Retrouvez le replay de la deuxième étape du Tour d'Allemagne du 22/08/2024.
Category
🥇
SportTranscription
00:00:00Mesdames, Messieurs, bonjour, bienvenue pour cette deuxième étape du Tour d'Allemagne,
00:00:16ce Tour national qu'on vous propose tous les ans sur la chaîne L'Equipe, une belle épreuve
00:00:21avec un prologue et quatre étapes en ligne.
00:00:23Aujourd'hui, nous allons vivre la deuxième étape, le prologue remporté par Jonathan
00:00:28Milan.
00:00:29Jonathan Milan qui a pris le maillot d'entrée devant son coéquipier Mats Pedersen.
00:00:36Et bien figurez-vous qu'hier, on a pratiquement retrouvé les mêmes lors de la première
00:00:40étape.
00:00:41Une étape animée, une étape dans les vignes, nous sommes dans le sud-ouest de l'Allemagne,
00:00:47mais les échappées ont été reprises.
00:00:49Nouveau sprint, nouvelle victoire pour Lidl Trek, nouvelle victoire pour Jonathan Milan
00:00:54devant Jordi Meus qui a pris au classement général la deuxième place.
00:00:59Le coéquipier de Milan a reculé, il avait lancé le sprint de son leader et il est actuellement
00:01:06troisième de ce classement.
00:01:08Voilà donc pour les trois premiers, on vous rappelle qu'il y a une équipe française
00:01:11engagée dans la compétition, c'est l'équipe Total Energy.
00:01:14On vous rappelle aussi que tous les jours, ce sont des étapes « punchy » comme on
00:01:20dit dans le vélo, des étapes avec quelques bosses, pas mal même d'ailleurs, c'est
00:01:24rarement plat pour être tout à fait honnête.
00:01:27C'est la raison pour laquelle on dit souvent que ce sont les coureurs qui font la course.
00:01:31Alors, est-ce que les jours se suivent ? Certes, mais est-ce que les étapes vont se ressembler ?
00:01:36Première question que je pose à mes consultants, Christophe Riblon, Pierre Roland.
00:01:42Pierre Roland, c'est à vous l'honneur.
00:01:43C'est quoi la question Patrick ?
00:01:45Parce que vous n'écoutez pas les questions, j'en pose une, et ça commence bien.
00:01:48Est-ce que c'est toujours le même scénario ?
00:01:50Tant pis, on va sur le parcours, mais c'est lié au parcours justement.
00:01:53Est-ce que les étapes se suivent et se ressemblent sur ce Tour d'Allemagne ?
00:01:57Je vous laisse la parole, mais s'il vous plaît, dites-nous un mot en même temps sur la carte du parcours.
00:02:02La carte, tout simplement, aujourd'hui on a un parcours très vallonné, mine de rien,
00:02:092500 mètres de dénivelé, 175 kilomètres, et vraiment, la partie finale, les 45 derniers
00:02:16kilomètres vont être très intéressants.
00:02:18Vous voyez, avec cette ascension au Lutterberg, ça va commencer à grimper, 3 kilomètres
00:02:25après, de 8% à 42 kilomètres de l'arrivée, on sait qu'en amont, ça va frotter, ça va
00:02:32se batailler pour le positionnement, et à la fin, un circuit à faire 2 fois, mais une
00:02:37ascension finale à faire 3 fois, avec un bonus, le spring bonus, aujourd'hui, on l'a mis,
00:02:45vraiment, on a poussé, hier il était à 8 kilomètres, aujourd'hui il est à 1,5 kilomètre
00:02:49de l'arrivée, donc il va falloir sprinter 2 fois dans le final, et passer cette bosse
00:02:54à 3 reprises.
00:02:55On fera une petite prière pour les sprinters, pour que tout se passe bien, et pour les punchers,
00:02:59est-ce qu'ils arriveront, justement, à lâcher les sprinters, et à se disputer la victoire
00:03:04aujourd'hui ? Christophe Riblon peut-être, votre avis sur cette question ?
00:03:08Au vu de ce qu'on a vu hier, clairement, oui, je pense, si on attaque, si on voit des équipes
00:03:14qui ont envie d'être offensives, comme l'ont été hier, notamment l'équipe Bahrain et
00:03:18d'autres, on a vu qu'hier, les principaux sprinters étaient très en difficulté, dès
00:03:24que la route s'élevait, donc aujourd'hui le parcours s'y prête encore plus qu'hier,
00:03:28donc à voir.
00:03:29Allez, il y avait une certaine ambiance à Elbron pour le départ de cette deuxième étape,
00:03:35vous avez vu Jordi Meus qui porte le maillot vert, du classement par points, et qui appartient
00:03:41à, je dirais, la grande rivale de Lidl Trek, c'est-à-dire l'équipe allemande Red Bull
00:03:48Bora Hansgrohe, deux coureurs de l'équipe Lidl Trek dans les trois premiers, mais donc
00:03:54un premier accès-site pour le bel joueur Jordi Meus de Red Bull, Ethan Hayter, le britannique
00:04:01Dinios Grenadiers est en quatrième position, Stéphane Bisséguer en cinquième position,
00:04:05on retrouve évidemment des coureurs placés lors du prologue, à nouveau placés au départ
00:04:10de cette deuxième étape parmi les meilleurs du classement général.
00:04:16On peut peut-être dire un mot quand même du premier français, Anthony Turgis, qui
00:04:20avait réalisé la meilleure performance lors du prologue et qui pointe en 26ème position
00:04:25à une vingtaine de secondes du leader, les écarts pour l'instant sont à l'actif, sont
00:04:32mesurés uniquement en fonction des écarts très minces qu'il y avait lors du prologue
00:04:35et des bonifications qui ont été engrangées par les coureurs lors de l'étape d'hier.
00:04:42On a trois hommes qui sont actuellement en tête et quasiment depuis le départ, il y
00:04:46a eu une première échappée, on les a repris, d'ailleurs dans cette première échappée
00:04:50deux d'entre eux étaient déjà présents, ils étaient plus nombreux lors de la première
00:04:54tentative et puis au bout d'à peu près 20 kilomètres, ces trois-là sont sortis et
00:04:58ils sont aux avant-postes avec, alors je n'ai pas l'écart qui s'affiche sur l'écran,
00:05:02mais tout à l'heure on avait 2,45, ils avancent et on est au pied de l'une des trois difficultés.
00:05:10C'est les images enregistrées.
00:05:11On est encore sur les images enregistrées, c'est très bien, on va vous remontrer justement
00:05:17à la première difficulté du jour où l'on avait les trois échappés et vous allez
00:05:22voir que c'est Beletta qui est en deuxième position, le tout jeune coureur italien de
00:05:28la formation Wismal et The Bike qui a tenté de réagir à cette attaque de Miguel Eidemann,
00:05:33Eidemann qui appartient à une formation continentale allemande mais qu'il a à cours sous la sélection
00:05:41germanique.
00:05:42Eidemann, votre ancien coéquipier, d'ailleurs Pierre Roland chez BNB Hotel, est passé
00:05:47en tête au sommet de cette difficulté, Beletta juste derrière, le troisième coureur
00:05:51c'est l'érythréen Dawit Yeman de la formation Bikehead.
00:05:56Pour l'instant l'écart n'est plus le même, on nous indique, là on est bien en direct,
00:06:02avec un peloton désormais revenu à 1 minute 30 des hommes de tête et je vous disais tout
00:06:08à l'heure on avait plutôt 2,45, je suis en train de regarder jusqu'à quelle hauteur
00:06:15d'écart est montée la différence entre les échappés et le peloton, je ne l'ai pas
00:06:20précisément mais oui on était autour de 2-3 minutes et on n'a pas laissé encore
00:06:25une fois beaucoup de marge aux coureurs qui se sont échappés aujourd'hui même s'ils
00:06:29ne sont pas très nombreux.
00:06:30On ne leur a pas laissé beaucoup de marge, il y a eu des attaques, il y a eu du mouvement,
00:06:33on est revenu tout proche dans l'ascension et ça a bougé du peloton et il y a un coureur
00:06:41qui est revenu à l'avant, même plusieurs coureurs, il y avait deux attaquants et visiblement
00:06:45c'est en train de se regrouper, il y avait 50 secondes au pied de la bosse.
00:06:50Oui et surtout on a eu Björn Gurt qui a fait le jump, profitant de se rapprocher, ce qui
00:06:56explique qu'il ne soit plus 3 mais comme on l'a vu tout à l'heure sur les images au
00:06:59sommet de la première difficulté qui était répertoriée, mais 4 avec la présence de
00:07:06ce coureur et un cinquième d'ailleurs que l'on voit ici, Mauro Brenner qui lui vient
00:07:12d'opérer la jonction, il est en dernière position au sein de cette formation continentale
00:07:17Lotto-Kernhaus, l'équipe Lotto-Kernhaus qui est une équipe continentale qui existe depuis
00:07:26une dizaine d'années en Allemagne et qui est en réalité la petite sœur de la formation
00:07:32Red Bull Bora-Hansgrohe, c'est un peu l'équipe réserve même s'il y a une véritable indépendance
00:07:38entre ces deux formations mais en tout cas elles ont des liens notamment pour permettre
00:07:44à des coureurs de franchir le Rubicon et de passer à l'échelon supérieur parmi les
00:07:48plus talentueux de l'équipe réserve.
00:07:50Ça continue d'attaquer dans le peloton, même si on voit que l'écart est reparti
00:07:54à la hausse à 1 minute 50, sur la vue d'hélicoptère on voyait bien qu'il n'y avait aucune équipe
00:08:00qui avait envie de contrôler ce peloton, qui n'avait envie de rouler à l'avant,
00:08:03du coup ça donne envie à plein de coureurs d'essayer de tenter leur chance et notamment
00:08:08l'équipe Astana qu'on est en train de voir alors que la Lidl-Kregg là on est là pour
00:08:13un peu protéger le maillot de leader.
00:08:15Alors Christophe Ruiblon ce qu'on peut dire déjà en voyant ces premières images c'est
00:08:18que par rapport à l'étape d'hier, la première étape en ligne, ça n'a rien à voir, on
00:08:22est loin de l'arrivée, on est à 80 km de l'arrivée, il y a visiblement l'envie de
00:08:27provoquer du mouvement dans cette course, comment expliquer justement ce changement
00:08:33d'attitude puisque le parcours n'était pas moins difficile hier, pourquoi aujourd'hui
00:08:39autant de mouvements aussi loin de l'arrivée selon vous ?
00:08:42Peut-être dû à la domination de l'équipe Lidl-Kregg, je pense que de toute façon tout
00:08:47le monde a compris que Jonathan Milan c'était le coureur le plus rapide, il serait très
00:08:51difficilement battable en cas d'arrivée au sprint, donc je pense qu'on veut tout simplement
00:08:54essayer de les mettre en difficulté, hier on a vu sur le final que quand il y a eu des
00:08:58attaques, l'équipe Lidl-Kregg a pris un petit peu l'eau, je pense qu'aujourd'hui on a envie
00:09:02de la tester, mais moi ce qui m'alerte un petit peu c'est qu'on voit l'équipe Lidl-Kregg
00:09:07qui n'est même pas à l'avant du peloton, qui n'a même pas envie, ne serait-ce qu'avoir
00:09:11l'intention de contrôler un peu l'échappée, de contrôler un peu toutes les vérités,
00:09:16en fait le problème c'est que quand il n'y a aucune équipe qui roule comme ça devant,
00:09:18du coup dans le peloton c'est très irrégulier et surtout ça donne envie à pas mal de courants
00:09:23d'essayer de sortir, donc pour l'instant, de mon point de vue, si la Lidl-Kregg ne reprend
00:09:29pas la tête du peloton rapidement, d'ici très peu de kilomètres, là on va se retrouver
00:09:34confronté quand même à un danger, c'est qu'on va se retrouver avec beaucoup de courants
00:09:37à l'avant, ou du moins ça va devenir un peloton qui va être très difficilement contrôlable.
00:09:40Oui, c'est un peu anarchique en ce moment, dans ce peloton, Pierre-Roland, les courants
00:09:44disent chaotique souvent, quand on les interview, ça l'est, depuis quelques minutes et d'ailleurs
00:09:49l'écart a nettement fléchi, vous avez vu qu'il était remonté à une 50, il est redescendu
00:09:53à une 15, le GPS est bon, parce qu'on a Radio Tour et on entend l'évolution de l'écart,
00:09:59c'est juste qu'on a des vrais soubresauts qui permettent de revenir à nouveau, probablement
00:10:04dans quelques instants, à moins d'une minute.
00:10:06Oui, ça a été chaud avec la moto.
00:10:08Marc, là il y a quelqu'un qui s'énerve avec le motard en bas, mais le motard en fait
00:10:13est en train de remonter, le problème c'est que, je pense qu'il n'a pas claxonné, du
00:10:17coup le coureur s'est fait surprendre.
00:10:18Oui, parce que la position du motard ici, elle peut être justifiée s'ils sont en train
00:10:22d'essayer de doubler le peloton, vous savez que les motos doublent régulièrement le peloton,
00:10:26parce que ce sont les signaleurs qui veillent à la sécurité des coureurs, les carrefours.
00:10:30Oh, il est sorti de la route aussi là-bas, notre copain de la DSM qui vient juste de rentrer.
00:10:36Bon, il a évité quand même la chute.
00:10:38Björn Kort, il a évité la chute, il est passé sur la petite piste cyclable à droite.
00:10:44Sans Pierre Roland un petit peu dans l'expectative.
00:10:46Celui qui est à droite, là, ce coup-ci, il n'est pas dans la course, il ne vient pas sur la route.
00:10:50Je vais tenter d'expliquer le pourquoi du comment.
00:10:53Les coureurs, juste avant la prise d'antenne, on a vu, ils ont monté une belle bosse de
00:10:57deux kilomètres à près de 8%, avec un passage à 11%, ça ressemble un petit peu à ce qu'on
00:11:02a eu hier, on s'est rapproché tout près au pied, 50 secondes, on n'a pas l'identité
00:11:08de l'équipe qui a roulé pour se rapprocher aussi près et tenter de sortir, certainement
00:11:13les DSM, vu qu'ils ont fait le jump avec le coureur que vous avez à l'image, à l'heure actuelle.
00:11:20Björn Kort, qui est juste, j'ai mis une parenthèse, qu'on connaît bien en France, puisqu'il
00:11:24court au CCL Tup, il est stagiaire actuellement chez DSM.
00:11:27Donc, voilà, il y a eu un gros mouvement de course et là, c'est un petit peu le bazar
00:11:32et les Little Trek, ils essayent tout simplement de temporiser de nouveau et ça ne plaît pas
00:11:37aux équipes qui n'ont pas de sprinter, comme les Astana et comme l'a dit Christophe, on
00:11:42a bien compris pour la majorité des équipes, peut-être les seules qui peuvent être dans
00:11:47la même dynamique que les Little, ça va être les Red Bull Bora, mais tous les autres,
00:11:51ils ont compris que si on attendait le sprint, on allait être clairement battu pendant les
00:11:56trois prochains jours.
00:11:57Donc voilà, il y a le prochain gros morceau, c'est dans plus de 30 kilomètres avec une
00:12:03côte de 3 kilomètres à près de 8% de moyenne, c'est certainement là qu'on va revoir peut-être
00:12:10une équipe comme Visma ou Ineos tenter de durcir et de mettre en difficulté l'ensemble
00:12:15de la Little Trek.
00:12:16Oui, je m'étais peut-être un peu vite avancé en disant qu'au rythme où allaient les choses
00:12:20dans le peloton, on allait vite redescendre sous la minute.
00:12:22Non, sur l'image que l'on a, on stabilise, on calme le jeu, c'est l'équipe Little Trek
00:12:28qui s'en charge d'ailleurs et on a l'impression que le peloton, effectivement, retrouve une
00:12:33allure de progression à peu près normale.
00:12:35Ils essayent d'endormir tout le monde, on fait le petit pipi, on n'attaque pas quand
00:12:40il y a la petite pause technique.
00:12:43On essaye de faire en sorte que l'échappée reprenne 2 minutes, 2 minutes 30, 3 minutes
00:12:48et puis après on va les contrôler de nouveau à distance.
00:12:50Mats Pedersen, on a Tobias Johannessen qui est à ses côtés.
00:12:54On peut voir ses coureurs à l'arrière du peloton alors qu'à l'avant, le coureur qui
00:12:58vient de saisir la musette et dont on vous parlait il y a un instant, le britannique
00:13:01Björn Kort, il a un nom qui n'est pas vraiment britannique mais il est de nationalité britannique
00:13:08et Jan Kort, c'est tout simplement le mieux placé au classement général parmi ses coureurs.
00:13:13Il est à moins de 30 secondes du leader de la course donc on ne pourra pas laisser une
00:13:18marge de manœuvre à cet échappé.
00:13:20C'est un coureur, je vous l'ai dit, qui est au CCE Tup, cette saison, que l'on a vu gagner
00:13:26d'ailleurs en France, il a gagné le Tour du Charolais qui est une épreuve du calendrier
00:13:31national mais surtout une course par étapes, la boucle de l'Artois, qu'il a remportée
00:13:36qui est une course de trois étapes et où il était classé je crois tous les jours.
00:13:40Donc on a vraiment un coureur ici qui est venu pour faire ses preuves au sein de cette
00:13:46équipe DSM Firmenich, actuellement en quatrième position, il est âgé de 20 ans.
00:13:55L'autre coureur âgé de 20 ans, lui aussi stagiaire, Sebeleta, maillot jaune de la formation
00:14:00Visma, il appartient à l'équipe Visma Les Eubanks, l'équipe développement bien sûr,
00:14:06et il a été, alors je rectifie, il n'est pas stagiaire lui, il est tout simplement promu
00:14:11car c'est un point de règlement, les équipes premières ont la possibilité de faire appel
00:14:17à des coureurs de l'équipe préserve, pas seulement en fin de saison comme c'est le
00:14:21cas pour les stagiaires mais toute l'année durant pour pouvoir renforcer leur effectif.
00:14:26Eh bien c'est le cas d'Ario Igor Beleta que l'on retrouve au départ de ce Tour d'Allemagne,
00:14:34je regarde s'il avait eu l'occasion de disputer d'autres épreuves, je me demande si ce n'est
00:14:38pas la première fois qu'il dispute, non il avait fait le Grand Prix Crick et Lyon et
00:14:42je pense que c'était avec l'équipe première.
00:14:44Oui car c'est, non pas forcément d'ailleurs, bon c'est pas très important, mais bref c'est
00:14:54un des coureurs qui n'a que 20 ans et qui découvre le plus haut niveau, il était présent
00:14:58sur le Tour de Bretagne en revanche mais il était tombé au deuxième jour et il avait
00:15:01dû abandonner.
00:15:02Allez Milan qui revient de la petite pause technique avec Antoine Hubi dans la roue,
00:15:07le français, regardez la différence de gabarit, c'est assez flagrant entre le géant italien
00:15:13et notre jeune français.
00:15:14Ils n'ont pas été nourris au même grain ceux-là.
00:15:17Ils ne jouent pas dans la même cour, il y a vraiment le sprinter, un bison italien
00:15:24et puis le jeune puncher.
00:15:25On aurait bien aimé avoir un français justement quand même dans cette échappée assez cosmopolite
00:15:31mais ce n'est pas le cas, l'équipe Total Energy est restée dans le peloton.
00:15:36On les verra sur le final.
00:15:38Peut-être de façon à se ménager en vue du final qui est très escarpé avec notamment
00:15:43ce circuit autour de la ville étape.
00:15:47Circuit de 9 kilomètres à faire trois fois et aujourd'hui on évolue contrairement à
00:15:56hier.
00:15:57Hier c'était quasiment une ligne droite du kilomètre 0 jusqu'à l'arrivée, il y avait
00:16:01juste un petit peu le final qui était tortueux.
00:16:04Aujourd'hui on évolue comme les coureurs le sont actuellement sur des routes plus étroites
00:16:09déjà et ça tourne un petit peu dans tous les sens.
00:16:14Ça n'a rien à voir avec la journée d'hier, on est sur des belles routes mais c'est quand
00:16:19même un petit peu plus technique et surtout 500 mètres de dénivelé en plus sur une distance
00:16:24un petit peu plus courte.
00:16:25On est pour situer pour les téléspectateurs qui connaissent un peu l'Allemagne, on est
00:16:30dans le sud de l'Allemagne, on est à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Stuttgart
00:16:36dans le land du bas de Württemberg.
00:16:43Et la ville étape aujourd'hui s'appelle Schwabisch Münde.
00:16:47Encore une fois la prononciation c'est peut-être assez approximatif.
00:16:54On vous laisse faire.
00:16:55Voilà, on peut dire la ville étape.
00:16:57La ville départ et la ville arrivée.
00:16:59C'est la ville arrivée, c'est pas la ville départ.
00:17:01Oui mais même la ville départ elle n'est pas simple non plus à prononcer.
00:17:04Non la ville départ ça va quand même, Heilbronn.
00:17:14Bismarck, Lisebaeck, eux qui ont été très remuents hier dans le final, c'est eux qui
00:17:20ont déclenché à 10 kilomètres de l'arrivée.
00:17:23Là on a changé de stratégie, on a envoyé un pion à l'avant, est-ce que ça va servir
00:17:29de relais parce que si on bouge à 42 kilomètres de l'arrivée dans l'ascension la plus
00:17:35dure du jour, il va falloir du renfort à l'avant.
00:17:39C'est peut-être ça la stratégie du côté de Wismarck.
00:17:44L'écart est redescendu concernant les échappés à 1'15 tout à l'heure et vous voyez qu'ils
00:17:48ont repris une trentaine de secondes d'avance sur le peloton donc ça va un petit peu mieux
00:17:55en ce qui concerne l'échappé et ses chances d'aller assez loin dans cette étape.
00:18:05Mais là on a vraiment l'illustration que ça temporise dans le peloton mais ça temporise
00:18:10dans l'échappé aussi.
00:18:11On a vu que dans l'échappé ça ne roulait pas non plus très très vite.
00:18:15D'ailleurs l'écart pour l'instant reste stabilisé et pour parler de la vitesse on
00:18:22est en retard par rapport à l'itinéraire, on a au moins une dizaine de minutes de retard
00:18:27par rapport à l'itinéraire le plus bas.
00:18:29Oui mais c'est bien joué de temporiser quand le peloton temporise.
00:18:32Surtout là à 73 km de l'arrivée, ça sert à enclencher le mano à mano maintenant.
00:18:36Mais ce que j'allais dire c'est qu'on a vraiment aujourd'hui le sentiment, enfin c'est toujours
00:18:42le cas mais là c'est flagrant, c'est vraiment le peloton qui décide surtout quand l'écart
00:18:46est aussi mince, qui décide de la survie ou non d'une échappée.
00:18:52Pour l'instant on se relève, on voit l'équipe Lidl Trek qui est au commandement avec l'érythréen
00:18:59Gebre Xabier.
00:19:00Il y a également un érythréen aujourd'hui aux avant-postes de la course, Dawit Yeman.
00:19:05On en parlera juste après une page de publicité en compagnie de Pierre Roland et de Christophe
00:19:11Riblon.
00:19:12A tout de suite.
00:19:15Écart stabilisé dans cette deuxième étape du Tour d'Allemagne, autour d'une minute
00:19:21trente de retard pour le peloton placé sous la conduite des coureurs de la formation Lidl
00:19:26Trek.
00:19:27Équipe à laquelle appartient bien sûr le leader de la course, l'italien Jonathan Milane,
00:19:31vainqueur du prologue et de l'étape hier.
00:19:34Réussira-t-il la passe de trois ? Pour cela il faudrait que ça arrive au sprint, puisque
00:19:40c'est un sprinter.
00:19:41Il faudrait que l'échappée devant aussi soit reprise, ce qui ne devrait pas présenter
00:19:46un trop gros problème, même si à la prise de l'étoffe cette échappée, puisqu'ils
00:19:52étaient trois initialement, puis quatre, ils sont désormais six en tête dans cette
00:19:59échappée.
00:20:00L'italien Beletta, que vous voyez avec le maillot jaune de la formation Visma Lesa Bike,
00:20:05et qui prend ici un relais.
00:20:07Le dernier à être rentré, c'est le coureur de la formation DSM Firmenicht, le britannique
00:20:14Björn Kurt.
00:20:15Les deux hommes, je l'ai dit tout à l'heure, sont âgés de vingt ans seulement.
00:20:20On retrouve aussi dans cette échappée Miguel Eidemann, avec le maillot blanc de la sélection
00:20:27allemande.
00:20:28Et puis dans cette échappée, on retrouve Mauro Brenner pour la formation Lotto Kernhaus,
00:20:35ainsi que le coureur de l'équipe Bikehead, Dawit Yeman.
00:20:40J'ai dit six, ils sont cinq, c'est normal, je dis n'importe quoi.
00:20:43Je ne sais pas compter jusqu'à six.
00:20:45Mais voilà, ça fait cinq coureurs qui sont ensemble et ça vous fait rire, vous.
00:20:49Vous croyez que c'est facile à vivre au quotidien ça ? Cinq coureurs qui…
00:20:53Mais pas que pour vous, je pense.
00:20:55Non mais il y a eu un petit balai comme ça, on a vu les coureurs revenir, moi j'en voyais
00:20:59tellement revenir de l'arrière qu'à un moment je me suis dit bon ben voilà, ça
00:21:02doit faire trois et deux six, c'était pas tout à fait ça.
00:21:08Si on continue, on risque de vivre ça, parce que là clairement l'écart est en train
00:21:11de diminuer, à l'avant on n'insiste pas trop.
00:21:12Donc on va revenir je pense assez proche, ça va sûrement donner des idées à certains
00:21:16coureurs.
00:21:17Dans un peu plus de vingt kilomètres, on va arriver dans l'ascension la plus difficile
00:21:23du jour.
00:21:24Donc attention pour l'équipe Lidl Trek je pense à ne pas être trop proche de l'échapper
00:21:29à ce moment-là, sous peine de se voir infliger des attaques je pense de la part de leurs
00:21:35adversaires.
00:21:36On parle des infos du jour, en dehors de ce Tour d'Allemagne, une info qui est tombée
00:21:42aujourd'hui.
00:21:43Une info qui n'est pas une énorme surprise puisque ça fait combien de temps que ça
00:21:46dure ? Depuis 1996, l'équipe Groupama-FDJ a renouvelé
00:21:54son partenariat, enfin les sponsors ont renouvelé leur partenariat avec l'équipe pour trois
00:22:00années supplémentaires en 2025, 2026 et 2027.
00:22:04Ça permet de voir trois ans, c'est toujours bien de signer trois ans, bon ce serait dix
00:22:09ans ce serait encore mieux, mais on n'a pas besoin de dix ans de visibilité pour construire
00:22:13une belle équipe.
00:22:14Comment vous réagissez par rapport à ce genre d'annonce d'une équipe qui existe depuis
00:22:20longtemps et c'est vrai qu'on finit par se dire, c'est normal ils renouvellent après
00:22:23tout, l'événement ce serait qu'ils arrêtent, mais c'est vrai qu'on est dans la continuité,
00:22:28c'est un peu le cas, non mais je le dis sans ironie, c'est un peu le cas pour toutes les
00:22:31équipes françaises.
00:22:32C'est-à-dire que Cofidis est arrivé dans les années 90, Groupama-FDJ ou FDJ plus exactement
00:22:39est arrivé dans les années 70, AG2R dans les années 90, AG2R est arrivé aussi dans
00:22:48ces années-là, enfin à l'époque c'était pas AG2R mais c'était quand même la structure
00:22:52française de compétition.
00:22:53Mais c'est arrivé à Casino en 98 tu crois en tant que co-sponsoir.
00:22:55Effectivement et avant il y avait déjà une équipe, donc on a un peu l'impression, alors
00:23:00parfois c'est difficile, je sais que Jean-René Bernodeau il a eu quand même parfois quelques
00:23:03sueurs froides pour arriver à rester dans le vélo et à renouveler le bail de ses équipes
00:23:08avec de nouveaux sponsors.
00:23:09Mais globalement en France il y a une vraie stabilité en ce qui concerne les équipes
00:23:15pour les World Team on va dire, les équipes principales, celles qui évoluent en première
00:23:20division, je parle pas d'Arkea parce que à la limite c'est presque une équipe jeune
00:23:25finalement dans ce lot de formation ancestrale, c'est quand même un cas assez particulier
00:23:33dans le vélo si on se réfère aux équipes à l'étranger, est-ce que vous en connaissez
00:23:37beaucoup ou des équipes qui sont apparues dans les années 90 ? Oui il y en a quelques-unes
00:23:41mais pas beaucoup finalement et qui sont encore dans le peloton hormis les équipes françaises.
00:23:45Déjà d'une, félicitations parce qu'on va pouvoir du côté de la Groupe AMA-FDJ travailler
00:23:52dans la sérénité, continuer de développer comme ils font des jeunes talents comme Grégoire
00:23:58avec l'ADEVO, l'équipe World Tour au-dessus, tout simplement félicitations et c'est vrai
00:24:04qu'on a l'impression que c'est simple et que la continuité elle se fait toute seule
00:24:09pour ses sponsors comme Cofidis, comme AG2R, Groupe AMA et FDJ également mais on se doute
00:24:17que c'est un travail de longue haleine pour entretenir les partenariats, pour faire en
00:24:23sorte qu'ils restent fidèles à la structure parce qu'on pourrait très bien aussi aller
00:24:28voir ailleurs si c'est mieux comme ça se fait en Belgique où il y a une valse des
00:24:31partenaires mais en tout cas félicitations à eux et ça montre aussi que le cyclisme
00:24:38est une belle vitrine avec de belles valeurs et qui a une belle visibilité et que ça
00:24:43fait passer de beaux messages donc on invite d'autres partenaires à rejoindre le cyclisme
00:24:47également.
00:24:48Alors eux en tout cas ils ont des partenaires fidèles, Groupe AMA est arrivé déjà depuis
00:24:52pas mal d'années, auparavant FDJ a toujours montré que c'était un partenaire fidèle
00:24:57et qu'il restait, là aussi je pourrais dire la même chose de Cofidis, imaginez depuis
00:25:021996 si je ne me trompe pas, ils sont présents dans le vélo et d'ailleurs sans co-sponsor,
00:25:10AG2R reste fidèle aussi à cette équipe qui s'appelle maintenant Décathlon, AG2R
00:25:18la mondiale.
00:25:19C'est quoi qui fait la spécificité du cyclisme français ? J'insiste là-dessus,
00:25:24vous n'aurez pas à avoir la réponse mais moi c'est ça qui me paraît quand même
00:25:29assez notable dans tout ça, regardez les équipes que vous avez dans le peloton, Uno-X
00:25:37ça existe depuis peu de temps, alors Quick-Step existe depuis longtemps avec des sponsors
00:25:40associés, ça il n'y a pas de problème, Movistar aussi, ce sont un peu des dinosaures
00:25:46du cyclisme international puisque Movistar avant c'était bien sûr Caisse-Dépense,
00:25:49Manesto et même Reynolds auparavant, il y a eu aussi une petite parenthèse, c'était
00:25:58un sponsor de passage mais c'est vrai qu'il n'est pas resté très longtemps, mais si
00:26:02vous prenez Visma c'est quand même une structure qui a été complètement remaniée, on ne
00:26:06peut pas dire que ce soit tout à fait la digne héritière de Rabobank, ce n'est pas vraiment
00:26:10le cas, vous prenez dans l'échappée DSM, pareil un sponsor relativement récent, une
00:26:16structure en tout cas au plus haut niveau qui n'est pas aussi ancienne que les équipes
00:26:23que l'on a citées précédemment, Little Trek pareil, c'est vraiment un truc qui fait
00:26:28partie du patrimoine de la culture, il ne faut pas oublier que le cyclisme à la base
00:26:35est quand même principalement européen voire français avec toutes ces courses emblématiques
00:26:42qui font notre calendrier, c'est vrai qu'on a la chance, je pense qu'on peut parler
00:26:47de chance, d'avoir des partenaires fidèles à ces grosses structures et qui suivent aussi
00:26:52l'évolution des salaires, toutes ces choses et des partenariats qui ne font qu'augmenter,
00:27:00il ne faut pas oublier entre maintenant et il y a une dizaine d'années, les budgets alloués
00:27:05ils ont été multipliés par 3, 4 voire plus, donc voilà on a la chance qu'ils suivent aussi
00:27:11tous ces partenaires historiques, qu'ils suivent et qu'ils s'adaptent je dirais à l'époque parce
00:27:17qu'ils tentent en tout cas de s'adapter, non mais là je pensais plus aux femmes, je pensais à ces
00:27:23équipes femmes qui ont été créées souvent avec le soutien de ces mêmes partenaires chez les hommes,
00:27:29Cofidis a une équipe femme, FDJ a une équipe femme, Saint-Michel a une équipe femme, Arkea a une équipe femme,
00:27:36donc on a vraiment la volonté là aussi de suivre l'époque, l'évolution de notre temps et là aussi
00:27:45d'accompagner une forme de parité vers laquelle tend ce sport, je n'ai pas dit qu'il y était
00:27:50arrivé, je dis qu'il tend vers cette parité, cette mixité, est-ce qu'on peut être serein
00:27:57pour l'avenir ? Alors là, on parle de tout ça parce qu'il y a un partenariat qui a été ressigné
00:28:02pour trois ans et pourtant, à côté de ça, on sent quand même certaines limites. C'est fragile.
00:28:09Je ne sais pas si c'est fragile mais comme s'il y avait un plafond de verre que l'on n'arrive pas
00:28:13à dépasser, notamment lorsqu'on parle des grands coureurs ou des transferts et là vous voyez où je
00:28:19vous emmène. Oui bien sûr, vous nous amenez sur un salarie cap ou sur des limites que certaines
00:28:25structures ou des états sont derrière comme UAE, Bahreïn, Vismas, ce n'est pas un état mais voilà
00:28:32ils ont des budgets, on n'arrive pas tellement à savoir où est la limite chez Vismas.
00:28:39Il y a des budgets énormes et c'est sûr qu'en France, on n'a pas les mêmes
00:28:44contraintes de charges sociales, de tout plein de choses que ces équipes n'ont pas et c'est
00:28:51vrai qu'il y a effectivement un plafond de verre entre ces structures dirigées par des états et
00:28:59nous nos partenaires français, tout simplement on ne pourra jamais aller sur des budgets alloués
00:29:05que UAE a par exemple. Moi j'ai un petit exemple, si vous voulez, j'ai été au tour de France Femme
00:29:12la semaine dernière, ça frotte un petit peu pour la musette, j'espère que ce n'est pas un stagiaire
00:29:19sinon il a loupé son stage. Regardez à gauche, il prend la musette et ça tape dans le guidon,
00:29:26vraiment chaud là. Sa musette elle tape dans le guidon et il est déséquilibré, plus de peur que
00:29:32de mal. Mais oui, du côté du tour de France Femme où le modèle il est encore plus fragile
00:29:39parce qu'il est plus récent et automatiquement le modèle il dépend de la reconduction du tour
00:29:46de France Femme et de la reconduction de la télé etc et toutes ces choses là. Les partenaires du
00:29:54tour de France Femme ont été validés jusqu'à 2030, enfin voilà il y a pas mal de choses très
00:30:01positives et il y a une équipe, notamment une équipe dirigée par un état, qui est arrivée en conférence
00:30:08de presse, qui a fait savoir à tout le monde que l'année prochaine ils auraient x millions mais
00:30:16des dizaines, une dizaine de millions d'euros alloués uniquement à la structure féminine, tout
00:30:23simplement c'est un peu comme si une équipe homme arrivait avec trois fois plus de budget que tous
00:30:30les autres, ils vont écraser la concurrence. Vous parliez de l'équipe UAE, on peut citer quand même.
00:30:35L'équipe UAE tout simplement annonce une dizaine de millions d'euros passés pour l'équipe féminine
00:30:41sachant que sur le tour de France Femme il y avait une équipe ouzbek qui avait deux ou trois cent
00:30:47mille euros de budget. Là vous prenez l'exemple presque caractéristique dans l'autre sens.
00:30:51Le delta est énorme. Mais les budgets des équipes femmes, je parle de celles qui sont en
00:30:58world tour, celles qui disputent notamment le tour de France. Deux ou trois millions pour les plus
00:31:03structurées, l'équipe de Nima Doma, la vainqueur du tour, c'est autour de ces eaux là.
00:31:10L'équipe Canyon. L'équipe Canyon SRAM. Donc voilà on va arriver avec trois fois plus de budget, il faut
00:31:18mettre une limite à tout ça parce que ça déséquilibre et ça rend la chose un petit peu non
00:31:24sportive. Si une équipe arrive avec autant de budget, ils peuvent racheter tous les contrats de toutes les
00:31:28meilleures et composer la meilleure équipe et gagner 80 cours sur 100 l'année prochaine et ce sera
00:31:33complètement inintéressant. Ce qui a été super dans le tour de France Femme c'est qu'il y a trois
00:31:38athlètes en moins de dix secondes après huit jours de course, après dix mille mètres de dénivelé ou
00:31:42même plus. Ça c'est intéressant et ce serait dommage d'avoir comme chez les hommes une équipe
00:31:49UAE avec cinq leaders au départ d'un grand tour, une équipe Visma capable de faire un, deux, trois
00:31:54l'année dernière sur le tour d'Espagne et gagner les trois grands tours. Il ne faut pas en arriver
00:31:59là aussi bien pour le sport féminin et également pour le sport pour les hommes. Il faudrait mettre
00:32:05des limites un peu à tout ça. Alors justement on parlait de groupe AMA-FDJ qui a signé trois
00:32:10ans de plus. West France en a profité pour interviewer le tolier. Le tolier c'est évidemment
00:32:15Marc Madiot qui, bon on est un peu coutumier du fait avec lui, mais qui jette un peu un pavé dans
00:32:21la marre en disant on ne joue pas à égalité. Christophe Riblon, les équipes françaises ne
00:32:28jouent pas à égalité avec les équipes étrangères et notamment ces équipes états qui sponsorisent
00:32:37le vélo au plus haut niveau ? Non non clairement pas. Déjà quand on a un état qui soutient comme
00:32:43ça, peu importe le sport, on le voit aussi beaucoup dans le foot, bien entendu ça prend
00:32:48des proportions énormes. Après au niveau, Pierre l'a évoqué un peu, mais au niveau de la masse
00:32:53salariale, au niveau du coût d'un salarié, là c'est complètement disproportionné. Pour
00:33:00donner un exemple, il faut à peu près 40% de plus pour salarier un coureur en France par rapport à
00:33:08un coureur à l'étranger. Donc en gros je ne sais pas, un coureur à on va dire un million d'euros
00:33:14ici, en France coûte un million quatre cent mille en entreprise alors qu'à l'étranger il en coûte
00:33:19un million. A mon avis c'est plus. En tout cas justement j'avais pu échanger avec un manager
00:33:25général d'équipe française qui me disait si on prend les très gros salaires du vélo, un coureur
00:33:31payé deux millions par an en France, ça nous obligerait à débourser 4,2 millions. Après ils n'ont pas
00:33:38deux millions d'euros de salaire. Il y a aussi un contrat d'image derrière et ce genre de choses et
00:33:43là ça lisse un petit peu plus. Alors oui c'est peut-être pas 40%, on est peut-être à 50, mais
00:33:48bon voilà on a bien compris que de toute façon c'était disproportionné. En tout cas que oui on
00:33:54n'était pas à égalité à ce niveau là. Après voilà c'est aussi le système français qui est comme ça.
00:34:00Pour nous français c'est quand même très intéressant. Pour les étrangers c'est vrai que je pense que
00:34:06c'est compliqué d'aller motiver un étranger à venir en France à des niveaux de salaire où lui
00:34:11touchera moins, sachant que pour lui tout ce qui est aspect sécurité sociale, retraite et tout ça
00:34:15c'est complètement abstrait. Donc voilà il y a une vraie différence à ce niveau là.
00:34:24Maintenant est-ce que c'est à nous français de monter nos budgets ou est-ce que c'est aux équipes
00:34:30étrangères où on doit leur limiter les budgets pour qu'il y ait une vraie cohérence ? Là par
00:34:37contre j'ai pas vraiment la réponse. Dans les autres sports et notamment dans le foot qui est
00:34:41le sport le plus connu, où on parle le plus d'argent dans le monde, ils ont aussi cette
00:34:48spécificité française. Et malgré tout on n'a peut-être pas les toutes meilleures équipes
00:34:54mais voilà on a réussi quand même à performer à haut niveau. Donc voilà j'ai pas la solution.
00:35:00Ce qui est sûr c'est qu'aujourd'hui on a des équipes qui ont le monopole des plus grands
00:35:05coureurs parce qu'ils ont énormément d'argent et beaucoup plus que nous les équipes françaises.
00:35:09On n'est même pas sur le même modèle. Nous en France on le voit, on parlait de la
00:35:12groupe AMA-FDJ, nous on est sur un modèle de détection, de formation et tout ça. Même si
00:35:17les grandes équipes maintenant commencent à s'y mettre, en fait c'est presque pas eux qui ont
00:35:21été détectés et formés. C'est qu'ils arrivent chez les jeunes et ils les prennent déjà de plus
00:35:24en plus tôt. Ce qui paraît logique et cohérent aujourd'hui au vu du cyclisme mondial. Moi ça
00:35:30ça me choque pas trop. Après ce qui est un peu plus choquant c'est qu'effectivement toutes ces
00:35:33équipes de formation, toutes ces clubs qui forment tous ces jeunes se voient un peu
00:35:38spoiler de leurs meilleurs éléments par des équipes qui... Si je prends l'exemple de la
00:35:44France, et là n'y voyez aucun discours Franck Chouillard, on est le pays qui a le plus grand
00:35:48nombre d'équipes. Pas seulement en élite mais même en deuxième division. Le plus grand nombre de
00:35:54courses aussi. Voilà on est aussi le pays qui organise le plus grand nombre de courses
00:35:58professionnelles. C'est à dire que souvent ces équipes qui vivent avec de très gros budgets
00:36:03viennent en France, pas seulement en Belgique aussi bien sûr dans les pays de tradition, mais la
00:36:08France encore une fois est le pays de par sa taille qui organise le plus grand nombre de courses pour
00:36:15disputer des épreuves. Et donc ça leur est évidemment bénéfique. Vous parliez du AE, il y a
00:36:22une course dans les émirats arabes unis. On peut prendre l'exemple d'Astana qui est
00:36:29également un état qui soutient cette équipe, en partie en tout cas. Et vous voyez bien qu'il n'y a
00:36:34pas de course, on ne va pas au Kazakhstan disputer des courses de... Et Astana va continuer à grossir
00:36:39et bien plus que ce que ça en est actuellement puisqu'ils sont affiliés avec un
00:36:44sponsor chinois maintenant en plus. Alors il y a une mesure quand même qui est très
00:36:49populaire et dont on a parlé la semaine dernière à l'occasion du tour du limousin, c'était de dire
00:36:53oui il faudrait quand même si ce serait bien de reverser pour la formation aux équipes formatrices
00:36:58des sommes plus importantes. Mais est-ce que de la même façon on ne devrait pas aussi rendre un
00:37:05petit peu à ces nations de tradition cycliste, je ne crois pas que ce soit du protectionnisme de
00:37:10dire cela, tout ce qu'elles font pour le vélo et notamment parce qu'elles organisent des courses,
00:37:15parce qu'elles ont beaucoup d'équipes, ça on l'a dit, est-ce que tout ça ne mériterait pas un retour
00:37:20sur investissement ? Je ne sais pas comment l'organiser mais c'est vrai que c'est quand même
00:37:26un petit peu facile entre guillemets. Vous êtes une puissance étrangère avec des moyens illimités,
00:37:34vous voulez exister par le sport, on voit très bien le genre de pays qui évoluent de cette
00:37:39façon et vous vous mettez juste une valise d'argent sur la table et terminez. C'est pas
00:37:47ça une politique sportive, on le voit bien avec les Jeux Olympiques, c'est pas ça qui crée une
00:37:51politique sportive. Oui, c'est pas ça qui crée une politique sportive, ça c'est sûr. Après,
00:37:55notre système de détection de formation il a quand même ses limites parce qu'aujourd'hui
00:38:00quand on regarde et même votre raisonnement a aussi ses limites parce qu'aujourd'hui le
00:38:03vélo est quand même devenu très international et là je ne soulève pas un lièvre, mais les
00:38:10meilleurs coureurs aujourd'hui pour aller gagner notamment un classement général de grand tour,
00:38:14ils ne sont pas français. On a beau avoir un système de formation et de détection qui est
00:38:18très poussé. Ils viennent justement dans ces équipes réserves qui leur permettent de grandir
00:38:26avant le passé professionnel. Alors je ne sais pas, je n'ai pas en tête, mais pour moi les
00:38:30Slovènes n'ont pas couru en France. Non, ils ont été formés chez l'Italie. Après sur l'Ayuzo tout
00:38:37ça c'est pas non plus formé. Enfin moi en tout cas s'il doit y avoir une décision de prise,
00:38:45un salarié cap, enfin pas un salarié cap, mais à la limite une limite de budget. Un budget cap ça
00:38:51c'est une certitude et après un droit à la formation et peu importe d'où on vienne en
00:38:55fait. C'est quoi la différence entre un salarié cap et un budget cap dans votre esprit ? Le salarié
00:38:59cap on parle que de la masse salariale, donc on peut inclure dedans que les athlètes ou les
00:39:05athlètes et le staff, alors qu'un budget cap ça inclut aussi, et ça c'est quand même hyper
00:39:10important aujourd'hui dans le cyclisme notamment, ça inclut tout, c'est-à-dire même la recherche et
00:39:15développement et tout ça en fait. Je pense qu'en France c'est fait comme ça aussi. Donc en fait
00:39:21voilà il faut aller regarder toutes les sources de dépenses pour pouvoir trouver un équilibre
00:39:28sportif. Parce que si on va juste entre guillemets limiter les budgets, on va avoir une répartition
00:39:35des cours dans différentes équipes. Mais malgré tout on voit qu'aujourd'hui le matériel et tout ce
00:39:41qui est encadrement, staff. Pierre parlait de l'équipe UAE, la féminine, qui va avoir un budget
00:39:48d'un peu plus de 10 millions d'euros. Ils ont aussi annoncé qu'au niveau de la récupération et tout ce
00:39:53genre de choses, ils allaient avoir des moyens aussi quasiment illimités pour avoir des nouveaux
00:39:58méthodes, des nouveaux outils qu'ils vont pouvoir emmener sur les courses. C'est tout ce qu'il se
00:40:04fait. Peut-être même pas encore pour les hommes aujourd'hui. Eux ils auront déjà ça pour les
00:40:09femmes. Donc voilà pour moi il n'y a pas que la masse salariale à regarder. Il y a aussi tout ce
00:40:14qui peut se faire autour pour la performance. Il est arrivé de l'intelligence artificielle dont on
00:40:18parle de plus en plus. Bien sûr, on a vu Visma qui est arrivé avec un nouvel outil sur le Tour
00:40:22de France Hommes cette année, qui finalement s'est fait recaler pour analyser les datas, tout ça. Moi
00:40:28personnellement j'ai rien vraiment contre ça. Mais il faut que tout le monde y ait accès ou pas
00:40:33seulement qu'une ou deux équipes parce qu'ils ont d'énormes moyens. Donc pour moi on doit tout
00:40:36regarder. Donc pas seulement la masse salariale mais surtout le budget global des équipes.
00:40:41Globalement est-ce que vous êtes optimiste justement par rapport à l'avenir de ce sport
00:40:47au plus haut niveau ? Moi j'ai aucun doute. Après là où je suis un peu plus inquiet, c'est pour le
00:40:54en étant franchouillard comme vous le disiez. C'est un peu plus pour la France et pour tout ce
00:41:01milieu amateur et tout ça. Là je suis quand même très inquiet. Après sur le cyclisme professionnel
00:41:04comme on l'a aujourd'hui, franchement moi j'ai pas de doute sur l'avenir. Les audiences sont
00:41:10extrêmement bonnes pour avoir travaillé sur le Tour de France Hommes et Femmes. Franchement
00:41:15on en est très contents. Je sais qu'A.S.O. en est content. Après voilà il y a de plus en plus de
00:41:21courses. Il y a de plus en plus de courses télévisées aujourd'hui. Je crois même que ça fait partie de
00:41:25la charte. Enfin ça fait partie de la charte d'engagement pour un organisateur quand on est à
00:41:29un certain niveau. On est obligé d'avoir une diffusion télé. C'est la raison pour laquelle
00:41:35d'ailleurs le Tour d'Allemagne qui est pro série est obligé d'avoir cette diffusion télé.
00:41:40Moi à ce niveau là j'ai pas trop trop de doute. Après c'est plus pour
00:41:45historiquement ce cyclisme français qui est quand même en train de
00:41:51péricliter. Il faut quand même savoir que là en fin d'année Paris-Bourge et Tour de Vendée n'y aura
00:41:58pas en fin d'année. C'est quand même des courses historiques dans le calendrier qui faisaient partie
00:42:01pas pour les deux mais au moins du Tour de Vendée de la Coupe de France. Et bien c'est des courses
00:42:05qui ne se feront pas en fin d'année. Et on le sait qu'en une année à cause d'un manque de budget on a
00:42:11du mal à... Enfin on ne fait pas la course. C'est compliqué après de la relancer. Donc voilà c'est
00:42:16c'est plus pour toutes ces courses et tous ces organisateurs là pour lesquels je
00:42:22suis quand même beaucoup plus inquiet. Oui et vous parliez du monde amateur, des clubs en
00:42:27difficulté, des organisations qui disparaissent. Il y a de quoi être là aussi inquiet. Je ne parle
00:42:33pas de la crise du bénévolat mais ça joue aussi. Tout ça ce n'est pas des signes qui sont pour
00:42:40l'instant rassurants quant à la pérennité du système à la française. Oui surtout que là ce
00:42:46qu'on a à l'image c'est le haut de la pyramide. C'est le sommet du cyclisme et ce qui se fait
00:42:53mieux. C'est douze équipes pour le tour sur ce tour d'Allemagne par exemple. Mais la base
00:42:59elle est en difficulté. Moi pour être un petit peu dans les clubs, dans les
00:43:04associations, pour récupérer dix mille euros de budget, je vous promets que c'est un boulot
00:43:10de dingue pour des personnes à qui ce n'est pas le métier. C'est des bénévoles, ils font ça sur
00:43:16leur temps creux. Donc ça c'est un petit peu compliqué. Moi j'ai aucun doute pour
00:43:20le cyclisme professionnel. Ça va perdurer et ça va aller. Les courses sont belles,
00:43:27tout est diffusé. Comme vous l'avez dit, pour être pro séries, il faut une diffusion à
00:43:34l'international. Ça offre la couverture du vélo, elle est énorme et c'est pour ça que tous ces
00:43:41gros sponsors envoient l'équipe Lidl Trek. Lidl ils sont arrivés il y a très peu de temps.
00:43:47Une chute à l'arrière. Je vous interromps. On voyait que c'était énerveux. L'écart est de
00:43:55deux minutes. Fabien Dubé encore une fois. Tombé hier déjà. Woodpulse également victime de la
00:44:02chute. Antonio Pedrero. Allez on est en train de remonter. Ce coureur allemand c'est Jochum
00:44:08qui repart avec le maillot noir de l'équipe Loto-Kärnaus. Le maillot blanc aussi, l'équipe
00:44:15Q36.5 là. Fabio Christen. Fabien Dubé deux jours de course de chute. Ça c'est pas terrible.
00:44:28Le français également Vincent Baudet qui a été victime de cette chute. Il y a peut-être bien
00:44:32éclavitude là aussi. Pour le 163. On va revoir au ralenti cette chute. Ça a roulé vite. Le 163
00:44:38c'est le fan de chez nous. Ça a quand même tapé fort. Chute intervenue dans la deuxième moitié du
00:44:44peloton. Et vous voyez là sur la droite effectivement le jeune français Vincent Baudet de l'équipe DSM
00:44:52Firmenicht. Il saigne beaucoup. Lui il va avoir besoin de points de suture très certainement.
00:45:00Il est auprès de la voiture du médecin. Il s'est bien entaillé. Ce ne serait pas l'entaille d'un
00:45:08plateau ça. Ou d'un disque pour une entaille aussi franche. Alors que là on a l'épaule.
00:45:15Le coureur de l'équipe Q36.5 on vous l'a dit. Alessandro Fancellu qui là certainement lui il
00:45:22ne repartira pas. Il a la clavicule. C'est quasi certain. Allez certains coureurs ne sont pas
00:45:31encore repartis parce qu'ils n'ont pas été dépannés. On en voit deux, trois. Là justement
00:45:36diagnostic sur ce coureur de l'équipe Movistar qui est tombé. Diagnostic de l'épaule j'ai
00:45:41l'impression. Aux doigts. Il a les doigts complètement ouverts. Beaucoup de saignements.
00:45:46On attend un vélo aussi pour le coureur de la Biked qui saigne abondamment du coude là.
00:45:52Vous voyez la course n'était pas très intense à ce moment là. On y arrive là dans le dans un des
00:46:01moments forts. Dans moins de dix kilomètres on est au pied de cette ascension la plus dure du
00:46:05jour. Trois kilomètres à plus de 8% de moyenne. Alors on va prendre des nouvelles. On va vérifier
00:46:11quand même que tous ces coureurs repartent en course. Même si on en a vu un Fancellu qui
00:46:17visiblement ne sera pas en état de repartir. On se rapproche effectivement de ce point culminant de
00:46:23l'étape. Mais avant d'y arriver au pied avec les échappés je vous propose de tourner la dernière
00:46:29page de publicité. Et on vivra ensuite les cinquante derniers kilomètres ou presque. A tout
00:46:35de suite. La deuxième étape du Tour d'Allemagne arrive dans les cinquante derniers kilomètres de
00:46:42course. On sera bientôt au pied de la principale difficulté. Mais attention ensuite il y aura un
00:46:46circuit avec une autre bosse qu'il faudra monter à trois reprises sur deux tours de circuit. Donc
00:46:51vous voyez que cette étape a été idéalement tracée pour assister à une course de mouvement
00:46:55dans sa dernière partie. On a toujours une échappée aux avant-postes. Une échappée de cinq coureurs
00:46:59mais qui ne possèdent plus qu'une minute à peine. Pour la première fois on passe sous la minute.
00:47:05Depuis un bon moment pour la première fois depuis un bon moment on passe sous la minute à l'instant
00:47:09en raison du pressing de ce peloton qui accélère et qui va certainement chercher à placer ses
00:47:15leaders au pied de la bosse en bonne position. C'est la raison pour laquelle mécaniquement l'écart
00:47:21risque de diminuer encore. Les principales formations de ce Tour d'Allemagne ce sont les
00:47:28équipes Lidl Trek avec le leader l'italien Jonathan Milan et Mats Pedersen également troisième du
00:47:35classement général. L'équipe Red Bull Bora Hansgrohe avec avec Jordi Meus deuxième de l'étape
00:47:43deuxième du général hier non deuxième de l'étape hier deuxième du général aujourd'hui. Enfin vous
00:47:47mettez ça dans l'ordre qui vous convient. Sixième c'est Danny Van Poppel au général. Huitième c'est
00:47:52Marco Haller. Ils sont tous les trois de cette équipe Red Bull Bora Hansgrohe et n'oublions pas
00:47:56également l'équipe Ineos d'Ethan Haïter cinquième et l'équipe Sudal Quick-Step de Rilders
00:48:05notamment. Une équipe qui va passer à l'offensive dans cette dans cette ascension. Ils seront au
00:48:11pied d'ici un kilomètre un kilomètre cinq. Là c'est un faux plat et le vrai début d'ascension
00:48:17est imminent mais l'équipe qui va passer à l'attaque c'est l'équipe Bahrein Victorious avec
00:48:23Santiago Buitrago dix-huitième du général à 19 secondes. Lui il n'a pas le choix que de faire
00:48:29exploser la course. C'est certainement le plus fort de ce peloton en montée, en montagne ou même dans
00:48:35les ascensions. Il a des qualités de grimpeur mais également des qualités de puncher. D'ailleurs il
00:48:40porte le maillot de meilleur grimpeur depuis l'étape d'hier. Il est passé en tête hier. Il a mis un
00:48:44gros démarrage. Donc nul doute que cette équipe Bahrein va tenter quelque chose incessamment sous
00:48:51peu. Bon ben voilà on est prévenu. Merci Pierre-Roland. Il faut pas qu'il me lâche. T'as des infos Pierre-Roland ?
00:48:59J'ai appelé Lenny. Vraiment il sait déjà les stratos. T'es aussi en partance pour Bahrein ?
00:49:04Non mais c'est une évidence. Ils sont positionnés. On voit la guerre de
00:49:17positionnement. Alors il y en a qui sont positionnés en mode défensive comme les
00:49:22Littletrack. Ils espèrent juste que ça déclenche pas. Les Ineos je pense c'est un peu pareil.
00:49:27D'ailleurs Ghana il a perdu du temps hier. Philippe Ogana il a perdu 34 secondes hier. Il a
00:49:33explosé. Il est désormais à 51 secondes au classement général. Autant vous dire qu'il n'a pas
00:49:38d'ambition pour ce classement. Non les ambitions elles reposeront sur Eiter ou éventuellement
00:49:44Marfrailet dans cette équipe Ineos. Les cinq hommes de tête savent qu'ils sont en sursis. Ils n'ont
00:49:48plus que 40 secondes d'avance. Vous apercevez l'italien Beletta en première position. Juste
00:49:53derrière Dawit Yeman. Le coureur érythréen de cette formation continentale bikehead. Vainqueur
00:50:00il y a deux ans du Tour de Serbie et ancien champion d'Erythrée. Il avait réussi à devancer
00:50:05lors de ce championnat national les réputés Merahwi Kudus et autres Gebre Xavier que l'on
00:50:13voit beaucoup en tête du peloton ces derniers jours pour la formation Littletrack. Pardon je
00:50:21finissais juste avec la composition de l'échappée. Nous avons également l'allemand Miguel Eidemann
00:50:27qui appartient à la sélection germanique. Son compatriote Mauro Brenner qui lui est chez
00:50:34Carnaus et enfin le britannique Cort de la formation DSM Firmenicht. On vient d'apercevoir
00:50:42Fabien Doubé pour la Total Energy réintégrer le peloton après après sa chute. C'était
00:50:49le dernier moment pour intégrer au pied de la bosse. Ça y est on y est pour le peloton.
00:50:55Oui alors cette chute qui a concerné quand même un bon nombre de coureurs. Alessandro
00:51:00Fanchelou n'est pas reparti pour l'équipe Q36-5. Ses coéquipiers Jan Sommer et Fabio
00:51:07Christen ont également été pris dans cette chute. Côté DSM le néerlandais Ryan Gall et le français
00:51:14Vincent Baudet sont tombés mais je crois qu'ils sont repartis. Jorom pour Carnaus, Pedrero pour
00:51:20Movistar, Fabien Doubé pour Total Energy, Woodpulse de Bahrein victorieux s'est également
00:51:26tombé, Léonard Rennes pour Carnaus également était tombé et Anton Lenman le coéquipier
00:51:32de celui qui est en tête là pour l'instant dans cette échappée pour cette formation
00:51:35Bikehead. Comme on l'a vu hier l'équipe Wismar qui tout de suite essaie d'imprimer un gros tempo,
00:51:42tente de faire exploser ce peloton. Alors on n'a pas vu l'équipe Bahrein attaquer mais on a vu
00:51:48Buitrago qui était vraiment dans le sillage immédiat des coureurs de la formation Wismar.
00:51:52Il va attendre un petit peu, au début c'est 7%, 8%, 8%, le premier kilomètre et demi et après
00:51:58il y a un passage à près de 12% pendant 600-700 mètres donc ça va être certainement le moment
00:52:04pour le Colombien Buitrago de placer un démarrage. Allez Heideman qui pour l'instant reste le dernier
00:52:14survivant. C'est le premier à se faire reprendre par le peloton et voici les quatre autres.
00:52:24Et toujours Dawit Yeman qui a l'air lui le plus efficient, un coureur érythréen âgé de 26 ans,
00:52:30assez complet, qui était présent sur le Tour de l'Inde et sur le Tour d'Alsace en France cette
00:52:39saison. Buitrago est là. Buitrago c'est lui en personne qui est en train de faire le tempo
00:52:42maintenant. Alors ce n'est pas une attaque incisive, c'est plutôt la volonté de faire une grosse
00:52:49sélection. Oui mais déjà c'est encore un peu long, il doit rester au moins 1,5 km mais la sélection
00:52:56est déjà pas mal faite, on n'a même pas une vingtaine de coureurs dans ce premier groupe là.
00:52:59C'est intelligent de sa part, partir seul à 40 km de l'arrivée ça paraît impossible de tenir
00:53:06derrière donc il faut qu'il amène du monde sur son porte-bagages. Mauro Brenner dans l'échappée
00:53:11s'est fait distancer à son tour. Il est, vous le voyez, légèrement distancé. Il va être repris
00:53:18avant les autres par le peloton. Allez à l'avant, Yeman qui continue d'insister. L'objectif pour
00:53:33ces 2-3 coureurs là qui restent de l'échappée c'est d'essayer d'aller au sommet comme ça et de
00:53:38pouvoir basculer dans ce premier groupe. Oui puis il y a les points, Yeman avait pris les points lors
00:53:44du premier grimpeur et il sait qu'il a une possibilité en basculant en tête d'endosser
00:53:48ce maillot de meilleur grimpeur devant Buitrago justement, de dépouiller Buitrago. Il a sauté
00:53:53Milan, il n'est pas dans le premier groupe. Il y a Pedersen qui vient de reculer là un petit peu,
00:53:59ça avait cassé, c'est en train de se regrouper. Mais Milan il n'est pas dans les premières
00:54:04positions du peloton. Milan qui est distancé, qui a reculé un petit peu. C'est Archy encore là
00:54:17qui est en train d'attaquer le coureur de l'équipe IF là juste derrière. Il est là Milan, il est
00:54:24clairement en difficulté là. Attention on assiste peut-être à un moment clé de ce tour d'Allemagne
00:54:31lui qui a dominé les deux premières journées. Attention après il reste encore 44 km mais il y
00:54:35aura d'autres côtes sur le parcours dans le final, peut-être moins difficile, moins exigeante que
00:54:39celle-là. Quoi qu'il en soit, la physionomie qu'il nous a donné, sa façon de se comporter
00:54:47nous laissait quand même assez pessimiste sur ses chances de peser sur la fin de course. Milan
00:54:5184 kg, il faut les monter dans des passages à 12-13%. C'est logique de le voir en difficulté
00:54:58là. Christophe qui avait fait Allemand, vous pouvez me traduire ce qui est écrit. Christophe
00:55:03Riblon vainqueur de la doublé. C'est l'Alpe d'Huez allemande en quelque sorte. C'est du sérieux,
00:55:09regardez, je vous laisse, Tom de la Little Trek qui est là, il répond présent, le laiton et c'est
00:55:21pour la IF. C'est Archie non ? Oui, pour Ghana il a des supporters mais on l'a vu parmi les
00:55:29premiers distancés dans cette côte. D'ailleurs c'est pas Archie, c'est Ryan. Archie c'est son
00:55:35prénom. C'est Peda pour la Caraoral. Je pense que c'est encore Nordhagen pour la Visma qui est là.
00:55:45Ça explose de partout Christophe. C'est fini. Les sprinters sont en train de dévisser dans
00:55:53cette ascension. Anthony Turgis aussi là à gauche qui est en train de se faire distancer.
00:55:57Il y a Yann Calmejane juste devant. Le français d'intermarché que l'on a vu pour Bahrain également
00:56:03distancé. C'est les petits gabarits. Ryan Hirschi là c'est 52 kg tout mouillé. Quand on compare
00:56:11plus de 80 kg à Milan Menten, forcément qu'on est plus à l'aise sur ce type d'ascension
00:56:171 km du sommet. Archie Ryan, on vous l'a dit, qui est un coureur irlandais qui avait d'ailleurs
00:56:30débuté chez Jumbo Visma Development en 2021 avant de rejoindre en début de saison cette équipe
00:56:37IF Education Easy Post. C'est un néo pro qui fait le ménage actuellement dans cette deuxième étape
00:56:46du Tour d'Allemagne. Allez on retrouve à l'arrière du peloton Steinle. Il était un coureur du top 10
00:56:53qui se fait distancer également. Septième effectivement à 15 secondes après le leader de la
00:56:59course. C'est l'une des têtes d'affiche on va dire qui disparaît pour l'instant. Enfin pour l'instant
00:57:06probablement définitivement des avant-postes. On a fini avec la partie la plus dure de cette
00:57:12ascension mais attention ça va pas descendre. Ça va descendre légèrement en faux plat et on va
00:57:18rester pendant près de 7-8 km sur un plateau avant de remonter un petit peu et enfin plonger vers la
00:57:26ligne d'arrivée. Nordhagen qui relance dans cet échappé pour la formation Visma
00:57:33Alizabike. Là encore un tout jeune coureur puisque Nordhagen est encore dans l'équipe réserve. Il a
00:57:40été promu mais il a déjà signé son contrat jusqu'en 2027. Il n'est âgé que de 19 ans et il était sur
00:57:47le podium de Liège-Bastogne-Liège. Espoir cette année du Tour d'Alsace également. Deux épreuves
00:57:52qu'il a terminées en troisième position. Il était déjà à l'avant hier quand ça avait bagarré,
00:57:57attaqué. Il était déjà, c'est parti des premiers rôles et là c'est Kevin Wehrmacht qui est le
00:58:05dernier là pour l'équipe DSM. Voilà c'est celui qui nous manquait. Skunks, Ryan Archie, Nordhagen et
00:58:12Kevin Wehrmacht. Primes à la jeunesse quand même dans cette dans cet échappé. Wehrmacht est âgé
00:58:21de 23 ans. Il vient de terminer à nouveau sur le podium de l'Arctic Race of Norway et l'écart
00:58:29est fait effectivement. Tout en haut de l'écran on aperçoit effectivement les quatre coureurs.
00:58:33Derrière trois hommes sont en train de se détacher du peloton. Vous avez vu Wismar, il néglige aucun
00:58:40détail. Le coureur il n'avait pas de bidon sur son vélo parce qu'on est dans une pente à plus de
00:58:4610%. On sait que le poids c'est ultra important et pile à la bascule on lui donne de quoi se
00:58:52ravitailler. On dit souvent les gains marginaux mais voilà quand tout est réfléchi ça aide à
00:58:57performer. C'était bien fait, propre et Littletrack ils ont un appui devant. Ils ont un coureur qui
00:59:06ne va pas collaborer, du moins il va attendre les informations, savoir où est Pedersen également.
00:59:11Skunks, mais qui lui-même tout en servant d'appui à Mats Pedersen est quand même placé. C'est lui le
00:59:18mieux placé, c'est lui le mieux placé. Il a 19 secondes, il est quinzième au classement, 19 secondes de
00:59:23retard effectivement. Et les Red Bull Borex qui eux sont complètement piégés. Personne à l'avant,
00:59:28derrière on les a vus. Pour l'instant je n'ai pas l'impression qu'il y ait grand monde pour rouler donc
00:59:31on attend, on fait un peu le point dans le peloton et pour l'instant là ça bénéficie aux quatre hommes
00:59:35de tête. On va passer les 30 secondes d'ici très peu de temps.
00:59:47J'aimerais bien voir les trois qui étaient sortis du peloton, savoir si
00:59:52cet échappé est en train de... Non mais ils ont été repris je crois. Ils ont été repris ? Il me semble qu'il n'y a que
00:59:56les quatre devant et le peloton après. Alors que l'on nous montre ici les ruines de ce château de
01:00:01Lauterburg qui date du début du XIIe siècle. Allez on revient sur Jordi Meus. Il est où Jordi Meus ?
01:00:09Il est le deuxième du classement général. Est-ce qu'il est en position de prendre le
01:00:14maillot à l'issue de cette étape ? On va voir s'il est dans le peloton de tête ou s'il est dans un peloton de
01:00:20lâcher. Je ne suis pas sûr que... En tout cas il faudra avoir une autre vue. On ne peut pas deviner.
01:00:26Et là voilà comme je vous l'ai dit ça ne descend pas. On est sur ce plateau. Il va falloir pédaler
01:00:33encore, appuyer très fort. Pour les coureurs distancés c'est compliqué quand ça ne descend
01:00:38pas tout de suite parce que l'écart il grandit, il ne fait que d'évoluer. Il ne peut pas revenir dans la
01:00:44descente. Ce qui va être compliqué pour les trois hommes de tête c'est la présence de Skuyns.
01:00:47Clairement ça va être un beau petit sparadrape à l'avancée de cette échappée là. Mais du coup on a
01:00:52quatre équipes évidemment derrière qui ne vont pas rouler et pas des moindres puisque les quatre
01:00:57formations que l'on retrouve aux avant-postes sont quatre World Team forcément dans la
01:01:02poursuite derrière. C'est Red Bull qui doit entrer en action. Red Bull, Bora Hansgrohe, la formation de
01:01:09Jordi Meus. On va voir si l'Etao est passée. On va faire le point. Il reste 40 kilomètres.
01:01:19La situation est rattrapable. Pour l'instant ça roule aussi vite devant que derrière. On reste
01:01:25sur un écart de 30 secondes. Skuyns roule. Clairement il prend des relais.
01:01:32Ça veut dire qu'il a eu probablement l'information que ses leaders n'étaient pas au mieux.
01:01:37Bien sûr on lui laisse jouer sa carte. Milan mais également on le laisse jouer sa carte parce que c'est le mieux classé des quatre.
01:01:45On se dit qu'avec Skuyns on peut tout à fait aussi remporter ce classement général.
01:01:52Il va vite. Derrière on a 30 coureurs je pense. 30-35 coureurs. Skuyns qui est le seul coureur
01:01:59d'expérience j'ai envie de dire dans cette échappée. Parce qu'il n'est qu'avec des jeunos, lui qui a eu
01:02:06l'occasion de très bien figurer. On se souvient notamment au début de saison. L'épatante deuxième
01:02:12place que Tom Skuyns avait obtenue derrière Tadej Pogacar au Stade Bianche.
01:02:18Derrière là pour l'instant Tudor qui roule. On avait à court l'équipe IF qui est là en protection.
01:02:23On avait Total Energy aussi. On voit bien que c'est pas encore très très organisé.
01:02:27D'ailleurs l'écart continue d'augmenter.
01:02:36Allez des relais assez courts. Archie Ryan vient de prendre le sien. Alors Skuyns il ne prend pas tous les relais.
01:02:46Là il n'a pas pris. Vous avez vu il a laissé rentrer l'irlandais d'IF alors que finalement il ne roule plus.
01:02:55Non il ne va pas rouler c'est sûr. Peut-être que dans la voiture derrière on l'a vu passer.
01:03:00On lui a dit non tu ne passes pas. Il ne déshabille pas le leader et puis il peut en jouer.
01:03:07Pour le moment il n'est plus là. Il n'y a pas Ederson certainement dans ce groupe à voir.
01:03:13Mais oui ça paraît bizarre de le voir rouler. Alors c'est la formation intermarché qui roule.
01:03:22Pas seul quand même. On va avoir Tudor également qui prend les relais. Total Energy et puis c'est tout.
01:03:28Parce que derrière c'est l'équipe IF qui est représentée aux avant-postes donc il ne va pas prendre de relais.
01:03:32Il est dans le peloton. Pedersen le troisième du général. Il est bien présent.
01:03:37L'interrogation elle concerne Jordi Meus. Je ne sais pas. Je ne suis pas...
01:03:42Quand on l'a filmé de côté là on n'a pas eu l'info d'où venait cette image.
01:03:47On voyait que ça roulait très vite par contre. C'était très étiré. A priori il n'y est plus. A priori il est distancé.
01:03:55Donc si on n'a pas le premier, si on n'a pas le deuxième. Effectivement le leader par défaut devient le coureur de la formation LIDL TREK, Mats Pedersen.
01:04:09Je ne serais pas surpris que tout ça se regroupe. Même Milan Menten peut encore revenir dans le peloton et jouer de nouveau la gagne.
01:04:18Jonathan Milan. Jonathan Milan. Jonathan Milan par contre.
01:04:22Alexis Villermos qui roule en tête.
01:04:26Alexis Villermos qui a été victime d'une chute sans gravité hier. Enfin il était plus gêné par la chute que réellement victime.
01:04:34Il a dû mettre pied à terre. Mais il n'a pas été au sol.
01:04:37Alors EF ne va pas passer. Ce qui est fou c'est que pour l'instant personne ne demande rien notamment à l'équipe Red Bull.
01:04:46Et ce qu'ils sont très bien représentés dans ce peloton l'équipe Red Bull. Parce qu'on ne nous a pas montré de coureurs distancés de cette formation.
01:04:54Et pourtant on ne les voit pas du tout aux avant-postes.
01:04:58Intermarché, Tudor et Total Energy qui sont en train de rouler.
01:05:03Pour l'instant on n'a pas vu un Red Bull.
01:05:05Il y en a un qui est là. Il est peut-être en train d'ailleurs de remonter.
01:05:10C'est ça.
01:05:11Movistar là, ils sont 4.
01:05:13Regardez, celui qui remonte aux côtés des Movistar c'est un coureur de la formation Red Bull Bora qui va peut-être venir rouler.
01:05:20Il y a un groupe qui est en train de revenir derrière.
01:05:22Il y a un petit groupe qui est en train de revenir derrière. Je me demande s'il n'y a pas Jonathan Milan dedans.
01:05:27Chez une EX aussi on peut être amené à rouler. A moins que l'on attende là aussi quelqu'un de l'arrière.
01:05:32C'est aussi pour ça parfois qu'on ne roule pas. On se dit attends, on laisse rentrer les coureurs qui ont été distancés parce qu'on a des équipiers qui vont nous aider par la suite.
01:05:39Mais bon, ce n'est pas très très... Même si ce sera moins dur, sur le circuit final, ce n'est pas très rassurant encore à l'image de ce qu'on a vu.
01:05:45Quand ça attaque, on va mettre l'équipe d'Idol Track.
01:05:47Aujourd'hui ce qu'il y a, c'était quand même mieux qu'hier.
01:05:50Mais on voit bien que pour les leaders, la paix d'Arsène et Milan, c'est beaucoup plus compliqué.
01:05:54Alors on a vu que c'était Dan Houle, le grand Dan Houle, qui ramenait Jonathan Milan.
01:06:01Il y avait Alexandre Christophe également dans ce groupe qui, vous le voyez, va bientôt opérer la jonction avec le peloton principal.
01:06:12Et c'est le dernier groupe. Parce que derrière, il y a toutes les voitures des directeurs sportifs.
01:06:17Donc c'est le dernier peloton. Il y a peut-être quelques lâchés, mais individuels.
01:06:24Et ça ne vous a pas échappé qu'on n'est toujours pas redescendus.
01:06:27Ça va remonter un petit bout là et après on plongera seulement dans la descente.
01:06:31Je suis d'autant plus étonné de voir l'équipe Red Bull ne pas rouler.
01:06:35Maintenant c'est trop tard. On voit bien que la jonction va être faite.
01:06:38Parce qu'ils ne sont pas représentés derrière.
01:06:39Il n'y a personne derrière. Ils n'ont pas l'excuse d'avoir eu besoin d'attendre qui que ce soit à l'arrière.
01:06:44Oui mais dans ce groupe principal, à partir du moment où on a éliminé Jonathan Milan, on doit rouler.
01:06:48Justement. C'est doublement incompréhensible.
01:06:51Ils avaient la possibilité d'écarter réellement Jonathan Milan.
01:06:54Ils le laissent rentrer. Ou alors ils sont confiants sur la difficulté qu'il y aura sur le circuit final.
01:07:01Au vu de ce qu'on a vu là, je ne sais pas s'ils devaient être très confiants.
01:07:04Au vu de ce qu'on a vu là, on ne les a pas vus du tout acteurs de la course.
01:07:07Je pense que Meusse il a dit c'est bon, stop, on finit le pôle.
01:07:09Maintenant ils roulent. Là c'est un peu tard.
01:07:11Maintenant on va faciliter le travail de Jonathan Milan.
01:07:15Clairement là on est venu rouler beaucoup trop tard.
01:07:17On est venu rouler trop tard.
01:07:18Il y avait forcément une raison.
01:07:20Je pense qu'il était à bloc Meusse.
01:07:22Il a dit c'est bon les gars, laissez-moi souffler un petit peu.
01:07:25Bah ouais mais ouais.
01:07:28Pour moi on a loupé l'occasion de se débarrasser de Jonathan Milan.
01:07:32Ou même si on ne s'en débarrassait pas, au moins de lui faire prolonger son effort pendant 5, 8, 10 kilomètres.
01:07:38Enfin qu'il ait vraiment du temps.
01:07:41Il y avait aussi Jordi Meusse qui était dans ce groupe.
01:07:43Non, non, je ne crois pas, non, non.
01:07:44Si, si, il était derrière.
01:07:46Alors même s'il y avait Jordi Meusse, est-ce qu'on va gagner le général avec Jordi Meusse face à Jonathan Milan ?
01:07:51Moi je pense qu'on a attendu Jordi Meusse chez Red Bull.
01:07:54Je ne vois pas d'autre explication.
01:07:58On ne l'a pas vu à vrai dire.
01:08:00Il a le maillot vert distinctif.
01:08:02On cherchait du Red Bull, on ne l'a peut-être pas vu, mais c'est presque le même maillot.
01:08:04Même si Jordi Meusse était derrière, on ne va pas gagner le général avec Jordi Meusse.
01:08:07C'est clair et net.
01:08:09Au vu de ce qu'on a vu sur la première étape, le prologue.
01:08:11Aujourd'hui il se fait distancer dans la bosse au même titre que Jonathan Milan.
01:08:16De mon point de vue, on aurait pu déjà éliminer Jonathan Milan.
01:08:24Ou du moins lui faire faire beaucoup d'efforts pour qu'il puisse rentrer.
01:08:28On n'a pas bénéficié de ces circonstances de course.
01:08:32On vous rappelle que devant on a 4 coureurs dans la descente.
01:08:36Eux ils viennent de plonger dans le début de cette descente.
01:08:41Et le peloton à son tour arrive dans cette descente.
01:08:45Ils vont les ramener sur la ligne d'arrivée pour un premier passage.
01:08:51Ligne d'arrivée en haut d'une petite bosse que vous allez découvrir dans quelques minutes.
01:08:57Puisqu'ils passeront 3 fois à cet endroit.
01:09:01A l'arrière, un coureur de l'équipe 1EX Mobility.
01:09:05C'est Tord Gudmestad.
01:09:07Ce n'est pas une descente technique.
01:09:11Mais on doit aller assez vite dans cette descente.
01:09:15Et devant, les 4 coureurs sont toujours les mêmes.
01:09:19L'Irlandais d'IF s'appelle Archie Ryan.
01:09:23Nous avons l'Américain Kevin Vermark de la formation DSM Firmenich.
01:09:28Nous avons Jorgen Nordhagen, le coureur norvégien de Visma Lisebæk.
01:09:32Et enfin Tom Skuyns, le laiton de Lidl Trek.
01:09:36Le mieux placé c'est ce dernier.
01:09:40D'ailleurs il faut signaler que les 4 sont tous très bien placés au général.
01:09:44Skuyns est à 19 secondes.
01:09:48Nordhagen est à 21 secondes.
01:09:52Vermark est à 23 secondes.
01:09:56Pas de débriefing à l'issue de cette étape.
01:10:00On va tout vous dire avant.
01:10:04On va faire le débrief avant l'arrivée.
01:10:08Parce que derrière nous aurons du tennis.
01:10:12Avec les quarts de finale du tournoi UTS à New York.
01:10:16C'est un tournoi d'exhibition avec ses règles innovantes.
01:10:20Et un format de jeu qui a été complètement réinventé.
01:10:24On va le suivre avec le retour de Nick Kyrgios et Gaël Monfils.
01:10:28Et puis à 18h30 l'équipe du soir qui sera présentée par Giovanni Castaldi.
01:10:32La suite du tour d'Allemagne ce sera demain.
01:10:36Avec la 3ème étape.
01:10:4015h05 pour être précis.
01:10:44Attention messieurs, 5 minutes plus tôt.
01:10:48C'est parce qu'il y a 3500m de dénivelé.
01:10:52Demain l'étape Rennes en direction de Schwenningen.
01:10:56Et n'oubliez pas, si vous aimez le vélo.
01:11:00Ce n'est pas terminé avec ce tour d'Allemagne.
01:11:04Nous aurons du 11 au 15 septembre les championnats d'Europe sur route.
01:11:08Qui se déroulent cette année en Belgique.
01:11:12Dans la province de Limbourg en Flandre.
01:11:16Et on aura aussi le tour du Luxembourg.
01:11:20La semaine suivante.
01:11:24Elle aura été affûtée en septembre sur la chaîne l'équipe.
01:11:28Pourquoi vous me regardez ?
01:11:32Pourquoi vous vous sentez visé ?
01:11:36Vous avez vu le programme qu'on a depuis le mois d'août septembre ?
01:11:40Pierre Roland est affûté, il n'y a pas de problème.
01:11:44Je prends.
01:11:48L'écart reste constant.
01:11:52On n'arrive pas à refaire ce retard pour l'instant.
01:11:56Même si l'équipe Red Bull est intervenue en tête du peloton.
01:12:00Maintenant qu'on est arrivé au bas de cette descente.
01:12:04On va voir si cet écart diminue.
01:12:08Mais ça semble être le cas.
01:12:12On va attendre encore un peu.
01:12:16Les IEF sont là pour désorganiser.
01:12:20Les Maillots Roses cherchent à gêner cette poursuite.
01:12:24Entamée par la formation Red Bull Bora-Hansgrohe.
01:12:28La situation est sous contrôle.
01:12:32On a stoppé la progression de cet échappé.
01:12:36On a 30 kilomètres pour les ramener dans le rang.
01:12:40Ça va être un beau petit mano-a-mano.
01:12:44Au vu des bébés qu'il y a, notamment Bob Jungels.
01:12:48On devrait réussir à contenir ces 4 fuyards.
01:12:52Mais il n'y en a que 3 qui roulent à l'avant.
01:12:56Ça va les énerver d'avoir un coureur de la qualité de Tom Skudgin.
01:13:00Dans la roue, qui ne roule pas.
01:13:04Ils vont commencer à se poser des questions.
01:13:08On a compris la menace à l'avant de la course.
01:13:12Je ne sais pas combien ils se relaient en tête pour Red Bull Bora.
01:13:16Mais les 3 devant sur 4 se relaient sans problème.
01:13:20Les Red Bull sont 3.
01:13:24Ils sont 3 contre 3 à rouler.
01:13:28Seul devant, le coureur de Lidl, Tom Skudgin, ne prend pas ses relais.
01:13:32Les 30 derniers kilomètres.
01:13:36On va les franchir à très vive allure.
01:13:40Tant que cet échappé de vent n'aura pas été repris.
01:13:44Et en plus, il y aura cette côte.
01:13:48500 m à 8%.
01:13:52Pour aller sprinter.
01:13:563 fois cette ascension.
01:14:00Et le sprint bonus à 1,5 km de l'arrivée.
01:14:04Et en haut de cette difficulté.
01:14:08La ligne d'arrivée est au sommet.
01:14:12Tom Skudgin.
01:14:16Ça va être particulier.
01:14:20Les coureurs qui vont faire la bonne hive ne pourront pas jouer la gagne.
01:14:24C'est quasiment sûr.
01:14:28Un sprint bonus dans le final.
01:14:32C'est hyper intéressant.
01:14:36Il aurait fallu que ça soit de mon point de vue.
01:14:40Un tour de l'arrivée, ça aurait fait 9 km.
01:14:44Comme hier, c'était parfait.
01:14:48Je pense qu'on va s'en désintéresser.
01:14:52Ça peut bénéficier à un coureur qui attaque de loin.
01:14:56Le sprint bonus et l'arrivée.
01:15:00Mats Pedersen.
01:15:04Il était virtuel leader.
01:15:08Au moment où on avait les 2 premiers du classement distancés.
01:15:12Il est au côté de la voiture de son directeur sportif.
01:15:16Il va s'arroser.
01:15:20La température ne cesse d'augmenter.
01:15:2428 degrés.
01:15:28Ça commence à être étouffant.
01:15:32Mats Pedersen préfère la pluie.
01:15:36Il était champion du monde sous le déluge.
01:15:40C'était en...
01:15:44L'année, je ne l'ai plus.
01:15:48C'était en Grande-Bretagne.
01:15:52Sous la pluie terrible.
01:15:56Il a performé tout le début de saison.
01:16:00C'était bien tenté pour les 4 devant.
01:16:04Il faut garder ses forces.
01:16:08Se relever, revenir dans le peloton.
01:16:12Essayer de recommencer sur le circuit final.
01:16:16Je ne comprends pas.
01:16:20Je ne sais pas pourquoi il roule.
01:16:24Les leaders de cette équipe.
01:16:28Danny Van Peppel, Jordi Meus.
01:16:32Et Marco Haller.
01:16:36Devant les 3 équipiers.
01:16:40Bob Jungels, Jonas Korh et Ben Zwiehoff.
01:16:48Bob Jungels était distancé hier.
01:16:52Il a perdu 1 minute.
01:16:56C'est pour ça que c'est le promis de Corvée.
01:17:00On s'imaginait capable de faire quelque chose sur les étapes difficiles.
01:17:04Archie Ryan qui fait sa part.
01:17:08Petit gabarit.
01:17:121,72 m.
01:17:16Gabarit de grimpeur.
01:17:20Il a gagné une étape sur la ronde de l'Isard en 2022.
01:17:24Une étape sur les routes du Tour de l'Avenir l'année suivante.
01:17:28La ronde de l'Isard, c'était une arrivée en altitude.
01:17:32Je vérifie pour le Tour de l'Avenir.
01:17:36C'était au col du Mont-Senis.
01:17:40Un vrai grimpeur.
01:17:44Simon Geschke, vainqueur à Pralou il y a quelques années.
01:17:48Là aussi, c'était de la montagne.
01:17:52Habituellement, chez Kofidis.
01:17:56Mais pour cette fois, sous le maillot de la sélection germanique.
01:18:00Lui qui est dans ses dernières semaines de coureur actif.
01:18:04Il va prendre sa retraite.
01:18:08On a repris 10 secondes.
01:18:12On les a en point de mire.
01:18:16Si les coureurs de tête se retournent et voient le peloton,
01:18:20c'est quand même décourageant.
01:18:24Archie Ryan qui s'écarte.
01:18:28Il est de nationalité irlandaise.
01:18:32Mais il est né à Sydney.
01:18:36En Australie.
01:18:40Il a chaud, Matt Spedersen.
01:18:44Ça fait plusieurs fois qu'on le voit s'arroser.
01:18:48Matt Spedersen, quand ça passe les 25 degrés, il aime moyen.
01:18:52Tout rouge, on le connaît.
01:18:56Il a déjà gagné sur le Tour.
01:19:00Il en a gagné deux, je crois.
01:19:04C'est pas son fort.
01:19:08Il refroidit la machine parce qu'il sait qu'on aura besoin de lui.
01:19:18Il en a gagné des courses, Spedersen.
01:19:22Vraiment un coureur très efficient.
01:19:26Qui sait également se mettre au service du collectif.
01:19:30On a vu sur les classiques du début de saison.
01:19:34Milan.
01:19:38Il a gagné à Saint-Etienne.
01:19:42L'autre victoire obtenue par Matt Spedersen sur les routes du Tour de France.
01:19:50Jonathan Milan qui a bossé pour lui tout le début de saison.
01:19:54C'est logique que Matt Spedersen lui rende l'appareil.
01:19:58On l'a vu hier lui lancer le sprint.
01:20:02C'était parfait, il a été déposé.
01:20:06Il est tellement fort qu'une fois qu'il a pris la tête, il a décollé tout le monde de la roue.
01:20:12La dernière victoire de Matt Spedersen c'est cette saison.
01:20:16C'est sur le Criterium du Dauphiné qu'on l'a vu s'imposer
01:20:20à 5% sur Seoul.
01:20:24Il avait battu au sprint Sam Bennett et le français Hugo Page.
01:20:28Allez, le peloton.
01:20:32Le peloton sous la conduite des équipiers
01:20:36de Jordi Meus
01:20:40et de Marco Haller.
01:20:44Van Poppel de SR31, Jordi Meus de SR32
01:20:48et Marco Haller de SR33. Ils sont dans la roue des coureurs
01:20:52d'IF, les maillots roses, qui eux ne passent pas
01:20:56puisqu'ils ont devant Archie Ryan dans l'échappée.
01:21:00Dans cette échappée
01:21:04où l'on retrouve 4 coureurs motivés, enfin 3 surtout
01:21:08puisque Tom Skynes, on le sait, ne passe pas pour l'équipe Lidl Trek
01:21:12et c'était le Norvégien Nordhagen qui prenait son relais.
01:21:16Dans moins de 2 km, on entre sur le circuit
01:21:20et dans 3 km, on sera au pied de la bosse.
01:21:24On va pouvoir voir si cette difficulté est assez importante
01:21:28pour creuser des écarts en fer.
01:21:46100 m d'écart entre le peloton et l'échappée.
01:21:50Autant dire qu'il n'y a plus rien.
01:21:58Je pense que j'aurais demandé à Skynes de rouler.
01:22:02Pour durcir la poursuite ?
01:22:06Déjà pour lui, mais surtout pour les Red Bull, ils ont envie de jouer, ils veulent rouler
01:22:10alors que pour moi ils sont moins forts que les autres.
01:22:14Pour justement les fatiguer.
01:22:18Tout simplement, essayer de les fatiguer.
01:22:22Dès que Jordi Meus et Marco Haller se retrouvent un peu esselés.
01:22:30Est-ce que tu crois que s'il prend des relais, ça va rouler 2 ou 3 km plus vite ?
01:22:34Est-ce que ça va vraiment durcir la poursuite ?
01:22:38Je pense qu'il fallait le faire quand il y avait une trentaine de secondes.
01:22:42Dès le début, je pense que je l'aurais laissé sa carte.
01:22:46Et puis au moins, si ça ne lui bénéficie pas à lui,
01:22:50ça aurait bénéficié à Mads Pedersen ou à Jonathan Milan s'il y passe.
01:22:54Mais ça permet au moins de faire rouler les autres équipes derrière.
01:22:58Allez, dans 3 km, non même pas,
01:23:022 km, un peu plus de 2 km, on passera pour la première fois
01:23:06sur la ligne d'arrivée.
01:23:1018,5 km de l'arrivée. Dans 3,5 km, on y sera.
01:23:14Non, ce n'est pas ça ?
01:23:18Allez, on va dire que la vérité est entre nous deux.
01:23:22Elle est souvent entre nous deux, la vérité.
01:23:26Le circuit fait un peu moins de 10 km en tout cas.
01:23:30Allez, on est dans cette bosse.
01:23:34C'est 500 m à 7,8%.
01:23:38Cette bosse qui va se donner le glas de l'échappée.
01:23:42Et regardez, on voit bonus 500 m.
01:23:46Donc tout à l'heure, au dernier passage, ce sera ici qu'il y aura le sprint bonification.
01:23:50Et derrière, ça attaque. L'équipe IF qui va derrière.
01:23:54Vous l'aviez annoncé, Christophe.
01:23:58Allez, l'Avisma. Là, on a Mats Pedersen, il me semble, en deuxième position.
01:24:02Après, ça doit être Marco Haller.
01:24:06Alors, qui est ce coureur d'intermarché qui est en train de sortir ?
01:24:10Zimmermann.
01:24:14Oui, ça ressemble bien à son style.
01:24:18Regardez l'équipe Red Bull Bora. S'il n'y a que Marco Haller dans ce groupe de contre,
01:24:22on va se retrouver encore en infériorité numérique.
01:24:26Il y a du monde dans cette bosse sur le circuit.
01:24:30Parce qu'on est entré sur ce circuit avant de passer la ligne d'arrivée dans quelques instants.
01:24:36C'est ça, il n'y a que Marco Haller dans ce groupe.
01:24:40Regardez les écarts derrière.
01:24:44Ils jouent parfaitement. Ils ont deux unités à l'avant.
01:24:48Ce ne sont pas les deux meilleurs, Mats Pedersen et Skrince.
01:24:52Alors, qui est le coureur de Red Bull ?
01:24:56C'est Marco Haller. C'est bien Marco Haller qui est là dans ce groupe. C'est le seul représentant de Red Bull.
01:25:00Et Archie Ryan qui dit, allez, allez, on y va, c'est bon.
01:25:04On vous accepte avec nous.
01:25:08Il y en a un deuxième qui est en carafe derrière.
01:25:12Je pense que c'est Jonas Rutsch, le deuxième coureur de l'équipe JF.
01:25:16Là, on vient de passer au kilomètre.
01:25:20Et on a pour l'instant une dizaine de coureurs ensemble.
01:25:24Deux coureurs de Visma, deux coureurs de Lidl Trek,
01:25:28deux coureurs d'IF et peut-être deux coureurs de Red Bull.
01:25:32Si effectivement le deuxième arrive à opérer la jonction.
01:25:36Quelques individualités.
01:25:40Un coureur de Carrarural qui est présent.
01:25:44S'agit-il de Cepeda ?
01:25:48Cepeda ou Aoulard. Ils ont quand même un style très similaire.
01:25:52C'est soit l'un, soit l'autre.
01:25:56Et je miserais peut-être sur Aoulard.
01:26:00Et là, ça enroule. C'est parti.
01:26:04Le coureur de Visma, c'est apparemment Thomas Glogg qui a opéré la jonction.
01:26:08On va pouvoir les identifier.
01:26:12C'est bien Aoulard pour Carrarural.
01:26:16Derrière, on n'est pas rentré pour le coureur de l'équipe Red Bull.
01:26:20On a un seul représentant de cette équipe à l'avant, Marco Haller.
01:26:24On s'est mis en difficulté clairement.
01:26:28On a deux coureurs. Un coureur de Red Bull.
01:26:32On passe la ligne et on déclenche le chrono.
01:26:36Qui va rouler derrière ?
01:26:40On se dit quand même que les grosses formations sont représentées à l'avant de la course.
01:26:44Non, il n'y a pas d'Ineos.
01:26:48On n'a pas vu le groupe de contre. Malheureusement, on n'a pas vu ni le peloton passer sur la ligne.
01:26:52On n'a pas les écarts. Le voilà le peloton.
01:26:56Dans ce groupe du peloton, on a Jordi Meus aussi.
01:27:08Pour l'équipe Red Bull Bora.
01:27:12Je vous confirme, l'équipe qui manque aux avant-postes, c'est la formation Ineos.
01:27:16Qui n'est pas représentée. La formation Sudal Quick-Step n'est pas représentée non plus.
01:27:20Voilà le passage en tête avec Thomas Glogg.
01:27:24Qui a fait son retour aux avant-postes.
01:27:28Thomas Glogg pour l'équipe Visma.
01:27:32Deux ou trois coureurs pour Lidl.
01:27:362-2-2. Sköns et Pedersen.
01:27:40Sköns qui était déjà présent dans cette échappée initiale.
01:27:44Et Mats Pedersen.
01:27:48Red Bull.
01:27:52Représentée par Marco Haller.
01:27:56On a Georg Zimmermann pour l'équipe Intermarché Wanti.
01:28:02Avec Glogg.
01:28:06Maillot jaune, c'est bien sûr Nordhagen qui était déjà présent dans ce groupe de l'échappée initiale.
01:28:12On a un coureur de la formation 1EX, maillot rouge.
01:28:18Vous l'apercevez en troisième position, apparemment c'est Anders Johansson.
01:28:24C'est un des frères Johansson, mais lequel je n'ai pas identifié.
01:28:28Deux coureurs pour la formation IF.
01:28:32Archie Ryan qui était déjà dans l'échappée et Jonas Rutsch.
01:28:36On n'a pas de baragne aussi devant.
01:28:40Pas de baragne, pas d'Ineos.
01:28:44Baragne de Buitrago et l'équipe Ineos de Ethan Haïter.
01:28:48Ethan Haïter qui était quatrième ce matin.
01:28:52Buitrago qui était un peu plus loin à la 18ème place, mais à 19 secondes.
01:29:00Et Pat Soudal quick-step.
01:29:04Il n'était pas vraiment placé, hormis Gelders et Lamperti, mais pas dans le top 10.
01:29:0811ème, Lamperti.
01:29:24L'arrière du peloton.
01:29:28Je ne sais pas si vous avez entendu.
01:29:32C'est très intéressant de nous montrer l'arrière du peloton.
01:29:36De ce moment de la course, à 16 kilomètres de l'arrivée.
01:29:40On est en train d'essayer, par tous les moyens qu'on a, d'essayer de faire la course.
01:29:44On a 13 coureurs échappés. Il manque des baragnes, des Ineos et des Soudal quick-step.
01:29:48Et le contre, on n'a aucune idée de combien ils sont, de qui est dedans.
01:29:52Est-ce qu'ils sont proches, loin ? On n'a pas d'écart.
01:29:56Le fils spirituel de Cyril Guibard.
01:30:00Si je fais la même carrière que Cyril, je le prends.
01:30:04Il faut vous retrousser les manches, il faut y aller.
01:30:08Je vais te dire un peu de retard.
01:30:12Il est loin le contre.
01:30:16Ça sort devant.
01:30:20C'est Pedersen qui a pris le sortier.
01:30:24Ce n'est pas la seule équipe représentée par plusieurs coureurs.
01:30:28Ils sont 3 de l'équipe IF.
01:30:32C'est bien qu'on nous le montre à ce moment de course.
01:30:36Là, c'est Zukovski qui rentre à son tour pour la formation Q36-5.
01:30:40Enfin, qui essaye de rentrer.
01:30:44Il me semble qu'il y a Yoannes Culsette aussi qui est rentré pour l'équipe Ineos.
01:30:48Je crois avoir vu le 75.
01:30:52Ou alors c'était peut-être lui, à la place des frères Johansen.
01:30:56On a en tout cas un groupe qui a pris de l'ampleur.
01:31:00Tout à l'heure, on avait une dizaine de coureurs.
01:31:04Là, maintenant, on a plutôt 12-13.
01:31:08Il y a un baragne qui a intégré ce groupe de têtes.
01:31:12On a un deuxième coureur de l'équipe Red Bull aussi qui est là, le 31.
01:31:16C'est Van Poppel. 75 effectivement.
01:31:20C'est Culsette qui est là.
01:31:24Bisséguerre qui est présent également pour l'équipe IF.
01:31:28On fait donc un troisième coureur avec Rooch et Ryan chez l'équipe IF.
01:31:32On a Anders Johansen aussi pour l'équipe Uno-X. On a deux Uno-X à l'avant.
01:31:36Et il y a un deuxième caraboural qui s'est invité.
01:31:40C'est Nicolo Beltran.
01:31:44Ça commence à faire une belle échappée.
01:31:48Il y en a encore deux ou trois qui sont en chasse patate.
01:31:52Qui va rouler d'ailleurs dans ce peloton ?
01:31:56Il n'y a toujours personne ? Non.
01:32:00Ineos, toujours personne ? Non, toujours personne.
01:32:04C'est quand même surprenant de voir ces deux grosses équipes totalement absentes du groupe de têtes.
01:32:08Après Ineos, le premier hier, c'est Viviani au sprint.
01:32:1235e je crois que tu m'as dit tout à l'heure.
01:32:16Et on lui a lancé le sprint à Iter. Il s'est sacrifié pour lui.
01:32:20Il termine à plus de 60e.
01:32:24C'est en raison de son prologue.
01:32:28Il nous manque l'identité du coureur de l'équipe Bahrain qui est là.
01:32:32On annonce Nicolo Buratti.
01:32:36Il y a trois coureurs en contre qui ne sont pas loin.
01:32:40Le 131, c'est Zimmermann.
01:32:44On l'a déjà cité. Il commence à être un peu trop nombreux devant.
01:32:48Ça va être un peu le bazar.
01:32:52103 pour la Bahrein.
01:32:56C'est nous qui s'affichent, mon cher Christophe.
01:33:00Avec Sean Flynn qu'on n'a pas cité.
01:33:04Au côté de Wermerck également.
01:33:08Je me demande s'il n'y en a pas un troisième présent dans cette échappée pour DSM.
01:33:12Non, on n'en a que deux.
01:33:16Il n'y a pas besoin de col de 15 km.
01:33:20C'est une ascension de 500 m et on a du spectacle.
01:33:24L'équipe la mieux représentée, c'est l'équipe Little Trek.
01:33:28Ici, c'est le peloton avec Jonathan Milan qui n'est pas présent.
01:33:32Il sait que ce maillot, il va le perdre au rythme où vont les choses.
01:33:36Même si l'écart est encore raisonnable.
01:33:40C'est bien la formation Soudal, Quick-Step, Alpecin qui roulent.
01:33:44Lui, il ne va pas rouler. Devant, il a trois équipiers.
01:33:48Il y a deux hommes pour la formation.
01:33:52Il y a Butrago qui est en train de rentrer.
01:33:56Avec Tudor, 145 et 166.
01:34:00Donc, pour Tudor.
01:34:04Et vous avez dit 166 ?
01:34:08C'est Zukovski ?
01:34:12Je ne sais pas.
01:34:16C'est Zukovski qu'on pensait être rentré.
01:34:20Je me suis trompé.
01:34:24Kirsch n'est pas devant.
01:34:28Il est annoncé devant.
01:34:32On ne voit pas de Kirsch.
01:34:36L'équipe la mieux représentée, c'est la formation EF Education Easy Post.
01:34:40Avec Stéphane Bisséguer, Jonas Rutsch et Archie O'Brien.
01:34:44On arrive dans les 500 mètres.
01:34:48De nouveau au pied de la bosse.
01:34:52On a beaucoup d'équipes représentées par deux coureurs.
01:34:56C'est le cas de la formation Little Trek.
01:35:00C'est le cas aussi de Red Bull Bora avec Van Poppel et Allaire.
01:35:04C'est le cas de Visma avec Nordhagen et Glogg.
01:35:08C'est le cas de DSM avec Flynn et Vermeer.
01:35:12C'est le cas également de Cara Rural avec Horlouis et Joel Nicolaou.
01:35:16Il a eu chaud.
01:35:20C'était limite.
01:35:24On va attendre qu'il soit vraiment rentré.
01:35:28Avec ce maillot à poids un peu original.
01:35:32C'est un peu la fête au village ce maillot.
01:35:36Il a de la chance.
01:35:40Petite langue de bois.
01:35:44Il a fait un gros boulot pour lui permettre de rentrer.
01:35:48L'équipe Ineos aussi.
01:35:52On a 21 coureurs désormais aux avant-postes.
01:35:56A 11 km de l'arrivée.
01:36:00Et le peloton qui n'est qu'à une trentaine de secondes.
01:36:04Ils sont pas loin.
01:36:08Un peu tambour battant dans l'échappée.
01:36:12Certainement il va y avoir du mouvement.
01:36:16Il va y avoir des coureurs qui vont attaquer.
01:36:20C'est Buratti qui attaque.
01:36:24Il faut pas qu'il fasse sauter Buitrago.
01:36:28Il n'a pas le même maillot.
01:36:32Ils sont de la même équipe.
01:36:36Il est rentré à fond.
01:36:40Il a été plein de balles.
01:36:44Il a sauté Buitrago.
01:36:48Les oreillettes, c'est fantastique.
01:36:52On m'a dit d'accélérer.
01:36:56On lui a peut-être dit de ralentir.
01:37:00C'est l'arrière du peloton.
01:37:04Il va perdre son maillot si le peloton ne perd pas la jonction.
01:37:08Il ne gagnera pas aujourd'hui.
01:37:12Il n'arrive pas à suivre le rythme du peloton.
01:37:16C'est impossible.
01:37:20En difficulté Fabien Dubé.
01:37:24On revient sur la tête de la course.
01:37:28Avec Buratti.
01:37:32On a Wermarck.
01:37:36Kerskens.
01:37:40Il a fait sauter Buitrago.
01:37:44Le leader de l'équipe.
01:37:48Il s'est bien défoncé pour rentrer.
01:37:52C'est un bon métissier.
01:37:56Il n'est même pas dans le contre.
01:38:00Message personnel pour Lenny Martinez.
01:38:04Tu verras, tu seras bien dans cette équipe.
01:38:08Il n'a rien demandé.
01:38:12Il faut faire attention à Buratti.
01:38:16On va se relayer.
01:38:20Peut-être qu'à 7, on s'entendra mieux que tout à l'heure.
01:38:24Ça rentre derrière.
01:38:28On va retrouver Aoulard et Pedersen.
01:38:32Van Poppel vient de rentrer.
01:38:3614 coureurs devant.
01:38:4015 coureurs, mais pas de Buitrago.
01:38:44Aoulard suit la petite attaque sur la gauche.
01:38:48C'est un bon client pour l'étape du jour.
01:38:52Oui.
01:38:56Aoulard, on l'a vu gagner sur les routes du Tour du Limousin.
01:39:00Ce n'est pas loin.
01:39:04Il en reste 23 secondes.
01:39:08Buitrago a réussi à raccrocher les dernières roues du deuxième groupe.
01:39:12Ce n'est peut-être pas terminé pour le Colombien.
01:39:16On a de la course.
01:39:20Là, il n'y a pas de problème.
01:39:24Demain, il y aura de la course à l'occasion
01:39:28de l'étape prenne de ce Tour d'Allemagne.
01:39:32Claire Brécogne nous rejoindra.
01:39:36C'est le week-end.
01:39:40En ce qui concerne la suite du programme,
01:39:44nous aurons du tennis avec les quarts de finale
01:39:48du tournoi UTS à New York.
01:39:52On aura l'équipe du soir présentée par Giovanni Castaldi
01:39:56à 18h30.
01:40:00On est dans le dernier tour de ce circuit.
01:40:04Il y a un coureur qui est revenu à l'avant.
01:40:08Il y a des coureurs de Total qui sont revenus.
01:40:12Il y a des coureurs qui ont fait le saut.
01:40:16Il faut dire qu'on avait 25 secondes
01:40:20de retard.
01:40:24Il y a un coureur de l'équipe d'Allemagne qui est rentré.
01:40:28Il y a un deuxième coureur de l'équipe caravouale.
01:40:32Il y a un Total émergé qui est là.
01:40:36On rebarre un peu les cartes.
01:40:40On repart à la chasse au faciès
01:40:44pour essayer de vous donner les noms des coureurs.
01:40:48On a pris les roues des coureurs qui ont fait le jump.
01:40:52Ils ont eu de la chance.
01:40:56On vous rappelle que dans ce groupe de têtes,
01:41:00les coureurs les mieux placés sont
01:41:04Mats Pedersen qui, pour l'instant,
01:41:08est le virtuel leader de la compétition.
01:41:12On a Stéphane Bisséguer qui est 5e du classement général.
01:41:16Il y a Van Poppel qui est là.
01:41:20Je pense que c'est Matteo Verschet
01:41:24pour la Total direct Energie.
01:41:28On a 4 coureurs qui sont parmi les premiers
01:41:32du classement général présent dans ce groupe.
01:41:36Parmi les 5 premiers du classement général.
01:41:40Il y a 3 Uno-X désormais.
01:41:44C'est un peu lourd.
01:41:48Il est en train d'opérer la jonction.
01:41:52Derrière, c'est pas loin le peloton.
01:41:56Le peloton s'est rapproché.
01:42:00C'est possible que ça se regroupe.
01:42:04Le vainqueur est certainement devant.
01:42:08Et n'oublions pas qu'il y a la boss finale.
01:42:12Il va y avoir un spring pour les 3, 2 et 1 seconde.
01:42:16Et après le spring pour la victoire.
01:42:20Ça va être spectaculaire.
01:42:24Ces pédales roulent pour Aoulard.
01:42:28Pour favoriser la pointe de vitesse d'Aoulard
01:42:32qui est un véritable puncher sprinter.
01:42:36Qui est revenu pour la Soudal Quick-Step ?
01:42:40Oui, notre français chez Soudal, c'est Antoine Hubi.
01:42:44Mais on a aussi Gilles Gelders
01:42:48qui est 10e du classement général.
01:42:52Ce n'est pas Antoine Hubi, c'est sûr.
01:42:56Hostile, c'est pas lui.
01:43:00Le peloton se rapproche.
01:43:04Marc Waller qui roule aussi.
01:43:08Apparemment, c'est Gelders.
01:43:12Qui serait là pour la Soudal Quick-Step.
01:43:16Attaque du coureur de l'équipe Uno-X.
01:43:24Mats Pedersen qui a réagi.
01:43:28Il se balade, il suit tous les coups, il roule.
01:43:32Il a beaucoup à jouer.
01:43:36On peut prendre la tête du classement général.
01:43:40On ne peut plus appeler ça une échappée.
01:43:44C'est un premier peloton qu'on a en tête.
01:43:48On a environ 25 coureurs dans ce groupe de tête.
01:43:52Cette vue d'hélicoptère va nous permettre de voir derrière la contre-attaque.
01:43:56Il est juste dans le contre derrière.
01:44:00Milan va rentrer sur le peloton.
01:44:04Il est loin Milan, il y a encore une ascension.
01:44:08Il va retaper la tête dans la prochaine bosse d'ici 4 kilomètres.
01:44:12On nous montre Milan parce que c'est le leader.
01:44:16Le deuxième groupe qu'on aperçoit dans le fond.
01:44:20Il y a 3 Uno-X.
01:44:24Johannessen, c'est Anders Johannessen.
01:44:28Il y a un troisième coureur au maillot rouge.
01:44:32Ces pédales qu'on a vues se décaler pour la formation Cara Rural.
01:44:36Un quel final.
01:44:40Ça fait 45 kilomètres qu'il y a de l'intensité.
01:44:44On est dans les 5 derniers kilomètres de cette deuxième étape du Tour d'Allemagne.
01:44:48Avec toujours cette formation Uno-X qui prend les affaires en main.
01:44:52Pour éviter un groupement général.
01:45:08On annonce le peloton à 30 secondes.
01:45:12Les coureurs les plus rapides dans ce groupe.
01:45:16On a cité évidemment Mats Pedersen.
01:45:20Mais attention également à Dani Van Poppel.
01:45:28Dont la pointe de vitesse peut rivaliser avec celle du coureur danois.
01:45:32Et Orluis Haulard de l'équipe Cara Rural.
01:45:36Probablement les 3 coureurs les plus rapides dans ce groupe.
01:45:40Et le peloton, regardez.
01:45:44Derrière, on les aperçoit.
01:45:48Il y a le feu.
01:45:52Mais ce n'est pas terminé. Ils ne sont vraiment pas loin.
01:45:56Est-ce qu'Etan Haïter est dans ce peloton ? C'est fort probable.
01:46:00Si on roule, probablement.
01:46:04Pour la victoire d'étape ou pour le général, c'est le seul coureur.
01:46:08Ah non, il y a Viviani.
01:46:12Il est plus là.
01:46:16Ça va revenir. Ils vont se rapprocher.
01:46:20Dans 1,5 km, on est au pied de la bosse.
01:46:24Ils vont se rapprocher pour mieux sauter.
01:46:28Il y en a peut-être un ou deux qui vont réussir à faire le jump.
01:46:32C'est parti, ça commence à monter.
01:46:36Pour la IF, on va jouer.
01:46:40On va jouer sur le jeune Irlandais peut-être.
01:46:44Il est échappé depuis un moment.
01:46:48Il y a Bichéga qui est là.
01:46:52C'est lui qui prend du vent pour les placer.
01:46:56Bichéga hier a fait un beau sprint. Il a terminé 12e.
01:47:00Stéphane Bichéga est placé au classement général, 5e du prologue.
01:47:04Et là, on a un peloton avec le maillot vert de Jordi Meus.
01:47:08Il y a Etan Haïter qui est là.
01:47:12Il rentre au pied de la bosse.
01:47:16C'est en train de rentrer.
01:47:20Il faut vite faire le saut.
01:47:24Ça explose dans le groupe de derrière.
01:47:28Tout le monde ne pourra pas recoller tant la poursuite a été intense.
01:47:32Devant, on voit qu'on ne s'est pas encore livré.
01:47:36Anthony Turgis qui est en train de fermer.
01:47:40Et Janière qui est dans la roue.
01:47:44Sur la gauche, il est en train de ramener tout le monde.
01:47:48Il a fini son boulot et il a ramené Emilien Janière.
01:47:52Skunz qui est en train de rouler et de se sacrifier pour Mats Pedersen.
01:47:56Derrière, c'est Thomas Glogg que l'on aperçoit.
01:48:00On a Wermarck à droite pour la DSM.
01:48:04Archie Ryan, c'est lui qui attaque.
01:48:08Il tente de surprendre Mats Pedersen.
01:48:12Il est très fort.
01:48:16Mats Pedersen qui serre les dents pour tenir la roue du jeune Irlandais.
01:48:20Attention à Tobias Johannessen qui est en train de venir se replacer.
01:48:24Qui c'est pour la sélection allemande que l'on a ici ?
01:48:28Il est bien placé en 4ème position.
01:48:32C'est toujours Mats Pedersen qui passe à l'intérieur.
01:48:36Mats Pedersen pour les bonifs.
01:48:403 secondes à prendre.
01:48:44On l'a passé mais il a dû passer devant.
01:48:48On l'a à l'ordre.
01:48:52Pedersen devant Archie et Johannessen.
01:48:56Derrière, ça se regarde.
01:49:00Le maillot est sûrement pour Mats Pedersen.
01:49:04En plus, il a pris des secondes à la bonif.
01:49:08Mats Pedersen qui prend ses responsabilités.
01:49:12Archie Ryan qui garde un oeil sur l'ancien champion du monde.
01:49:16Il le laisse rentrer.
01:49:20Il préfère rester en 3ème position.
01:49:24Dernier kilomètre.
01:49:28Mats Pedersen qui continue.
01:49:32Il veut éviter le retour des poursuivants.
01:49:36Tout le monde a gagné.
01:49:40Quelle fin d'étape.
01:49:44C'est Tobias qui est là.
01:49:48Tobias Johannessen, Mats Pedersen et Archie Ryan.
01:49:52Il ne prend plus de relais.
01:49:56Il laisse faire Mats Pedersen.
01:50:00On a passé les 500 mètres.
01:50:04J'ai cru voir le panneau.
01:50:08Mats Pedersen a l'air extrêmement sûr de lui.
01:50:12Il fait l'essentiel du travail pour l'instant.
01:50:16Il doit rester 300 mètres.
01:50:20Mats Pedersen qui danse.
01:50:24C'est très serré.
01:50:28Mats Pedersen qui s'impose.
01:50:32Sur le fil devant Tobias Johannessen.
01:50:36Victoire danoise devant le Norvégien.
01:50:40Et le peloton qui passe derrière.
01:50:44Bien filmé l'arrivée du peloton.
01:50:48Voilà le verdict de cette étape.
01:50:52C'est la victoire d'Archie Ryan.
01:50:56Il permet à Mats Pedersen de faire le doublé.
01:51:00Victoire d'étape, modification à la clé.
01:51:04Et maillot de leader en récompense.
01:51:08Voilà à l'issue de cette deuxième étape.
01:51:12Une fois de plus, la victoire.
01:51:16Le carton plein de l'équipe.
01:51:20C'est son équipier qui va chercher le maillot.
01:51:24On ne peut pas dire qu'il lui est tombé sur les épaules.
01:51:28Il va être leader avec 11 secondes d'avance.
01:51:32Sur Tobias Johannessen.
01:51:36Il va falloir suivre Tobias Johannessen.
01:51:40L'envoyeur passe la ligne.
01:51:44C'est un jeune coureur de grand talent.
01:51:48Il avait gagné le tour de l'avenir il y a 3 ans.
01:51:52Vous le savez actuellement.
01:51:56C'est à peu près la marge qu'il y aura entre les deux hommes.
01:52:00Milan passe la ligne à son tour.
01:52:04Tout va bien.
01:52:08Le maillot de leader reste dans la maison.
01:52:12Je rappelle qu'il s'agit du maillot distinctif de leader.
01:52:16De cette course qu'on appelle aussi le Lidl Tour d'Allemagne.
01:52:20Les patrons seront contents.
01:52:24On se donne rendez-vous demain pour la suite de ce tour d'Allemagne.
01:52:28Tout de suite, on va retrouver le tennis.
01:52:32Avec les quart de finale du tournoi UTS à New York.
01:52:36Bonne fin de journée sur la chaîne d'équipe.