• il y a 3 mois
Pour la première fois, le Petit Palais ouvre ses portes à l’art urbain. Treize artistes majeurs du mouvement Street art comme Shepard Fairey, Invader, D*Face, Seth, Cleon Peterson, Hush, Swoon, Vhils, Inti, Add Fuel ou encore Conor Harrington vous proposent une véritable exploration d’art urbain à travers des œuvres monumentales.
Une exposition accessible gratuitement.

Réalisation :
Alexis Annaix, Jessica Bouteiller, Arthur Claisse, Axel Jenvois, Charlotte Vasseneix


Abonnez-vous pour voir toutes nos vidéos : https://www.youtube.com/user/mairiedeparis

➽ Sur cette chaîne, des vidéos pour vous tenir au courant des actualités de la Ville de Paris, de sa vie culturelle bouillonnante et de ses transformations (passées, en cours et à venir).
Parisiens, Franciliens, Français ou de passage... vous trouverez ici toutes les astuces et bons plans pour profiter pleinement de tout ce que Paris a à vous offrir !

➽ Rejoignez-nous sur :
Notre site : https://www.paris.fr/
Facebook : https://fr-fr.facebook.com/paris/ & https://www.facebook.com/agendaquefaireaparis (loisirs, culture, sorties)
Instagram : https://www.instagram.com/paris_maville/ & https://www.instagram.com/quefaireaparis (loisirs, culture, sorties)
Twitter : https://twitter.com/Paris & https://twitter.com/QueFaireAParis
TikTok : https://www.tiktok.com/@ville_de_paris
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/villedeparis/

Category

🗞
News
Transcription
00:00C'est le facteur rue en fait qui m'intéresse dans le street art, c'est comment s'approprier l'urban,
00:04comment s'accaparer la rue à travers une action artistique, quelle qu'elle soit.
00:08C'est vraiment le mouvement qui aura marqué son temps. Je pense que réellement le début de ce
00:1521e siècle sera marqué par ce mouvement-là, clairement. Dès 2004, j'ai ouvert la galerie
00:22itinérance. Ça a été, je pense, la première galerie spécialisée que dans le street art.
00:27Ça fait 20 ans que j'accompagne ce mouvement. Ce qui m'a intéressé tout de suite dans le street
00:32art, c'est la réconciliation de la population avec la figuration, avec la couleur, ce qu'on
00:39avait plus en fait dans l'art contemporain. Mon objectif dès le départ, et qui était
00:43vraiment annoncé, c'était d'accompagner ce mouvement, mais en même temps de faire en
00:49sorte que Paris reprenne sa place de capitale quelque part de la création internationale
00:55au niveau de l'art. Ça a commencé avec Jérôme Coumet dans le 13e. Donc au départ,
01:00on s'est mis à faire des murs un peu partout dans l'arrondissement et très vite, je me suis
01:05aperçu que les gens avaient du mal en fait à tout visiter. Du coup, on a tout reconcentré sur le
01:09boulevard et avec ce métro aérien qui traverse ce boulevard. C'était beaucoup plus simple et
01:15beaucoup plus visible.
01:45Ça donnait petit à petit une identité au quartier. Ça donnait cette dimension culturelle à un quartier hyper intéressant.
02:06Le jour où Shepard Ferré avait peint cette fresque, à un moment il était en train de peindre Shepard
02:12et on a vu le métro s'arrêter avant la gare. Et en fait, c'était le chauffeur du métro et le
02:19type est sorti de sa cabine, il a pris son téléphone, il a pris une photo et il a redémarré le métro.
02:25On n'a jamais vu ça, on a halluciné. Juste à ce moment-là, on s'est dit bon, en fait c'est ça
02:30qui est important, c'est de faire tous les spots qui se voient du métro. Ensuite, j'ai connu la
02:37maire de Paris, Anne Hidalgo, avec la tour Paris 13 et puis voilà, ils m'ont toujours fait
02:43confiance. Ils ont très vite compris qu'il fallait accompagner cette génération, cette
02:48création. C'est-à-dire que là, il y a une espèce de volonté, une espèce de vision globale sur un territoire
02:55qu'on ne retrouve pas ailleurs. Le bâtiment du petit palais a été conçu en tant que musée,
03:06musée des beaux-arts de Paris. C'est pas rien. Dès qu'on rentre dans le petit palais, on prend
03:10quelque part le visiteur par la main en lui montrant quelques petites touches à droite, à gauche.
03:14Après, les œuvres deviennent de plus en plus grosses. Il fallait créer toute une déambulation
03:19dans la collection permanente avec un dialogue avec les œuvres existantes là-bas. Il y en a
03:25une qui se met d'un côté là, l'autre qui se met un peu moins décalée. C'était hyper intéressant
03:31de faire le parallèle entre le Salon des Refusés et ce qu'on est en train de vivre aujourd'hui. Les
03:35artistes vivaient exactement la même chose. Il y avait l'art académique, il y avait ces refusés,
03:39il y avait plein d'artistes qui n'arrivaient pas à exposer. J'ai essayé pour la dernière salle,
03:44bien sûr, de reproduire la même scénographie que dans ces salons-là, sur essayer de mettre
03:49des œuvres du sol au plafond. Elle est belle cette pièce. Il a joué du jeu, Julien. Pour moi,
03:59c'est un peu le même état d'esprit que ce qu'on fait dans la rue, c'est-à-dire comment on va
04:02s'adapter à un lieu qui est riche, c'est-à-dire il y a des peintures, des sculptures et puis
04:07l'architecture, elle est incroyable. C'est un musée, c'est un musée gratuit. Je trouve intéressant
04:12d'avoir un dialogue entre les époques, entre ce qu'on peut faire aujourd'hui et ce qu'on faisait
04:16avant. Et puis, le petit palais, c'est de l'art qui parle à tout le monde et ça correspond un peu
04:21aussi à notre art, à ce qu'on fait. Ce qui est bien avec Mehdi, c'est que c'est quelqu'un qui a
04:24beaucoup d'énergie et qui pousse à faire des trucs un peu fous comme ça.
04:33Depuis la Tour de Paris 13, je pense qu'il y a tout un groupe d'artistes qui sont presque les
04:39mêmes. Quand on regarde bien, Inti était déjà là, Seth était déjà là, enfin pratiquement tous
04:47d'ailleurs. On a tous grandi ensemble petit à petit, on a écrit une histoire commune et voilà,
04:53c'est l'histoire d'une vie en fait.

Recommandations