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Insécurité au Sahel : hausse de la cadence des attaques
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02/09/2024
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Bonjour Wassim Nasser, on fait appel à vous et à vos informations pour nous éclairer.
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Le 24 août dernier, le Burkina Faso a connu l'une des attaques les plus sanglantes de
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son histoire, près de 200 morts à Barçalogo, c'est dans le centre, la plupart des victimes
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étaient des civils qui étaient en train d'ériger des barrages autour de leur village
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pour se protéger.
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C'est le JNIM affilié à Al-Qaïda qui a revendiqué cette attaque.
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Donc effectivement, le JNIM a revendiqué l'attaque, puis après on a eu des images
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qu'on pourrait voir, on va voir quelques secondes, on voit effectivement que les morts
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sont des hommes habillés en civils et autour d'eux il n'y a pas d'armes, on voit que
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des pelles et des chaussures.
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Et on ne va pas tout montrer évidemment, mais là on voit ce qu'on a appelé des tranchées.
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Donc vous voyez bien que ce ne sont pas des tranchées comme des militaires creuseraient
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des tranchées.
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Donc, questions posées, renseignements recueillis, on a compris que c'était suivant une politique
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décidée à Ouagadougou de pousser les civils à creuser des tranchées, les inciter ou de
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les forcer.
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Donc ces gens sont des civils de Barçalogo qui ont été réquisitionnés par l'armée,
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envoyés au-delà de trois kilomètres, donc zone de danger connue et reconnue, pour creuser
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des tranchées sans protection.
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Le JNIM, quand il a fait son attaque, on va dire qu'il ne l'a pas fait dans la dentelle,
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civil ou pas civil, il a considéré que ce sont des miliciens.
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Donc, questions posées, aussi on se dit non, ce sont des gens incorporés, même si on sait
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aujourd'hui que ce sont des civils qui ont été forcés à creuser ces tranchées.
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Donc ça remet en question toute la politique décidée par le capitaine Traoré et de l'impliquer
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les civils dans ce combat contre les djihadistes sans qu'ils ne soient armés pour, sachant
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que l'attaque a duré de 9h à 16h et qu'on n'est pas loin d'une base importante à Kayar
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de l'armée qui n'a pas intervenu.
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Donc, les locaux sont très remontés de par cette inaction et on voit sur cette carte-là
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les dernières attaques, on ne peut pas tout mettre, sur le mois d'août aux Burkina Faso,
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les plus importantes et non toutes, dont une, bataille entre l'Etat islamique et Al-Qaïda
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à Saïtanga.
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Donc, ils ont aussi le loisir de se faire la guerre entre eux.
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Il y a aussi l'attaque d'Auréma qu'on voit sur la carte, au nord de l'aéroport de Waïgouya,
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donc très important.
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Puis l'attaque de Nassougou, on a une vidéo de l'attaque de Nassougou, les images sont
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assez impressionnantes.
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Donc, c'est un convoi qui devait ravitailler une mine d'or et deux villages, qui a entrepris
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ce chemin, qui était abandonné quand même depuis 2019, suivant une décision des militaires
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qui accompagnaient des civils aussi dans ce convoi.
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On parle de plus de 140 morts et là, ce qu'on voit à l'image, ce sont les djihadistes
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donc du JNIM, d'Al-Qaïda, qui ont arrêté et décimé ce convoi.
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On voit par ailleurs un des blindés, un des six blindés offerts par l'Egypte aux Burkina
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Faso, il y a quelques années.
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On va voir maintenant un graphique où on voit le nombre de morts violentes au Burkina,
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donc causées par les djihadistes, par les militaires, militaires morts, djihadistes
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morts, le nombre de morts en général.
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Et on voit sur ce graphique comment ça commence à monter avec les coups d'État et les pics
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qu'on connaît aujourd'hui.
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Donc le graphe parle tout seul.
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Quel est l'état dans les autres voisins du Burkina Faso, au Mali, au Niger, on est
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toujours dans ce schéma mortifère ?
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Paradoxalement, il y a moins d'attaques au Mali et au Niger, parce qu'au Mali, les
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djihadistes sont installés, donc ils sont dans une phase de consolidation et pas de
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conquête.
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Là, on voit l'attaque, par exemple, de Gossi du 28 août, donc c'est un des checkpoints
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aux portes de Gossi qui a été pris.
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On a aussi une vidéo à Nyoro du 27 août, donc une vidéo filmée de nuit.
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Donc Nyoro, quand même une localité importante où les djihadistes contrôlent aussi une
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entrée à la ville, donc c'est la région de Kayess, à la frontière avec la Mauritanie.
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Puis, on voit l'attaque du 11 août de Yélimani, et encore une fois, on ne mentionne pas tout,
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on mentionne les attaques les plus importantes.
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Et là, on voit à Yélimani, comment les djihadistes d'Al-Qaïda encore ont investi
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une caserne, deux jours, et comment ils bougent dans la ville sans être inquiétés ou sans
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craindre en tout cas les représailles de l'armée.
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A noter aussi, donc Yélimani, aussi à Kayess, à la frontière mauritanienne et non loin de
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la frontière sénégalaise.
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Il y a eu aussi une attaque à Tabango, là c'était le 30 juillet, c'est le village
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du premier ministre Shogel Maïga, on a deux photos, voilà une première, il y a une deuxième
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aussi, et on va remarquer que sur la deuxième, donc le 4-4 qui a été utilisé, si on la
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voit, ça fait partie des 4-4 qui ont été offerts à l'armée malienne par les forces
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spéciales françaises, malheureusement on ne le voit pas.
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Donc l'attaque de Tabango, 20 morts parmi les militaires maliens.
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Au Niger, la dernière attaque d'importance pour le JNIM, c'était l'attaque de Samira
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à la frontière avec le Burkina Faso, le 26 août, pour l'État islamique, après
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le casse de la prison de Kutukallé, dont on a parlé le 11 juillet, voilà le véhicule
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dont je parlais, et l'attaque de Dongourou, le 20, il y a eu une attaque, là c'était
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l'État islamique Afrique de l'Ouest, donc qui est plutôt au Nigeria, à Mainé-Soroa,
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mi-août, à la frontière avec le Nigeria, où les djihadistes se sont attaqués à des
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employés d'une ONG internationale, on ne va pas leur nommer, ils ont fait 8 morts.
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On parle quand même beaucoup plus du JNIM qui est affilié à l'Al-Qaïda, vous diriez
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qu'il a pris une dimension régionale ? Il a pris une dimension régionale, on va voir
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aussi un graphique qui démontre en tout cas l'expansion du JNIM dans les pays du Sahel,
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tout ce qui est jaune c'est le JNIM, donc c'est Al-Qaïda, tout ce qui est vert c'est
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l'État islamique, c'est une carte qu'on a déjà montrée, et on voit même aussi les
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zones de conflit entre les deux groupes djihadistes.
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Donc, là c'est la démonstration que le JNIM prend une dimension régionale, au-delà
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même du Sahel, vers les pays du Golfe de Guinée et vers le Nigeria même où il se
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réimplante.
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Certaines sources évoquent des trêves et des négociations en cours avec les djihadistes.
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Ça, ça serait nouveau alors ?
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Ça, ça serait nouveau, mais, via des intermédiaires locaux, mais les faits comme l'assassinat
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d'un supposé espion il y a quelques jours à Manaka au Mali, l'attaque de Samira qu'on
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a mentionnée au Niger, donc là pour le coup par le JNIM, démontre que même si ces négociations
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ont eu lieu, ou ces tentatives ont eu lieu, elles n'ont pas été fructueuses, du moins
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on va dire pour les jeunes, et ce qui est assez cocasse dans tout ça, c'est que le
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chemin de ces négociations se fait à travers un Niamey, quand on sait que la jeune qui
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a pris le pouvoir reprochait au président Basoum d'avoir essayé d'entreprendre des
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négociations.
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Aujourd'hui les djihadistes sont en position de force, beaucoup plus qu'à une certaine
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époque passée.
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La personne qu'on voit ici, et c'est important à l'écran, c'est Sidane Ag Ita, c'est un
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personnage du JNIM, numéro 2 du JNIM, bras droit d'Yad Ag Ghali, c'est la première fois
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qu'il prend la parole dans un audio, c'est la première fois qu'on a une photo de lui,
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même s'il est ancien, il a un peu vieilli maintenant, mais ce qui est intéressant c'est
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que tout son discours s'articule contre les jeunes, contre la Russie et contre la Turquie
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qu'il nomme plus de trois fois quand même.
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La Turquie est citée nommément comme soutien aux jeunes à travers l'usage des drones de
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fabrication turque, mais il mentionne Wagner, mais aussi sa date, donc le groupe de mercenaires
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turcs.
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Cette prise de parole est importante parce qu'il appelle à la mobilisation et à l'unité,
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et c'est lui ici qu'on voit en bleu, Sidane Ag Ita, pendant la bataille de Tizouaten qui
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a été beaucoup couverte, donc ça c'était au Mali le 27 juillet, c'est le dernier jour
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de la bataille, c'était le 25, 26, 27 juillet, ça c'est le dernier jour de la bataille.
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Donc intéressant qu'il ne mentionne pas la dernière attaque au Togo et les attaques
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au Bénin, là où le JNIM aussi démontre qu'il a pu faire évoluer des chefs et des
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commandants locaux, donc Jafar Diko ou Burkina Faso, fait profiter de ses connaissances, maintenant
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un de ses bras droits, ou de ses disciples, on va dire, au Burkina Faso, qui est le chef
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albani, qui aujourd'hui aussi fait fructifier, on va dire, le JNIM au Bénin.
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Triste réalité dans la région, vous nous avez démontré en début de chronique un
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graphique sur le nombre de morts au Burkina Faso, voici au Sahel central le nombre de
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victimes des conflits depuis 2018, ce sont des victimes de différents conflits de la
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France, soit djihadistes ou même de l'armée, on en parle aussi ici souvent à France 24,
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vous vouliez dire un mot peut-être ? Encore une fois, le graph parle tout seul, les chiffres
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parlent tout seuls, on voit que le nombre de morts est exponentiel par rapport à il
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y a quelques années.
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Merci infiniment Wassim, on aura l'occasion de vous retrouver tout au long de la saison
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dans Autour du Monde.
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