05:27DG de l'époque a dit c'est pas nécessaire, tout est retombé. Je me rappelle qu'un jour il m'a dit
05:33à l'un des directeurs qu'à Aybé il faut voir vos éléments là parce que c'est pas normal qu'il y ait
05:38plus de ressources mais DG vous leur avez mis l'eau dans le vin, donc on va boire le vin dilué, c'est
05:43un peu ça. Le deuxième souvenir c'est un peu sur leur carrière. Je leur avais expliqué un peu dans
05:48les détails où il faut y aller, comment faire pour être détaché, de sorte quand même de pouvoir
05:53évoluer maintenant comme des communicateurs. Malheureusement ou heureusement à l'ouverture du
06:00séminaire, le secrétaire général de l'Ordre a dit non, il n'y a pas de problème, tout le monde peut
06:03venir. Je ne vous dis pas, ils m'ont haussé ce jour-là, ils se sont pris à moi pratiquement tous.
06:09Voilà, des mots durs quoi, il n'y a pas de problème. Mais moi les deux ans après, ils se sont rendu compte.
06:16Parce que je leur disais que malgré votre ancienneté, il y en a qui travaillent avec 10-12 ans, quand quelqu'un va faire le
06:24niveau 3 ou même niveau 2 de linguistique, s'il vit en province, vous vous êtes enseigné, lui il est journaliste, il prendra le
06:32document de moi. C'est ce qui avait commencé à arriver. Je crois qu'aujourd'hui ils ont compris qu'ils
06:37auraient pu être sages et puis bon, il y a deux ou trois qui ont pu quand même intégrer et après ils sont
06:41allés faire des cours de journalisme et puis bon, je pense qu'ils ont évolué comme journalistes. C'était un peu ça.
06:46Et puis quoi, on était en train d'ouvrir les perspectives avec l'agence Ivorine de presse.
06:51La convention a été plus ou moins signée, mais le ministre de l'époque n'a pas aimé que le
07:00directeur général signe sans son aval. C'est même normal administrativement, parce qu'on avait pris l'initiative en
07:05doute. Bon, il y a deux petites croix qui sont survenues. Le premier, c'est quoi, j'ai pris
07:12fonction le jeudi soir. Vendredi, il y avait la coalition Vichère. Et puis j'étais au bureau, il y a un collaborateur qui dit à Tanguay, il y a eu un mort.
07:21C'était quoi, la période de carême. Donc j'allais à la messe et puis j'appelle un journaliste. J'ai dit bon, tu as
07:32des entrées à la gendarmerie, informe-toi, rassure-toi. Une petite légèreté, parce que quand il a appelé la gendarmerie,
07:38un jeune homme qui dit que si j'étais bip, c'est que c'est vrai. Moi, je reviens de la messe, je vois la nouvelle suite,
07:45je cite. Donc c'est rassuré. Je crois que 20 personnes en parlent. Et puis à 22h30, RFI reprend. J'avoue que je
07:56commençais à avoir peur, parce que c'est nous seuls qui avons parlé du mort. Le lendemain samedi, je suis au bureau pour mettre de l'ordre.
08:04C'est Pascal Tchombiano qui était, je crois, rédacteur en chef à la télévision qui m'appelle. Mais le directeur, bonjour, je lui dis que votre mort
08:11est en interview à la télévision. Le mort de Laibé donne des interviews à la télévision. Donc après, tu comprends tout ce que ça
08:22c'est comme une chose. Mais apparemment, il semble que quand c'est fait, Alpha Barry, qui était le correspondant de RFI, était joint par Benoît.
08:31Pour comprendre d'où venait la source, lui n'était pas informé. Donc il a appelé RFI qui dit bon, c'est Laibé. Il fallait faire des rapports, on a même bossé.