La dissolution a couté près de 30 millions d'euros au contribuable

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00On a appris ce matin combien ça avait coûté la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron.

00:09Donc au total, 133 députés qui n'ont pas été réélus.

00:12On apprend ce matin que ça a coûté à peu près 60 000 euros en papeterie, 2,5 millions en ordinateur.

00:17Ça a coûté 25 000 euros pour refaire des photos.

00:20Tout ça, c'est des sommes.

00:21Toutes ces sommes cumulées, on arrive presque à 30 millions d'euros, 29 millions d'euros.

00:24Et je trouve que pour dissoudre l'Assemblée, mettre 28 millions d'euros, c'est marqué là,

00:28je trouve que ça fait quand même une grosse, grosse somme, surtout pour revenir au point de départ.

00:32On n'est nulle part, ça ne sert strictement à rien, si ce n'est que voir les vrais visages de certains hommes politiques.

00:37Mais 28 millions, je trouve ça quand même scandaleux.

00:40C'est un scandale.

00:42Il y a un budget de 660 millions quand même, pour relativiser.

00:46D'autre part, le budget, c'est 660 millions, je vous dis, ça n'a plus 28 millions.

00:51Ce n'est pas non plus une somme incroyable.

00:53Bien sûr que c'est une somme incroyable, on aurait pu faire autre chose avec ces 28 millions.

00:57Non, mais je vous dis que dissoudre était essentiel.

00:59Vous ne pouvez pas vous dissoudre, vous ?

01:01En quoi c'était essentiel ?

01:03Parce que les gens avaient besoin de n'importe quoi, ce n'était pas du tout essentiel.

01:06Les gens, ils n'ont rien demandé, ce n'était pas essentiel.

01:08C'est pour ça que c'est mon coup de gueule, c'est pour ça qu'on dépense, on fout du fric en l'air.

01:12Au lieu de se concentrer sur ce qui coûte de l'argent, sur des emplois qui ne servent à rien,

01:17sur des postes qui ne servent à rien au sein de l'État, on ne faisait rien.

01:20Pourquoi tu avais besoin de dépenser 28 millions ?

01:23En quoi ? Tu avais besoin de dissoudre l'Assemblée pour quoi faire ?

01:26Et qui dirigeait le pays ?

01:27Mais ça t'a changé quoi ?

01:28Qui dirigeait le pays ?

01:29Emmanuel Macron.

01:30Qui dirige le pays aujourd'hui ?

01:31Emmanuel Macron.

01:32Et qui dirigeait le pays avant les 28 millions ?

01:34Mais qui dirigeait le pays avant les 28 millions ?

01:36Normalement, la gauche avait gagné les élections, donc la gauche devrait gouverner le pays.

01:40La gauche, elle n'a pas gagné.

01:42Elle n'a pas gagné la gauche, personne n'a gagné.

01:44C'est des alliances en fait, arrêtez.

01:46Et là, avec les 28 millions...

01:47Il a montré une énorme magouille, tout ce qu'il a montré.

01:49Il a juste montré aux gens qu'on prenait les gens pour des cons.

01:52Ce n'est pas la gauche qui a gagné, arrêtez de vous faire rêver.

01:54Si tu prends celui qui est arrivé en premier, ce n'est pas la gauche.

01:56Si vous aviez gagné, vous auriez eu le Premier ministre.

01:58Mais non, parce que c'est une arnaque, l'arnaque elle est après.

02:00Il n'y a pas de bêtise, l'arnaque ça a été l'alliance aussi, donc il n'y a eu que des arnaques.

02:03Il le dit lui-même que c'est une arnaque, donc une arnaque à 28 millions.

02:05Donc tu es d'accord avec mon coup de cœur ?

02:07On s'est fait arnaquer pour 28 millions.

02:08C'est un coup de gueule, ce n'est pas un coup de cœur.

02:11Non, mais il dit n'importe quoi.

02:12Non, je ne dis pas n'importe quoi.

02:13Ils sont contents.

02:14Si vous aviez gagné, vous seriez au gouvernement.

02:16Mais c'est ça le problème.

02:17Vous avez perdu donc.

02:18Non, on a gagné, c'est pour ça qu'on fait la gueule.

02:20Parce que c'est ceux qui ont perdu qu'ont gagné.

02:24Au final, c'est ceux qui sont arrivés derniers qui sont au gouvernement.

02:27Donc forcément, tu n'as pas gagné, parce que sinon ça veut dire que tu as perdu,

02:30parce que tu l'as dans le cul-cul.

02:33Il reconnaît que c'est ses amis qui ont gagné.

02:35Bien sûr que c'est ses amis.

02:36C'est pour que tout le monde comprenne.

02:39C'est un coup de gueule un peu facile de Raymond.

02:41Oui, évidemment, quand je vois ce matin que la dissolution a coûté plus de 20 millions d'euros,

02:44je sais déjà que Raymond, c'est ce qu'il va dire.

02:46Et que c'est voilà pourquoi, pourquoi, pourquoi.

02:48Mais en gros, par exemple, quand tu es un collaborateur parlementaire et que tu es licencié,

02:52est-ce que tu trouves que ce n'est pas normal au niveau du droit du travail ?

02:54Enfin, je veux dire, il y a des indemnités.

02:56Mais tu es licencié s'il y a une raison.

02:57Il n'y avait pas de raison.

02:59Il n'y avait pas de raison.

03:00Il n'y avait pas de raison.

03:01Dommage, il va arriver, il n'y a pas de raison.

03:03Tu es licencié.

03:04On a la chance d'avoir un spécialiste politique.

03:06Tu vas savoir gérer mieux l'État que...

03:08S'il vous plaît, on a la chance d'avoir un spécialiste politique ici.

03:11Fais la synthèse.

03:12On va faire la synthèse.

03:13Jean-Michel Maire.

03:19On est bien peu de choses.

03:22Merci Jean-Michel.

03:24L'élection, elle est ce qu'elle est.

03:25C'est le jeu démocratique.

03:26On ne peut pas revenir là-dessus.

03:27Ça ne sert à rien.

03:28C'est se battre contre les moulins avant.

03:29Là où je peux comprendre Raymond, c'est par exemple 30 000 euros pour faire des photos.

03:32Là, les députés, au photomaton, on fait une photo, point barre.

03:3430 000 euros d'économisées.

03:35Voilà, il y a plein de dépenses comme ça.

03:37On leur donne des feuilles, des classeurs, etc.

03:392 millions 5 d'ordinateurs.

03:41On va arrêter les ordinateurs.

03:42Ils ont tous les moyens de s'acheter un ordinateur.

03:44Viens avec leur ordinateur perso.

03:45Il faut arrêter avec ce genre de choses.

03:47On n'aura plus de personnes qui vont vouloir être députées.

03:49On n'aura plus de collaborateurs parlementaires.

03:51Mais jamais de la vie.

03:52La gamale, elle est trop bonne.

03:53Jamais de la vie.

03:54La gamale, elle est trop bonne.

03:55Et lui, du gruyère.

03:56Le gruyère.

03:58Par exemple, toi, à chaque fois, tu dis ici que tu es pour le référendum.

04:00Tu dis que c'est très bien les référendums.

04:02Quand est-ce que j'ai dit ça ?

04:03J'ai jamais dit ça.

04:04Tu l'as dit il y a 2 ans.

04:05Il y a 2 ans, c'était exactement en ce moment-là.

04:07Un 12 octobre.

04:09Je l'ai noté.

04:1012 octobre, ils m'ont dit qu'il est pour le référendum.

04:11Non, non, non.

04:12Le référendum, c'est au sport.

04:14C'est au sport, moi, déjà.

04:15C'est peut-être pas Olive Olive qui dise ça ?

04:17Peut-être, oui.

04:18C'est peut-être Olive Olive.

04:19Je te confonds.

04:20C'est Olive Olive qui a dit aussi, c'est nous qu'on paye.

04:22Le référendum, ça coûte 60 millions d'euros.

04:24Donc, voilà, en fait.

04:25Tu vois, quand tu appelles le peuple, forcément, ça coûte 60 millions d'euros.

04:28J'ai jamais dit référendum.

04:29Il y a des élections.

04:30Je pense que quand les Français découvrent ça, ils pensent comme Raymond.

04:33Ils se disent 28 millions d'euros pour repartir avec une situation pire qu'au moment de la

04:37dissolution.

04:38Cette dissolution était complètement inutile.

04:40Après, ce que dit Géraldine est aussi vrai.

04:42Il y a une crise des vocations.

04:43Et si on veut avoir des députés compétents qui connaissent un peu l'histoire de France

04:48et qui savent placer, par exemple, le maréchal Pétain sur une ligne chronologique, par exemple.

04:54Je dis ça au hasard.

04:55Forcément, si vous ne payez pas un minimum les députés, après, c'est ce que disent

05:01d'ailleurs de nombreux politiques, c'est qu'il y a une fuite des talents et que maintenant,

05:04tout le monde va dans le privé.

05:05Evidemment que 28 millions d'euros, ça choque au premier abord, cette dissolution qui ne

05:09sert à rien.

05:10Est-ce qu'on a un sondage ?

05:11On peut se le foutre où je pense.

05:13Merci.

05:14Voilà, 91%.

05:15Bravo Raymond.

05:16Bravo.

05:17Et les gars, il a été au sport.

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