La gauche et les syndicats ont appelé à la mobilisation ce samedi, pour dénoncer le "coup de force" et le "déni de démocratie" d’Emmanuel Macron, après la nomination de Michel Barnier à Matignon.
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00:00Oui, écoutez, ici, les manifestants, ils arrivent au compte-goût. Il y a à peu près une centaine, je dirais, entre 100 et 200 personnes pour le moment,
00:06avec évidemment les groupes politiques de gauche, la France insoumise, bien sûr, mais aussi le Parti communiste, le Parti des travailleurs.
00:14On voit aussi un certain nombre de drapeaux palestiniens ici. Et puis, il y a les organisations étudiantes. Je me trouve, justement, avec l'Union étudiante.
00:23Contre quoi vous êtes venu marcher aujourd'hui ? Contre Emmanuel Macron ? Contre Michel Barnier et son futur gouvernement ?
00:29En réalité, je pense que c'est à peu près la même chose. En réalité, on vient marcher d'abord contre le coup de force d'Emmanuel Macron,
00:37le fait qu'il n'ait absolument pas reconnu le résultat des législatives, législatives qui n'avaient absolument pas été boudées par les Françaises et les Français,
00:44et surtout pas boudées par les étudiants et les étudiantes qui ont placé leurs espoirs dans le NFP. Aujourd'hui, Emmanuel Macron fait deux coups.
00:52D'un côté, il ne respecte pas le résultat démocratique. Et d'un autre côté, il piétine encore une fois les revendications des étudiants et des étudiantes.
00:58Nous, on est extrêmement inquiets de la rentrée. Il y a énormément de réformes qui sont faites pour détruire le service public, dont on sait qu'elles vont reprendre,
01:07en réalité, l'autonomie des universités, la réforme des bourses qui va complètement ruiner les plus bas échelons, qui va encore appauvrir les étudiants
01:15qui sont déjà dans une précarité. On sait que toutes ces réformes-là vont reprendre avec le gouvernement de droite soutenu par l'extrême droite
01:21et les partis fascisants de Michel Barnier. — Aujourd'hui, cette manifestation, c'est l'histoire d'une fois. Ou est-ce que vous vous préparez
01:30à remettre le couvert régulièrement pour mettre la pression dans la rue sur Emmanuel Macron et Michel Barnier ?
01:37— Alors en réalité, vous avez l'appel national, tout d'abord. Nous, ce qu'on fait, c'est qu'on suit l'appel national. Mais évidemment, à l'Union étudiante ex-Marseille,
01:44nous, ce qu'on espère, c'est de faire en sorte que ça dure dans la rue. Nous, ce qu'on espère, c'est de mener à bien le slogan qu'on avait depuis le début,
01:52c'est-à-dire un pied dans les instances, un pied dans la rue. Nous, on dit que si on n'a pas réussi à avoir Mme Castex par les instances, on l'aura par la rue.
02:01Donc en réalité, nous, ce qu'on préfère, c'est que ça se fasse à la fois d'un pied dans les instances, d'un pied dans la rue, mais aussi que ça dure dans la rue.
02:08Donc on appelle évidemment à ce que la mobilisation continue. On espère ramener encore plus de personnes dans ce combat pour le respect de la démocratie
02:18pour les prochains jours qui vont venir. — Merci beaucoup. Donc cette manifestation, elle va prendre le départ désormais dans les minutes qui viennent
02:25avec un parcours un petit peu plus court que les manifestations habituelles ici à Marseille, parce que ce week-end, c'est la grande bradiobie annuelle.
02:31Donc on va se diriger sur un parcours un petit peu plus court qui s'assurera sur le Vieux-Port.