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Salzbourg 0-4 Brest : le débrief complet de l'exploit des Bretons
RMC Sport
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01/10/2024
L'After Foot revient longuement sur l'incroyable victoire (0-4) de Brest sur la pelouse de Salzbourg ce mardi en Ligue des champions. Les Bretons, qui comptent 6 points après deux journées, peuvent rêver.
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L'after avec Daniel et Pierre-Yves Leroux qui est à Strasbourg encore après le carton de Brest 4 buts à zéro en terre autrichienne.
00:06
Paul-Aubreytner est toujours avec nous, les dons de dames arrivent également dans un instant pour évoquer les autres matchs de la soirée.
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Pierre-Yves, il y a une image qui résume assez bien, je trouve, on a eu un plan de coupe pendant le match,
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d'un supporter brestois qui était en larmes, notamment après l'ouverture du score, il n'y avait que 1-0.
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Ce qui résume assez bien l'émotion que cette équipe procure aux supporters brestois.
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Ils étaient 450 à avoir fait le déplacement, ils sont sur leur nuage, vraiment les supporters.
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Plus que les joueurs qui, tous les 3-4 jours, reviennent les pieds sur terre,
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parce qu'il y a le championnat où ils ne sont pas forcément dans une bonne dynamique,
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et il y aura un match contre le Havre qui va être encore important,
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mais c'est vrai que les supporters, ils vivent leur meilleure vie et c'est sympa de les voir.
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À un moment, en deuxième mi-temps, on n'entendait plus du tout les supporters de Salzbourg,
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qui ont pourtant soutenu leur équipe une grande partie du temps, malgré le calvaire,
01:00
et on n'entendait plus que les 450 supporters de Brest.
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Et donc, évidemment, c'est une soirée incroyable qui restera dans l'histoire de ce club,
01:08
parce que je ne suis pas sûr que ce club puisse en vivre d'autres comme ça tout de suite.
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Je ne sais pas si on peut écouter Éric Roy qui, lui aussi, profitait justement de la conférence de presse,
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après de se poser un petit peu pour parler de la chance qu'il a d'être à la tête de cette équipe.
01:26
Éric Roy.
01:26
C'est vrai qu'on vit pour ça aussi, pour vivre ce genre de moments.
01:29
Le football n'est pas toujours simple, parce qu'il y a des moments de grande solitude,
01:32
notamment quand on est entraîneur, parce qu'on perd souvent un peu seul et on gagne souvent ensemble.
01:36
Je suis quand même très chanceux, depuis que je suis arrivé à Brest,
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que je vis un maintien atteint de très, très belles manières,
01:43
après une saison exceptionnelle pour nous qualifier pour une Ligue des Champions,
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et aujourd'hui, dans cette compétition qui est la compétition Rennes,
01:49
faire six points sur les deux premiers matchs, c'est quand même assez exceptionnel,
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et je mesure la chance que j'ai.
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Daniel, il parle de chance, mais il est en maîtrise totale de son effectif depuis un an et demi.
01:59
Dans la communication, dans la façon de gérer son groupe,
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tu en as parlé tout à l'heure de carré de joueurs, en l'occurrence Fèvre et Chardonnay,
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qui sont censés être les tauliers de cet effectif-là.
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Chardonnay surtout, c'est étonnant, parce qu'on le connaît,
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c'est un peu le genre idéal, tu ne penses pas que tu vas avoir des problèmes avec lui.
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Fèvre, c'est un peu différent, c'est un gars qui traîne parfois des attitudes
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pas irréprochables d'après ce qu'on entend dans les différents clubs où il est passé.
02:30
Non, mais Chardonnay, tu n'as pas de problème avec lui, simplement,
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c'est ses performances là, notamment en match contre Serres.
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Et puis Amavi, qui est sorti du groupe aussi.
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Amavi, pas dans le groupe, oui.
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A ma vie, ses performances, à un moment ou à un autre,
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on se doutait qu'on connaît son niveau.
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Chardonnay, ça m'a surpris.
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Oui, il passe au travers, il est un peu sanctionné pour ça.
02:50
Fèvre, je ne vais pas répéter ce que j'ai dit,
02:53
mais revenons plutôt à ce que tu disais, Nico, et qui est très vrai,
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c'est Eric Roy, depuis qu'il est là.
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Oui, c'est un sans faute dans la maîtrise de l'effectif, des événements,
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et surtout dans le fait d'emmener son équipe dans la performance
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et parfois même dans la surperformance.
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Parce que ça ne peut paraître rien,
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mais vraiment, même contre des équipes qui, sur le papier,
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sont faibles et aux yeux de tout le monde, faibles.
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En Ligue des Champions, on collait 4-0 à l'extérieur,
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même en ayant de la réussite.
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Mais quant à Brest, Brest qui a zéro expérience en Coupe d'Europe,
03:25
qui est personne, Brest, c'est personne,
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qui réussit ça, six points en deux matchs,
03:31
qui, en gros, peut laisser tranquillement espérer que Brest soit dans les playoffs.
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Mais c'est juste fou.
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Ça veut dire que cette équipe-là peut être concernée,
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après, je ne sais pas si elle est capable de faire championnat et ça.
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Ça peut être un gros risque.
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Mais en gros, là, ce qu'on est en train de nous raconter comme histoire,
03:47
c'est que Brest peut être encore concernée par la Coupe d'Europe
03:50
au mois de fin février.
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Moi, je trouve que c'est formidable.
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Je trouve vraiment que c'est formidable.
03:55
Et peu importe que ce soit Stumgras, Tempête de Grasse et Salzbourg.
04:00
La différence, Daniel, entre toi et moi,
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c'est que toi, tu as vu Garci Mort et moi, j'ai vu Gérard Majax.
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Ah, tu crois qu'il était meilleur, Gérard Majax, peut-être ?
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Je ne sais pas. Un tour de cartes.
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Gérard, il ne me dit pas ça pendant que je suis en train de boire.
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Maxime est avec nous, au 32C Supporters Brestois.
04:16
Salut, Maxime.
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Bonsoir, Maxime. Bienvenue dans l'after.
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Merci, merci, merci.
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Raconte-nous simplement ta joie, ton émotion.
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J'imagine que tu ne touches plus terre, comme beaucoup de supporters Brestois,
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comme tous les supporters Brestois.
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Ouais, là, je suis d'accord avec Paulo sur un point.
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Si tu es observateur extérieur,
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effectivement, si tu prends du recul, c'est un match compliqué.
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Mais par contre, en matière d'émotion, entre le but refusé,
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l'ouverture du score qui sort de nulle part avec la passe d'Ajork,
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et après, pareil, le deuxième but et le troisième.
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Le quatrième, tu commences à être presque un peu incrédule plutôt qu'heureux.
04:58
Oui, le quatrième, tu rigoles.
05:01
T'es là-devant, tu crois que tu regardes un film drôle,
05:02
tu dis « mais qu'est-ce qu'ils font là, c'est quoi le truc ? »
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Ouais, c'est pas possible que Salzbourg subisse ça
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après la domination qu'ils nous ont mise.
05:10
Et c'est fou, quoi, tu fais dix minutes dans ton salon
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à te demander ce qui s'est passé, quoi, après le coup de sifflet.
05:19
Mais bon, pour la suite, il va falloir serrer les vis,
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parce que autrement, on va se retrouver comme les autres
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à s'en prendre cinq ou six par le Barça, le Real ou les Vercuzennes, par contre.
05:29
Il va falloir quand même faire attention.
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Oui, mais il y a le Sparta-Prague, tu peux aller le chercher, 6 novembre.
05:35
Tu vas recevoir le...
05:36
Qu'est-ce qui est objectivement grattable ?
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Tu peux gratter un point sur la pelouse du Sparta-Prague.
05:41
Ok.
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Ils ont un délire aussi.
05:43
Pourquoi pas encore une fois en prendre trois ?
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Oui, on va dire qu'au Sparta-Prague, tu peux faire les trois résultats.
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Tu vas recevoir, par exemple, le Pest-Weindhoven,
05:50
c'est au-dessus quand même, on verra ça, on ne sait jamais,
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un point, imaginons.
05:54
Et puis tu auras aussi le déplacement,
05:56
tu joues le Shakhtar en terre allemande,
05:58
mais pas à domicile, pas à Guingamp en tout cas.
06:00
Donc sur ces trois matchs-là, si tu grattes trois points...
06:04
Ben oui, t'as neuf points, et moi je pense que dans nos calculs,
06:06
à neuf, t'es playoff, t'es 24, 23, 24, 25, 26.
06:10
Après, s'ils veulent faire un exploit par ailleurs, ils font ce qu'ils veulent.
06:12
Non mais quoi qu'il arrive...
06:13
En grattage, on peut arriver là.
06:15
Non mais quoi qu'il arrive...
06:16
Et après, au mieux, tu gagnes deux de ces trois matchs-là,
06:18
si tu veux, à domicile, battre le PSV, c'est encore mieux.
06:20
Non mais le souvenir que tu t'es construit là, Maxime, là aussi,
06:22
bon, puis arrive aussi, dans 30 ans, t'en parleras encore de ce match ?
06:26
Ah ben oui, forcément, ouais.
06:28
Grasse, grasse, j'ai été au stade, là celui-là aussi, oui oui, totalement.
06:33
Puis arrive, j'ai fait un calcul là, un peu rapide,
06:36
Brest a remboursé six mois de masse salariale en deux matchs.
06:39
C'est 10% du budget en fait, en deux matchs.
06:43
Une victoire avec Deschampion, ça rapporte 2,1 millions d'euros.
06:47
Ça fait 4,2 millions d'euros en deux matchs.
06:49
Masse salariale mensuelle, 700 000 euros, tu fais calcul,
06:51
ça fait la masse salariale sur six mois.
06:54
Sur un budget de 45 millions, voilà, vous êtes à peu près...
06:57
Ce qui te compense, c'est Droite TD qui ne te toucheront pas, si tu veux quoi.
06:59
Au PSG, c'est deux additions au resto.
07:01
Et c'est toujours moins que la prime de Vincent Labrune.
07:04
Ah oui, p*****, masse salariale en deux matchs.
07:08
Attends, combien t'as dit que c'était ?
07:11
Là, ils empochent 4,2 millions d'euros en deux matchs.
07:13
Dans la masse salariale de Brest ?
07:14
700 000 euros.
07:15
Ah oui, oui, parce que je parle...
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Mensuelle, hein.
07:18
Bon, c'est par rapport à 700 000 mensuelles,
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parce que les notes de frais de Vincent Labrune, c'est 200K à l'année.
07:24
Donc, ouais.
07:26
Après, il y a des jolies primes, quand même, pour les joueurs.
07:28
Oui, il y a des primes aussi, c'est un calcul rapide, évidemment.
07:30
Trois ans des notes de frais.
07:31
Bon, un mot quand même d'Abdelassima,
07:33
puis il arrive aussi que certains des cours, il arrive des Rangers.
07:36
Il met un doublé ce soir, il a 23 ans, sénégalais.
07:39
Bon, voilà, c'est...
07:40
Il y a cinq ans, il était dans la réserve d'Evian Tonon-Gaillard,
07:45
et il jouait dans la 10e division française.
07:48
Il y a cinq ans.
07:49
Il fait des parcours incroyables.
07:51
Et effectivement, il peut mettre un deuxième but en première période.
07:56
Il a une nouvelle occasion, et voilà, il a un bon moment ce soir.
08:00
Et en plus, il en met un, finalement.
08:02
Il met un doublé, et puis il y a Marc Obisotte aussi,
08:04
qu'on connaît depuis quelques années maintenant.
08:06
C'est un gars, l'histoire, elle est marrante.
08:07
Il a dit à son agent un jour,
08:08
« Ouais, je veux bouger, mais surtout, ce que je veux, c'est être bord de mer. »
08:12
Peu importe, un club de première division en Europe.
08:13
« Je veux être bord de mer. »
08:15
Il a commandé la pluie aussi.
08:16
Il a commandé la mer qui tombe du ciel aussi,
08:18
parce qu'il a les deux, le bord de mer et l'eau heureux.
08:21
Tout à fait.
08:22
Bon, l'histoire, le personnage attachant aussi, je crois qu'il...
08:25
Il y avait une histoire aussi, Pierre-Yves.
08:26
Quand il est dans un bon soir, il te fait des matchs comme ça.
08:30
C'est un bon gardien, Maxime, t'en es content ?
08:33
Ah oui, oui, oui.
08:34
Il a été un tout petit peu chatouillé au début,
08:36
parce qu'il remplaçait l'arseneur.
08:38
Mais après, il s'est imposé, pas de problème.
08:42
Alors, je ne sais pas qui c'est le troisième gardien de la Hollande,
08:44
pour le dernier euro.
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Je ne sais pas s'il pouvait y aller,
08:47
parce que je sais qu'il avait déjà eu une sélection.
08:50
Mais en tout cas, oui, la saison dernière,
08:53
elle est en partie pour lui, tout à fait.
08:56
A noter juste la bonne entrée de Baldé.
08:59
Oui, il a bien redynamisé tout ça
09:02
et qui a fait reculer un peu Salzbourg à la fin.
09:06
Là, ils sont un peu moins présents devant.
09:08
Et il a bien redynamisé toute l'attaque.
09:12
Bon, voilà, Brest, 6 points.
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Tiens, je veux dire, le classement, par exemple,
09:16
ce soir, Brest, au classement de la Ligue des champions,
09:20
est top 8.
09:21
Et même deuxième de la Ligue des champions.
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Derrière, le Borussia Dortmund, dont on va parler dans un instant.
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Deuxième, deux matchs de victoire,
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plus cinq en différence de but.
09:32
C'est mieux que le Bayer Leverkusen,
09:33
c'est mieux que Manchester City,
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c'est mieux que l'Inter Milan également.
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Voilà, parfait.
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On le garde, celui-là.
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Il faut prendre en photo, absolument.
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Déjà, après la première journée, il avait dit de faire une photo.
09:42
Donc, tu peux refaire une photo.
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Les joueurs ont fait des captures d'écran aussi.
09:47
Manicamara, ils ont fait des screens
09:49
et ils vont les envoyer, etc.
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J'ai un souvenir, excellente soirée.
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Bon retour à toi, tu rentres.
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Tu sais que le plus dur pour Brest, en fait, c'est ce week-end.
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C'est de se reconcentrer pour un match de championnat.
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C'est ça la grande difficulté, en fait,
10:00
pour ces équipes qui font ces exploits-là.
10:03
Des placements.
10:04
On parle de photo pour rigoler,
10:05
de prendre des photos comme ça et tout.
10:07
Mais en fait, mentalement, ça perturbe.
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