• il y a 2 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui, il revient sur l'interview de Nicolas Sarkozy, invité exceptionnel d'Europe 1.

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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:0011h-13h, Pascal Praud sur Europe 1.
00:04Nous parlons de l'interview de Nicolas Sarkozy qu'il a accordée à Sonia Mabrouk, à Vincent Trémolet de Villers et à Vincent Hervouet.
00:12Vous étiez peut-être à l'écoute d'Europe 1 entre 8h15 et 9h et nous sommes avec Mohamed.
00:20Bonjour Mohamed, puisque le président a parlé d'abord de Philippines mais aussi de l'immigration, d'un problème économique pour la France.
00:28Qu'est-ce que vous retenez de ce moment et de cette interview, Mohamed ?
00:32Et je rappelle que vous nous appelez souvent, vous êtes je crois chauffeur de taxi.
00:35Exact, Pascal. Bonjour Pascal, bonjour aux auditeurs de Pascal Praud.
00:40Alors, ce qu'avait Sarkozy, il l'a toujours dit un peu, même avant quand il était président, en disant que la France devrait avoir une immigration choisie
00:53et non pas une immigration subie.
00:56Actuellement, le problème qui se passe c'est qu'il y a une cristallisation sur des problèmes qui sont notamment causés par des personnes qui sont étrangères en France
01:08mais pas forcément comme Philippines ou comme d'autres affaires qui cristallisent un peu la société
01:17et qui créent des discours qui sont de plus en plus extrémistes, plus en plus des discours de l'extrême droite.
01:24Mais si on se pose un tout petit peu...
01:26Mais c'est-à-dire, parce que tout est d'extrême droite, tous ceux qui parlent aujourd'hui de ces sujets-là sont taxés d'extrême droite.
01:33Moi, il m'arrive, je vois sur les réseaux sociaux, moi on me taxe parfois d'extrême droite.
01:38Dire l'immigration, il faut en parler, il faut que les Français puissent se déterminer, c'est ce qu'a dit M. Retailleau d'ailleurs.
01:45Est-ce que vous considérez que ce que dit M. Retailleau est une phrase d'extrême droite ?
01:50En fait, le problème, c'est qu'il faut que la France, que les Français se prononcent via un référendum.
01:58Je serais le premier à le demander parce que ce serait bien.
02:03Quoique, maintenant, ça ne sert à rien parce qu'on a voté...
02:06On connaît, on sait ce qu'ils veulent les Français.
02:08Ils veulent moins d'immigration, une immigration choisie
02:11et ils se rendent compte qu'aujourd'hui, tu n'es plus en capacité de bien accueillir les immigrés. Point.
02:16Ils veulent sans doute que le regroupement soit familial, soit plus regardé, si j'ose dire
02:22et que le droit d'asile ne soit pas dévoyé. Voilà.
02:27Pascal, vous ne me laissez jamais aller au bout de ma phrase.
02:30Je vous en prie, vous avez raison et c'est de ma faute.
02:32En fait, ce que je vous disais, qu'il y ait un référendum, au contraire.
02:36Moi, je suis pour qu'il y ait un référendum pour qu'on se prononce sur beaucoup de sujets, notamment celui de l'immigration.
02:43L'immigration choisie, ce n'est pas honnête parce qu'on va y aller chercher les cerveaux et les meilleurs des pays.
02:51Et ça, ça ne s'appelle pas de l'immigration, ça s'appelle la fuite des cerveaux et tout le monde le sait.
02:57Donc, par contre, on doit faire quelque chose.
03:01C'est sûr qu'on doit faire quelque chose, mais il ne faut pas le faire dans des moments où il y a des crispations
03:06comme l'affaire qui nous occupe depuis une semaine, le meurtre qui s'est passé à Wad-Boulane.
03:14Donc, par contre, moi, ce que je voulais dire, c'est que si on fait un référendum, de toute façon, il ne sera pas pris en compte
03:20pour la simple raison qu'on sait maintenant qu'on a fait des élections européennes, des élections législatives
03:25et le vote des Français n'a pas été pris en compte, le gouvernement a fait ce qu'il veut.
03:29Il fera toujours ce qu'il veut, ça à part.
03:32En parlant réellement, concrètement de ce qu'il se passe, l'immigration, comme ceux qui disent
03:37l'immigration ce n'est pas bon pour la France, c'est mauvais pour la France.
03:40Prenons les chiffres exacts. Moi, Pascal, je suis un immigré, Pascal.
03:44Pascal, je m'appelle Mohamed.
03:47J'entends ce que vous dites, mais bon, vous êtes...
03:49Est-ce que je suis quelqu'un de mauvais pour la France ?
03:53Mais pas du tout, Mohamed. Mais vous avez quel âge, Mohamed ?
03:56Maintenant, j'ai 60 ans.
03:58Bon, donc vous appartenez à un monde qui est complètement différent.
04:01C'est-à-dire que vous appartenez à un monde où, effectivement, l'immigration était moins importante
04:08et la capacité d'assimilation et d'intégration était plus facile, sans doute.
04:12Et qu'aujourd'hui, il y a des effets de seuil, ce n'est pas moi qui l'avais dit, c'est François Mitterrand qui l'avait dit,
04:18qui rendent plus difficile pour la France de bien assimiler, de bien intégrer.
04:24Est-ce que 2021, c'est loin ?
04:272021, non, ce n'est pas loin.
04:29Le rapport de la commission des comptes de 2021 a considéré que l'impact de l'immigration sur les finances,
04:40sur ce que j'appelle les budgets sociaux, est infiniment petit.
04:47Mais moi, ce n'est pas mon problème, le problème économique ou financier. Il n'est pas là, le problème.
04:52Pourquoi ?
04:53Mais parce que le problème, il est d'abord culturel.
04:57Le problème de l'immigration massive...
05:00Vous croyez que le fait que je sois en France, ça m'enlève ma culture ?
05:02Mais pas vous !
05:04Puisque vous, vous êtes assimilé, intégré, mais vous avez des jeunes gens...
05:08Ah non, je ne suis pas assimilé, j'ai ma culture française, j'ai ma culture maghrébine, sans aucun problème.
05:15Alors, si vous préférez intégrer, je veux bien qu'on joue sur les mots,
05:19mais vous avez aujourd'hui des jeunes gens qui sont en rupture avec le modèle occidental, vous le savez bien.
05:26Non, exactement non !
05:29La majorité des gens, et les statistiques le montrent encore une fois,
05:34la plupart des gens qui sont en rupture et qui causent des problèmes, notamment parfois,
05:40quand on regarde, la majorité, ce sont des natifs, qui ne sont pas des immigrés, mais qui sont français, nés en France.
05:49Mais vous avez raison Mohamed, vous avez raison !
05:51C'est-à-dire que vous avez des jeunes gens sur le...
05:54Mais parce que le nombre fait que là, c'est ce que je vous dis !
06:00Vous êtes né où, Mohamed ?
06:02Je suis né en Maroc.
06:04Et vous êtes arrivé à quel âge en France ?
06:06A 24 ans.
06:08Bon, alors vous n'êtes peut-être pas le meilleur exemple que je voulais citer.
06:12Il y a des jeunes gens qui sont nés sur le...
06:15Non mais parce que vous, vous n'étiez pas dans les années 70 ou 80,
06:22un élève de 5 ans, 6 ans, 7 ans, qui n'avait pas de problème d'intégration ou d'assimilation avec la société française,
06:28parce qu'il était au milieu de jeunes gens où il pouvait partager la culture française.
06:37C'est ça, et l'identité française !
06:40D'ailleurs on a vu ça avec l'exemple des sportifs est très symbolique.
06:44Mais si vous avez sur le sol de France des gens qui sont en rupture avec notre modèle,
06:49qui par exemple ne veulent pas qu'on parle de certaines choses à l'école,
06:52qui pourquoi pas ne veulent pas qu'on mange certaines choses à l'école,
06:55qu'ils ne veulent pas qu'on aborde certains sujets à l'école, etc.
06:58Ben c'est ça être en rupture, et c'est ça moi qui m'inquiète !
07:01Et c'est pour ça que je suis un...
07:03Mais exactement Pascal, ça interpelle tout le monde, ça inquiète tout le monde,
07:09dans le sens, mais est-ce que c'est un problème de l'immigration,
07:14ou un problème d'une conception sociale qui ne fait pas correctement son travail ?
07:20Mais sans doute y a-t-il les deux Mohamed !
07:24Mais effectivement si vous me dites que comme la France a fait parfois n'importe quoi,
07:28en faisant des zones où elle regroupait tous les gens qui arrivaient de pays étrangers,
07:35et qu'elle a créé des endroits de sécession parfois avec le reste de la société,
07:44et pour des raisons effectivement sociales, je vous rejoindrai !
07:47Vous avez raison, mais t'as un échec de l'intégration,
07:51alors vous parlez d'assimilation, on emploie les mots qu'on veut,
07:54mais y a un échec sur certains plans, c'est ça que chacun constate !
07:59En plus de ça vous avez 500 000 personnes qui rentrent chaque année sur le territoire de France !
08:05500 000 ! Comment vous faites pour intégrer 500 000 nouveaux arrivants ?
08:10En fait c'est impossible !
08:12Vous savez ce problème de l'immigration et les gens qui arrivent,
08:15vous savez très bien Pascal, ça arrive en France, ça arrive en Angleterre, ça arrive aux Etats-Unis...
08:20Ah ça arrive partout pardonnez-moi de le dire comme ça, y a des pays où ça n'arrive pas !
08:23Ah bon, en Grande-Bretagne ça n'arrive pas ?
08:26Ça arrive en Angleterre oui, mais je vous répète, y a des pays dans l'Union Européenne,
08:31je vais pas les citer parce que je veux pas avoir un esprit polémique,
08:35mais y a des endroits où effectivement l'immigration n'est pas aussi importante et massive qu'en Angleterre ou en France !
08:41Oui, parce que l'Espagne par exemple, l'Espagne et la France, on est aux frontières de la Méditerranée,
08:45l'immigration vient par la Méditerranée, c'est géographique, c'est normal Pascal !
08:49Mais y a géographique et historique, c'est-à-dire que nous nous avons un rapport forcément,
08:53comme on a fait effectivement pas mal d'erreurs politiques au XIXe siècle et au XXe siècle,
08:58ça nous revient en boomerang, bien sûr !
09:00Bien sûr que ce sont des sujets complexes, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
09:03Mais en tout cas aujourd'hui, là où on peut se rejoindre, c'est qu'il faut limiter l'immigration,
09:11pour la raison qu'a dit M. Retailleau, c'est-à-dire que vous n'accueillez pas bien !
09:15Et puis il faut repartir sur l'intégration et l'assimilation avec les jeunes générations,
09:20pour qu'ils se sentent vraiment français, pardonnez-moi de le dire comme ça !
09:24Que ces jeunes gens, y a des gens qui ne se sentent pas peut-être français aujourd'hui,
09:28qui sont nés en France, bah moi ça m'inquiète Mohamed !
09:31Oui mais vous savez, vous utilisez des phrases assez spécifiques, parce que vous avez l'art de le faire,
09:38mais c'est quoi se sentir français ?
09:40Franchement j'ai dit des choses très banales !
09:42C'est quoi se sentir français en réalité ?
09:44Bah c'est partager une histoire commune, partager des valeurs communes !
09:47Oui mais c'est quoi ? Donnez-moi un exemple concret !
09:50Bah c'est aimer la France, les rois de France jusqu'à aujourd'hui !
09:54Ah bon, aimer les rois de France alors que les français eux-mêmes ont décapité les rois sur la place de la nation ?
10:02Mais c'est un bloc ! C'est un bloc l'histoire de France !
10:06Mais si effectivement on est dans la repentance, si on est dans la repentance,
10:10si vous avez des gens qui sont nés en France et qui...
10:12Y a des gens qui croient que manger du cochon c'est être français !
10:15Manger du cochon c'est pas être français !
10:17C'est pas ça qui fait un français !
10:19Moi j'oppose la culture française !
10:21Moi je suis marié à une burichonne !
10:23Mais vous m'avez posé la question, je vous ai pas parlé de manger du cochon pardonnez-moi !
10:27Non mais faut pas réguler !
10:29Je vous ai répondu ça !
10:31C'est plus fort que ça être français !
10:33Être français c'est plus fort que ça !
10:35C'est sûrement plus fort, être français c'est forcément maîtriser sa langue,
10:40maîtriser évidemment sa culture, aimer ses incarnations artistiques,
10:46son cinéma, sa littérature, la danse, la sculpture, le sport !
10:51Le sport aussi, c'est ça !
10:53C'est partager des valeurs en commun !
10:55Est-ce que ça vous dit quelque chose la réponse du roi Hassan II à un journaliste français ?
11:01Mais je sais, on la connaît par cœur, vous en ferez jamais des bons français,
11:05avait dit Hassan II à Anne Sinclair, j'espère qu'il se trompe !
11:08Il a dit mieux !
11:10Il a dit vous arriverez à assimiler éventuellement la première et la deuxième génération,
11:15mais vous perdrez la main sur les générations suivantes !
11:18Et vous êtes d'accord avec ça ?
11:20Vous savez, je suis d'accord avec la phrase parce qu'il fallait la continuer !
11:26Alors ça contredit tout ce que vous venez de me dire !
11:28Non, écoutez-moi, non !
11:30Si vous êtes d'accord avec Hassan II, ça contredit tout ce que vous venez de me dire depuis 10 minutes !
11:36Le modèle qu'on a utilisé, parce que la majorité des problèmes,
11:42notamment quand il y en a avec des immigrés, parce qu'il faut aussi prendre les pourcentages,
11:47c'est des gens qui sont nés ici, qui ont eu l'éducation en France,
11:50et qui ont vécu en France, et qui ont que cette culture !
11:53D'ailleurs, ce sont des étrangers dans leur pays !
11:55Il ne faut pas l'oublier !
11:56Mais c'est ce que je vous dis !
11:58C'est ce que je vous disais, que certains ne se sentent pas français !
12:01C'est ce que je vous dis, que l'intégration et l'assimilation n'ont pas marché !
12:05Bon, on marque une pause, mais j'ai là du mal à vous suivre !
12:09Mais ils ne sentent pas non plus, ni marocains, ni algériens, ni canérois, ni sénégalais !
12:13Alors ça c'est possible, mais j'ai du mal à vous suivre !
12:15Franchement, j'ai du mal à vous suivre !
12:16Il est 11h45, et écoutez, c'est intéressant de discuter avec Mohamed,
12:22parce qu'on a des échanges qui sont sur le fond !
12:27On marque une pause, peut-être ?
12:29Et à tout de suite !
12:30Et comme Mohamed, vous pouvez réagir au 01-80-20-39-21.
12:3411h13h, vous écoutez Pascal Praud sur Europe 1.
12:4111h13h sur Europe 1, et Frédéric est avec nous en ligne, Pascal !
12:44Alors, Mohamed, parce qu'il travaille, et on aurait aimé qu'il reste avec nous,
12:51mais...
12:52Il m'a dit qu'il ne pouvait pas !
12:54Bah oui, parce qu'il bosse, Mohamed !
12:55Mais par contre, il va venir un jour en studio !
12:56Mais ça serait bien !
12:57Mais alors, il est chauffeur de taxi où ?
12:59En région parisienne !
13:00Donc là, il est en train de nous écouter, peut-être ?
13:02Tout à fait, monsieur !
13:03Donc, vous m'appelez monsieur, maintenant !
13:05D'abord, on le remercie, parce que c'était vraiment intéressant !
13:08Et je trouve qu'effectivement, on reçoit parfois des auditeurs !
13:12D'ailleurs, on n'a plus notre amie...
13:14Annick !
13:15Mais oui, Annick, qu'est-ce qu'elle devient ?
13:17Elle va très bien, je l'ai vue ce week-end au téléphone !
13:19Oui, mais si vous avez Annick au téléphone le week-end,
13:21pour l'antenne, ce serait pas mal de la voir !
13:23Elle est toujours aussi dynamique, et on va la rappeler bientôt !
13:26Oui, parce que j'ai l'impression qu'on ne l'a pas...
13:28Mais je lui ai dit, Annick, fais ta rentrée radiophonique !
13:30Mais j'ai l'impression que depuis le 28 août, elle n'est pas revenue une fois !
13:33Non, mais j'essaie de...
13:34Alors, si je peux me permettre, j'essaie de ne pas la voir non plus tous les jours !
13:37C'est Annick !
13:38Non, mais je suis d'accord avec vous !
13:39Mais bon, on est quel jour ?
13:40Une dose d'Annick par mois, on va dire !
13:42On est le 30 septembre !
13:43On est le 30 septembre, là, on ne l'a pas eu une fois !
13:45Il y a deux choses qui manquent à cette rentrée radiophonique !
13:47Le pull bleu !
13:49Et Annick !
13:50Annick nous manque un peu plus, quand même !
13:53Mais qu'est-ce que vous êtes méchant !
13:55C'est fou ce que vous êtes méchant !
13:57Tout ça, parce que vous étiez dans un endroit, je me suis renseigné depuis !
14:00Non, c'est minable !
14:02Frédéric est avec nous !
14:04Frédéric était avec nous, qui est bouché !
14:09Bonjour Pascal !
14:10Ah oui, je croyais que vous étiez navigateur !
14:14Vous vendez de la viande sur un bateau ?
14:16Ou parce qu'il y a du vent, j'ai l'impression ?
14:18Non, je sors retraite à partir de demain !
14:21Vous êtes en retraite à partir de demain ?
14:23Voilà !
14:24Ah, donc c'est le 1er octobre !
14:26Le 1er octobre !
14:27Et vous travaillez, alors quel âge vous avez ?
14:3060 ans !
14:3160 ans ? Ah bah non, moi je pourrais être en retraite depuis le 9 septembre !
14:35Non, parce que moi, si vous voulez, j'ai eu un accident de travail grave !
14:38Ah oui !
14:39Et j'ai eu une reconnaissance de 20%
14:45d'incapacité permanente !
14:46Qui était liée à la boucherie ?
14:48C'était la boucherie, oui !
14:52Oui, c'est un accident, c'est vrai que c'est...
14:54Avec son travail !
14:56Je vous assure que quand je vois, on est tous pareils,
14:58quand je rentre dans une boucherie,
15:00et que je vois les mains du boucher,
15:03d'abord il n'a pas de gants, bien souvent un boucher,
15:05parce que il doit être...
15:07si tu mets des gants, tu perds un peu sans doute de...
15:10je sais pas comment dire, de plasticité ou de dextérité,
15:13tu mets pas des gants !
15:14Tu ne te protèges pas les mains !
15:16Et je vois bien souvent, évidemment,
15:18quand je vois avec le hachoir,
15:20tomber, je me dis, oh là là !
15:22J'ai peur à chaque fois !
15:24Bon, mais après, bon, alors,
15:26c'est derrière nous, on va dire ça.
15:28Par contre, monsieur Proulx, je voudrais, si vous permettez,
15:30je voudrais répondre un peu à Mohamed.
15:32Vous savez, moi, je sais toujours,
15:34on veut faire vivre en France des gens qui viennent
15:36de toutes les horizons, et qui n'ont pas d'histoire commune.
15:38Moi, je prends toujours en exemple
15:40les gens étrangers.
15:41Vous avez des gens étrangers, vous avez plusieurs nationalités,
15:44plusieurs religions,
15:46et tous ces gens-là vivent ensemble en parfaite harmonie.
15:48Voilà. Pourquoi ?
15:50Parce qu'ils ont une histoire commune,
15:52qui est la légion étrangère.
15:54En France, nous n'avons des gens qui vivent ensemble
15:56et qui n'ont aucune histoire commune.
15:58Comment voulez-vous que ça fonctionne ?
16:02Bah, écoutez, c'est toute la difficulté.
16:04Ça ne pourra jamais fonctionner.
16:06Je l'avais même avec certains...
16:08On était en guerre avec certains, il n'y a pas si longtemps que ça.
16:10Comment voulez-vous...
16:12Ils ont leur propre histoire.
16:14Leur propre...
16:16Comment on appelle ça ?
16:18Leur propre façon de voir les choses.
16:20Et nous, on n'en a aucune de commune.
16:22Donc ça ne peut pas fonctionner.
16:24Moi, je vois dans la légion étrangère,
16:26vous avez des gens qui vivent de toutes les nationalités,
16:28de toutes les religions, et qui vivent dans une parfaite harmonie.
16:30Oui, oui.
16:32Parce que c'est la légion étrangère.
16:34Oui, mais parce que c'est la légion, on ne peut pas comparer la légion à la légion étrangère.
16:36Il y a des règles. Et surtout, il y a des règles.
16:38La légion étrangère a mis...
16:40Il y a une histoire commune et il y a les règles.
16:42Et les règles, il faut les respecter. Et puis ça marche très bien.
16:44Ça fonctionne très bien.
16:46Nous, on n'y arrivera jamais parce qu'on n'a aucune histoire commune
16:48et on n'a aucune règle.
16:50Oui, alors ce qui est incroyable, c'est de dire
16:52qu'on n'a pas d'histoire commune parce que les gosses,
16:54les enfants nés français
16:56ici, ils ont une histoire commune
16:58puisqu'ils sont des enfants de l'immigration.
17:00Oui, mais qu'est-ce qui nous reproche toujours ?
17:02Qu'est-ce qui nous reproche toujours ? L'histoire du passé ?
17:04Oui, mais ça c'est nouveau.
17:06Pardon ?
17:08C'est assez nouveau.
17:10La repentance,
17:12le rapport de la France à son passé,
17:14il a, je ne sais pas si c'est 15 ans,
17:1620 ans ou 25 ans, mais il est globalement
17:18nouveau.
17:20Oui, mais en général,
17:22c'est la deuxième ou la troisième génération.
17:24Oui.
17:26Et c'est pour ça qu'on n'y arrivera jamais. Parce qu'ils ne veulent pas
17:28de notre histoire commune. Ils n'en veulent pas.
17:30Ils veulent leur histoire de leurs grands-parents.
17:32Oui, moi je ne sais pas.
17:34Parce qu'en fait, je n'aime pas généraliser.
17:36La difficulté
17:38c'est de généraliser.
17:40Moi je me suppose que vous soyez blanc, bleu, vert, jaune,
17:42rouge, violet, toutes les couleurs que vous voulez,
17:44de n'importe quelle religion, je m'en fous complètement.
17:46Tu es français, tu aimes la France, pour moi tu es français,
17:48point barre. Par contre, si tu es
17:50étudiant, tu te dis français.
17:52Là où vous avez raison, c'est ce qu'on dit tout à l'heure,
17:54l'intégration, l'assimilation. En fait,
17:56le sujet qui est très difficile
17:58à admettre et comprendre,
18:00c'est, et moi c'est ma conviction,
18:02mais parce que
18:04c'est le but qui m'intéresse,
18:06il faut accepter l'idée que
18:08ceux qui viennent sur le territoire
18:10de France, acceptent
18:12de perdre une part d'eux-mêmes
18:14au nom de l'assimilation
18:16et de l'intégration, parce que le vivre ensemble sera plus facile.
18:18Voilà.
18:20C'est un peu ce que je pense sur le fond.
18:22Jusqu'à présent,
18:24ces dernières années, c'est plutôt
18:26viens comme tu es. Mais le viens comme tu es,
18:28il pose des problèmes. Parce qu'effectivement,
18:30les sociétés multiculturelles, parfois,
18:32elles peuvent entrer en conflit.
18:34Donc j'entends que ce n'est pas facile
18:36d'oublier une part de son histoire.
18:38C'est ce qui s'est passé dans le modèle français,
18:40qui était
18:42extrêmement centralisateur.
18:44C'est-à-dire qu'à marche forcée,
18:46la France a centralisé.
18:48Et ce qu'on demande parfois
18:50à ceux qui viennent de l'extérieur de la France, on l'a demandé
18:52aux Bretons, on l'a demandé aux Corses, on l'a demandé aux Pays-Basques,
18:54etc. Je cite toujours les mêmes exemples.
18:56Quand Bichente Lissarazu, il est né,
18:58il ne pouvait pas s'appeler Bichente.
19:00Il s'appelait Vincent,
19:02sur son état civil.
19:04Bon. C'est dire si
19:06la France ne reconnaissait
19:08pas les identités régionales.
19:10Alors depuis, ça a un peu changé.
19:12Parce que les prénoms, aujourd'hui, sont...
19:14Et c'est tant mieux, d'ailleurs, parce que
19:16chaque cas est différent. Évidemment que c'est bien
19:18aussi de garder une part de
19:20tradition. Mais vous imaginez,
19:22si à Rennes, on parlait breton ?
19:24Et si en Corse,
19:26on parlait que corse ? Et si
19:28en Occitanie, on parlait la langue d'oïl ?
19:30Ou la langue d'oc ?
19:32C'est la France, quoi.
19:34Nous, on a un pays particulier. On est le
19:36premier état-nation. Donc, on a
19:38une histoire différente de
19:40l'Allemagne, de l'Italie, bien sûr.
19:42C'est la France. C'est l'état-nation.
19:46Qu'est-ce qu'il se passe ?
19:48L'hymne de la Légion. Mais pourquoi la Légion ?
19:50Parce qu'on en a parlé tout à l'heure. Et puis, notre ami
19:52Boucher doit faire du boudin, aussi.
19:54Bravo !
19:56Elle est bien !
19:58Monsieur, quand vous parliez de la France,
20:00et là, on en revient à monsieur Sarkozy,
20:02ce n'est pas la France qui ne
20:04voulait pas s'offrir. Ce sont nos politiques.
20:06Et ça a toujours été le gros
20:08défaut. Vous avez parlé
20:10dernièrement de l'auteur
20:12algérien, de l'écrivain algérien qui...
20:14Kamel Daoud ? Ou monsieur Bransal ?
20:16Comment ? Oui, voilà.
20:18Vous voyez, notre casse politique, toutes leurs
20:20décisions qu'ils ont prises,
20:22elles sont prises en vase clos.
20:24Et nous, on payons. Quand je vois monsieur Sarkozy,
20:26qui dit qu'on ne travaille pas assez. Oui,
20:28c'est un fait, certainement. Mais qu'il nous montre
20:30l'exemple. Notre casse politique,
20:32il nous coûte une fortune.
20:34C'est sûr que quand on voit Fabrice, on peut s'interroger.
20:40Mais monsieur Fabrice,
20:42vous pourriez faire plusieurs
20:44réalisations, en fait. Pourquoi vous n'en faites
20:46que la nôtre ? Vous travaillez deux heures.
20:48Si vous réalisiez la nôtre,
20:50vous souleviez un vrai dossier.
20:52Nous sommes très en retard,
20:54parce que nous sommes très en retard.
20:56La pub, attention, la pub va partir,
20:58nous sommes très en retard.
21:00Vous faites une émission de deux heures,
21:02les réalisateurs de CNews y réalisent
21:04toute la journée.
21:06Vous savez, j'ai un bureau
21:08au sous-sol où j'ai des occupations
21:10l'après-midi.
21:12Pascal Pascale.
21:14Allez, il est 11h59.
21:16Merci Frédéric, à plus. Comme Frédéric, vous pouvez
21:18aller au 01, 80, 20, 39,
21:2021, c'est le standard d'Europe 1.
21:22Vous écoutez Pascal Praud sur Europe 1.
21:24Europe 1.
21:26Europe 1.
21:2811h, 13h.
21:30Pascal Praud, et vous ?
21:32Vous n'étiez peut-être pas à l'antenne entre
21:348h15 et 9h. Nous étions avec
21:36le président Sarkozy sur Israël.
21:38La guerre, c'est la guerre, a-t-il dit. Israël
21:40s'est défendue d'agressions scandaleuses,
21:42mais qu'on vienne pleurer sur les conséquences dramatiques de la guerre,
21:44pardon, c'est le comble de l'hypocrisie.
21:46Il n'y a pas de guerre sans victimes
21:48civiles, hélas. Un parti
21:50sur le Rassemblement
21:52National et l'arc républicain,
21:54M. Sarkozy a dit un parti qui a le droit
21:56de présenter des candidats aux élections
21:58est républicain, un parti qui a plus de 100 députés
22:00est républicain. Sur la présidentielle,
22:02j'ai eu l'immense honneur d'être président de la République, ce n'est pas
22:04à moi d'incarner ce combat, il y a assez de candidats.
22:06La France est-elle au bord du gouffre ?
22:08J'ai supprimé 150 000 postes de
22:10faits fonctionnaires, on m'a insulté pour cela.
22:12Savez-vous que depuis 1997, il y a
22:1410 millions de fonctionnaires en plus, on va continuer
22:16combien de temps ? Le problème économique de la
22:18France est simple, on ne travaille pas
22:20assez, et c'est vrai que ça peut
22:22concerner certaines personnes
22:24de notre groupe, pas assez dans les entreprises
22:26et les administrations, les statistiques
22:28sont sorties l'année dernière, les 35 heures
22:30ne sont même pas effectuées !
22:32Non mais c'est vrai, il faut travailler plus, le président l'a
22:34dit, donc vous allez réaliser
22:36deux émissions au lieu d'une.
22:38D'accord, bravo chef !
22:40D'autant que votre bureau, par exemple, qui sert à rien,
22:42c'est Laurent Tessier qui vient dormir dedans !
22:44Ah, il est très précieux !
22:46Beau canapé, belle machine à café !
22:48Le fameux bureau que vous avez !
22:50Et vous savez qu'il y a un coffre-fort dedans ?
22:52Oui, je ne sais pas ce qu'il y a...
22:54Du fromage, du saucisson, enfin tout ce que...
22:56Il y a la collection complète de fripounets !
23:02Frédéric qui est bouché, combien de temps
23:04vous avez travaillé Frédéric, parce que vous êtes en retraite
23:06le 1er octobre ? Alors, moi j'ai commencé
23:08à 17 ans.
23:10Donc vous avez 43 années de boucherie !
23:12Alors, en boucherie,
23:14j'ai 8 ans.
23:16Ah oui ? Avant, vous étiez où ?
23:18Avant, j'ai fait tous les métiers.
23:20J'ai fait routier, j'ai été
23:22militaire, j'ai été
23:24chauffeur-livreur, j'ai été
23:26dans la sécurité, j'ai fait
23:28les fruits, les saisons des fruits...
23:30Est-ce que vous conseilleriez à un jeune homme, par exemple,
23:32de 17-18 ans, d'être bouché ?
23:34Parce que c'est peut-être pas un métier à la mode,
23:36mais on me dit qu'on gagne très bien sa vie
23:38très vite. Non, c'est faux, c'est faux, c'est faux.
23:40Ça dépend de la région où vous habitez. Vous habitez sur Paris,
23:42vous gagnez très bien votre vie. Mais le problème, c'est que la vie
23:44est chère à Paris. Nous, en région, dans
23:46les Hauts-de-France, on est payé une millière.
23:48Mais un bouché qui
23:50voudrait être... Je vous promets
23:52une chose, monsieur Koukou. Même les heures
23:54supplémentaires ne sont pas payées. Elles sont
23:56récupérées à la disposition de l'employeur.
23:58Et celui qui a envie de
24:00monter sa propre boucherie, qui a 20 ans,
24:02et qui n'a pas... Ce gosse
24:04qui n'a pas un centime, par exemple. Est-ce qu'il va trouver
24:06des moyens des banquiers ? Combien il faut pour monter
24:08une boucherie ?
24:10Ça revient quand même. Le matériel coûte cher.
24:12Le matériel coûte assez cher. Mais vous, à peu près...
24:14Après, pour un petit
24:16exemple, un ashore
24:18machine à steak, c'est...
24:20Vous pouvez en trouver à partir de 4 000 euros.
24:22Rien que le ashore. Vous avez les chambres
24:24froides. Vous avez le... Voilà.
24:26Moi, ce que je vous conseillerais plutôt, c'est de prendre,
24:28comme on fait maintenant dans les petits villages qui recherchent
24:30des boucheries, du moins à leur disposition de boucherie
24:32avec le matériel.
24:34Quel est, vous, votre morceau
24:36préféré de la viande, après
24:38ces années d'expérience ?
24:40Alors, moi, j'ai le filet de rumpsteak.
24:42C'est bon. Vous avez la carotte,
24:44on appelle ça une carotte, une forme de carotte.
24:46Dans le rumpsteak, je trouve que pour moi,
24:48c'est le meilleur.
24:50Vous vouliez évoquer Nicolas Sarkozy, c'est pour ça que vous
24:52nous avez appelés. Vous vouliez peut-être
24:54conclure sur ce sujet.
24:56Voilà. Donc, écoutez, monsieur Sarkozy
24:58a toujours des idées, mais elles ne sont plus au pouvoir.
25:00Monsieur Sarkozy, concernant...
25:02concernant...
25:04l'histoire de Travailler et Travailler Plus,
25:06qui nous montre l'exemple.
25:08Je vous assure, en région, c'est une catastrophe.
25:10Qu'est-ce qu'une catastrophe ?
25:12Ce sont nos élus.
25:14Allez voir, monsieur Proulx, vous,
25:16qui êtes assez curieux de ce genre de choses,
25:18allez voir la Cour des comptes régionale
25:20du Hauts-de-France, d'accord ?
25:22Allez voir
25:24le Salicomix du transport
25:26urbain de la Sambre,
25:28et allez voir un petit peu le rapport
25:30de la Cour des comptes. Notamment le rapport
25:32sur les locations de véhicules et les remboursements
25:34de frais, tout ceci, tout cela.
25:36C'est un scandale. Personne ne saisit la justice.
25:38Et la justice, qui est au courant,
25:40n'ouvre même pas une enquête là-dessus.
25:42C'est des millions qui partent comme ça.
25:44C'est des millions qui partent comme ça. Et ils viennent nous donner
25:46des leçons de morale. Moi, vous savez, j'ai 60 ans,
25:48j'ai de la preuve par toutes mes mains.
25:50J'ai mes mains qui se bloquent, j'ai des crampes dans mes doigts.
25:52Vous voyez ? J'ai le dos. Alors, le dos, je vous en parle même pas,
25:54les genoux, je vous en parle même pas. Vous voyez ?
25:56C'est ces gens-là qui viennent nous dire à moi qu'il faudrait que je travaille encore plus.
25:58Non, mais vous, vous avez raison.
26:00Dans le cas dans lequel vous êtes.
26:02Non, mais je pense que la retraite,
26:04on est tous d'accord, faudrait un système à la carte.
26:06Il faut que chacun
26:08ait la possibilité de partir en retraite, j'ai envie de dire
26:10quand il le veut, mais qu'il en assume les conséquences.
26:12Celui qui veut partir à la retraite à 55 ans,
26:14il n'aura pas une retraite pleine.
26:16Est-ce que vous savez, vous, le montant de votre retraite, Frédéric ?
26:18Alors, s'il m'annonce
26:20que
26:22si mon annonce est vraie,
26:24je vais partir avec
26:261894 euros brut.
26:28Et aujourd'hui,
26:30par exemple, votre dernier salaire, il est de combien ?
26:32Mon Dieu, c'est 1300,
26:34mais 1400, allez, 1400.
26:36Donc, vous allez gagner plus en retraite que lorsque vous étiez...
26:38Oui, mais parce que moi, mes meilleures années,
26:40elles sont derrière. J'ai fait des salaires
26:42importants dans mes 25 dernières années.
26:44Bon, 1800 euros. Est-ce que vous êtes propriétaire, Frédéric ?
26:46Oui, j'ai acheté
26:48une petite maison de couron, ça, on est dans le Nord,
26:50on aime bien les courons. Donc, j'ai acheté une petite maison de couron,
26:52j'avais payé 4 000 euros à ce prix-là.
26:54Elle est payée... Combien vous l'avez payée, la maison ?
26:5622 000.
26:5822 000 euros, une maison ?
27:00Ben, c'est pas très cher.
27:02On a fait des travaux, j'ai passé des biquettes
27:04pour faire les travaux. 22 000 euros, une maison ?
27:06Ben, elle fait combien de mètres carrés, votre maison ?
27:08Vous avez une pièce qui fait salon-salle à manger,
27:10vous avez une cuisine,
27:12en haut, vous avez trois chambres.
27:14Ben, quand même, elle fait combien de mètres carrés ?
27:16Au moins 100 mètres carrés ?
27:18Au moins 100 mètres carrés ?
27:20Non, non, non.
27:22Ben, s'il y a trois chambres et un salon-cuisine...
27:24On est peut-être à 80...
27:26Mais même 80... Mais c'est dans mes 22 000...
27:28Vous vous rendez compte qu'à Paris, parfois, c'est le prix d'un mètre carré ?
27:30Vous avez un mètre carré, je vous achère un peu, mais...
27:32Oui, vous savez, monsieur...
27:34Vous savez, pour payer ça, ça a été des...
27:36On n'a pas pris de vacances pendant 10 ans.
27:38On a passé tous nos samedis, tous nos dimanches,
27:40nos mains dans le béton, en train de faire les travaux.
27:44Les enfants, on les a jamais privés,
27:46mais moi et mon épouse, avant de s'acheter quelque chose, on réfléchissait.
27:48Mais vous l'avez acheté il y a combien de temps, cette maison ?
27:50Oh, je l'ai acheté, ben, il y a...
27:5294.
27:54Ah ! Ben oui, mais c'est pour ça,
27:5622 000 euros, mais il y a 30 ans !
27:58Oui, il y a 30 ans, oui.
28:00Oui, mais on n'était pas en euros, il y a 30 ans.
28:02En France, c'était 150 000 francs.
28:04Ah ! Ben d'accord.
28:06Non, mais là, je comprends,
28:08mais s'il y a 30 ans, 150 000 francs, ben oui,
28:1022 000 euros, oui, ben aujourd'hui,
28:12elle vaut combien, votre maison, aujourd'hui ?
28:14Je sais pas, je sais pas.
28:16Mais vous,
28:18vous savez tout faire vous-même, vous savez faire l'électricité,
28:20le carrelage...
28:22Bon, il y a des copains,
28:24il y a des amis, il y a la famille...
28:26Il y a des amis qui viennent faire l'électricité chez vous ?
28:28Vous êtes des bons amis ?
28:30C'est encore le temps, c'est encore le temps.
28:32Moi, ils mettent le feu chez moi, mes amis,
28:34mais ils mettent l'électricité quand ils viennent.
28:36Vous savez, les amis, ça tombe sur une doigte d'une main.
28:38Et votre femme ? Ben oui, on est tous pareils,
28:40mais c'est normal, ça.
28:42Qui trop embrasse, l'étreint.
28:44Oh, pas mal, on garde, ça.
28:46Qui trop embrasse, l'étreint.
28:48Dites-moi, que voulais-je vous dire ?
28:50Oui, votre femme,
28:52elle est en retraite ou elle continue de travailler ?
28:54Alors, non. Non, non, non.
28:56Mon épouse travaille, elle fait les ménages dans
28:58les usines.
29:00Quand on a eu les enfants,
29:02on a fait le choix, le travail, elle faisait les ménages.
29:04Et moi, à ce temps-là,
29:06j'étais livreur, donc je gagnais pas mon émerveille.
29:08Donc là, on avait fait le calcul simple,
29:10oui, et là, on en revient toujours à ça, monsieur Pro.
29:12Travailler plus, travailler plus.
29:14Oui, mais à l'arrivée,
29:16vous avez eu combien d'enfants ?
29:18Vous avez combien d'enfants, Frédéric ?
29:20Et les deux enfants bossent ?
29:22Comment ? Les deux enfants travaillent ?
29:24Oui, oui, j'ai un éducateur
29:26spécialisé avec les enfants autistes,
29:28et j'ai un chaudronnier
29:30qui a eu le BTS.
29:32Pardonnez-moi, mais vous avez réussi.
29:34Ah ouais ?
29:36Vous avez donné à vos enfants du travail, vous les avez élevés,
29:38ils ont un job, tous les deux.
29:40Ils sont propriétaires de leur maison.
29:42Le dernier, il a eu 26 ans, il a acheté sa maison.
29:48A 26 ans, il achète déjà sa maison ?
29:50Oui.
29:52Et où est-ce qu'il vit ?
29:54Parce qu'il faut la payer.
29:56Oui, ça j'entends bien.
29:58Et il habite dans quelle région de France ?
30:00Haute-France ?
30:02Haute-France, du côté de Maubeuge.
30:04C'est le modèle français.
30:06Alors, on peut peut-être écouter
30:08les corons, moi j'adore ça.
30:20Vous savez que parmi les choses
30:22les plus émouvantes, c'est quand vous êtes au stade
30:24Bollard.
30:26Comme disent les Ansois,
30:28ils ne disent pas Bollard, ils disent Abolard !
30:30Eh bien,
30:32à l'habitant, tout le public
30:34chante cette chanson de
30:36Pierre Bachelet, qui est un hymne.
30:38Au nord, c'était les corons, qu'on voit d'ailleurs
30:40dans les ch'tis.
30:42On voit qu'il y a une séquence qui a été tournée au stade Bollard.
30:44Frédéric, c'était sympa de vous avoir.
30:46Je voudrais quand même revenir
30:48sur M. Sarkozy.
30:52Vous savez, on a eu
30:54sa partie sur la petite
30:56qui s'est encore fait assassiner.
30:58Vous savez ce qu'on fait ?
31:00On marque une pause et on revient avec vous.
31:02Et vous nous direz un mot effectivement sur
31:04ce qu'a dit le Président Sarkozy.
31:06Merci Frédéric d'être avec nous, parce que c'est très agréable de vous écouter.
31:08C'est son émission là, c'est Frédéric et vous.
31:10Mais non, mais écoutez, on a des
31:12très bons... Mohamed était un formidable
31:14auditeur. Frédéric est un formidable
31:16auditeur.
31:18Mais qui s'en occupe de ça ? Je ne sais pas.
31:20Super témoignage.
31:22Quand je dis que c'est vous qui vous
31:24occupez de ça, vous me dites que ce n'est pas vous
31:26de vous en occuper.
31:28Et que ce soit Alexandre Omar, parce que vous ne voulez pas
31:30qu'on parle de la programmation.
31:32Quand je dis que le auditeur est formidable, vous dites que c'est vous
31:34qui l'avez fait, alors que c'est Alexandre Omar qui l'a trouvé.
31:36C'est bon, c'est bon, si je ne peux pas échanger avec vous.
31:38Avec Olivier Alexandre, deux très bons
31:40programmateurs dans notre émission.
31:42Je vous propose qu'on revienne avec C'est lundi.
31:44Ah oui ? Ah oui, on ne l'a pas chanté.
31:46On a hâte.
31:48Ou pas. On ne l'a que très peu écouté.
31:50Non, ça sera plus tard. C'est lundi, ça sera
31:52à 12h30, j'ai une idée.
31:54C'est lundi, et on va faire C'est lundi
31:56mais sans la chanson. Oh non, pas un capella.
31:58Où ça ?
32:00Pas loin.
32:02Allez, c'est bon, on se revoit tout à l'heure.
32:04Europe 1
32:08Europe 1
32:10Pascal Proé, vous. Avec Frédéric.
32:12Exactement, et nous terminons donc avec Frédéric, notre ami
32:14Boucher, qui est en retraite demain
32:16et qui nous expliquait un peu sa vie. C'était formidable
32:18de vous écouter. Vous vouliez dire un mot sur
32:20Philippine et ce drame ?
32:22Voilà, alors moi c'est surtout sur les Français
32:24que je voudrais dire un mot. Je ne les supporte plus.
32:26Je ne les supporte plus. Une fois de plus
32:28vous les voyez là, en train de gueuler, en train de pleurer.
32:30Ils vont tous mettre des bougies, ils vont tous
32:32mettre des nounours, et ils ont été votés mélangeant.
32:34Donc à un moment donné, il faut arrêter.
32:36Il faut arrêter, il faut arrêter les conneries. On a les élus qu'on mérite.
32:38On a les élus qu'on mérite.
32:40Pareil, M. Fort,
32:42la responsable des verts, quand ils ont été dans une usine.
32:44Vous avez vu cette photo-là, M. Pro ?
32:46Quand ils ont été dans une usine pour défendre les ouvriers,
32:48vous les voyez dans un vestiaire, en train de mettre des tenues
32:50de travail ouvriers, avec des petits sourires.
32:52Pour eux, c'était un jeu. Je ne comprends même pas
32:54pourquoi les gens ne les ont pas virés de leur usine.
32:56Il fallait les virer, ces gens-là. Alors moi, je dis aux Français,
32:58maintenant on a les élus qu'on mérite. Vous voulez vivre mieux ?
33:00Eh bien, il faut avoir un peu plus de courage,
33:02et puis il faut aller au bout des choses. Voilà.
33:04C'est tout ce que je voulais dire.
33:06Vous êtes parfait.
33:08Et vous allez nous rappeler maintenant
33:10que vous allez être en retraite plus souvent, peut-être ?
33:12Oui, bah oui.
33:14Tout à fait.
33:16En plus, pareil,
33:18le jeune homme qu'on a là, quand on l'appelle,
33:20il est très sympathique.
33:22Je ne sais pas si vous le savez.
33:24Je ne fais pas de cirage de pompe.
33:26Ah, c'est Quentin ?
33:28Oui, parce qu'on ne parle pas assez de
33:30Quentin et Hugo.
33:32On avait dit qu'on les recevrait,
33:34Quentin et Hugo.
33:36Vous êtes le maestro.
33:38Dites-leur de venir nous dire bonjour,
33:40parce qu'ils ne sont pas venus depuis le 28 août,
33:42Quentin et Hugo. Merci. Vous êtes de 64,
33:44Frédéric ?
33:46Merci à tous, et bon courage à vous.
33:48Vous êtes de 64, Frédéric ?
33:50Oui, exact.
33:52Quel mois ?
33:54C'est septembre.
33:56Ah, quel jour ?
33:58Le 15 septembre, la rentrée des classes,
34:00cadeau d'anniversaire.
34:0215 septembre 1964.
34:04Bravo.
34:06C'est marrant ce que dit notre ami
34:08Frédéric, parce que dans le temps, la rentrée scolaire
34:10était le 15 septembre.
34:12Maintenant, elle est plutôt le 2, mais quand on était en France,
34:14c'était le 15.
34:16En octobre même.
34:18C'était le 1er octobre,
34:20vous savez pourquoi ?
34:22On faisait les foins, les vendanges, bien sûr.
34:24Et la France était rurale,
34:26donc bien sûr, les enfants
34:28rentraient beaucoup plus tard, parce qu'ils aidaient
34:30dans les familles,
34:32et
34:34oui,
34:36les paysans étaient majoritaires
34:38dans la France des années 30, 40, 50,
34:40bien évidemment.
34:42Bon, je crois que je vous l'avais dit déjà.
34:44C'est pas votre genre.
34:46Bonjour Olivier de Béziers.
34:48Bonjour Pascal.
34:50Vous habitez Béziers.
34:52C'est bien ça, c'est moi-même.
34:54C'est pas une noblesse.
34:56Non, non, c'est la ville où j'habite.
34:58Voilà. Vous souhaitiez
35:00prendre la parole sur quel sujet ? Sur un interview
35:02de Nicolas Sarkozy sans doute ?
35:04Oui, tout à fait, c'est exactement ça.
35:06Écoutez, je suis
35:08en fait souhaité parler, parce que je trouve
35:10assez délicat de la part de
35:12M. Sarkozy de prendre le soutien de
35:14M. Retailleau, parce que
35:16pour moi, M. Retailleau, c'est un sous
35:18Sarkozy, ministre de l'Intérieur, LR,
35:20et quand on voit ce que la droite a fait à l'époque,
35:22quand M. Sarkozy était ministre de
35:24l'Intérieur et ensuite
35:26à la présidence de la République au niveau des missions régaliennes
35:28de l'État, ça me laisse extrêmement perplexe
35:30d'afficher ce soutien, de voir
35:32l'avenir qu'on aura avec M. Retailleau,
35:34qui d'ailleurs, à l'époque, il n'y a pas plus tard que deux ans, si je ne m'abuse,
35:36taclait violemment M. Sarkozy
35:38en disant qu'il était en train de démonter la droite
35:40par des manœuvres politiques.
35:42Je trouve que c'est très démagos ce que M. Sarkozy
35:44a fait ce matin.
35:46Il parle des OQTF, il parle de l'immigration.
35:48Il a fait quoi pendant qu'il était au pouvoir ?
35:50Il a fait beaucoup de choses.
35:52Il l'a rappelé là-dessus et il s'est fait
35:54souvent attaquer. Les charteurs, pardonnez-moi,
35:56c'était quoi les charteurs ? C'était précisément le QTF.
35:58C'était des gens qui étaient...
36:00Mais c'était des gens
36:02qui étaient ramenés dans leur pays.
36:04Et quand vous faisiez ça, l'espace
36:06médiatique n'avait pas de mots assez durs
36:08là-dessus.
36:10Quand vous en parlez, Pascal, j'étais
36:12gendarme à l'époque et sous Sarkozy
36:14j'ai fait les fameux charteurs
36:16face à Mayotte. Donc je peux vous dire
36:18que les problèmes d'immigration, les OQTF et tout ça,
36:20j'en ai traité un sacré paquet. Mais qu'est-ce
36:22qui a été fait à côté ? C'est bien beau. C'est la politique
36:24du chiffre. Il a affiché des chiffres.
36:26Mais c'est bien beau d'afficher des chiffres, mais derrière,
36:28il n'y a absolument rien eu de fait. Il n'y a pas eu
36:30de moyens complémentaires, de surveillance des frontières.
36:32A Mayotte, c'était une passoire terrible
36:34malgré les effectifs qui essaient de travailler au mieux.
36:36Sincèrement, pour moi, il a fait
36:38la politique du chiffre. Il a montré des choses, certes,
36:40mais absolument rien de profond.
36:42Aucune réforme de la justice
36:44pour que ce soit plus difficile.
36:46Sincèrement, il n'a pas
36:48fait que du négatif. On ne va pas être
36:50non plus dans l'insolutisme. Mais à mon sens,
36:52dire que maintenant, il soutient
36:54M. Rotailleux... Enfin, au bout d'un moment, il faut arrêter. Je veux dire,
36:56c'est de la démago. Il n'apporte
36:58absolument rien. Et si jamais il revenait au pouvoir,
37:00je suis absolument certain que ça serait
37:02comme d'habitude. Il ne se passerait pas grand-chose non plus. Donc je trouve
37:04que c'est très, très, très démago ce qu'il a fait ce matin.
37:06Moi, je n'utiliserais pas le mot
37:08démago et
37:10j'essaye d'apporter des
37:12arguments là-dessus. Je pense qu'il a voulu prendre
37:14à bras le corps ce sujet.
37:16Que vous avez
37:18un espace médiatique qui n'est pas
37:20toujours, qui n'accompagne pas
37:22suffisamment ces décisions-là.
37:24Et il l'a dit d'ailleurs,
37:26durant l'entretien, le ministère de l'Immigration
37:28s'avait été fortement attaqué. Lorsqu'il
37:30avait fait un ministère de l'Identité nationale,
37:32ce qui pouvait être une bonne idée,
37:34vous avez vu à l'arrivée comment ça a été traité.
37:36En fait, il y a un sujet,
37:38et si vous nous écoutez tous les jours,
37:40dont je parle en permanence, c'est la bataille des idées.
37:42La bataille des idées, c'est quelqu'un qui
37:44a théorisé ça et qui s'appelait
37:46Gramsci. Si vous n'avez pas
37:48dans l'espace public
37:50des ambassadeurs
37:52de cette bataille des idées, c'est quoi les ambassadeurs ?
37:54C'est des comédiens,
37:56c'est des chefs d'entreprise, c'est des sportifs,
37:58etc. Par exemple, le parti communiste
38:00avait des ambassadeurs pendant de nombreuses années.
38:02Vous aviez des chanteurs, Jean Ferrat,
38:04Yves Montand, qui arrivaient
38:06à faire passer des idées.
38:08Là aujourd'hui, toutes les idées de droite,
38:10globalement ou de fermeté,
38:12il y a un blocage
38:14dans l'espace médiatique. Par exemple,
38:16sur les idées libérales,
38:18elles sont
38:20très mal venues. Personne ne
38:22les porte. C'est-à-dire que le libéralisme
38:24s'est toujours considéré comme quelque chose
38:26d'horrible. On préfère l'État-providence,
38:28l'argent public, etc.
38:30C'est ça que je peux trouver dommage
38:32dans l'espace médiatique,
38:34je vous assure. De dire
38:36« Aide-toi, le ciel t'aidera »,
38:38il ne s'agit pas évidemment de laisser tomber
38:40tout le monde, mais « Aide-toi,
38:42le ciel t'aidera », de peut-être supprimer
38:44certaines aides, de considérer que parfois
38:46c'est contre-productif tout cela,
38:48et qu'il faut mettre
38:50les gens,
38:52surtout les plus jeunes
38:54d'ailleurs,
38:56devant leur responsabilité.
38:58Quelqu'un qui a fait six mois de chômage
39:00qu'à 25 ans, je ne suis pas sûr qu'il ait
39:02le droit à six mois de chômage derrière. Vous voyez
39:04ce que je veux dire ? Parce qu'il y en a du boulot aujourd'hui.
39:06Je ne dirais pas la même chose pour
39:08quelqu'un qui a 60 ans, mais en fait
39:10si tu veux trouver du job et que tu as 25 ans,
39:12t'en trouves. Parce que c'est ce qu'avait dit
39:14d'ailleurs Emmanuel Macron,
39:16il avait dit « Moi je vous en trouve du job,
39:18je vais juste à traverser
39:20la rue. »
39:22Et notamment pour les plus jeunes, je ne dis pas
39:24ça pour quelqu'un qui a 65 ans,
39:26c'est plus difficile. Donc j'ai envie
39:28moi de libérer tout ça, mais c'est ma
39:30nature, cher
39:32Olivier de Béziers.
39:34Et ces idées-là,
39:36personne ne les porte dans la société. Il est 12h28,
39:38de toute façon on est en retard. Donc
39:40on va marquer une pause.
39:42Oui mais
39:44il me semble, je
39:46le dis avec modestie, même je veux dire
39:48quelque chose, quand on a des enfants, parfois il ne faut pas trop les aider.
39:50C'est contre-productif. Je dis ça,
39:52je fais le contraire, bien comme
39:54tout le monde, parce que tu les aides.
39:56Mais je vous assure, à l'arrivée,
39:58à l'arrivée,
40:00tu devrais parfois leur dire « Débrouille-toi. »
40:02Voilà.
40:04Oui mais vous n'êtes pas mon fils, que je sache.
40:06Sauf
40:08que j'ai vu votre mère, je ne crois pas.
40:12Il ne me semble pas que nous ayons eu
40:14un échange de ce type.
40:16Je peux me tromper.
40:20Quand elle est venue, je ne crois pas,
40:22je n'ai pas à souvenir.
40:24C'est des choses, a priori, dont on s'en souvient.
40:26Bien sûr, évidemment.
40:28Et plus encore, souvent les femmes s'en souviennent, bien sûr.
40:30Il est 12h29 !
40:32C'est pour rire, c'est pour rire, c'est pour rire.
40:34C'est une blague, c'est pour rire.
40:36C'est pour rire, c'est une blague.
40:38Maman, si tu nous écoutes.
40:40Il est 12h29.
40:42Il est un peu
40:44vexé, j'ai dit qu'il ne travaillait pas tout à l'heure,
40:46parce que Fabrice, je vais avoir une note de...
40:48C'est surtout qu'on l'a démasqué.
40:50La direction va s'en rendre compte.
40:52Alors que je travaille maintenant.
40:54Le lundi, il est toujours en pleine forme.
40:56On sent qu'il a été sur le canapé hier,
40:58avec la bière, en train de regarder Nantes-Saint-Etienne.
41:00Quel beau match !
41:02Non, je ne veux pas vous relancer là-dessus.
41:04Il était au top, le Fabrice.
41:06C'est le seul jour où il est dispo.
41:08Après le reste de la semaine, il est en silencieux.
41:10Répondeur, direct.
41:12Bon, à tout de suite les amis.
41:14Et comme Olivier, vous réagissez avec Pascal Frodon.
41:1611h à 13h sur Europe 1.
41:1821.

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