• il y a 3 mois
Avec Fabrice

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-09-24##

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News
Transcription
00:00Comédien, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:03Bonjour à toutes et à tous.
00:05Bonjour Gilles.
00:06Bonjour Valérie.
00:07Vous avez une petite voix enrouée, une petite craquille.
00:09Oui, mais dans 10 minutes, ça sera parti.
00:10Ce sera parti.
00:11Bon, très bien.
00:12Vous savez pourquoi je vous dis ça ?
00:13Non ?
00:14On m'a réfléchi.
00:15Ah, voilà, oui, je sais.
00:16Ça y est.
00:17Absolument.
00:18Allez, on va se retrouver dans un instant avec Fabrice.
00:20Fabrice, légende de la radio, de la télévision et de la chaîne...
00:25Ah, moi, je suis tellement heureux de le recevoir, c'est incroyable.
00:26La chaîne Melody TV lui rend hommage avec une semaine spéciale au mois d'octobre et
00:33vous allez pouvoir revoir certaines de ses émissions et puis cet entretien aussi avec
00:36Jean-Pierre Pasqualini.
00:37Bref, on est ravis de le recevoir.
00:41Et puis, il a une voix tellement reconnaissable et autre.
00:44Et vous allez voir, Valérie, je vous ai ressorti des archives qu'on n'entend pas souvent
00:48pour le faire réagir parce que finalement, il a fait beaucoup d'émissions à la télévision,
00:53l'air de rire.
00:54Et je crois que même lui ne se souvient pas de tout.
00:56Allez, on va passer au Zapping tout de suite.
01:02On en parlait hier, Valérie, avec notre invité Chloé Nabédian, l'amplification des phénomènes
01:07météorologiques.
01:08Hier, hélas, à Cannes, on a eu un exemple très concret de ce qui pouvait arriver, de
01:14tout ce qu'elle nous a expliqué sur les changements climatiques et sur les fortes
01:19pluies.
01:20Évidemment, les habitants ont réagi.
01:23Il est tombé un mois de pluie en une heure.
01:26Les rues se sont donc transformées en véritables torrents, les voitures emportées par toute
01:30cette eau, même des bus se sont retrouvés coincés en pleine rue comme ici.
01:34Les Canois témoignent de la violence et de la rapidité de ce phénomène.
01:38En très peu de temps, c'est arrivé, ça monte et après, ça fait des dégâts, malheureusement,
01:43un peu pour tout le monde.
01:44En trois minutes, il y avait 50 centimètres d'eau.
01:46On a toutes les gondoles qui ont été projetées, c'est la force de l'eau.
01:50On a les frigos aussi derrière qui sont à terre.
01:52Je n'ai plus de courant parce que tout a sauté, vous vous en doutez.
01:55Comment se fait-il que 40 millimètres d'eau donnent cette situation-là ?
01:59La cause première, c'est qu'à force d'imperméabiliser et de densifier les villes, on arrive à des
02:05dégâts de cette nature.
02:07Voilà, j'étais en train de regarder les audiences.
02:10Justement, hier, Brocéliande est arrivée en tête des audiences avec 4 428 000 téléspectateurs,
02:173 904 000, et puis Fortune de France, petit score malgré tout, 1 798 000.
02:26Il y a beaucoup de replay, évidemment, sur ce type de série.
02:31Et c'est vrai que les émissions sur l'écologie rassemblent un petit peu moins de monde, 484 000 téléspectateurs.
02:37500 000, c'est pas mal, par rapport aux concurrences et par rapport au thème et aux 90 minutes
02:42qui étaient un peu costauds en termes techniques.
02:46Mais en tout cas, c'est très pédagogique et très bien expliqué sur tous ces phénomènes climatiques.
02:50Et alors juste, la personne que vous venez d'entendre dans le zapping, c'était Agnès Pagny-Runacher.
02:57Des propos qui sont contestés par le maire de Cannes, puisqu'elle a accusé la topographie de la ville
03:03et le fait que la ville soit... qu'il n'y ait pas beaucoup d'espace, que l'eau circule.
03:10Sachez que demain, Jean-Jacques Bourdin recevra David Lysnard, le maire de Cannes,
03:15qui réagira, évidemment, à tout ce qu'a dit Agnès Pagny-Runacher,
03:19qui a sous-entendu, comme on l'a entendu, à 10 minutes de pluie.
03:23Ce qui fait ça, c'est qu'il y a un souci dans votre ville.
03:25Et donc, c'est sûr qu'il va vraiment réagir au micro de Jean-Jacques.
03:31Donald Trump, Valérie, tu l'aimes ou tu le quittes ?
03:34C'est incroyable quand même, parce qu'on est à moins d'un mois, on va démarrer le mois d'octobre.
03:38C'est bientôt le 4 novembre des élections.
03:40On n'a pas l'impression que ça arrive, mais ça va arriver.
03:43Au départ, vous avez vu, il était très fier.
03:45Il disait que Taylor Swift le soutenait, qu'il était aimé de Taylor Swift.
03:50C'était évidemment une fake news.
03:53Et puis ensuite, il y a eu la prise d'opposition de la chanteuse,
03:56avec cette photo avec un chat, évidemment, par rapport à ses propos.
04:00Du coup, Trump et les trumpistes se sont déchaînés sur les réseaux sociaux
04:05en disant qu'elle était ruinée, qu'elle n'était plus rien.
04:08Plus bas que bas.
04:09Évidemment, ces infos ont été débunkées le 20h dimanche de TF1.
04:14L'ancien président a tweeté un message rageur à « I hate Taylor Swift ».
04:19Je déteste Taylor Swift.
04:20Et ce n'était que le début de la riposte.
04:22Tout à fait.
04:23Regardez, un boycott de produits dérivés,
04:25une perte estimée à 150 millions de dollars des salles de concert vide
04:29et une chanteuse en larmes.
04:31À en croire ces messages poussés par le camp Trump,
04:33Taylor Swift est au bord de la faillite.
04:35La rumeur est traduite dans toutes les langues.
04:37Elle cumule des millions de vues, Anne-Claire.
04:39Pourtant, on a retrouvé leur source, un article tiré d'un site parodique.
04:44Les pro-Trump ont juste oublié de préciser qu'il s'agissait d'une blague au départ.
04:49Quant à l'image de Taylor Swift en pleurs,
04:51elle date de 2012.
04:53La chanteuse avait fondu en larmes, effectivement,
04:55après un concert pour des enfants malades.
04:59Incroyable.
05:01C'est intéressant les rubriques de fake news débunkées comme ça.
05:05Les coulisses de la constitution d'un gouvernement, Valérie.
05:08À un temps prévu au prestigieux poste de ministre de l'éducation,
05:12Valérie Speedboot avait préparé son petit cartable,
05:15sa petite trousse, pour aller devenir la ministre.
05:18Ça ne s'appelle pas Valérie.
05:20Non, ça ne s'appelle pas Valérie, je crois.
05:23Vous ne savez pas.
05:25Si, si, elle s'appelle Stéphanie.
05:27Non, non, non.
05:29Comment vous allez sur internet, je vais le dire à nos auditeurs,
05:31vous ne le savez pas ?
05:33Violette et Valérie, c'est pas pareil.
05:35Oui, mais vous ne savez pas qu'elle s'appelle Violette non plus.
05:37J'ai eu un trou de mémoire, mais quand on vous dit un truc
05:39et que vous ne le savez pas...
05:41C'est de ma faute.
05:43Allez-y, allez, reprenez.
05:45Violette Speedboot, qui était pressentie pour être ministre de l'éducation,
05:47avait préparé son cartable, sa trousse,
05:49et autres, et patatras, rien du tout.
05:51Hier, elle a été interrogée sur France Info Télévision.
05:53Et vous allez voir qu'elle était un peu déçue.
05:55Elle se dit qu'elle a quand même quelques ennemis.
05:58Il y a eu des vents contraires.
06:00C'est quoi, ces vents contraires ?
06:02C'est qui ?
06:04Moi, je ne le sais pas précisément.
06:06Vous dites qu'il y a des vents contraires,
06:08vous ne savez pas qui c'est ?
06:10C'est un peu bizarre, ça s'appelle du complotisme.
06:12En tout cas, le Premier ministre m'a fait part
06:14du fait qu'il allait changer d'avis le lendemain,
06:16suite à beaucoup de pression,
06:18au moment de tensions
06:20sur la constitution de son gouvernement.
06:22Ça vient de votre camp, des Républicains,
06:24ça vient de Martine Aubry,
06:26dont vous étiez proche à Lille.
06:28Il y a beaucoup de gens que je dérange, oui,
06:30en briguant la mairie de Lille.
06:32Je ne dirai pas de nom.
06:34Ce qui est sûr, c'est que j'ai été rayée
06:36d'une liste totalement, c'est-à-dire
06:38ni le ministère de l'Éducation nationale
06:40ni aucun autre ministère.
06:42Et alors, à l'inverse,
06:44je crois que vous avez passé le son hier
06:46à Jeanne Geneté, qui est la ministre de l'Éducation.
06:48Ça ne tendait pas du tout à être nommée
06:50puisque vendredi, elle taquelait le gouvernement
06:52sur le plateau de BFM.
06:54Plus que les roues de secours.
06:56C'est la preuve.
06:58Les coulisses.
07:00Il y a un papier dans Le Parisien aujourd'hui
07:02qui est très intéressant, je vous le conseille,
07:04sur l'éviction de Laurent Wauquiez
07:06et la façon dont ça s'est passé, c'est passionnant.
07:08Et au moins, je suis d'accord avec vous,
07:10il y a un doc à faire sur la constitution
07:12de ce gouvernement, surtout que vous comprenez
07:14en lisant entre les lignes
07:16que ce serait quand même le parti socialiste
07:18qui aurait fait qu'elle ne soit pas choisie
07:20quand on lit Martine Aubry
07:22et tout ça, à lire
07:24vraiment en sous-titres.
07:26Vous savez, tous les deux, Valérie,
07:28on est spécialiste de la technologie,
07:30moi un peu plus que vous,
07:32mais vous êtes passionnée par ça.
07:34Ça y est,
07:36je trouve que c'est une révolution.
07:38Après, la carte d'identité dématérialisée,
07:40qu'est-ce qui va être dématérialisée ?
07:42Ça, c'est génial, la carte vitale.
07:44La carte vitale qu'on a rarement
07:46sur soi, où il faut aller à la pharmacie,
07:48chez le médecin, on vous demande tout le temps
07:50la carte vitale, la bim,
07:52elle est dans votre portable, et donc il y a des villes
07:54qui l'essayent en ce moment, dont Marseille.
07:56Votre carte vitale,
07:58accessible dans le téléphone.
08:00Cette dématérialisation
08:02est testée dans 25 départements français,
08:04dont les Bouches-du-Rhône.
08:06Ici, l'application carte vitale
08:08sur le téléphone suffit désormais
08:10à accéder au dossier du patient.
08:12Souvent, les patients oublient la carte vitale à la maison,
08:14ou l'ont oubliée chez le médecin.
08:16Aujourd'hui, personne ne sort
08:18sans son smartphone.
08:20L'idée semble séduire les Marseillais.
08:22En un mois, dans le département, plus de 40 000
08:24assurés ont déjà activé leur carte
08:26sur le téléphone.
08:28C'est pratique, je ne m'encombre pas
08:30dans mon porte-monnaie, donc c'est très bien.
08:32Moi, je suis beau.
08:34Étant donné que j'ai tout encore sur le téléphone, la carte bancaire,
08:36c'est encore un truc qui peut s'ajouter,
08:38on peut s'alléger un peu de tous ses portefeuilles.
08:40Oui, je suis réticente, mais en fait,
08:42je suivrai le mouvement.
08:44Moi, je pense que c'est une vraie
08:46avancée.
08:48Moi, je n'ai pas réussi à dématérialiser ma carte d'identité pour l'instant.
08:50Mais elle a une puce ?
08:52Oui, j'ai une nouvelle carte d'identité.
08:54Mais je n'ai pas réussi, je bloque
08:56à un endroit
08:58et je n'y arrive pas.
09:00Je vous aiderai.
09:02Et puis pour la carte vitale, quand ça arrivera.
09:04C'est vrai que c'est super de pouvoir faire ça.
09:06Si vous êtes fabricant de porte-carte,
09:08changez de business, parce que je pense qu'on aura
09:10de moins en moins de cartes, même les cartes de fidélité
09:12ou autres sont dématérialisées.
09:14Il n'y a pas de musique ?
09:16Vous rangez vos feuilles ?
09:18Non, c'est parce que j'ai oublié d'écrire le texte.
09:20Je vais vous le faire en live.
09:22C'est les 40 ans de Friends.
09:24Vous savez, la série qu'on a tous suivi, qu'on a tous aimé.
09:26Et je vous ai trouvé un petit malin
09:28qui a fait...
09:30Il y en a beaucoup sur Instagram.
09:32Lui, il a fait la chanson en français. Vous allez enfin comprendre
09:34le fameux générique
09:36de Friends.
09:38Voilà ce qu'ils disent
09:40dans la chanson. Vous allez l'entendre en français.
09:42C'est plutôt pas mal.
10:12Qui est ce garçon ? Vous savez pas ?
10:14J'ai pas eu le temps
10:16de finir mon texte.
10:18Mais le premier, je vous le dirai le matin,
10:20parce que c'est bien de le citer quand même.
10:22C'est très bien.
10:24Et John qui nous met la vraie version.
10:26C'est un peu mieux en anglais quand même.
10:28Il y a sûrement plus de moyens.
10:30Et John m'a signalé
10:32que l'exposition FFM,
10:34si on peut trouver le décor,
10:36et autres, revient à Paris.
10:38On va profiter
10:40de cette exposition
10:42Friends qui revient à Paris.
10:44Merci Stéphane, auditeur fidèle,
10:46qui me dit que c'est très complexe la dématérialisation
10:48de la carte d'identité.
10:50Et ça dépend des smartphones.
10:54Ce qui ne se passe pas,
10:56c'est que vous avez le dernier smartphone.
10:58Mais non, je n'ai pas le dernier smartphone.
11:00Je n'ai pas le S24, vous plaisantez.
11:02Le S23 ?
11:04Vous avez tout dévoilé.
11:06Allez, on se retrouve dans un instant
11:08avec Fabrice.
11:10Fabrice, légende de la radio, de la télé.
11:12Vous allez revivre des moments
11:14avec lui. A tout de suite.
11:26L'invité du jour, c'est Fabrice.
11:28Fabrice, tout simplement.
11:30Sans nom de famille.
11:32C'est un nom universellement connu.
11:34Une des icônes de la télévision.
11:36Bonjour, merci d'être avec nous.
11:38Et de la radio.
11:40Bonjour à vous, merci de me recevoir.
11:42Je salue tous les auditeurs de Sud Radio.
11:44Oui, vous avez effectivement été
11:46très présent sur une autre radio
11:48rouge pendant
11:50de nombreuses années.
11:5235 ans.
11:54Jamais Europe 1 a essayé de vous débaucher ?
11:58J'ai commencé ma carrière
12:00sur Europe 1
12:02pendant 15 jours.
12:04Et au bout de 15 jours, ils m'ont dit
12:06que j'étais pas doué pour faire de la radio
12:08et qu'il valait mieux que
12:10je cherche une autre orientation.
12:12Comme quoi, on peut se tromper.
12:14Et bon, ben voilà.
12:16Vous avez persévéré malgré tout ?
12:18Vous avez persévéré malgré tout ?
12:20Oui. Persévérer, c'est peut-être
12:22pas tout à fait le terme.
12:24Comment vous y êtes arrivé, d'ailleurs, à la radio ?
12:26Mais tout dans ma vie
12:28s'est fait par hasard.
12:30Je n'ai aucune responsabilité
12:32dans ce qui s'est passé.
12:34Un peu de talent quand même.
12:36J'espère.
12:38Mais disons que
12:40le destin m'a remis
12:42avec une obstination extraordinaire
12:44sur les rails du showbiz.
12:46Et de toutes sortes, d'ailleurs,
12:48de directions dans le showbiz.
12:50Et j'étais très effrayé parce que
12:52je me rendais compte que
12:54je n'y étais pas pour grand-chose au départ
12:56et que ça allait être
12:58d'une fragilité terrible.
13:00Mais non, finalement,
13:02ça ne s'est pas trop mal passé.
13:04Et quel a été le point de départ ?
13:06Oh là !
13:08On remonte un peu ?
13:10Si vous voulez qu'on parle de...
13:12Comment un jeune homme
13:14d'un seul coup
13:16atterrit à la radio
13:18et se retrouve embringué dans ce que vous dites ?
13:20Toute ma famille était dans le spectacle.
13:22Mais n'y est strictement
13:24pour rien.
13:26Ils rêvaient tous pour moi d'une carrière
13:28un métier sérieux.
13:30Médecin, avocat, pharmacien, notaire, etc.
13:32Bon, moi je n'avais
13:34aucune vocation.
13:36J'étais assez terrifié parce que
13:38on me disait, si tu ne réussis pas
13:40tes études, etc., tu vas finir clochard.
13:42Et puis ne songe pas
13:44au showbiz parce que
13:46ce ne sont pas des métiers sérieux.
13:48Ils étaient tous dans le showbiz.
13:50Et tu risques de
13:52finir clochard, etc.
13:54Moi j'étais terrorisé.
13:56Parfois le hasard m'a mis
13:58sur la voie du showbiz
14:00sans que ma famille ou mes parents
14:02y soient pour quoi que ce soit.
14:04C'est curieux mais c'est comme ça.
14:06On va vous retrouver
14:08sur Mélodie TV
14:10à partir du 12 octobre.
14:12C'est évidemment notre ami Jean-Pierre
14:14Pasqualini qui
14:16nous propose cette
14:18semaine Fabrice où on va retrouver
14:20évidemment La Classe qui est
14:22l'émission que vous avez
14:24animée pendant combien de temps ?
14:267 ans. De 87 à 94.
14:28On a l'impression que ça a duré plus longtemps que ça.
14:30C'est vraiment une émission qui a marqué
14:32la télévision. Ça fait partie, vous avez
14:34révélé un nombre de
14:36comiques absolument invraisemblables.
14:38Oui, il y en a eu beaucoup.
14:40C'est une émission qui a marqué
14:42aussi parce qu'elle était quotidienne.
14:44Quand vous entrez chez les gens
14:46par la petite lucarne tous les jours
14:48pendant 7 ans, il est certain
14:50qu'en principe ça laisse
14:52au moins une petite trace.
14:54Parce que c'était quotidien.
14:56Mais j'ai eu la chance de croiser
14:58beaucoup de jeunes, de talents
15:00qui ont fait leur carrière depuis.
15:02Et puis chacun avait son personnage.
15:04Il y avait El Chateau, on se souvient
15:06peut-être d'El Chateau.
15:08Le guitariste.
15:10C'était un gitan de Marseille
15:12qui était très sympa, très beau garçon
15:14et qui me faisait rire
15:16parce qu'il imitait Iglesias et ça me faisait rire.
15:18Donc voilà, il y avait évidemment
15:20tous ceux qui ont été révélés.
15:22Les premières Pierre Palmade.
15:24Il y en a eu beaucoup.
15:26Et alors il y a eu quelqu'un d'étonnant
15:28qu'on va découvrir dans les émissions
15:30de Média TV. Vous avez reçu
15:32David Asseloff dans La Classe ?
15:34Vous ne vous souvenez pas de ça ?
15:36C'était dans La Classe ?
15:38C'était dans La Classe.
15:40Je n'ai pas pris l'extrait
15:42mais il y avait un extrait.
15:44Je me souviens de lui en radio
15:46mais je ne me rappelle pas
15:48Il a fait une variété
15:50dans La Classe.
15:52C'est un des héros de feuilleton américain.
15:54Exactement, de Malibu, etc.
15:56Mais il était très très sympa.
15:58Très simple comme beaucoup de stars américaines.
16:00Quelles stars américaines vous avez rencontrées ?
16:02C'est un problème facile à travailler, des pros.
16:04Et vous, quelles stars américaines
16:06vous avez rencontrées ?
16:08C'est pas pour ça parce que je vais pleurer.
16:10J'ai eu la chance de rencontrer
16:12une vraie star américaine.
16:14Angie Dickinson.
16:16Ah oui.
16:18Qui était une très très très belle femme.
16:20Je pense qu'on peut dire ça aujourd'hui
16:22sans être poursuivi en tribunal.
16:24C'était une très belle femme
16:26et
16:28je l'ai interviewée.
16:30J'avais rencontré d'ailleurs au même moment
16:32Rita Hayworth.
16:34Quand j'ai interviewé aussi, je dois dire que
16:36j'avais 25 ans.
16:38J'ai été un peu
16:40sonné quand même.
16:42C'est plus Angie Dickinson que Rita Hayworth.
16:44Les deux ?
16:46Rita Hayworth était d'une beauté sublimissime.
16:48Et vous l'aviez reçue dans quel cadre ?
16:50Elle tournait toutes les deux
16:52dans un film à Nice
16:54qui était fait par Terrence Young
16:56qui était produit je crois
16:58par l'ONU ou un truc comme ça sur la drogue.
17:00Mais vous vous animiez quoi ?
17:02Mais j'animais rien du tout.
17:04Enfin si,
17:06j'animais des choses mais je ne me rappelle plus quoi.
17:08Mais RTL, ils m'avaient demandé
17:10d'aller les interviewer
17:12parce que le journaliste
17:14avec qui je travaillais ne parlait pas anglais.
17:16Alors moi je me débrouillais
17:18en anglais donc je suis
17:20c'est moi qui les ai interviewés.
17:22Mais Angie Dickinson
17:24était un choc quand même.
17:26Vous étiez un sacré dragueur.
17:28Oui.
17:30Enfin oui et non.
17:32C'est-à-dire que j'adorais les femmes.
17:34Je les adore toujours.
17:36Il y a votre femme dans le studio.
17:38La mienne, elle le sait bien.
17:40Et j'étais fasciné par
17:42les belles femmes.
17:44Mais je n'étais pas le dragueur invétéré qui drague dans la rue.
17:46Ça je ne savais pas faire.
17:48J'étais trop timide.
17:50Alors je ne sais pas si on pourrait
17:52entendre ce genre de choses à la radio
17:54désormais à notre époque.
17:56Mais alors là Fabrice, vous étiez
17:58en 1987 sur RTL
18:00une émission qui s'appelait La Clé
18:02avec une compagne
18:04qui co-animait avec vous, que vous aviez surnommée
18:06La Goulue.
18:08C'est un vrai moment de radio
18:10et là vous allez être en séduction.
18:12C'est un vrai moment de radio.
18:14Il y a même les coulisses.
18:16Mais franchement, on ne pourrait plus faire ça.
18:18Alors Brune, des jambes fuselées
18:20mais pas très longues.
18:22Ah, des fuselées quand même.
18:24Ça n'empêche pas.
18:26Ah oui, ici quand même.
18:28C'est charmant
18:30mais bon,
18:32c'est une petite femme.
18:34J'ai soif.
18:36Je l'ai jeté parce que t'arrêtais pas
18:38de renverser alors.
18:40Vous avez une chute de rein la Goulue.
18:42On dirait une piste
18:44olympique de ski.
18:46Avec le tremplin et tout.
18:48Là c'est gentil mais c'est un peu grave.
18:50C'est drôle
18:52cette époque-là quand même.
18:54Non c'est pas drôle, c'était une belle époque.
18:56C'est une époque où on concevait
18:58les rapports homme-femme
19:00sous le signe de la séduction.
19:02Voyez où nous en sommes aujourd'hui.
19:04Si vous dites à une femme qu'elle a une jolie robe,
19:06vous risquez de finir devant
19:08les tribunaux.
19:10C'est absolument insupportable.
19:12Vous exagérez un petit peu.
19:14Non, j'exagère pas.
19:16J'ai des copains animateurs jeunes
19:18qui ne prennent pas l'ascenseur
19:20seul avec une femme.
19:22Et quand ils reçoivent une femme dans leur bureau,
19:24ils laissent la porte ouverte.
19:26Ça c'est pas ma conception de la société.
19:28Mais à l'inverse,
19:30votre époque
19:32où la femme n'existait pas
19:34vraiment aussi peut-être.
19:36Mais c'est pas vrai. C'est complètement faux.
19:38À mon époque, la femme était
19:40le centre de toutes nos attentions.
19:44Moi je ne concevais
19:46que la séduction.
19:48Le marivaudage.
19:50Et les femmes françaises étaient
19:52fabuleuses. Elles étaient les
19:54plus fortes du monde.
19:56Elles savaient séduire.
19:58Ça n'était pas des rapports
20:00de force comme on veut le faire croire.
20:02Ça pouvait exister bien entendu.
20:04Mais dans l'ensemble
20:06de ce que moi j'ai traversé,
20:08ce que j'ai vu, ça n'était pas ça.
20:10Alors sur Ertel, il y avait
20:12évidemment un moment incontournable
20:14qui était Valérie. La valise Ertel.
20:16La valise Ertel.
20:18Est-ce que vous vous rappelez de Mme Bouvier ?
20:20Non, mais peut-être
20:22vais-je me rappeler de ce qui s'est passé.
20:24Alors il y a une époque
20:26lorsque il y avait la valise, vous aviez
20:28un sponsor qui était une assurance.
20:30Et l'assurance
20:32proposait à quelqu'un, c'était génial
20:34comme idée, qui n'avait pas gagné la valise
20:36de quand même gagner une partie de la valise
20:38parce qu'il y avait une assurance.
20:40J'ai oublié ça.
20:42Et vous allez voir que Mme Bouvier
20:44elle va vous surprendre. Petit
20:46extrait incroyable de la valise
20:48avec Fabrice.
20:50Connaissez-vous le montant de la valise ?
20:52Dommage.
20:54J'avais là pour vous
20:561097 francs.
20:58Ce qui est considérable.
21:00Mais hélas, c'est raté.
21:02Cependant,
21:04Mme Bouvier, nous sommes le jour de Pâques
21:06et je vais pouvoir vous faire
21:08un joli cadeau malgré tout
21:10bien que vous ayez perdu la valise.
21:12Je vais vous offrir
21:14grâce aux assurances du GAN, du groupe du GAN
21:1610% du montant
21:18de la valise, ce qui aujourd'hui
21:20représente tout de même
21:222010 francs. Ce qui n'est pas vilain.
21:24Oui, oui.
21:26Vous les voulez ces 2010 francs Mme Bouvier ?
21:28Non, mais je ne suis pas au courant.
21:30Tellement au courant.
21:32Il n'y a pas besoin d'être au courant.
21:34Simplement, vous me dites
21:36oui, je les veux bien.
21:38Puis je vous les donne.
21:40Maintenant, si vous ne les voulez pas, je les garde.
21:42Oui, gardez-les.
21:48Mme Bouvier, alors ces 2010 francs,
21:50est-ce que vous êtes prête à quel cadeau ?
21:52Non, je ne veux pas la forcer à prendre de l'argent
21:54si on n'en veut pas.
21:56Incroyable le moment, elle a refusé
21:58l'argent. Oui, elle a dû penser
22:00que c'était une mauvaise blague ou je ne sais quoi.
22:02Il y a des gens qui se méfiaient, forcément.
22:04C'est un peu normal. Quelle idée de génie
22:06la valise. Oui, ça continue
22:08d'ailleurs. Oui, c'est un
22:10fil rouge qui était très efficace.
22:12C'était une
22:14très bonne idée
22:16parce que les gens,
22:18évidemment, étaient incités à écouter
22:20la station
22:22le plus longtemps possible.
22:24Allez, on va marquer une pause et on se retrouve dans un instant
22:26avec Fabrice. Vous allez nous dire d'ailleurs
22:28d'où il vient ce nom d'artiste.
22:30A tout de suite.
22:32Sud Radio, le supplément
22:34média. Le supplément média avec
22:36Fabrice,
22:38star, icône de la radio,
22:40de la télévision. Le mot est faible.
22:42Oui, mais vous faites partie du patrimoine
22:44du paf,
22:46du paysage audiovisuel
22:48français, pas autre chose.
22:50Un peu belge aussi.
22:52Un peu belge. Un peu suisse aussi,
22:54les francophones. Voilà, vous vivez en
22:56Suisse d'ailleurs. Oui, oui.
22:58On va vous retrouver sur Mélodie TV à partir du
23:0012 octobre.
23:02C'était vraiment une
23:04semaine qu'a décidé de vous consacrer
23:06Jean-Pierre Pasqualini. Il va
23:08vous recevoir également dans son
23:10émission et puis ça va
23:12permettre de revoir ses émissions
23:14La Classe. Il n'y a pas que La Classe.
23:16Il y a même un discorama
23:18avec Denise Glazer. On vous voit chanter.
23:20Oui, c'est ce que je voulais dire. Parce qu'au départ, vous vouliez être chanteur.
23:22Oui. Oui, ben j'ai été un petit
23:24peu chanteur. Un petit peu.
23:26J'ai fait 3,45 tours, comme on
23:28disait à l'époque. Et puis, bon,
23:30ça n'a pas marqué l'histoire de la
23:32chanson française d'une pierre blanche.
23:34Mais c'était votre vraie volonté au départ d'être chanteur ?
23:36Non. Je n'avais aucune
23:38vocation. C'est bien ça le drame.
23:40Je n'avais que des angoisses.
23:42Mais, encore une fois,
23:44c'est le destin qui m'a mis sur les rails du show-biz.
23:46J'étais dans une maison de disques.
23:48Je voyais des gens, c'était l'époque des
23:50Yéyé, qui passaient des auditions
23:52et qui chantaient à peu près juste
23:54et en mesure. Hop, on leur signait un contrat.
23:56Et moi, j'ai dit au directeur artistique qui était
23:58là, si c'est pour faire ça, moi je sais faire.
24:00Je suis musicien. Je sais chanter.
24:02Je sais... Bon. Il me dit, ah bon ?
24:04Je lui ai dit, je chante juste et en mesure. Bon.
24:06Elle m'a dit, allez-y.
24:08Je suis allé. Il m'a signé un contrat.
24:10Voilà comment ça s'est fait.
24:12Et vous avez fait combien de chansons ?
24:14Oh, je sais pas.
24:16Sur un 40 ceintures,
24:18il devait y en avoir 4. Donc, 3,
24:203 x 4, 12. 12 enregistrées.
24:22D'accord. Et Fabrice, ça vient d'où, alors,
24:24ce nom d'artiste ? De Stendhal.
24:26Fabrice Del Dongo. Tout simplement.
24:28Parce que le personnage me plaisait.
24:30Et que Fabrice, voilà, j'étais en train...
24:32C'était un peu l'époque qui voulait ça aussi.
24:34Il y avait des
24:36animateurs qui avaient que des prénoms.
24:38Oui, effectivement.
24:40Enfin, il y en avait beaucoup.
24:42Il y en avait beaucoup. Et alors, vous étiez
24:44musicien et vous avez
24:46composé la musique
24:48du feuilleton
24:50Le prisonnier.
24:52Il y a plein de vos chansons.
24:54Disons que...
24:56Ça s'est pas passé comme ça.
24:58C'est le dernier épisode. C'est pas de bol.
25:00Oui, c'est le plus mauvais.
25:02En fait,
25:04je composais des...
25:06Je participais
25:08à des disques 30 cm
25:10qu'un de mes amis faisait. Il était compositeur.
25:12Il avait eu la gentillesse
25:14de me réserver
25:16deux titres par disque.
25:18Parce que je lui avais rendu des services.
25:20Alors il me rendait un service, on se renvoyait à l'ascenseur.
25:22Puis c'est tout.
25:24Et un jour, en recevant des droits d'auteur,
25:26je me suis aperçu que
25:28l'une de mes musiques
25:30avait été choisie par les gens qui produisaient
25:32Le prisonnier.
25:34Et que j'avais
25:36donc une musique dans ce feuilleton mythique
25:38qu'était
25:40Le prisonnier. Mais ma collaboration
25:42s'est arrêtée à ça.
25:44Alors, ce qui est assez étonnant
25:46avec vous, c'est votre carrière
25:48évidemment RTL, et puis votre carrière
25:50à la télévision qui va dans tous les sens.
25:52Ça va d'intervilles à la classe
25:54à plein de choses, et puis
25:56y compris, alors là c'est le petit enfant
25:58qui vous parle, y compris
26:00une émission jeunesse, vous voyez où je vais en venir.
26:02Les marionnettes.
26:04Les marionnettes avec ça.
26:06Les casamis
26:08sont déjà vos papas, vos amis.
26:10Les casamis
26:12vous diront les secrets de la vie.
26:14Si tout cancan
26:16est astucieux.
26:18J'ai dit quoi ?
26:20Ah bah je chante là.
26:22Ah oui vous chantez.
26:24J'étais très choqué par le titre
26:26parce que
26:28je craignais
26:30que ça n'induise les enfants en erreur
26:32parce qu'on disait les casamis
26:34alors qu'on mettait un Z bien entendu
26:36mais
26:38il n'y a pas d'S à 4
26:40donc on ne dit pas les casamis.
26:42Donc ça me chiffonnait beaucoup.
26:44Mais bon, comme on voyait le Z, je pensais
26:46qu'on ferait la part des choses.
26:48Est-ce que vous êtes amusé à faire ça ?
26:50Oui, mais c'était à une époque
26:52où j'ai probablement été
26:54le recordman du monde
26:56du nombre d'émissions de radio et de télévision
26:58enregistrées par moi.
27:00Moi, M.O.I.S.
27:02Puisque j'en étais arrivé
27:04à 100.
27:06Ce qui est monstrueux.
27:08Alors évidemment, il y avait des émissions
27:10où j'étais
27:12agarre. Je ne savais plus sur
27:14quelle chaîne j'étais, je ne savais plus ce que je faisais.
27:16C'était ridicule de ma part, c'est de ma faute
27:18j'ai accepté trop de choses
27:20et comme j'ai pas pu
27:22faire de télévision au début de ma carrière
27:24à la radio parce que j'étais souvent en province
27:26et que je n'étais pas là
27:28lorsque les émissions de télé se tournaient
27:30lorsque j'ai pu faire
27:32de la télévision, je suis devenu boulimique.
27:34J'ai sauté sur toutes les occasions
27:36en me disant, pourvu que ça dure, pourvu que ça dure.
27:38Et j'en ai fait trop.
27:40C'était aussi pour gagner de l'argent ?
27:42J'imagine que vous avez gagné pas mal d'argent
27:44à la télévision ?
27:46Oui, c'est surtout
27:48l'État qui a bien gagné sa vie.
27:50L'État a très bien
27:52gagné sa vie. Jusqu'au jour
27:54où mon comptable m'a dit, mais pourquoi
27:56vous travaillez autant ? Je dis, pour gagner de l'argent
27:58pour nourrir ma famille. Il me dit, non,
28:00vous nourrissez l'État. Alors,
28:02quand vous êtes arrivé à tel niveau,
28:04allez jouer au tennis.
28:06Et vous pouvez le lever le pied.
28:08Allez jouer au tennis.
28:10Vous allez rendre hommage à Jean-Pierre Descombes également
28:12sur Mélodie TV.
28:14Qui a été quelqu'un qui a
28:16compté pour vous.
28:18J'ai découvert que vous aviez présenté les Jeux de 20 heures.
28:20Je m'en souvenais pas. Mais moi non plus.
28:22Vous savez, le drame,
28:24c'est que quand je vais dans des émissions
28:26comme celle-ci, j'apprends des tas
28:28de trucs. Pasqualini,
28:30il m'a rappelé des tas de choses que je vais totalement
28:32oublier. Et vous ne vous souveniez pas de ça ?
28:34Ben non.
28:36Vous avez fait les Jeux de 20 heures ? Non.
28:38Pourtant, c'était assez
28:40important. C'était un gros succès, cette émission.
28:42Et puis, on peut parler de votre comparse Fifi,
28:44qui était aussi un personnage
28:46qui travaille pour Rendez-Vous. D'ailleurs,
28:48pour les Miss France, vous pouvez être jaloux.
28:50Il est entouré de jeunes filles.
28:52Le vénard.
28:54Et Fifi, évidemment, vous a accompagné
28:56sur une émission que j'adorais,
28:58qui ne pourrait plus se faire
29:00aujourd'hui. Mais plus rien ne peut se faire aujourd'hui.
29:02Vous vous souvenez
29:04de cette émission sur Canal+,
29:06qui s'appelait « Tout s'achève ».
29:08Absolument. Vos couvertures de Canal.
29:10J'avais oublié de ça.
29:12C'était génial.
29:14Il n'y avait pas...
29:16Comment elle s'appelle ?
29:18Grande blonde...
29:20Là, c'était Fifi.
29:22Et ce n'était pas
29:24une grande blonde.
29:26Je vais vous dire, je me suis violé
29:28considérablement
29:30pour faire cette émission, parce que
29:32elle ne correspond pas à mon caractère.
29:34Moi, aller
29:36parler
29:38à des gens comme ça, dans la rue,
29:40en étant
29:42très intrusif, surtout
29:44pour leur demander ce que je leur demandais.
29:46Parce qu'il faut rappeler aux auditeurs
29:48qu'en fait, j'allais voir
29:50quelqu'un, au hasard, dans la rue. Je lui disais
29:52« Bonjour monsieur, je vais vous acheter votre pantalon. »
29:54Déjà, comme introduction,
29:56ça les surprenait quelque peu.
29:58Et je lui proposais de l'argent.
30:00Et puis, au bout d'un moment,
30:02le type...
30:04Il disait d'accord.
30:06C'était une somme importante.
30:08Mais ça me mettait un petit peu
30:10mal à l'aise. J'assume tout.
30:12Je l'ai fait. J'ai choisi.
30:14J'étais bien content de le faire.
30:16Mais ça ne correspondait pas
30:18tout à fait à mon caractère.
30:20J'avais l'impression de...
30:22Il y a des personnes,
30:24par exemple, qui n'ont pas
30:26l'habitude de ça, qui sont
30:28désarçonnées, et qui se laissaient
30:30faire. C'est-à-dire que je leur
30:32proposais une somme pas très
30:34importante pour enlever
30:36leur soutien-gorge à une femme.
30:38Vous imaginez ça aujourd'hui ?
30:40Moi, ça me gênait
30:42un peu. Et quand je voyais
30:44que c'était quelqu'un de sympa,
30:46j'avais l'impression d'abuser
30:48un peu. Alors je lui disais
30:50« Non, c'est pas assez cher.
30:52Faut augmenter. »
30:54Elle me disait « Oui, oui. »
30:56Alors je lui proposais plus jusqu'à ce
30:58que j'essayais de le faire de façon
31:00gentille, souriante et mâle, sans se prendre
31:02au sérieux, et qu'elle ne soit pas gênée
31:04ni en position d'infériorité.
31:06Alors moi, j'ai retrouvé un extrait. Vous savez,
31:08Valérie, que pour un homme, sa voiture
31:10est très importante.
31:12Alors quand Fabrice a proposé
31:14à quelqu'un de recouvrir
31:16sa voiture d'autocollants
31:18Canal+,
31:20cette émission
31:22qui date de 1984,
31:24et ça s'appelait « Tout s'achète
31:26avec Fabrice et Fifi ».
31:28« Vous savez ce que c'est que des stickers ?
31:30Les stickers, c'est les trucs qu'on colle
31:32sur les voitures.
31:34C'est comme des autocollants.
31:3620 francs
31:38par sticker collé sur votre voiture.
31:40Ça va quand même faire de l'argent, ça !
31:4282,
31:44mes enfants ! 82 !
31:46Autocollants, ça nous fait
31:48combien, multiplié par 20 ?
31:50Ça fait le double.
31:52164, c'est ça ?
31:541643 !
31:561643, c'est ce que je dis !
31:581643 francs !
32:00La voiture était recouverte d'autocollants
32:02et il est reparti avec sa voiture,
32:04parce que vous laissiez le pauvre dans la panade.
32:06On voit la voiture s'envoyer
32:08et partir au loin avec des autocollants.
32:10C'est une émission géniale.
32:12Oui, parce que
32:14c'est une époque où on osait
32:16énormément de choses. C'était une époque de liberté.
32:18Et
32:20on pouvait faire ce genre de choses.
32:22Aujourd'hui, vous auriez
32:24le comité
32:26machin,
32:28l'association truc-muche qui vous tomberait dessus.
32:30Après, vous avez fait des choses comme
32:32« Sexy Follies », où là aussi,
32:34suivant les bonnes réponses
32:36ou les mauvaises réponses, ils enlevaient un vêtement.
32:38Alors, c'est ce qu'on m'a rappelé.
32:40Vous vous rappelez pas de ça ?
32:42Pas bien.
32:44« Sexy Follies ».
32:46C'est-à-dire que j'ai toujours eu envie...
32:48C'était sur France 2 Produits par Pascal Brugnaud.
32:50Absolument.
32:52C'était une grande productrice.
32:54Et j'ai toujours eu envie de faire une émission
32:56érotique ou sur l'érotisme.
32:58Mais c'est extrêmement difficile à faire.
33:00Parce qu'il faut montrer des choses.
33:02Bien sûr.
33:04J'ai fait plein de choses à la télévision dans ce domaine.
33:06Et comme je n'étais pas un
33:08travailleur acharné,
33:10je n'ai pas cherché la formule.
33:12D'abord, je ne l'aurais pas trouvé.
33:14Mais j'aurais voulu
33:16faire un truc un peu
33:18papier glacé, un peu comme le magazine
33:20« Lui » ou des trucs comme ça.
33:22Mais bon. Alors ça, cette émission-là,
33:24elle n'a pas duré très longtemps.
33:26Non, elle n'a pas duré très longtemps.
33:28Et puis, il y a eu le mariage. Vous étiez toujours en pleurs
33:30sur TF1.
33:32C'était une grosse émission avec Valérie Pascal.
33:34Oui, ça s'appelait « Pour la vie ».
33:36« Pour la vie ».
33:38Mais je suis un être sensible.
33:40Quand il y avait des gens qui me
33:42racontaient des histoires que je trouvais
33:44très tristes et que
33:46je voyais qu'ils étaient extrêmement émus,
33:48c'est contagieux.
33:50Moi, je craque.
33:52Comment vous expliquez que vous n'ayez pas marqué
33:54la télévision ? Parce que c'était ça, en fait,
33:56l'idée de vous montrer tout ce que vous avez fait.
33:58Mais il n'y a pas eu un... Sauf la classe, évidemment.
34:00Mais il n'y a pas eu
34:02un truc comme Jean-Pierre Foucault
34:04ou Sabatier. Vous comprenez ce que je veux dire ?
34:06Ce n'est pas méchant de ma part.
34:08Parce que j'ai commencé
34:10beaucoup plus tard.
34:12J'ai commencé beaucoup plus tard la télévision.
34:14Je vous ai expliqué pourquoi.
34:16Parce que j'étais
34:18salarié à RTL.
34:20J'étais trois jours
34:22par semaine en province
34:24au début de ma carrière.
34:26Et c'était les jours
34:28où on tournait beaucoup en télé.
34:30Le mardi, le mercredi, etc.
34:32J'étais pas là.
34:34Donc, ça a été beaucoup plus compliqué.
34:36Je suis parti
34:38beaucoup plus tard. Mais bon, moi, je suis très content.
34:40J'ai fait des tas
34:42d'émissions. Je me suis bien amusé.
34:44J'ai gagné correctement ma vie.
34:46Bon, très bien. – Et là, aujourd'hui, vous la regardez, la télé ?
34:48Vous regardez la télé française ?
34:50– Oui, énormément. – Vous regardez quoi ?
34:52– Je regarde d'abord les émissions
34:54de...
34:56des chaînes d'information continue.
34:58Bon.
35:00Je me réveille, je regarde CNews,
35:02Pascal Praud. Bon.
35:04Je sape après, pendant les trucs
35:06de pub, je vais voir sur LCI ou BFM
35:08ce qu'il se passe. Puis je reviens.
35:10Parce qu'il me fait rire. Et puis,
35:12il est à rebrousse-poil de tout ce qu'on fait.
35:14Donc, ça me... – Ça vous plaît bien.
35:16– Mon côté provocateur est assez satisfait.
35:18Bon.
35:20Ça veut pas dire que j'épouse tout
35:22à 100%, mais
35:24il me fait rire. En plus,
35:26je m'aperçois qu'il connaît quand même énormément de choses.
35:28Il est au courant de beaucoup de trucs.
35:30Il a une bonne culture du cinéma. – C'est quelqu'un de très cultivé.
35:32Absolument. Très cultivé. – Il est très cultivé.
35:34Et moi, j'aime les gens cultivés. Bon.
35:36J'adore la culture.
35:38J'ai pas arrêté de me cultiver
35:40dans ma vie. Et j'apprécie ça.
35:42Bon. Je regarde tous les matchs
35:44de foot.
35:46Je suis un malade de football.
35:48C'est une addiction.
35:50C'est épouvantable.
35:52– Il y a toutes les chaînes. – Tout.
35:54Je regarde les émissions sur le foot. Je regarde les matchs.
35:56J'ai traîné ma femme pendant
35:5825 ans au Parc des Princes.
36:00Voir le PSG.
36:02La pauvre qui... Le football, ça
36:04l'intéresse absolument pas.
36:06J'ai épousé une sainte. Il faut bien skier.
36:08Bon. Et je regarde le foot
36:10sans arrêt. J'adore ça.
36:12Je regarde les chaînes d'histoire, beaucoup.
36:14J'adore l'histoire.
36:16Qu'est-ce que je regarde encore ?
36:18Des chaînes de voyages
36:20de choses de ce genre.
36:22Des documentaires qui me plaisent.
36:24En fait, je ne regarde pas beaucoup
36:26les émissions de télévision.
36:28– Les émissions de divertissement.
36:30– J'ai toujours été comme ça.
36:32À l'époque, je regardais
36:34pas les miennes.
36:36Mais ça n'est pas
36:38de ma part une marque
36:40de mépris qui serait totalement ridicule
36:42étant donné le métier que j'ai fait
36:44et que j'ai aimé. C'est pas ça.
36:46C'est que j'ai d'abord
36:48d'autres pôles d'intérêt
36:50qui font qu'il ne me reste plus de temps
36:52pour voir ce genre d'émissions.
36:54– En tout cas, ça vous réussit parce que vous êtes en pleine forme.
36:56On peut dire votre âge ?
36:58– 83. – 83.
37:00Écoutez, on est
37:02admiratifs.
37:04Et on vous retrouve
37:06à partir du 12 octobre
37:08sur Mélodie TV.
37:10Le retour de Fabrice.
37:12Toute une semaine qui vous est consacrée.
37:14On va pouvoir revoir des émissions.
37:16Vous allez redécouvrir des choses.
37:18– Je vais regarder parce qu'il m'a appris
37:20beaucoup de choses.
37:22– Merci à vous. Dans un instant, les débats.