Son dernier roman, « Vivre », paru en janvier, était une dystopie mêlant exploration spatiale, pandémie, islamisme et Troisième Guerre mondiale. Cette fois, Boualem Sansal n'a pas besoin de recourir à la fiction pour nous alerter sur un désastre en cours : l'affaissement de la langue français. Dans un libelle empreint d'un humour grinçant, à la verve parfois hilarante, l'écrivain algérien nous exhorte à chérir ce trésor en péril.