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Raphaël Glucksmann, député européen PS-Place publique, s'exprime depuis les universités d'été du Parti socialiste à Blois.

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Transcription
00:00— Mais moi, je crois qu'à terme, ce sera démocratiquement bénéfique. Et donc je fais une proposition. Puisque désormais, il n'y a plus de fait majoritaire,
00:07la première chose sur laquelle nous devons nous accorder, quelles que soient nos orientations politiques et les groupes auxquels nous appartenons,
00:14c'est le changement de ce mode de scrutin qui ne fonctionne plus, et donc le passage à la proportionnelle. Et ça, c'est dans le programme
00:22du nouveau Front populaire. C'est dans le programme – je sais pas, moi – du MoDem. C'est dans le programme de beaucoup de partis politiques.
00:28C'est en discussion depuis longtemps. Eh bien la première chose pour montrer qu'on a compris le message réédité des Français, c'est de changer
00:37ce mode de scrutin, ce qui permettra d'avoir une offre politique claire au moment du vote et ensuite l'obligation du compromis,
00:44qui sera plus vécue comme une trahison, mais qui sera vécue comme un mode normal d'élaboration d'un gouvernement.
00:50C'est le cas dans toutes les démocraties européennes. Et la France n'est pas une île. Je sais qu'on est très fiers, on a raison d'être très fiers
00:59de notre pays, mais parfois, peut-être, on peut apprendre des autres. Et c'est ce qu'on va discuter tout à l'heure en séance plénière.

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