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Les réseaux sociaux on fait ressortir des anciens traumas" : on a parlé santé mentale avec Mademoiselle Soso, créatrice de contenus mangas/animes (et bien plus).
Konbini
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06/09/2024
Légitimité, harcèlement et commentaires sexistes, elle revient sur la complexité à être une femme dans son milieu (Parce que non, il n’y a pas que les hommes qui peuvent parler de jeux vidéos)
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Au début, c'était des réflexions vraiment genre en mode, t'es une meuf,
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t'as commencé à faire du contenu animé manga parce que ça marche,
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parce que t'as dû commencer il y a trois ans, j'étais en mode...
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J'étais née, je regardais Albator, t'étais encore dans les couilles de ton père.
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De quoi tu me parles ?
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Bonjour, moi c'est Mademoiselle Soso sur les réseaux, ou Soso tout court,
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et je suis créatrice de contenu dans le milieu manga, animé et bien plus en vrai.
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Question bête, mais ça va ?
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Ça va mieux.
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Ça va mieux, là vraiment, en ce moment, ça va mieux.
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Je suis dans la porte montante, on va dire ça comme ça.
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Sur une année complète, il y a eu beaucoup de phases compliquées.
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À 80%, ça ne va pas, et à 20%, ça va.
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Et les « ça va », ils étaient toujours un peu temporisés.
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Ou j'ai dû faire une pause sur les réseaux parce que ça a explosé un petit peu.
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Que ce soit au quotidien, chez moi, avec mon copain,
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ou sur les réseaux, j'arrivais à plus rien.
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Pour moi, c'est un peu comme un gros nuage noir,
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comme si j'avais des chaînes aux pieds, un gros nuage noir,
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et je ne vois rien d'autre que ça en vrai.
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Rien ne va.
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Moi-même, ma vision de moi, ce que je fais.
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Et le pire, c'est que même si par exemple, dans mon entourage,
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ça peut bien se passer, tout ça est occulté en fait.
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Je ne vais voir que le négatif dans tout.
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Il suffit que je commence à m'habiller, ça ne va pas.
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Je suis en mode, putain, mais il faut que je perde du poids,
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je suis grosse, ça ne me va pas.
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C'est un peu comme dans les Dunring,
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quand il y a une grosse boule qui arrive dans le couloir, genre t'es mort.
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Je fais des rêves comme ça, mais il y a un boss qui arrive,
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tu sais que tu vas te faire one-shot, c'est fini quoi.
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Les réseaux sociaux ont juste ressorti des traumas d'avant
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que j'avais peut-être un peu enfouis.
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Et si on a vécu le harcèlement quand on était plus jeune,
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qu'on a eu des problèmes familiaux,
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qu'on a vécu plein plein de choses différentes,
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surtout en tant que femme,
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si vous avez vécu des choses qui ne sont pas cool.
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Les réseaux sociaux, en fait, il y a un mélange de tout,
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sans barrière, sans limite, sans rien du tout,
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et sans pouvoir se défendre.
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Vous n'avez pas les personnes en face de vous,
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vous avez juste des pseudos.
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Et il y a surtout un effet de masse
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qui fait que c'est comme si on envoyait
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plein de gens sur la tronche
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et que j'étais ensevelie sous ça sans pouvoir me défendre,
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sans aide presque,
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parce qu'en fait, il y a des gens qui vous soutiennent
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et des gens qui vous envoient des messages et tout.
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Mais en fait, c'est presque tellement noyé
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dans la masse de commentaires horribles
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que vous ne voyez que ça en fait.
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Alors au début, c'était vraiment basé,
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axé uniquement que sur l'animé manga,
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genre en mode, mon avis il est nul.
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Genre vraiment, mon contenu il est nul.
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Je suis après ma personne.
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Après, ça a été déformation de propos.
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C'est parti même en...
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D'autres créateurs encore qui ont fait des vidéos YouTube
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avec ma tête dessus,
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un gros bandeau noir en mode true crime et tout.
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Je me suis dit, waouh, je parle d'animé manga les gars,
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je parle de voyage au Japon.
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On va falloir se détendre à un moment donné.
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Il y a eu des groupes aussi qui sont venus vraiment en mode...
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Bah, ils veulent des commentaires vraiment très très sexuels,
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mais en mode compliqué.
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Ils voulaient me tuer, ils parlaient de ma mère aussi.
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Il y en a qui ont trouvé des photos de ma mère.
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Après, il y a eu forcément des deepfakes,
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donc ma tête sur des trucs.
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Je n'ai pas voulu les chercher, je n'ai pas voulu les voir.
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Je sais qu'il y a des groupes aussi où ils font des zooms.
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Ça, c'est tout le côté être une femme sur réseau, c'est waouh.
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À la fin, j'ai compris que mon existence,
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peu importe ce que j'allais dire, ne plairait pas.
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Quand un homme dit la même chose que toi,
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il se mange 100 fois moins.
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En fait, je me disais, si je dis la même chose que certains de mes congénères,
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je serais partie de France en fait.
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Je pense que là, je serais partie pour ma sécurité en fait.
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Et c'est ça aussi le souci, c'est que les gens ont vu
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que quand ils faisaient un tweet par exemple sur moi,
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ça allait faire beaucoup plus de vues.
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Il y avait des fois des comptes qui avaient 20 abonnés
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et ils faisaient, je me réveillais un jour, j'ouvre Twitter
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et je vois il y a 5000 likes.
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Je suis en mode, qu'est-ce qui se passe encore ?
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Et en fait, il y avait moi et un commentaire et plein de citations
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et tout le monde se dira, avec elle, ça marche bien.
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J'espère qu'ils me diront merci un jour pour les likes et pour la fame, j'espère.
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C'est pour ça aussi qu'aujourd'hui,
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c'est compliqué pour une fille de faire du contenu, on va dire, intelligent.
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Vous voyez par exemple dans le contenu jeux vidéo,
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il y a énormément de mecs qui font ça.
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Et les filles, elles ont peut-être peur de se lancer
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alors qu'elles auraient autant de choses à dire,
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mais parce qu'elles savent que les gens vont être beaucoup plus sévères
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sur leur analyse, sur ce qu'ils ont fait,
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qu'avec un gars, 100 fois plus.
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Parce qu'on est une fille, donc on n'a pas l'éligitimité.
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Il y a encore des gens qui me disent,
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ouais mais à la base, c'était nous qui lisions des mangas,
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qui regardions des animés, c'était nous qui jouions aux jeux vidéo.
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Vous êtes arrivés après parce que c'était la mode.
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Non, c'est juste qu'on ne le montrait pas, c'est tout en fait.
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Après, il y a des critiques aussi, alors ça, ça a été les plus grosses.
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J'ai réussi parce que j'ai des gros nibards.
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Ne serait-ce que dans notre milieu,
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il y a les mecs, ça regarde la baston
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et les filles, ça regarde les trucs de romance.
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Et on rame, on rame un petit peu là.
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Ça a influencé mon contenu à un moment donné
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parce que j'avais peur qu'on me catégorise sur le fait que je suis une fille.
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Je vais faire du contenu shoujo, romance, tatitata.
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Je faisais du contenu, mais je l'ai mis sur l'humour.
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C'est-à-dire que des fois, je faisais mon top crush et des trucs comme ça
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et ça faisait rire tout le monde, dont plein de mecs qui regardaient.
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Mais j'ai vite après bifurqué sur du One Piece, sur du Naruto, sur du Jujutsu
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parce que j'aime ça aussi, mais c'est vrai que j'ai voulu être en mode bonjour.
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Ça, normalement, c'est des mecs qui en parlent.
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Je vais le faire.
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Non, ils n'ont pas réussi à me dégoûter parce qu'en vrai,
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c'était plus de la haine gratuite.
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Donc en fait, le côté passion, ça n'a pas été touché, heureusement.
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Le soir où j'ai essayé de faire ma pause, j'ai appelé ma meilleure amie
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et elle m'a dit, tu regardes tout de suite pour prendre un rendez-vous chez la psy.
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Et en fait, ça s'est bien passé.
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On a fait une thérapie jusqu'à il y a un mois et demi presque.
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Elle démêle des nœuds et c'est assez ouf parce que du coup,
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ça me permet au quotidien de pouvoir les démêler moi-même en fait.
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Et je vais essayer d'aller mieux moi aussi par moi-même et prendre l'air.
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En vrai, j'ai passé pas mal de temps avec mes amis
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et prendre le temps aussi pour moi, parce qu'en fait, j'en prenais pas.
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Je me disais, ça va pas, donc mets-toi la tête dans le boulot.
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Et le boulot, il en ressortait aussi qu'il n'était pas aussi bon que je l'aurais voulu.
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Donc, ce n'est pas forcément une bonne solution.
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Donc ouais, prendre le temps pour moi aussi, je pense.
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