Cyril Hanouna - A quoi joue la presse française ?

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Retrouvez Cyril Hanouna et toute sa bande du lundi au vendredi de 16h à 18h sur Europe 1 ! Entouré de ses chroniqueurs, il revient sur l'actualité politique. Mais avec Cyril Hanouna, les auditeurs ont également la parole ! Pour réagir, n'hésitez pas : 01.80.20.39.21
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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00:00À quoi joue la presse française ? Tiens, Gilles Verdez, vous qui êtes, franchement, vous aimez bien
00:05Libération, l'humanité, etc.
00:07Je les lis.
00:08Ah ouais, c'est vrai ? Vous êtes un des seuls.
00:09Donc c'est important, vous êtes en voie de disparition.
00:12Ah oui, Libé 100 000, diffusion payée 2023, et l'humanité 36 000.
00:17Et ouais, c'est dur, c'est dur. Et ils donnent des leçons à tout le monde.
00:19Moi ce que j'aime pas, c'est qu'ils n'ont pas aimé, ils n'ont pas du tout aimé hier que je dise que c'est un torchon
00:23suite à ce qu'ils ont fait sur la mort d'Éric Comine.
00:26Et derrière, alors là, derrière, ils se sont tous ligués contre moi, ils ont tous dit oui, c'est pas possible de dire ça.
00:31Voilà, je vous le dis, l'ancien patron de Libération a écrit un papier, le journaliste a publié
00:36des messages que je lui avais laissé sur Twitter, d'ailleurs, le message qu'ils l'ont mis lui-même dans la panade,
00:41parce que tout le monde a dit qu'il n'aurait pas dû les diffuser, en plus, il n'y a rien dedans.
00:44Donc voilà, donc il s'est mis tout seul dans la merde, il a voulu se faire un buzz, voilà, parce que c'est normal,
00:48à 100 000 tirages, forcément, on essaie de faire du buzz un peu partout, donc ils se sont dit tiens,
00:53on va essayer de faire du buzz sur le dos de Cyril Hanouna, mais moi, c'est surtout, ce qui m'intéresse, c'est le traitement,
00:59le traitement de l'actualité par ce genre de journal, même entre les deux tours, excusez-moi, même entre les deux tours des législatives,
01:06quel que soit le camp où on est, c'était inadmissible, franchement, c'était imbitable,
01:12excusez-moi, je voyais les unes tous les jours qui passaient, parce que forcément, j'achète pas ça,
01:15mais vraiment, c'était insupportable, Gilles Verdez.
01:17Ce sont devenus des journaux de niche, d'opinion, qui ont renoncé totalement, moi, c'est ce que je leur reproche, à traiter l'actualité.
01:24Comme ils bouclent le traiteau à 20h pour l'Ibé, ils peuvent plus du tout suivre, et ils ont renoncé, donc ils font des éditorialisations.
01:30Non mais, oui, mais c'est la réalité, ils éditorialisent, ils donnent leur avis, ils donnent des leçons,
01:35et les journaux de gauche n'ont pas compris que les gens ne veulent plus qu'on leur donne des leçons,
01:39ils veulent des repères pour se faire leur propre opinion.
01:42Moi, je reproche à l'Ibé et à l'humanité d'être de vieux journaux en voie de disparition, voilà.
01:46Non mais c'est sûr, et derrière, moi, ce que je n'aime pas, c'est que ce sont des donneurs de leçons,
01:51qui en donnent à de moins en moins de monde, et qui détestent quand on dit quelque chose sur eux.
01:55Alors là, dès qu'on les touche, forcément, on n'a pas touché, c'est fou, c'est Gauthier Lebray.
02:00Vous qui êtes ? Vous savez quel âge Gauthier Lebray ? 29 ?
02:03J'ai 29.
02:03Non mais, avant, peut-être que quand vous étiez plus jeune, Libération, ça représentait quelque chose, ça ne représente plus rien maintenant.
02:09Oui, je lisais Libération quand j'étais étudiant, mais comme plein d'autres journaux.
02:13Libération, effectivement, s'en prend souvent à d'autres médias, les taxons de faire de l'opinion,
02:20ils font de l'opinion à chacune de leurs éditions, Gilles l'a rappelé, au moment des élections législatives ou des européennes,
02:26c'est très clair, c'est un journal qui roule pour la France Insoumise, qui roule pour la NUPES,
02:30et qui roule pour le Nouveau Front Populaire, et qui, parfois, roule pour la ligne la plus dure à gauche quand il s'agit de la France Insoumise.
02:37Ce n'est pas la première fois qu'ils omettent des événements majeurs dans l'actualité,
02:42qu'on est parfois forcés de traiter, il y a des événements qui font la une de toute la presse,
02:47et qui s'imposent à nous, peu importe les rédactions.
02:51Je rappelle que le jour de l'hommage aux victimes françaises du 7 octobre,
02:57pas un mot dans les colonnes de Libération quand cet hommage a lieu aux Invalides.
03:01Ça provoque un tel tollé que le lendemain, ils décident de mettre l'hommage à la une.
03:06Mais le jour même de l'hommage, il n'y avait pas un mot dans les colonnes de Libération.
03:10Donc ce n'est pas la première fois que ça arrive, et c'est purement idéologique à chaque fois.
03:13Ils écrivent des articles tous les jours sur moi, parce qu'ils pensent que ça va faire vendre,
03:16mais vraiment, je vous le dis, les gens n'achètent même plus, les gens savent que c'est un torchon,
03:20et qu'ils sont tellement partisans que ça devient n'importe quoi, vraiment, ils ne sont plus crédibles.
03:24Il y a Alain avec nous sur Europe 1 à 16h10, qui voulait réagir. Merci Alain d'être avec nous.
03:28Bonjour !
03:29Bonjour Alain, merci d'être là, merci beaucoup d'être avec nous sur Europe 1 Alain.
03:34Allô ?
03:34Heureux, heureux de vous avoir au téléphone, j'ai un coup de gueule.
03:37Vous habitez où Alain ?
03:39Dans la banlieue de Montpellier, de Lattes.
03:42J'adore, j'adore, j'adore Montpellier, j'étais avec des potes là-bas cet été, à un moment je suis passé.
03:49Je suis passé, c'était très sympa. Vous faites quoi dans la vie Alain ?
03:51Je suis retraité.
03:52Retraité de quoi ?
03:54J'étais assureur.
03:55Ah d'accord, très bien, si vous pouvez m'assurer sur Fabien Lequeu, parce que ça ne m'arrangerait pas.
04:01J'ai pris une assurance sur l'homme, bien entendu.
04:03Alain, vous avez un coup de gueule.
04:05J'ai un coup de gueule oui, parce que je suis scandalisé.
04:08Bon là je viens de voir que vous avez sorti, il y a quelques minutes, l'information sur la gamine qui s'est fait shooter par un motard sur une route.
04:14Mais il y a deux jours après la mort du gendarme, il y a un autre gendarme qui est actuellement entre la vie et la mort.
04:20Exactement.
04:20On n'en parle absolument pas.
04:21On en a parlé ici dans cette émission.
04:23Voilà, mais on n'en parle aucune part.
04:25Heureusement qu'il existe en France encore pour l'instant, CNews, Europe et Sud Radio, parce qu'il n'y a plus que ça comme information.
04:32Il y a beaucoup de gens qui disent ça, beaucoup de gens disent comme vous Alain, je vous le dis.
04:37Donc c'est un scandale, c'est vraiment mon coup de gueule, et pour tout vous dire, tout le monde s'en fout, parce que là où j'habite précisément,
04:43régulièrement, certains soirs de la semaine, sur les parcours, les grands parkings de carrefour, et bien sur le festival des motos.
04:52Tout le monde s'en fout, tout le monde le sait.
04:54Alors je vais vous dire Alain...
04:56Combien de morts faut-il pour que nos dirigeants prennent le pouvoir, les choses en main ?
05:01Alain, je vous dis, vous dites que tout le monde s'en fout, et je vais vous donner un petit peu d'espoir.
05:06Moi je pense que non.
05:07Les bien-pensants, les donneurs de leçons, le mur des bien-pensants, comme nous l'a dit Brice Hortefeux lors du premier jour de cette émission,
05:13oui, eux s'en foutent.
05:14Mais, je pense que les Français, ceux qui aiment la France, et ils sont extrêmement nombreux, et pour moi bien plus nombreux,
05:20ils ne s'en foutent pas du tout, et au contraire, ils en auront le bol.
05:23Ils en auront le bol, ils n'en peuvent plus en entendre.
05:25Moi je vais vous dire, je suis arrivé là, Alain, j'étais sur le trajet,
05:28je lis deux drames, deux drames, que sur le trajet, j'ai lu deux drames qui se sont passées,
05:33parce qu'il y a eu un autre truc là, qui s'est passé aussi, si j'ai lu ça...
05:36Métro de Toulouse.
05:37Exactement, métro de Toulouse, je viens de lire, voilà.
05:39Aussi dans le métro de Toulouse, encore un autre drame.
05:41Donc, je vous dis Alain, on n'en peut plus.
05:43Je pense que tous les Français qui aiment la France, comme moi, en ont marre,
05:47et Alain, je vous dis, quand vous dites qu'ils s'en foutent, je pense que ce sont les bien-pensants,
05:51ceux qui sont hors-sol, ceux qui ne savent pas ce qui se passe,
05:54ceux qui pensent qu'à leur petite magouille personnelle, les uns avec les autres,
05:59et on le voit bien, ils ont de moins en moins de succès, ces gens-là, Alain.
06:03Allo ?
06:04Allo, oui Alain.
06:05Oui, oui, je vous entends de plus en plus faiblement, c'est pour ça.
06:08Merci Alain d'avoir été avec nous sur Europe 1, merci beaucoup.
06:11Pour tout vous dire, je suis un pied-noir qui a dû fuir le Maroc et l'Algérie, voilà.
06:15Merci Alain pour votre témoignage, merci beaucoup d'avoir été avec nous sur Europe 1,
06:19vous nous rappelez quand vous voulez, entre 16h et 18h dans En Marche sur la tête, bien entendu.
06:22On sera toujours là pour vous Alain, merci.
06:24Au revoir.
06:25Merci. Virginie est avec nous de Bourgogne, bonjour Virginie.
06:28Oui bonjour.
06:29Merci d'être avec nous Virginie, vous habitez où ?
06:32J'habite du côté de Mâcon.
06:35Mâcon ? Emmanuel Mâcon ?
06:38Merci, je vais partir Virginie, merci.
06:41C'était ma dernière intervention à la radio, je vais partir, merci.
06:43On était sur Europe 1, c'est la fin.
06:45Virginie, vous faites quoi dans la vie ?
06:47Je suis enseignante.
06:48D'accord, quelle classe ?
06:51Dans un lycée, donc j'ai 2 secondes au terminal.
06:56Très bien Virginie, merci en tout cas d'être avec nous sur Europe 1.
06:59On parlait de libération, de l'humanité, vous avez vu ce qu'a fait l'humanité aussi ?
07:03L'humanité qui a parlé d'un mort au travail, en parlant de la mort de ce gendarme,
07:08mais je vais vous dire, moi ce qui me rend fou aussi, c'est qu'il n'y a que nous qui relevons ça,
07:12je suis désolé, il n'y a que les antennes d'Europe 1, il n'y a que les antennes de CNews,
07:15je suis désolé, excusez-moi de vous dire ça.
07:17Je suis d'accord avec vous et malheureusement, parce que vous faites ça, vous êtes taxés et étiquetés
07:21comme tous ceux qui ouvrent leur bouche pour dire également qu'ils ne sont pas d'accord,
07:25de fachos ou d'extrême droite.
07:28Je trouve ça insupportable, moi qui suis enseignante,
07:31je fais partie d'une génération qui a connu la France avec la possibilité du débat et de la pluralité,
07:37de la vraie pluralité, et je ne comprends pas l'arrogance, la violence verbale,
07:42la stigmatisation dont on est victime, en fait, dès qu'on ose dire qu'on n'est pas d'accord, tout simplement.
07:49Vous voulez que je vous dise ce qu'a titré aujourd'hui Laurent Joffrin, ex-patron de Libération,
07:54d'ailleurs on a une photo de lui avec Jean-Marie Le Pen, il passait ses vacances avec lui en 1975,
08:00il passait ses vacances avec Jean-Marie Le Pen, je la mettrai sur mes réseaux sociaux,
08:03ça permettra aux gens de s'en rappeler.
08:05Laurent Joffrin, ex-CNews d'ailleurs, il était bien content d'être chez nous,
08:08il était chez Pascal Praud, après malheureusement il a été écarté,
08:13et depuis il fait des articles contre nous.
08:15Anna, un crétin contre Libération, voilà ce qu'il a titré.
08:18Pour vous dire, ces gens-là détestent qu'on les titille un peu,
08:22ils ont toujours raison, ils ne supportent pas la contradiction,
08:26et forcément aujourd'hui les médias, je le redis, comme Europe 1, comme CNews,
08:31comme nous sur C8, on les dérange, donc forcément ils font énormément de lobbying
08:35pour essayer de nous faire disparaître, vous savez Virginie.
08:37J'ai utilisé un bon terme, lobbying, mais moi je dirais plutôt qu'ils agissent
08:41comme des gourous d'une secte, parce qu'ils ont un esprit sectaire,
08:44et je crois que Victor Hugo reviendrait aujourd'hui, il le traiterait de fasciste aussi.
08:48Mais c'est bien possible.
08:49Oui, mais je peux vous garantir.
08:51Mais pour moi c'est la vraie forme, la vraie forme de fascisme, pour moi c'est eux qui l'ont,
08:56je vous le jure, c'est vraiment, je vous le jure, parce qu'ils sont dans l'intolérance,
09:00ils ne supportent pas.
09:02Oui, oui, mais moi j'ai une question à leur poser à ces gens-là s'ils nous écoutent,
09:06quand il y a un accident du travail, donc en fait pour eux c'est un accident du travail,
09:10pour moi ça relève d'un défaut de sécurité et non pas d'un délit du genre d'un refus d'obtempérer
09:15d'un voyou qui lui, en plus, aurait dû être éjecté du territoire
09:20parce qu'il n'avait plus rien à faire chez nous.
09:23Donc en fait qu'est-ce qu'ils envoient ? Ils envoient des messages de déculpabilisation aux voyous
09:27pour en fait qu'ils puissent comprendre que tuer un policier pendant ses heures de travail,
09:32c'est finalement non-compté, c'est normalisé.
09:36Donc ce que je leur reproche c'est de normaliser tout ce qui est violence,
09:40de s'insurger automatiquement d'office contre l'ordre de la police,
09:47de dire, je ne sais plus, une pancarte qui avait été mise, un flic une balle,
09:52et puis par contre si des femmes s'insurgent en dénonçant des viols de migrants,
09:57elles, elles sont emprisonnées, enfin je veux dire, il y a deux poids deux mesures en France,
10:01c'est insupportable, moi je vous ai écouté hier, j'ai écouté ce que disait Sarah Knafo,
10:06je suis entièrement d'accord avec elle sur ce qui s'est passé,
10:10je soutiens cette mère de famille et cette épouse qui a perdu son mari dans l'exercice de ses fonctions,
10:16et je dénonce aussi bien qu'elle depuis des années le laxisme de la justice
10:21qui malheureusement est essentiellement situé à gauche,
10:25et c'est malheureux de le dire, on est obligés, on n'en peut plus.
10:30Vous voulez que je vous dise, cette émission s'appelle On marche sur la tête, on aurait pu l'appeler également On n'en peut plus,
10:35je vous le dis, c'est vraiment, je vous jure, c'est le sous-titre de cette émission,
10:39On n'en peut plus, j'ai toute la journée des auditeurs en ligne, des téléspectateurs qui viennent me voir,
10:44qui me disent Cyril, on n'en peut plus, et on a l'impression que cette majorité,
10:49la majorité des gens pensent comme nous, Virginie, mais malheureusement,
10:55mais malheureusement Virginie, je vous le dis, c'est que la plupart des médias,
11:00la plupart des influenceurs, enfin de ceux qui influencent, des leaders d'opinion,
11:06sont plus écoutés à gauche qu'à droite, parce qu'aujourd'hui vous le savez,
11:10il y a très peu d'artistes qui peuvent dire qu'ils sont à droite,
11:12personne ne l'a dit, il n'y a qu'à part Michel Sardou qui l'avait dit à l'époque,
11:15et d'ailleurs Michel Sardou, et qu'est-ce qu'il a pris Alain Delon,
11:19et qu'est-ce qu'il a pris au moment de son décès,
11:21et pour tout le monde, dans la tête de tout le monde,
11:23dans leur tête c'est des fachos, mais c'est ça,
11:26le raccourci systématique,
11:28mais un mec qui est à gauche, moi par exemple j'adore Fabrice Fukini,
11:32j'ai vu qu'il est arrivé sur France Inter, je suis très heureux pour lui,
11:35j'aime beaucoup Fabrice Fukini,
11:37il se dit de droite Fabrice Fukini,
11:39mais Fabrice Fukini, Fabrice Fukini aujourd'hui,
11:42oui mais justement, il y a plein de gens aussi,
11:44maintenant qu'il est sur France Inter, il dit ça va il est allé sur France Inter,
11:47mais à un moment quand il a dit qu'il était de droite, tout le monde lui est tombé dessus,
11:49moi je comprends pas, excusez-moi.
11:51Non mais il a raison Cyril, c'est vrai qu'à un moment donné,
11:53tous les artistes, tous les chanteurs, tous les comédiens,
11:55tout le monde, on est de gauche, il n'y a qu'à voir aux dernières élections,
11:58tout le monde était de gauche.
12:00Quand Michel Piccoli décède, qui était un représentant médiatique de la gauche,
12:04certains disaient même d'une gauche caviar,
12:06tout le monde rend hommage à Michel Piccoli et à son oeuvre,
12:08quand Alain Delon décède, qui est un morceau de patrimoine,
12:11qui a une filmographie extraordinaire,
12:14au lieu de rendre hommage à ce morceau de patrimoine qui disparaît,
12:18il se fait couvrir d'insultes sur les réseaux sociaux
12:21par des électeurs, j'imagine, du nouveau Front Populaire.
12:24C'est invraisemblable.
12:26Et ils sont extrêmement virulents sur les réseaux sociaux, ces gens-là,
12:29tous ces gens dont vous venez de parler,
12:32et forcément, on a l'impression qu'ils représentent une majorité de gens.
12:36C'est ça qui est fou, alors qu'ils représentent,
12:38ils sont bruyants, c'est tout, ils sont bruyants,
12:41mais ils représentent, au contraire, c'est une minorité,
12:44mais c'est la minorité qui ouvre le plus sa bouche.
12:48Après, je trouve qu'ils sont un peu responsables
12:51de morcellements de la société française,
12:53parce qu'à dire qu'il y a des bonnes victimes et des mauvaises victimes,
12:56à dire qu'en fait, finalement, un flic qui meurt, c'est rien,
12:59c'est un accident du travail, c'est circulé, il n'y a rien à voir.
13:01De la même manière, on se rappelle du fait divers de Crépole aussi,
13:05dont Libération n'avait absolument pas parlé.
13:07Mais pour moi, aujourd'hui, c'est cette gauche un peu radicale,
13:11ce n'est pas la gauche de Valls, ce n'est pas la gauche de Cazeneuve,
13:13ce n'est pas la gauche de Ségolène,
13:15ce n'est pas la gauche, elle est morte.
13:17Le problème qu'on a, Géraldine Maillet,
13:19c'est que quand Manuel Valls, qui est excellent,
13:21moi c'est une gauche que j'aime beaucoup,
13:24Bernard Cazeneuve aussi, j'aime beaucoup,
13:28mais aujourd'hui, dès qu'ils prennent la parole,
13:30ils se font traiter de fachos,
13:32ils se font traiter de traîtres,
13:34de mauvaise gauche.
13:36Est-ce qu'il est de gauche, Manuel Valls ?
13:38Non, il n'est plus de gauche.
13:40CQFD.
13:42Ben non, ce n'est pas la gauche.
13:44C'est quoi la gauche alors ?
13:46Si j'étais Lénini, je vous dirais que ce sont des sociotraîtres,
13:48comme disait Lénini à l'époque,
13:50c'est-à-dire qu'ils ont abandonné leurs idéaux.
13:52Pour vous, qui est à gauche alors, Gilles Bernays ?
13:54Mélenchon.
13:56Non mais alors, franchement, Virginie, vous entendez Gilles Bernays ?
13:58Oui.
14:00Je ne sais pas quoi lui dire,
14:02parce qu'en fait, pour moi c'est l'extrême-gauche,
14:04mais elle est où la gauche intellectuelle,
14:06qui de toute façon a quand même contribué à...
14:08Je n'arrive pas, moi,
14:10à savoir où je me place,
14:12parce que je suis fatiguée
14:14d'avoir à prendre parti
14:16pour des partis qui font de la politique
14:18ou de la technocratie, je ne sais plus.
14:20En tout cas, les Français sont essentiellement
14:22de droite. Il me semble qu'ils ont essayé
14:24de montrer qu'ils voulaient des valeurs de droite
14:26par rapport à la sécurité, ou en tout cas,
14:28au moins, puisqu'on se sent protégé
14:30et non plus insulté
14:32quand on dit qu'on aime son pays,
14:34ou quand on dit qu'on veut simplement se sentir en sécurité.
14:36Et que oui, il y a une relation
14:38entre une immigration de masse,
14:40il y a des choses qui sont établies,
14:42mesurées avec les chiffres du ministère de l'Intérieur,
14:44et ce qui m'énerve aussi,
14:46c'est qu'ils n'hésitent pas à mentir effrontément
14:48pour apporter de l'eau à leur moulin.
14:50Et ça passe.
14:52C'est comme, j'ai vu encore une info passée sur moi,
14:54sur un site qui est complètement fausse encore,
14:56ils racontent n'importe quoi, ils sont persuadés
14:58d'avoir plein d'infos, ils racontent n'importe quoi.
15:00Par exemple, ils ont raconté n'importe quoi
15:02tout l'été sur moi, tout l'été,
15:04ils ont raconté n'importe quoi, mais ils étaient heureux,
15:06ils avaient soi-disant de l'info...
15:08Un moment il faut respecter, excusez-moi,
15:10un moment il faut respecter les lecteurs,
15:12un moment il faut respecter les auditeurs,
15:14les téléspectateurs, excusez-moi, je suis désolé,
15:16là ça devient n'importe quoi,
15:18quand je le dis, c'est un fléau,
15:20ces gens-là sont un fléau.
15:22Gauthier Lebré.
15:24Je voulais répondre à Gilles parce que je pense
15:26que ce qu'il dit est terrible pour la gauche,
15:28parce que si on ne peut plus être comme Bernard Cazeneuve
15:30et Manuel Valls, c'est un homme de gauche qui parle,
15:32en fait pourquoi ils ne sont plus de gauche selon vous
15:34et selon vos amis ? Parce qu'ils parlent de sécurité,
15:36parce qu'ils parlent de lutte
15:38contre l'immigration illégale,
15:40et parce qu'ils se disent aussi
15:42de cette gauche extrême-gauche
15:44qui décide de choisir le délinquant
15:46plutôt que le policier, j'en veux pour preuve,
15:48évidemment ce qui s'est passé au moment des émeutes.
15:50Donc en fait, et ça fait partie du même processus,
15:52maintenant dès qu'on parle des sujets
15:54régaliens importants pour le quotidien
15:56des Français, qui sont
15:58notamment la lutte contre l'insécurité,
16:00on est un fasciste,
16:02on est catalogué d'extrême-droite.
16:04Vu que cette gauche qui s'emparait
16:06de ces sujets-là n'existe plus,
16:08ça va dans le même processus, donc il n'y a plus
16:10que des gens de droite qui portent ces valeurs-là,
16:12alors que ces valeurs, au fond,
16:14elles devraient être universelles et partagées
16:16par une majorité de l'hémicycle,
16:18à savoir la lutte contre l'insécurité et une partie
16:20de cette immigration illégale.
16:22Virginie, merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
16:24Merci, merci à vous, au revoir.
16:26Bonne rentrée Virginie, bonne rentrée à vous.
16:28Merci, je vous embrasse fort. Valérie Bénahim sur Europe 1.
16:30Je voulais revenir sur ce que vient de dire Gilles,
16:32que c'est une gauche qui donne des bons et des mauvais points.
16:34Il y a les bons hommes de gauche
16:36ou femmes de gauche, et les mauvais.
16:38Mais qui décide ? Pourquoi ce serait vous,
16:40enfin ceux qui donnent les bons et les mauvais points,
16:42les parangons, ceux qui auraient
16:44la parole merveilleuse,
16:46la parole magique ? Pourquoi eux ?
16:48Je ne comprends pas. Et à traiter tout le monde
16:50de fasciste, on vide
16:52le mot de son sens.
16:54C'est-à-dire que si Cazeneuve est un fasciste...
16:56J'ai pas dit ça.
16:58Il a dit que c'était une mauvaise gauche.
17:00C'est une mauvaise gauche.
17:02Un social-traître, c'est pas mieux.
17:04Gilles Verdez, moi je vais vous dire un truc.
17:06Je vais demander à toutes les personnes
17:08ici, autour de cette table sur Europe 1,
17:10de donner leur avis. Si Gilles Verdez
17:12n'avait pas été avec nous dans nos
17:14émissions, vous pensez qu'il aurait été
17:16de quel côté ?
17:18Vous pensez qu'il aurait écrit
17:20avec Laurent Geoffrin, Hanouna,
17:22Crétin contre Libération ou pas ? Dites la vérité.
17:24Moi je pense qu'il nous aurait attaqué.
17:26Au bûcher.
17:28Pourquoi vous dites ça ?
17:30Laurent Geoffrin, c'est rien.
17:32Laurent Geoffrin, c'est un ectoplasme.
17:34Laurent Geoffrin, il bouffe à tous les
17:36râteliers. Laurent Geoffrin, ça fait 20 ans
17:38qu'il cherche à aller parler ici ou là
17:40pour dire n'importe quoi. C'est quelqu'un du
17:42passé. Ne m'assimilez pas à ce gars-là.
17:44J'aurais jamais dit que vous étiez un crétin,
17:46Cyril. Moi, je suis un homme du peuple, populaire.
17:48Ça, c'est des élites qui n'ont jamais rien
17:50compris, qui vivent
17:52une autre vie que la nôtre, dans les cafés,
17:54pour aller parader.
17:56Vous pouvez dire tout ce que vous voulez de moi,
17:58mais m'assimiler à Laurent Geoffrin,
18:00c'est insulter la famille
18:02et l'origine des Verdez.
18:08Il est excellent.
18:10On peut dire ce qu'on veut, il est excellent.
18:12Vous savez que la gauche
18:14rockiste que vénère Gilles Verdez,
18:16cette gauche d'extrême,
18:18ne conçoit le monde aujourd'hui qu'en termes d'oppresseurs
18:20et de victimes
18:22et d'opprimés.
18:24Le délinquant est une victime.
18:26Le délinquant, ça n'est pas sa faute.
18:28Il n'a pas eu le choix que de devenir un délinquant.
18:30Le délinquant, quand il fait un rodéo,
18:32c'est que le pauvre n'a pas le choix.
18:34C'est pour ça que d'ailleurs
18:36aujourd'hui, et c'est pour ça le drame de ce pays,
18:38c'est-à-dire que quand il y a un flic qui meurt,
18:40il n'y a personne qui tweet pour le flic.
18:42Personne, autant Bappé,
18:44Omar Sy, et pourtant c'est un ange qui s'envole aussi.
18:46Rien que ça, c'est déjà être un facho.
18:48C'est ça qui est fou.
18:50Donc Gilles, vous dites quoi à ça ?
18:52Moi je suis pour une gauche sécuritaire.
18:54Attention, arrêtez.
18:56S'il vous plaît, s'il vous plaît.
18:58S'il vous plaît, pas tous en même temps.
19:00Ne salissez pas la famille Verdel
19:02comme un service sur Europe 1.
19:04Ne salissez pas le nom Verdel
19:06d'ici sur les antennes d'Europe 1.
19:08Merci.
19:10On a Gary qui est avec nous. Bonjour Gary, merci d'être avec nous.
19:12Bonjour Cyril, bonjour Gilles.
19:14Merci. Vous habitez où Gary ?
19:16J'habite en Vendée, au Sable d'Olonne.
19:18Au Sable d'Olonne, j'étais
19:20pour jeter une fête ce week-end.
19:22Ce week-end ?
19:24J'étais invité pour les mariées.
19:26Les mariées de Vendée.
19:28Fallait m'écrire, je vous aurais offert le gîte.
19:30Gary, j'ai l'impression
19:32qu'on va se voir plus vite que prévu.
19:34Gary qui est énervé, il dit qu'il n'y a plus de journalisme.
19:36Attendez, il va nous le dire dans un instant sur Europe 1.
19:38Vous restez avec nous, Gary.
19:40Si on marche sur la tête, je demande une seule chose.
19:42L'émission va continuer
19:44comme elle doit continuer en direct.
19:46Je vais vous demander jusqu'à 18h.
19:48Vous, chers auditeurs,
19:50merci, je vous le demande comme un service.
19:52Et ici, chers chroniqueurs,
19:54ne salissez plus le nom Verdes.
19:56Je vous le demande vraiment.
19:58C'est une demande
20:00amicale que je vous fais.
20:02Mais s'il vous plaît, faites-moi plaisir.
20:04On se retrouve dans un instant avec Gary, un auditeur en colère.
20:06On va parler de Kylian Mbappé aussi dans un instant.
20:08J'ai toutes les infos.
20:10A tout de suite sur Europe 1.
20:12On marche sur la tête.
20:14Cyril Hanouna.
20:16Une alerte, s'il vous plaît.
20:18On recherche le petit Fabien Lecoeuvre.
20:20Le petit Fabien Lecoeuvre
20:22qui avait disparu.
20:24Ah, il est de retour. Merci.
20:26Si vous le voyez, n'agissez pas seul, bien entendu.
20:28Il peut vous donner un scoop people.
20:30Un scoop dans le jour.
20:32Merci d'être avec nous dans On marche sur la tête sur Europe 1.
20:34On est ensemble jusqu'à 18h, bien entendu.
20:36C'est notre première semaine et franchement, on est tellement heureux d'être avec vous.
20:38Je vous le dis, tous les auditeurs
20:40qui m'appellent, tous les auditeurs qui nous écoutent,
20:42vraiment, je suis très, très, très heureux
20:44de vous avoir retrouvé sur Europe 1.
20:46Et tous les gens me disent souvent la même chose.
20:48Ils me disent, c'est vrai qu'on
20:50n'avait qu'une seule version de tout
20:52avant.
20:54Depuis Europe 1, depuis CNews,
20:56depuis C8,
20:58même Sud Radio.
21:00C'est vrai que Sud Radio,
21:02ils font le taf aussi, je trouve.
21:04Après, il y a des très bonnes radios, j'en ai cité hier encore.
21:06Il y en a plein.
21:08Skyrock, j'adore.
21:10Mais je suis mieux sur Europe 1.
21:12Tout simplement parce que c'est la maison.
21:14Vous savez que j'étais sur Europe 1 pendant des années.
21:16Et ça fait des années que je devais
21:18revenir sur Europe 1.
21:20On en parle et finalement,
21:22je n'avais jamais trouvé le bon moment.
21:24Et on a eu de merveilleux souvenirs avec l'épine dans le plat.
21:26J'ai failli revenir tout de suite l'année d'après.
21:28J'ai failli revenir plein d'années.
21:30Ça s'est fait cette année.
21:32Merci à la direction d'Europe 1 de m'accueillir
21:34sur leur radio mythique.
21:36Merci. Allez, on parle de cette presse.
21:38Vous avez vu ce qui s'est passé
21:40à la suite de la mort de ce gendarme.
21:42Cette triste drame.
21:44C'était le drame de la semaine.
21:46Il y a d'autres drames qu'on a encore lus aujourd'hui.
21:48Un journaliste de l'Humanité
21:50parle d'accident du travail.
21:52Libération fait une ligne
21:54sur la mort de Eric Comine.
21:56C'est un truc de fou.
21:58Donc on se dit, est-ce que ces gens sont devenus fous ?
22:00Pourquoi ils font ça ? Qu'est-ce qui se passe ?
22:02Mais derrière, ils font des articles de 4 pages
22:04concernant, bien entendu,
22:06où ils me traitent de tous les noms.
22:08Et dès qu'on les dénonce un petit peu,
22:10ils sonnent la sonnette d'alarme
22:12et ils appellent tous leurs autres amis
22:14journalistes pour qu'ils fassent des papiers sur moi.
22:16Donc je le dis aux auditeurs d'Europe 1,
22:18si vous voyez des mauvais papiers sur moi,
22:20soyez pas étonnés, c'est normal.
22:22Ils sont en train d'écrire actuellement,
22:24à mon avis, ce week-end, ils vont passer leur week-end d'assas.
22:26Le nouveau Premier Ministre ou quoi,
22:28ils s'en fichent totalement, ils sont que là-dessus.
22:30Ils n'ont rien à faire, forcément,
22:32ils vendent à 30 000 exemplaires.
22:34C'est pas non plus la folie.
22:3616h34, on est sur Europe 1.
22:38Il y a Gary qui voulait réagir, qui était avec nous, qui habite en Vendée.
22:40Bonjour.
22:42Rebonjour, Gary.
22:44Vous faites quoi dans la vie, Gary ?
22:46Moi, je suis chroniqueur
22:48média people dans une radio départementale
22:50de la Vendée.
22:52Alors, figurez-vous que je cherche certainement
22:54à remplacer un chroniqueur people.
22:56Ah ben au moins, avec moi,
22:58ce sera plus moderne, ce ne sera pas du France Dimanche,
23:00HLA est un homme comme votre chouchou
23:02qui est autour de votre table.
23:04Bravo, Gary.
23:06Gary, je vous aime déjà.
23:08Voilà.
23:10Je vous aime déjà, Gary.
23:12Il va donner son info sur Céline Dion
23:14tout à l'heure, reste avec nous, Gary.
23:16Pour le moment, vous voulez réagir à cette presse, c'est vrai,
23:18qui est incroyable.
23:20Exactement. Et avant, j'aimerais juste dire un truc
23:22à Gilles Verdez, parce qu'il m'a mis la rate au courbouillon.
23:24Moi, je suis de gauche, je suis d'une gauche de Ségolène
23:26qui, en 2007, était prête
23:28à faire revenir le
23:30servite militaire, qui était fière
23:32et qui pouvait mettre son drapeau français
23:34et qui pouvait être fière d'être française tout en étant de gauche.
23:36Voilà ce que j'ai envie de dire à mon chéri Verdez,
23:38maintenant, pour la presse.
23:40Gary,
23:42déjà, sur la première
23:44partie de votre intervention, je suis d'accord
23:46avec vous à 100%.
23:48Et moi, je le dis, et c'est vrai
23:50que maintenant aussi, ça veut dire quoi,
23:52être de gauche, être de droite, moi, c'est des
23:54hommes aussi. Je vous dis, moi, j'aime énormément
23:56des gens de gauche, j'adore Ségolène Royal,
23:58vous le savez, je l'adore, et humainement,
24:00elle est incroyable avec nous, elle a passé
24:02une année avec nous, franchement, c'était incroyable, je vous jure,
24:04Ségolène Royal, Ségolène Royal,
24:06candidate à l'élection présidentielle au deuxième tour,
24:08elle est au deuxième tour, Ségolène Royal
24:10m'appelait tous les matins pour que
24:12je valide sa chronique, non mais franchement,
24:14dès que je lui disais qu'il y avait un truc qui n'allait pas, oui, il n'y a pas de problème,
24:16elle écoutait, non mais c'est fou.
24:18Elle s'était disponible, là. Mais c'est incroyable,
24:20mais je la trouve incroyable, voilà, Ségolène Royal,
24:22je l'adore, je l'ai dit la dernière fois,
24:24Karim Bouamran, que je ne connais pas personnellement,
24:26le maire de Saint-Ouen, je sais pas,
24:28il fait un travail exceptionnel, c'est un garçon de gauche
24:30qui est exceptionnel, voilà, et puis il y a des gens
24:32à droite que j'adore, vous le savez, Gérard Darmanin,
24:34voilà, il y a des gens au milieu que j'aime beaucoup, Gabriel Attal,
24:36je le trouve extrêmement talentueux aussi,
24:38Laurent Wauquiez,
24:40il est extrêmement intelligent, croyez-moi,
24:42Laurent Wauquiez, je peux vous dire que c'est une pointure aussi,
24:44donc il y a des bons partout,
24:46mais c'est vrai que là, on remarque surtout les mauvais,
24:48parce que c'est ceux qui parlent le plus, et c'est le problème.
24:50C'est ceux qui ont le pouvoir à gauche en ce moment.
24:52Vous vouliez dire autre chose sur la presse ?
24:54Mais oui, parce que moi, ce qui me révèle dans la presse,
24:56et je vais séparer la presse de gauche et la presse de droite,
24:58et pour vous dire, voilà, je vous ai dit à peu près
25:00quelle était mon opinion politique, vous voyez ce que je veux dire,
25:02mais la presse de gauche, je ne peux plus la voir,
25:04parce que ce n'est pas ma gauche, ce n'est pas la gauche,
25:06c'est une presse putaclique, c'est-à-dire que
25:08ce qui les intéresse aujourd'hui, c'est pas d'écrire un article,
25:10ce n'est pas de faire une enquête,
25:12c'est d'avoir juste leur nom.
25:14Exemple, ils font des articles,
25:16je ne vais même pas dire des articles, mais comme par hasard,
25:18on fait un article sur vous, Chyril,
25:20et qu'est-ce qui les intéresse ? C'est juste de publier
25:22son article sur Twitter, à l'heure où commence,
25:24on marche sur la tête, juste pour se dire
25:26parce que Cyril Hanouna va être en top tweet,
25:28et mon nom va pouvoir figurer, et ça me sert un nom.
25:30Voilà ce que c'est
25:32le journalisme de gauche aujourd'hui en France.
25:34Et moi, ça me révole d'entendre gauche,
25:36ça me met la rate au courbouillon, cette affaire.
25:38Non mais je suis complètement d'accord.
25:40Je ne sais pas si vous êtes d'accord avec moi, mais réagissez !
25:42Garry est fantastique !
25:44Il faut que je vienne ici !
25:46Garry est incroyable !
25:48Garry, je vous le dis, et moi aussi, ça me fait tellement
25:50de peine, parce que moi aussi,
25:52je le dis, voilà, moi, mon père a toujours été
25:54de gauche, et c'est vrai que mon père
25:56ne reconnaissait pas
25:58la gauche qu'on a actuellement.
26:00Mais il y a une partie du peuple de gauche qui est complètement perdue.
26:02Ils sont perdus pourquoi ? Parce qu'on a envie
26:04d'entendre plus les Bernard Cazeneuve,
26:06les Ségolène Royal,
26:08les Manuel Valls, on en a parlé tout à l'heure,
26:10mais pour Gilles Verdez et les amis
26:12de Gilles, ça n'est plus la gauche, c'est ça Gilles ?
26:14C'est pas mes amis, mais alors je mets Ségolène Royal
26:16à part, parce que je trouve qu'elle n'a pas perdu ses idéaux.
26:18Elle a été brocardée,
26:20Ségolène Royal. On a dit qu'elle était,
26:22il y a une certaine gauche qui a dit
26:24qu'elle n'était plus la gauche, parce qu'elle parlait du drapeau,
26:26parce qu'elle parlait de sécurité,
26:28parce qu'elle parlait de l'école et de l'autorité,
26:30etc. Mais votre erreur,
26:32en disant ça, c'est de penser que parce
26:34qu'on est de gauche, on n'aime pas la France, on n'aime pas
26:36l'autorité, on n'aime pas la sécurité, on n'aime pas
26:38tous les gens. Moi je vous l'ai dit, pendant les Jeux Olympiques,
26:40il y avait des policiers partout, à chaque
26:42gare où j'allais, le soir, tard,
26:44en banlieue, vous aviez des gens de la sécurité.
26:46Mais je suis gauche, c'est merveilleux !
26:48C'est ça qu'il faut pour la France. Ça n'empêche pas d'être
26:50de gauche, ça. Faut pas opposer les deux.
26:52On peut être de gauche sans être laxiste.
26:54Mais c'est pas nous qui l'opposons. Si, c'est vous Valérie Béret.
26:56Mais non. Pas du tout.
26:58C'est la gauche qui divise. C'est la gauche qui fait des clans.
27:00C'est la gauche qui dit, toi tu es racisé, toi tu es
27:02pas racisé. C'est pas les autres.
27:04Gary, merci d'avoir été avec nous.
27:06Venez nous voir quand vous voulez, Gary.
27:08Avec plaisir.
27:10On fera la bataille
27:12des scoops avec Fabien Lequeuvre.
27:14Je serai fort,
27:16à part que je n'ai pas le même membre
27:18entre les jambes que lui, mais sinon je serai fort.
27:22Merci, merci Gary.
27:24Je vois que vous le connaissez bien.
27:26On l'appelle le distributeur de canettes dans les couloirs.
27:28Merci Gary d'avoir été avec nous ce soir.
27:30Merci beaucoup.
27:32Calmez-vous s'il vous plaît.
27:34André est avec nous, s'il vous plaît.
27:36On se calme, André est avec nous. Merci André d'être avec nous
27:38sur Europe 1.
27:40Bonjour, vous allez bien ?
27:42Très bien André, merci d'être là, merci d'être avec nous dans En Marche sur la Tête.
27:44Vous habitez Strasbourg, c'est ça ?
27:46C'est ça, oui, tout à fait.
27:48J'adore le marché de Strasbourg.
27:50J'ai passé vie là-bas, mais j'allais souvent au marché.
27:52Le marché de Strasbourg, il y a 6 ans,
27:54il y avait un terroriste dessus.
27:56Ça a quand même quelque peu dévalorisé
27:58le fameux marché de Strasbourg.
28:00C'est vrai, malheureusement, comme beaucoup de choses.
28:02Il s'appelait Tchécat. Fort heureusement, la police a réussi à l'abattre.
28:04Mais enfin, il avait quand même fait 5 victimes avant.
28:06Exactement, c'est vrai André.
28:08Merci. Vous faites quoi dans la vie André ?
28:10Pardon ?
28:12J'étais avocat et enseignant du supérieur.
28:14Merci André, merci d'être avec nous.
28:16On parle de...
28:18On trouve fou, je ne sais pas ce que vous en pensez André,
28:20ce qui s'est passé dans la suite
28:22de ce drame, dans Libération et dans l'humanité.
28:24Vraiment, on ne comprend pas
28:26le traitement de ces journalistes.
28:28Qu'est-ce que vous en pensez ?
28:30Ce sont des journaux qui n'ont plus
28:32qu'un tirage symbolique.
28:34Je crois que ce n'est pas insultant de dire ça.
28:36Un tirage symbolique.
28:38Donc, ils essayent, à mon avis,
28:40j'ai employé un terme un peu grossier,
28:42mais de lécher,
28:44il ne faut pas dire lécher, il n'y a pas de terme,
28:46le petit nombre de personnes qui les lisent.
28:48Il fut un temps où Libération,
28:50où l'humanité étaient des journaux à très
28:52grands tirages. Et aujourd'hui, sans faire
28:54de mauvais jeu de mots, le seul grand
28:56tirage qu'ils peuvent faire, c'est pour allumer un feu
28:58dans une cheminée.
29:00C'est vrai que ce qu'on a dit ici,
29:02ce sont devenus des niches, en fait.
29:04C'est exactement.
29:06Ce sont presque des cercles,
29:08je ne vais pas dire que ce sont des lettres confidentielles,
29:10en d'autres temps, on parlait en économie
29:12de lettres confidentielles.
29:14Le magazine L'Expansion, qui n'existe plus,
29:16avait lancé ça dans les années 80
29:18pour des informations relativement
29:20confidentielles.
29:22Mais là, ça ne ressemble plus
29:24à un bulletin d'un cercle d'initié
29:26ou quelque chose de ce genre.
29:28D'initié a certaines idées,
29:30mais c'est totalement
29:32creux, et c'est lamentable parce que
29:34des gendarmes
29:36et des policiers qui, bon,
29:38ne sont quand même pas des gens très bien payés,
29:40qui prennent quand même des risques,
29:42qui ont des obligations d'astreinte
29:44horaire
29:46souvent difficiles aussi,
29:48qui ont souvent beaucoup de congés payés en retard,
29:50bon, la moindre des choses,
29:52c'est qu'on respecte ces gendarmes.
29:54Mais je trouve que ne pas écrire
29:56et ne faire qu'une ligne
29:58sur ce gendarme ou
30:00l'humanité qui dit que c'est un
30:02accident du travail, pour moi, c'est ne pas
30:04respecter les gendarmes,
30:06c'est pas respecter la police,
30:08c'est pas respecter la famille, c'est pas respecter la France,
30:10les institutions, excusez-moi, c'est vraiment
30:12pour moi... J'ai vu
30:14le témoignage, j'ai encore réécouté le témoignage
30:16d'Harmonie Comine, la femme de ce gendarme,
30:18est-ce que vous vous rendez compte ? Est-ce que vous vous rendez compte,
30:20derrière, quand elle lit l'humanité
30:22qu'elle lit, ça fait partie d'un accident du travail ?
30:24Oui, Gauthier Lebré.
30:26Elle les a mis
30:28très mal à l'aise, en fait, par son discours,
30:30Harmonie Comine. Généralement,
30:32les familles se taisent
30:34et appellent les médias,
30:36les politiques à ne pas faire de récupération
30:38politique, et donc ça arrange à chaque fois,
30:40évidemment, les autorités,
30:42puisque quand les familles se taisent et appellent,
30:44on se souvient évidemment de ce qui s'est passé au moment
30:46du terrible meurtre de la petite Lola, la famille qui appelait
30:48à ne pas faire de récupération politique,
30:50eh bien, ils s'en servent pour essayer de mettre la poussière
30:52sous le tapis, pour qu'on ne parle pas,
30:54en ce qui concerne la petite Lola,
30:56que c'est une femme sous
30:58QTF qui a commis ce terrible
31:00meurtre. Ça permet d'évacuer, de ne pas mettre la poussière
31:02sous le tapis. Là, elle a fait tout le contraire.
31:04Elle a fait tout le contraire avec beaucoup de courage,
31:06avec beaucoup d'émotion. Il faut voir comme elle est attaquée
31:08depuis, alors qu'elle
31:10est en deuil depuis quelques jours,
31:12et elle a pris le micro devant tout le monde,
31:14devant toutes les caméras, en disant,
31:16la France a tué mon mari,
31:18en pointant, depuis 1981,
31:20une certaine politique
31:22qui était toujours moins
31:24ferme, et plus laxiste,
31:26avec ceux qui commettent le
31:28pire dans notre pays. Donc, évidemment,
31:30la presse est très mal à l'aise, parce qu'ils ne peuvent
31:32pas, cette presse-là, en l'occurrence,
31:34l'attaquer frontalement contre Harmonie Comine.
31:36Elle est veuve, mais en même temps,
31:38ils détestent son discours. Ils détestent
31:40ce qu'elle dit, et ce qu'elle défend,
31:42puisque aujourd'hui,
31:44dès que quelqu'un défend
31:46qu'un homme capverdien
31:4810 fois condamné doit être
31:50expulsé, il est taxé
31:52d'être d'extrême droite, alors que ça devrait être
31:54du bon sens. Voilà.
31:56– Exactement. André, je vous ai senti un petit peu
31:58désabusé depuis le début de
32:00votre intervention.
32:02Vous avez 60 ans, André, et je ne sais pas,
32:04je vous sens un petit peu désabusé par tout ce qui se passe.
32:06– Je n'ai pas compris, vous disiez ?
32:08– André, je vous sentais un petit peu désabusé
32:10par tout ce qui se passe depuis le début de votre intervention,
32:12et je ne sais pas,
32:14je vous sens un petit peu, voilà, pas triste,
32:16mais vous dites, voilà, on sent un ras-le-bol.
32:18– Ah oui, tout à fait,
32:20on sent un ras-le-bol, mais quand vous parlez
32:22avant de madame
32:24de la veuve de ce gendarme,
32:26qui dit 81, mais 81,
32:28c'est qui qui a brosse
32:30la peine de mort formellement ? C'est François Mitterrand,
32:32mais c'est sur une initiative qui n'a évidemment
32:34pas de lui-même, mais principalement de Robert Banater.
32:36– Il s'est fait parler de ça. – Non. – Mais monsieur Banater
32:38était un homme très brillant et constatablement
32:40très beau, qui avait beaucoup de classe, mais c'est
32:42un homme qui ne vivait pas dans le monde des gens normaux.
32:44Quand on voyait la clientèle
32:46extrêmement haut de gamme qu'il avait dans son cabinet
32:48d'avocat, le baron Édouard Jampin,
32:50la fille du baron Fonopel,
32:52– Non mais il a fait des procès pour des gens.
32:54– Il avait de la drogue en quantité énorme.
32:56C'était Jean, et qui est marié à une femme que chacun
32:58sait qui c'est, l'héritière de l'Empire publiciste,
33:00sa deuxième épouse, c'est clair
33:02et net que quand on a
33:04affaire à des gens auxquels on
33:06donne le pouvoir, alors que depuis des décennies
33:08ils vivent dans un milieu
33:10hyper high society, forcément
33:12ils n'ont pas le sens des réalités.
33:14– Valérie Benalim voudrait vous répondre sur Robert
33:16Banater qui est quand même un grand grand monsieur.
33:18– C'est un grand monsieur Robert Banater et on ne peut pas le taxer d'être
33:20l'avocat des riches ou l'avocat d'une certaine société.
33:22Il a défendu Bontemps,
33:24il a défendu des gens qui étaient justement
33:26dans l'indigence, donc on ne peut pas
33:28lui reprocher ça et dire qu'il était hors-sol.
33:30Non, il a changé un système
33:32qui posait problème, et tout le monde s'accorde à dire
33:34qu'effectivement ça posait problème
33:36l'univers carcéral à l'époque, même si
33:38il y en a encore énormément aujourd'hui
33:40mais on était dans une situation qui était catastrophique
33:42et il fallait évidemment faire évoluer
33:44ce qui se passe, à la fois
33:46rester dans le répressif, ce qui a été le cas
33:48mais penser au second temps
33:50qui est le second temps, celui de la réhabilitation
33:52et après voilà, moi je
33:54persiste à dire que Banater
33:56c'est l'honneur de la France aussi.
33:58– C'est bien que vous le disiez
34:00Valérie Benalim, après André nous donne son avis
34:02sur Europe 1 et c'est important de l'avoir aussi
34:04et c'est vrai qu'André aussi
34:06dans ce qu'on ressent avec
34:08tous les auditeurs d'Europe 1, c'est aussi un ras-le-bol
34:10et on les sent tous désabusés
34:12on sent limite qu'il y en a beaucoup aussi
34:14qui baissent les bras, et je pense qu'il ne faut pas
34:16baisser les bras, au contraire car vous êtes très nombreux
34:18à vous dire qu'en ce moment, de plus en plus
34:20on marche sur la tête. Merci André
34:22d'avoir été avec nous sur Europe 1. – Entendu, bonne journée.
34:24– Merci, vous nous rappelez quand vous voulez André, merci.

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