Guillaume Daret reçoit Olivier Faure, député de Seine-et-Marne et premier secrétaire du Parti Socialiste.
L’Elysée l’a annoncé lundi 26 août dans un communiqué : Emmanuel Macron écarte l'option d'un gouvernement du Nouveau Front populaire, arrivé en tête au second tour des élections législatives en juillet, au nom, dit-il, de la « stabilité institutionnelle ». Selon le chef de l’État, « un gouvernement sur la base du seul programme et des seuls partis proposés par l'alliance serait immédiatement censuré par l'ensemble des autres groupes représentés à l'Assemblée nationale ». « Ce communiqué est lunaire. Comment peut-on en arriver à un tel déni démocratique ? », réagit Olivier Faure, ce mardi 27 août 2024, sur le plateau des 4 Vérités, sur France 2. « Il y a ce matin, une colère froide dans le pays. Il va falloir qu’il [le président de la République NDLR] réalise que ce qu’il est en train de faire c’est de semer le chaos », estime le Premier secrétaire du Parti Socialiste, soulignant un « vrai problème démocratique » en France. « On a un président qui se considère au-dessus de tout, y compris au-dessus du vote des Français. Cela ne peut pas être accepté ».
Des nouvelles consultations doivent être entamées ce mardi 27 août 2024, où le président de la République a convié plusieurs partis, notamment le Parti socialiste. Néanmoins, ni les responsables de La France insoumise, ni ceux du Rassemblement national et du groupe parlementaire d’Éric Ciotti n’ont été conviés. Dans ce cadre, Olivier Faure a annoncé qu’il ne se rendrait pas à l’Elysée. « Je refuse de me porter complice d’une parodie de démocratie », assure-t-il. « Il y a là, une forme de forfaiture ».
Matignon : la réponse de la gauche
Malgré leurs dissensions, le PS l’affirme : il ne se dissociera pas de la France insoumise. De son côté, Emmanuel Macron exhorte le PS, les Écologistes et le PCF à « coopérer avec les autres forces politiques ». « La France insoumise a elle-même dit qu’elle était prête à ne pas participer à un gouvernement si c’était la condition pour que le Front populaire puisse accéder au pouvoir. Cette ouverture aurait dû être entendue, puisque c’était la condition fixée par les différents partis de la droite. Mais c’est là qu’on comprend que leur problème n’est pas seulement LFI. Leur problème, c’est la gauche, les Français, le vote. Ils n’acceptent pas que le vote ne leur donne pas de responsabilité », estime le député de Seine-et-Marne qui refuse d’être un « supplétif du macronisme ». La possibilité d’un gouvernement de coalition gouvernementale avec la camp présidentiel et les Républicains ? « La réponse est claire, c’est non. Nous censurerons toute prolongation du macronisme », affirme Olivier Faure. « Les Français ont demandé du changement ».
Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon ont appelé à des mobilisations populaires dans la rue. « Je participerai à ces manifestations. Je ne dis pas qu’il faut mettre le pays à feu et à sang, je ne cherche pas le chaos. […] Cette colère existe et elle s’exprimera », souligne Olivier Faure qui appelle le chef de l’Etat « à revenir à la raison ». La France insoumise a également annoncé qu’elle déposera à l’Assemblée nationale une motion pour destituer le président de la République. Sur cette question, Olivier Faure se dit encore « sceptique ». Quelle issue peut se dégager d’une telle situation ? « Respecter les urnes », affirme le porte-parole du PS. « Il ne s’agit pas de dire que nous allons faire les bulldozers et que nous allons imposer quoi que ce soit. Nous n'en avons pas la capacité ni le pouvoir. Nous chercherons texte par texte les majorités qui permettront d’avancer. Et nous commencerons par les salaires », affirme-t-il.
L’Elysée l’a annoncé lundi 26 août dans un communiqué : Emmanuel Macron écarte l'option d'un gouvernement du Nouveau Front populaire, arrivé en tête au second tour des élections législatives en juillet, au nom, dit-il, de la « stabilité institutionnelle ». Selon le chef de l’État, « un gouvernement sur la base du seul programme et des seuls partis proposés par l'alliance serait immédiatement censuré par l'ensemble des autres groupes représentés à l'Assemblée nationale ». « Ce communiqué est lunaire. Comment peut-on en arriver à un tel déni démocratique ? », réagit Olivier Faure, ce mardi 27 août 2024, sur le plateau des 4 Vérités, sur France 2. « Il y a ce matin, une colère froide dans le pays. Il va falloir qu’il [le président de la République NDLR] réalise que ce qu’il est en train de faire c’est de semer le chaos », estime le Premier secrétaire du Parti Socialiste, soulignant un « vrai problème démocratique » en France. « On a un président qui se considère au-dessus de tout, y compris au-dessus du vote des Français. Cela ne peut pas être accepté ».
Des nouvelles consultations doivent être entamées ce mardi 27 août 2024, où le président de la République a convié plusieurs partis, notamment le Parti socialiste. Néanmoins, ni les responsables de La France insoumise, ni ceux du Rassemblement national et du groupe parlementaire d’Éric Ciotti n’ont été conviés. Dans ce cadre, Olivier Faure a annoncé qu’il ne se rendrait pas à l’Elysée. « Je refuse de me porter complice d’une parodie de démocratie », assure-t-il. « Il y a là, une forme de forfaiture ».
Matignon : la réponse de la gauche
Malgré leurs dissensions, le PS l’affirme : il ne se dissociera pas de la France insoumise. De son côté, Emmanuel Macron exhorte le PS, les Écologistes et le PCF à « coopérer avec les autres forces politiques ». « La France insoumise a elle-même dit qu’elle était prête à ne pas participer à un gouvernement si c’était la condition pour que le Front populaire puisse accéder au pouvoir. Cette ouverture aurait dû être entendue, puisque c’était la condition fixée par les différents partis de la droite. Mais c’est là qu’on comprend que leur problème n’est pas seulement LFI. Leur problème, c’est la gauche, les Français, le vote. Ils n’acceptent pas que le vote ne leur donne pas de responsabilité », estime le député de Seine-et-Marne qui refuse d’être un « supplétif du macronisme ». La possibilité d’un gouvernement de coalition gouvernementale avec la camp présidentiel et les Républicains ? « La réponse est claire, c’est non. Nous censurerons toute prolongation du macronisme », affirme Olivier Faure. « Les Français ont demandé du changement ».
Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon ont appelé à des mobilisations populaires dans la rue. « Je participerai à ces manifestations. Je ne dis pas qu’il faut mettre le pays à feu et à sang, je ne cherche pas le chaos. […] Cette colère existe et elle s’exprimera », souligne Olivier Faure qui appelle le chef de l’Etat « à revenir à la raison ». La France insoumise a également annoncé qu’elle déposera à l’Assemblée nationale une motion pour destituer le président de la République. Sur cette question, Olivier Faure se dit encore « sceptique ». Quelle issue peut se dégager d’une telle situation ? « Respecter les urnes », affirme le porte-parole du PS. « Il ne s’agit pas de dire que nous allons faire les bulldozers et que nous allons imposer quoi que ce soit. Nous n'en avons pas la capacité ni le pouvoir. Nous chercherons texte par texte les majorités qui permettront d’avancer. Et nous commencerons par les salaires », affirme-t-il.
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00:00Bienvenue dans les 4V, Olivier Faure, l'Elysée l'a donc annoncé hier soir,
00:06le président de la République écarte tout gouvernement du nouveau Front populaire
00:11au nom, dit-il, de la stabilité institutionnelle,
00:13puisqu'il juge qu'au vu des consultations qu'il a eues ces derniers jours,
00:16un tel type de gouvernement serait immédiatement renversé par une motion de censure.
00:20Comment vous réagissez à cette décision du chef de l'État ?
00:26Guillaume Darré, ce communiqué du président de la République était proprement lunaire,
00:31hallucinant.
00:33Repousser le vote des Français, expliquer qu'il n'est pas légitime,
00:38faire en sorte de dire qu'il va proposer un gouvernement débattu,
00:43puisqu'il propose d'appuyer le prochain Premier ministre,
00:46celui qu'il nommera, sur une coalition qui est précisément
00:50celle qui a gouverné depuis 7 ans.
00:52Expliquer qu'on va donc continuer à faire avec les mêmes.
00:56Comment peut-on en arriver à un tel déni démocratique ?
01:01Il y a ce matin, je pense, dans le pays, une colère froide,
01:04une colère de celles et ceux qui ne comprennent pas ce que fait le président de la République.
01:08Il est garant des institutions, il n'est pas garant de sa propre stabilité.
01:13Il y a là un problème qui est évident,
01:15et donc il va falloir aujourd'hui qu'il réalise que ce qu'il est en train de faire,
01:20c'est de semer le chaos.
01:22Il est l'instabilité, il est celui qui l'a provoqué par la décision prise d'une dissolution.
01:28Il n'en tire aucune conclusion.
01:30Il y a aujourd'hui un vrai problème démocratique en France.
01:32Il y a un problème démocratique, c'est ce que vous dites ?
01:33Oui, je le dis, il y a un problème démocratique.
01:35Hier, vous avez tweeté « La République est née du refus du pouvoir personnel ».
01:39Ça veut dire quoi ? Qu'à vos yeux, la démocratie, la République est en danger aujourd'hui ?
01:43Ça veut dire que la République, historiquement, est née contre le pouvoir monarchique,
01:48et qu'elle est née contre la volonté d'un seul.
01:52Et aujourd'hui, ce qu'on observe, c'est qu'on a un président qui se considère
01:56comme celui qui est au-dessus de tout, y compris au-dessus du vote des Français.
02:01Et c'est ce qui ne peut pas être accepté.
02:03Alors, de nouvelles consultations vont être entamées aujourd'hui.
02:06Le PS a été invité.
02:08Ce n'est pas le cas de la France insoumise, par exemple, tout comme le Rassemblement national.
02:11Est-ce que vous allez vous rendre à nouveau à l'Élysée
02:14pour échanger avec le président de la République ?
02:16Non. Non, je refuse de me porter complice d'une parodie de démocratie.
02:22Que va-t-il nous dire ?
02:23Il va nous répéter ce qu'il a écrit en se rencommuniquant ?
02:25Nous proposer un Premier ministre ?
02:27Peut-être, parce que, quand même, au bout de plus de 40 jours,
02:30on a un président qui, c'est un record absolu sous l'insécurité publique,
02:35un président qui nous dit « Moi, je n'ai pas de solution à vous proposer.
02:38En fait, vous avez, vous, une solution, vous avez, vous, un projet,
02:42mais je refuse de l'appliquer et je refuse même de donner ma solution. »
02:46Ce qu'il se passe, en réalité, et on l'a lu dans la presse ce matin,
02:50c'est que ce qui le gêne, ce n'est pas tellement de savoir qui ira à Matignon,
02:55c'est qu'il ne veut pas, en réalité, de l'application du programme du Front populaire.
03:00Il ne veut pas que nous revenions sur la réforme des retraites.
03:03Pourtant, cette réforme a été rejetée par 93% des actifs
03:08et n'a même pas été adoptée par l'Assemblée,
03:10puisque c'est le 49-3 qui l'a mis en adoption.
03:13Il y a là une forme de forfaiture.
03:17– Il vous exhorte, ainsi que les écologistes et le Parti communiste,
03:20à coopérer avec les autres forces politiques.
03:22Vous nous dites ce matin que non,
03:23vous ne vous dissocierez pas de la France insoumise.
03:26– Mais je rappelle que la France insoumise a elle-même dit
03:30qu'elle était prête à ne pas participer à un gouvernement
03:33si c'était la condition pour que le Front populaire puisse accéder au pouvoir.
03:37Cette ouverture qui a été faite par la France insoumise
03:40aurait dû être entendue,
03:42puisque c'était la condition fixée par les différents partis de la droite.
03:46Mais c'est là qu'on comprend que leur problème
03:48n'est pas seulement la France insoumise.
03:50Leur problème, c'est la gauche.
03:51Leur problème, c'est les Français.
03:53Leur problème, c'est le vote, parce qu'ils ne peuvent pas accepter
03:57qu'un vote ne leur donne pas, en fait, la responsabilité.
04:00Donc, en fait, c'est pile, je gagne, face, tu perds.
04:04C'est ça la démocratie, selon Emmanuel Macron et selon ses propres amis.
04:08Olivier Faure, si demain, le camp présidentiel, les Républicains
04:11vous appellent, vous, socialistes, à participer à une coalition gouvernementale
04:14où chacun fait des concessions, qu'est-ce que vous répondrez ?
04:17Mais je ne suis pas d'accord pour…
04:21De quoi parlons-nous ?
04:21Nous parlons, en fait, vous demandez aux socialistes
04:24de devenir les supplétifs d'une Macronie finissante.
04:27La réponse, pour moi, elle est simple, elle est claire, c'est non.
04:30Et nous censurerons toute prolongation du Macronisme.
04:34Entendez-moi, il n'est pas question, un seul instant,
04:37de devenir les supplétifs du Macronisme et de faire en sorte
04:40que nous prolongions ce qui s'est fait depuis sept ans.
04:43Les Français ont appelé à un changement.
04:46Le chef de l'État avait semblé y compris l'entendre et le comprendre
04:49dans la discussion l'autre jour avec nous.
04:51Olivier Faure, ce que vous nous dites, c'est que les députés socialistes
04:53voteront une motion de censure contre tout autre gouvernement
04:56qu'un gouvernement du Nouveau Front Populaire ?
04:57Oui, je dis que toute prolongation du Macronisme est insupportable
05:01et il n'est pas imaginable, alors que trois tours de scrutin
05:06européennes et législatives ont confirmé le souhait des Français
05:09d'un changement, que nous soyons demain ceux qui permettons
05:13au pouvoir actuel de se prolonger.
05:15Quel type de réponse, politique ou encore dans la rue ?
05:18Fabien Roussel, par exemple, Jean-Luc Mélenchon,
05:20ont appelé à des mobilisations populaires.
05:22Est-ce que ce matin, vous appelez les Français, les électeurs de gauche
05:26à descendre dans la rue, vous aussi ?
05:28Je crois que, quels que soient les mots d'ordre que nous lançons,
05:32il y a des Françaises et des Français qui vont commencer à s'agacer
05:36pour ne pas dire davantage.
05:37Et c'est en réalité le risque que prend le chef de l'État,
05:41parce que la colère, elle ne va pas s'interrompre.
05:43Et il ne faut pas croire que, parce qu'il y a eu une séquence heureuse,
05:49très heureuse, celle des Jeux Olympiques,
05:51les Français ont oublié le rapport qu'ils ont.
05:54Mais je participerai s'il y a des manifestations,
05:57je participerai à ces manifestations.
05:59Je ne suis pas en train de dire qu'il faut d'un seul coup
06:02mettre le pays à feu et à sang.
06:04Je ne cherche pas le chaos.
06:05Je dis que le chaos, c'est précisément le chef de l'État
06:08qui est en train de l'installer.
06:09Mais ce que je dis, c'est que cette colère, elle existe
06:11et qu'elle s'exprimera.
06:13Et malheureusement, je souhaite que le chef de l'État
06:16revienne à la raison et qu'au lieu de faire ce que personne
06:20ne fait dans n'importe quel pays européen,
06:23c'est la coalition arrivée en tête qui est chargée
06:25de trouver sa propre majorité.
06:27Majorité unique ou majorité par texte.
06:30Et le seul pays où on a un chef de l'État qui s'y refuse,
06:35qui se refuse au choix des électrices et des électeurs,
06:37c'est en France et c'est Emmanuel Macron.
06:39Olivier Faure, la France insoumise a annoncé dès hier soir
06:41qu'elle déposera à l'Assemblée nationale une motion
06:44pour destituer le président de la République.
06:46Vous vous étiez montré très réservé il y a quelques semaines
06:49quand cette possibilité avait été mise sur la table.
06:51Est-ce que désormais, après ce qui s'est passé hier,
06:53vous allez, oui ou non, soutenir cette motion
06:56pour destituer le président de la République ?
06:58Je suis encore sceptique.
07:00Pour une raison qui est assez simple,
07:01c'est que vous le savez très bien,
07:02il faut deux tiers à l'Assemblée et deux tiers au Sénat
07:06pour obtenir cette destitution.
07:07Si c'est simplement pour aller dire qu'on a déposé une motion
07:11et qu'ensuite on s'aperçoit qu'elle est rejetée,
07:14qu'aurons-nous en fait obtenu ?
07:16Obtenu la démonstration exactement inverse
07:17que celle qu'il faut fournir.
07:19C'est qu'il faut effectivement, aujourd'hui, du changement
07:22et il faut qu'il y ait la nomination d'un gouvernement
07:24qui soit celui du Front Populaire.
07:25On a l'impression qu'on est dans une situation de blocage absolu
07:28ce matin pour vous, quel est l'issue de cette situation ?
07:31Mais l'issue, elle est assez simple en réalité.
07:34Respecter les urnes, respecter les Françaises et les Français,
07:37respecter un vote qui est intervenu après une dissolution
07:41que le chef de l'État a lui-même souhaitée.
07:43Mais le chef de l'État, qui a le pouvoir de nomination
07:45du Premier ministre, dit hier soir, ce matin,
07:47je ne nommerai pas un gouvernement du nouveau Front Populaire.
07:49Oui, mais il n'en a pas...
07:51Ce n'est pas son rôle que de choisir les majorités.
07:54Lucie Castex a été très claire.
07:56Elle a dit, moi ce que je ferai, c'est si je suis nommé,
07:58il y aura un gouvernement qui défendra les options du Front Populaire.
08:02C'est pour ça même qu'il a été élu.
08:04Mais ensuite, j'irai devant le Parlement chercher des compromis
08:08ou des consensus texte par texte.
08:10Ça veut dire quoi ?
08:11Ça veut dire qu'il ne s'agit pas de dire que nous allons faire
08:14en fait les bulldozers et que nous allons imposer quoi que ce soit.
08:17Nous n'en avons pas la capacité ni le pouvoir.
08:20Donc, ce que nous ferons, c'est que nous chercherons
08:22texte par texte les majorités qui permettront d'avancer
08:26et qui permettront de servir le pays.
08:28Et nous commencerons effectivement par ce qui est l'attente forte
08:32des Français, c'est-à-dire leur salaire, leur pouvoir d'achat.
08:35Faire en sorte que les gens puissent à nouveau vivre mieux.
08:38Et c'est ce qui est aujourd'hui bloqué par le chef de l'État.
08:40Merci beaucoup Olivier Faure pour cette toute première réaction
08:43après la décision du président de l'Armée publique
08:44d'écarter tout nouveau gouvernement,
08:47tout gouvernement qui serait issu du nouveau Front Populaire.
08:49C'est à vous Samuel et Louise.
08:51Merci Guillaume Darré.