• il y a 3 mois
Déjà condamné en 2019 pour un viol à Tavernier, Taha 22 ans est le violeur et meurtrier présumé de Philippine. La récidive est de plus en plus courante chez les délinquants et criminelles. Mais comment faire pour l'éviter, est ce que la justice peut anticiper, quelles sont les difficultés d'un suivi psychologique ? 

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Transcription
00:00« Je n'arriverai pas à défendre un client si j'avais la conviction qu'il recommencerait. »
00:04Ces mots, ce sont ceux de l'avocate d'Etat, suspect numéro 1 du viol et du meurtre de Philippines.
00:09La récidive devient de plus en plus fréquente en France, mais est-ce évitable ?
00:13Pour maître Pierre-Henri Bovis, la justice doit être plus efficace.
00:17Il faut déjà une systématicité de la peine et que la peine tombe quasi automatiquement.
00:23La récidive, c'est la réinsertion, c'est le suivi, les soins,
00:28c'est la surpopulation carcérale, éviter d'avoir un condamné plongé dans une prison
00:36qui est beaucoup trop peuplée.
00:39Pour éviter la récidive, la justice peut imposer un suivi psychologique à la sortie de prison,
00:43mais les psychiatres se heurtent eux aussi à certaines limites.
00:45La difficulté, c'est que lorsqu'un patient tire bénéfice de sa situation,
00:52il n'a pas spontanément envie de se faire soigner.
00:55Ils n'ont pas envie de venir très souvent.
00:56Lorsqu'ils prennent rendez-vous, il y a toujours de bonnes raisons pour qu'ils annulent.
01:02Beaucoup font vraiment le minimum pour satisfaire aux obligations administratives.
01:06Selon l'INSEE, en 2019, 40% des personnes condamnées étaient en état de récidive ou de réitération.

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