre les moyens dans la formation
07:18
pour former beaucoup, beaucoup de médecins
07:20
et faire en sorte que, du coup,
07:22
on arrivera à un règlement de la situation,
07:24
c'est-à-dire le fait que chaque Française et Français
07:26
puisse avoir un médecin traitant,
07:28
on le réglera à l'horizon de le temps que les études se fassent.
07:32
Donc, ces 8 à 10 ans, on aura réglé le problème.
07:35
Mais dire qu'aujourd'hui,
07:37
juste en embauchant des médecins à la retraite
07:40
ou des enseignants à la retraite,
07:41
on va régler le problème de l'éducation et de la santé,
07:43
c'est faux.
07:45
Donc, vous ne lui laissez pas beaucoup de temps à ce gouvernement ?
07:49
Je ne lui laisse pas forcément beaucoup de temps
07:51
parce que, tout simplement, je suis convaincu
07:53
qu'il n'y a, à mon avis aujourd'hui, pas d'issue
07:56
pour une raison très simple,
07:57
c'est qu'aujourd'hui, ce gouvernement s'est construit
08:00
finalement dans une opposition au vote des Français.
08:02
Clairement, on a voulu jouer,
08:04
finalement, avec la démocratie.
08:06
On avait un pôle de gauche
08:08
qui avait une majorité relative à l'Assemblée nationale.
08:10
Clairement, ça n'a pas du tout été pris en compte
08:12
dans le gouvernement.
08:15
Et de notre côté, finalement,
08:16
on a fait une élection où on a mis en avant le Front républicain
08:19
et on a mis finalement aux commandes
08:21
des partis qui étaient contre le Front républicain,
08:24
alors que, majoritairement, les Français avaient bien dit
08:26
qu'ils voulaient un Front républicain,
08:28
qu'ils ne voulaient pas du Rassemblement national
08:29
et qu'ils voulaient un gouvernement, en tout cas,
08:32
qui était dans le progrès.
08:34
Merci beaucoup, Julien Baraillé.
08:36
Vous êtes le premier fédéral du Parti socialiste
08:38
ici, dans les Pyrénées-Orientales.
08:39
Merci d'être venu en studio ce matin.
08:41
Merci beaucoup.
Recommandations
44:04
|
À suivre
Le Grand Rendez-Vous avec Julien Dray
Europe 1
25/10/2015
10:25
Julien Baraillé, premier secrétaire du PS dans les Pyrénées-Orientales
ici Roussillon
07/04/2025
4:15
Julien Président - La drôle d'humeur de Julien Santini
France Inter
24/06/2024
1:45
GALA VIDÉO - “Vous êtes raciste ?” : Jean-Baptiste Boursier surprend un invité sur BFMTV
Gala.fr
11/04/2022
1:46
Julien Doré - les petits gestes du quotidien pour sauver la planète
ici Gard Lozère
09/09/2021
1:20
GALA VIDEO – Julien Clerc se souvient des mises à l'épreuve des parents de France Gall
Gala.fr
16/12/2021
26:08
Le "8h30 franceinfo" de Julien Bayou
franceinfo
30/11/2023
17:51
PEZENAS POLITIQUE - Julien SANCHEZ est venu apporter son soutien à la liste de Bruno LEROGNON
HERAULT TRIBUNE
28/02/2020
3:48
La présidente des Pyrénées-Orientales mise en examen : "Elle devrait se mettre en réserve", selon Louis Aliot
ici Roussillon
09/06/2023
6:04
Michel Coronas, animateur dans les PO de la campagne de Fabien Roussel
ici Roussillon
17/02/2022
9:34
Nicolas Berjoan, chef de file des écologistes et membre du Nouveau Front Populaire des Pyrénées-Orientales
ici Roussillon
01/07/2024
0:45
VOICI - « Mais Julien, on est amis " : Julien Doré dévoile son « plus grand râteau "
VOICI
13/12/2021
9:22
Julien Baraillé, responsable du PS dans les Pyrénées-Orientales
ici Roussillon
14/06/2024
1:35
Le JT de 13h de Julien Bugier perturbé en direct
Tele-Loisirs.fr
03/01/2022
9:48
Simon Poppy invité de France Bleu Roussillon
ici Roussillon
15/05/2023
17:21
Le 8h30 franceinfo de Julien Odoul
franceinfo
07/01/2024
7:32
Julien Luya, maire de Firminy, invité de France Bleu Saint-Étienne Loire
ici Saint-Étienne Loire
23/09/2020
3:23
Invité : Julien Dray - Territoires d'infos - Le Best of
Public Sénat
12/11/2015
1:03
Julien Bayou : "Je suis scandalisé qu'on puisse aider autant Air France ou Renault sans contrepartie"
France Inter
01/07/2020
1:37
Covid-19 : "Le tee-shirt ne fait pas le virologue", ironise Julien Odoul, porte-parole du RN, après l'intervention d'Emmanuel Macron sur Tik Tok
franceinfo
03/08/2021
9:16
Le secrétaire de la CGT66, Julien Berthélémy, invité de France Bleu Roussillon
ici Roussillon
08/02/2023
1:58:05
11/10/2022 - La matinale de France Bleu Roussillon
ici Roussillon
11/10/2022
7:35
Gil Avérous (LR) au micro de Pierre Weill
France Inter
16/08/2017
1:25
Bases américaines visées: "Je tiens à remercier l'Iran de nous avoir prévenus si tôt", réagit Donald Trump
BFMTV
hier
1:30
Nice: les squats de piscine se multiplient lors des fortes chaleurs
BFMTV
hier