Après la mort de Philippine, les étudiantes de Paris-Dauphine remettent en cause l'efficacité de la justice

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Transcript

00:00et on ne se sent pas du tout libre de nos mouvements.

00:03L'affaire philippine a marqué les esprits à Dauphine

00:06et provoqué chez de nombreuses étudiantes des craintes.

00:09C'est l'IA vient d'arriver en première année.

00:11Forcément, ça nous fait nous demander s'il n'y a pas d'autres gens finalement

00:13qui ont été condamnés et qui sont censés être expulsés,

00:15qui se baladent et qui pourraient potentiellement nous faire du mal.

00:18Et dès qu'on va de l'autre côté du bâtiment,

00:20on se dit que tout peut arriver,

00:21parce que si ça peut arriver aussi proche, ça peut arriver n'importe où.

00:24De l'angoisse qui amène certaines étudiantes comme Sixtine

00:27à s'équiper face à de potentielles agressions.

00:29Avec ce qui s'est passé,

00:30j'ai mon papa qui m'a appelé tout de suite et qui m'a dit

00:32« Bon ben voilà, je t'ai commandé des alarmes sonores de poche

00:35qui font un bruit assourdissant. »

00:37J'ai une amie qui a toujours une bombe au poivre dans son sac.

00:40C'est une venue essentielle, on ne peut pas se balader.

00:42Moi je stresse de me balader,

00:44mais vraiment c'est un stress de me balader sans batterie sur mon téléphone.

00:46Il y a aussi des groupes qui se créent sur les réseaux sociaux

00:49et qui permettent aux jeunes d'organiser des trajets ensemble.

00:52Un seul mot d'ordre chez les étudiants,

00:54ne jamais rentrer chez soi seul le soir.

00:57Alexis Delaflechère, hier Marine Le Pen a dénoncé