Urgence d’un nouveau gouvernement, petite délinquance et Gabriel Attal, le futur frondeur

  • il y a 2 mois
Mettez vous d'accord avec Carlos Martens-Bilongo, Maxime Thiébaut, Frédéric Fougerat

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD_CHRONIQUE-2024-08-16##

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Transcription
00:00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liédo.
00:00:06Allez, une heure et demie de conversations, de débats, d'échanges musclés pour décortiquer l'actualité aujourd'hui autour de la table.
00:00:12Carlos Martin de Bilongo, bonjour.
00:00:13Bonjour.
00:00:14Vous êtes député France Insoumise dans la 8e circonscription du Val-d'Oise, merci d'être avec nous en direct.
00:00:18Maxime Thiebault, avocat, bonjour.
00:00:20Bonjour.
00:00:20Merci beaucoup d'être avec nous sur Sud Radio et Frédéric Fougera, président de Tenkan Paris qui est une agence de communication et auteur de la com qui est un métier
00:00:28et croyez-moi, la communication à nouveau va être au cœur de certaines de nos discussions.
00:00:33On va rentrer clairement dans le vif du sujet ce matin, dès le premier débat et on attend votre coup de gueule, votre coup de cœur ou même vos réactions
00:00:40franchement pour venir discuter avec nous au standard sur l'application Sud Radio et appelez-nous 0 826 300 300 et même directement sur les réseaux sociaux
00:00:48parce que ça fait un mois désormais que nous sommes 100 premiers ministres, donc 100 gouvernements ou alors un gouvernement démissionnaire
00:00:54c'est-à-dire qui est chargé selon la bonne formule de gérer les affaires courantes mais quand même depuis quelques semaines et vous le savez auditeurs de Sud Radio
00:01:00on a des situations catastrophiques un peu tous les jours, on a des urgences qui sont en grève, on a des médecins qui sont obligés de s'arrêter ou de faire des grands ensemblements
00:01:09parce qu'ils sont agressés, encore ce matin à 10h vous avez pu entendre ce témoignage, 4 jours d'ITT quand même pour le refus de délivrer une ordonnance
00:01:17la rentrée scolaire approche, on a vu qu'il y avait par exemple du manque de matériel chez les pompiers
00:01:22et puis il y a ce qui se passe évidemment dans le monde, au Moyen-Orient, en Ukraine, donc la question elle est simple auditeurs 0 826 300 300
00:01:29j'insiste, est-ce que la blague n'est pas finie ? Il faut nommer un premier ministre, il nous faut un gouvernement pour s'emparer de tous les problèmes
00:01:36qui arrivent à bras-le-corps et je n'ai même pas parlé du budget qui arrive début octobre.
00:01:40Autour de la table, qu'est-ce qu'on en pense ? Je me tourne d'abord vers vous le communicant Frédéric Fougera, est-ce que ça vous interpelle ?
00:01:47Ça m'interpelle parce qu'il y a un moment il va bien falloir avoir un gouvernement, ça c'est certain, je voulais juste revenir sur les affaires courantes
00:01:53c'est pas seulement une bonne formule, c'est quand même quelque chose, c'est cadré, ça limite le pouvoir d'action des ministres et des missionnaires
00:02:01donc il faut être clair avec les choses. Je m'amuse aussi dans cette situation, qui n'est pas particulièrement amusante
00:02:08mais je m'amuse de l'intérêt qu'on porte au budget, on n'a jamais autant porté intérêt au budget, il faut que le budget soit voté.
00:02:14Est-ce que c'est une bonne chose ?
00:02:15Oh là là, est-ce que le budget tout d'un coup intéresse tout le monde, en tout cas toute la classe du bruit médiatique ?
00:02:22Donc oui, il faut un gouvernement, il y a un moment il faut un gouvernement, on est dans une situation inhabituelle, je pense jamais connue, en tout cas sous la Ve République
00:02:31d'avoir un gouvernement des missionnaires qui dure aussi longtemps.
00:02:37Moi je voudrais vous poser une question et illustrer le sujet, ça va permettre de se détendre 5 minutes avant de se taper dessus
00:02:44et je voudrais savoir si vous savez, Maxime, ce qu'est un informateur ?
00:02:49Je vous pose la question à vous parce que je sais qu'il y a au moins une personne dans cette salle qui potentiellement sait ce qu'est un informateur.
00:02:56Le député souris !
00:02:59En République démocratique du Congo, parce que c'est bien aussi d'aller voir ce qui se passe ailleurs et puis on ne va pas souvent voir ce qui se passe sur le continent africain
00:03:05et bien le président de la République élu, après les élections législatives, nomme un informateur.
00:03:12Et quel est le rôle de cette personne ? Dans le dernier cas, le président Tshisekedi a été élu le 20 décembre dernier avec des législatives
00:03:21et il n'a nommé un gouvernement que 4 mois plus tard, je ne dis pas qu'il faut copier, je ne dis pas que c'est bien, je ne compare pas, j'illustre.
00:03:28Et bien l'informateur, il a pour mission officielle d'aller au Parlement et de dire à chaque groupe politique, là en l'occurrence il y en a 44 en RDC donc c'est beaucoup,
00:03:37mais peu importe, c'est une illustration, de dire est-ce que vous faites partie de la majorité ? Est-ce que vous faites partie de l'opposition ?
00:03:43Et tant que l'informateur n'a pas fait son rapport au président de la République, le président de la République ne connaît pas la majorité sur laquelle il peut s'appuyer ou non.
00:03:53Plutôt que de nous envoyer tous les uns les autres des courriers, plutôt que de faire des négociations sous la table, je trouve ça pas inintéressant,
00:04:03alors ce n'est pas notre pratique, ça ne se fera pas aujourd'hui, mais c'était pour illustrer, je trouve ça intéressant qu'il y ait une personne dans la mission officielle
00:04:09soit d'aller illustrer qui fait partie de la majorité, qui fait partie de l'opposition.
00:04:15Je pose la question au député Carlos Matos Bilongo, député LFIR, assurément il n'y a pas eu d'informateur, vous n'avez pas vu d'informateur passer dans les rangs de l'Assemblée nationale ?
00:04:22La fonction n'existe pas chez nous en fait.
00:04:25Pour l'instant en France c'est inexistant, ça existe aussi en Belgique, ils ont un informateur qui a été nommé récemment après les législatives qui se sont déroulées il y a quelques semaines,
00:04:34et il a ce rôle de chercher des coalitions et des majorités, mais voilà, les français aujourd'hui attendent des réponses sur différents sujets,
00:04:42comme vous l'avez évoqué, que ce soit les étudiants, que ce soit les lycéens, les parents d'élèves qui vont être amenés à déposer leurs enfants à la rentrée, etc.
00:04:50Vous avez la situation qui est liée aussi à la justice sociale, 3 millions de français sont au SMIC et veulent des réponses.
00:04:58Moi aussi j'ai des milliers de retraités dans ma circonscription qui, quand ils ont voté le 30 et le 7 juillet, ils se sont dit,
00:05:04si je vote pour le NFP, c'est l'avocation de la réforme des retraites, parce que je devais avoir la retraite juste avant que la réforme soit imposée par Macron,
00:05:11maintenant c'est repoussé, j'ai deux années à faire en plus, trois années à faire en plus, et sur le moral des français ça joue.
00:05:17À un moment donné ils veulent des réponses, et quand on a un président qui repousse l'échéance, qui joue sur les JO pour faire de la récupération,
00:05:23pour les français c'est totalement ubuesque, parce que c'est véritablement insultant.
00:05:26Donc pour vous il est urgent de nommer un gouvernement, un premier ministre, pour ensuite avoir un gouvernement ?
00:05:32On a un gouvernement démissionnaire avec la gestion des affaires courantes, vous avez les ministres démissionnaires, Gabriel Attal,
00:05:39ces journées qui ont été auvoir le 14 juillet au CESE, les français s'interrogent, dans ma circonscription, me demandent qu'est-ce que fait un député,
00:05:45parce que M. Attal est député maintenant, parce qu'il est venu voter au Parlement, au moment où il fallait voter pour les bureaux de l'Assemblée Nationale,
00:05:51vous ne pouvez pas venir voter pour les bureaux de l'Assemblée Nationale, et ensuite vous repartez à Matignon.
00:05:56À un moment donné, bon, la Constitution, voilà, il y a un flou, donc c'est possible,
00:06:01mais à un moment donné, pour la compréhension des français, déjà qu'ils ont du mal avec la politique,
00:06:05il y a un certain détachement, on essaie de les rattacher à la politique, il y a une dissolution qui arrive le 30 juin,
00:06:09certaines vacances repoussées, etc., il y a une belle participation, qu'est-ce qu'on en fait après ?
00:06:15Ça devrait être un moment de politique responsable, Maxime Thibault avocat, est-ce que ça vous interpelle à ce point,
00:06:21je veux dire qu'il n'y ait pas de gouvernement où finalement la Constitution le permet,
00:06:24et c'est peut-être à l'homme de loi que je m'adresse, il y a une Constitution, on peut la respecter ?
00:06:29Mais c'est la trêve ! On a eu la trêve des Jeux Olympiques, on a maintenant la trêve estivale,
00:06:34donc les gens se reposent après avoir fait la fête, le gouvernement se repose après avoir fait la fête,
00:06:40et puis il faut être honnête, il y a beaucoup de politiques qui ne sont pas présentes en ce moment,
00:06:43parce que tout le monde est lessivé, il y a eu les élections européennes déjà qui ont occupé pas mal les parlementaires,
00:06:48il y a les élections législatives en suivant qui ont occupé tout le monde, et ça le Président de la République le savait,
00:06:52il savait qu'il allait avoir besoin d'un repos, et puis il s'est exprimé comme ça,
00:06:56c'est-à-dire que pendant les Jeux Olympiques vous avez beaucoup de députés qui ont disparu,
00:06:59et puis là avec la trêve estivale et le 15 août qui se présente, il y a beaucoup de gens qui ne sont pas présents,
00:07:03donc en fait cette gestion des affaires courantes, alors c'est la première fois qu'on voit un temps aussi long,
00:07:09le précédent c'était 9 jours, là on est à 37-38 jours, donc effectivement il y a un vrai problème,
00:07:14surtout s'il venait à se présenter une vraie crise, parce qu'on ne serait pas en capacité de pouvoir,
00:07:19d'un point de vue constitutionnel, faire jouer l'ensemble du panel législatif qui est à la disposition du gouvernement,
00:07:24et donc ça voudrait poser quelques problèmes.
00:07:27Maintenant la question d'un gouvernement, effectivement elle va se poser,
00:07:30elle va se poser de manière encore plus prégnante, que la rentrée va arriver,
00:07:33et que vont arriver des échéances obligatoires de vote, notamment du budget,
00:07:37et moi je n'ai pas de solution, je le dis sincèrement, alors je vois la gauche jouer son jeu avec sa première ministre potentielle,
00:07:47qui fait son jeu, et puis c'est plutôt logique de sa part, et plutôt intelligent pour le coup,
00:07:54parce qu'ils ont essayé de faire apparaître quelqu'un.
00:07:57Le centre essaye de discuter avec Valérie Pécresse,
00:08:01Et comme on a pas de consensus, vous dites un peu, on se retrouve aussi dans cette situation,
00:08:04parce que comme il n'y a rien qui émerge, soit à droite, à gauche, ou même au centre,
00:08:07on se retrouve un peu dans les époins liés.
00:08:09Il n'y a strictement rien qui peut émerger, vous avez trois blocs à l'Assemblée nationale,
00:08:12personne ne votera une confiance pour quelqu'un d'autre,
00:08:15ces blocs sont irréconciliables.
00:08:18Moi je pense qu'en réalité on ne peut pas avoir de gouvernement en France, tout simplement.
00:08:21On va avoir des premiers ministres qui vont être nommés,
00:08:23parce qu'à un moment l'Elysée va être obligée de nommer un premier ministre,
00:08:26mais ce n'est pas sûr que ce dernier ait la confiance,
00:08:29et en tout cas, le jour où il voudra s'imposer politiquement,
00:08:32il perdra la confiance de l'Assemblée nationale,
00:08:35et on rentre dans une crise sans précédent à l'Assemblée nationale,
00:08:38et en tout cas en France, parce que je pense qu'il n'est pas possible d'avoir un nouveau gouvernement.
00:08:43Tout simplement parce que le résultat qu'ont offert les dernières législatives,
00:08:46les résultats qui en sont sortis, fait que...
00:08:49Emmanuel Macron a voulu, par le jeu du deuxième tour,
00:08:52empêcher le Rassemblement national
00:08:55d'avoir suffisamment de parlementaires pour pouvoir
00:08:58jouer la carte de la cohabitation et avoir le pouvoir.
00:09:01C'est son choix politique. Maintenant il faut qu'il assume derrière,
00:09:04qu'il a créé une tripolarisation de l'Assemblée nationale
00:09:07qui fait que la France est ingouvernable.
00:09:11Mais oui, qu'il tire les conséquences, et je pense que les conséquences vont être
00:09:14premièrement une instabilité gouvernementale,
00:09:17avec une réponse constitutionnelle qui serait celle d'une dissolution
00:09:20qui n'est pas possible, telle que le prévoit la Constitution avant juin 2025,
00:09:23donc il va nous rester d'autres possibilités,
00:09:26la possibilité de l'homme d'honneur et du chef d'Etat
00:09:29qui voudra que s'il y a une instabilité politique
00:09:33et qu'il doit être garant de la stabilité politique en France
00:09:36et de remettre son mandat en jeu, et je pense que la question d'une démission
00:09:39de la présidence de la République va se poser, soit par lui-même
00:09:42soit par la pression qui va exister derrière des institutions
00:09:45et des corps intermédiaires, soit
00:09:48il y aura un jeu de déchéance qui va se mettre en place
00:09:51et on n'est pas à l'abri que la Haute Cour puisse se rassembler à terme
00:09:54après que deux tiers des députés tirent la conséquence
00:09:57que la France est ingouvernable et que le Sénat suive derrière
00:10:00et que la Haute Cour, qui peut juger de la responsabilité politique
00:10:03du président de la République, décide de sa déchéance.
00:10:05C'est quelque chose qui est tout à fait possible.
00:10:08Face à ce petit coup de pinceau sur le paysage politique...
00:10:12Je vais rebondir sur ce qu'a dit Maxime, mais je voulais juste dire avant
00:10:15qu'on se pose la question de à quand un gouvernement, mais en fait
00:10:18la vraie question c'est déjà à quand un Premier ministre ou une Première ministre
00:10:21parce que ça c'est peut-être la chose qui va nous arriver le plus rapidement
00:10:24possible maintenant, mais on n'est pas prêts pour autant
00:10:27d'avoir immédiatement un gouvernement.
00:10:30Je vous rappelle que le temps de constitution d'un gouvernement est assez long
00:10:33dans la mesure où il va falloir composer avec certainement
00:10:36différentes formations politiques, ça va prendre du temps
00:10:39entre le poids, la représentation de chacune de ces formations politiques
00:10:43les égaux de chacun et chacune qu'il va falloir gérer
00:10:46après il va falloir contrôler les situations financières des uns et des autres
00:10:49donc même quand un gouvernement va être sur un papier
00:10:53avant qu'il nous soit communiqué, il va falloir du temps.
00:10:55Le gouvernement Attal, il y a eu un mois entre la nomination
00:10:58des ministres de plein droit et les secrétaires d'État
00:11:01donc un gouvernement et un gouvernement complet
00:11:04on en est je pense très très loin.
00:11:06C'est pas pour tout de suite.
00:11:07Et pour rebondir sur ce que disait Maxime, oui il y a trois blocs irréconciliables
00:11:10apparemment, en tout cas à l'Assemblée nationale
00:11:13et je ne demande pas au député qui est présent d'être juge de paix
00:11:16sur ces questions-là, ça vient pas.
00:11:19Mais le plus gros problème, c'est pas tant qu'ils soient
00:11:23irréconciliables, c'est que c'est pas notre culture en France
00:11:27on n'a pas cette culture-là.
00:11:30Donc en France, on a tort ou on a raison.
00:11:32Jamais, on est des boutiquiers, on défend sa boutique
00:11:35tout ce qui est chez nous est bien, tout ce qui est ailleurs est mal.
00:11:38Tant qu'on restera dans cet état d'esprit et cette culture
00:11:41ce tripartisme à l'Assemblée
00:11:44montre un blocage assez incontournable.
00:11:47Donc pendant un an, tant qu'on ne peut pas
00:11:50à nouveau dissoudre l'Assemblée et espérer avoir une majorité
00:11:53parce qu'on peut la dissoudre dans un an et se retrouver exactement dans la même situation
00:11:57Pire, 4 groupes à 25%
00:12:03Bon, qui a raison, qui a tort, en tout cas le micro est ouvert
00:12:06et le téléphone le standard aussi pour vos auditeurs 0 826 300 300
00:12:09Nous sommes avec Carlos Martin-Biongo, député LFI Maxime Thiebaud
00:12:12avocat Frédéric Fougera, président de l'agence de com Tenken
00:12:16et la question elle est simple, c'est est-ce qu'il est grand temps
00:12:18de nommer un Premier Ministre pour avoir un gouvernement ?
00:12:21Parce que ça commence à chauffer, à tout de suite sur Sud Radio
00:12:230 826 300 300, 38 jours sans Premier Ministre
00:12:26donc sans gouvernement ou alors avec un gouvernement démissionnaire
00:12:29et la question avec tout ce qui se passe, que ce soit la rentrée qui arrive
00:12:32que ce soit ce qui se passe dans nos commissariats, dans nos rues
00:12:34et puis même la rentrée, ça veut dire éventuellement la reprise du travail
00:12:38la rentrée scolaire, ça veut dire la reprise à un moment d'un budget
00:12:41qui ne passe plus et puis aussi forcément l'espoir politique
00:12:44d'après les élections législatives qui s'amenuisent voire qui se perdent
00:12:47Bonjour Olivier !
00:12:48Bonjour
00:12:49Vous nous appelez depuis Melun, comment allez-vous ?
00:12:52Et surtout, la question, vous, est-ce que ça vous interpelle ou au contraire
00:12:55pas du tout, il faut prendre son temps pour un Premier Ministre
00:12:58et faire un vrai gouvernement ?
00:13:00Alors ça me fait avoir beaucoup de réflexions différentes
00:13:05la première c'est de dire, ça fait des années que des amis
00:13:07et des gens que je côtoie disent, et je le dis aussi
00:13:10pourquoi changer des lois toute l'année par exemple
00:13:13alors qu'on a déjà a priori voté tout ce qu'il fallait pour que le pays tourne
00:13:18et je me dis que pour l'instant on n'a pas de gouvernement
00:13:20donc pas de nouvelle loi, donc tous les gens qui se disent tout le temps
00:13:23les avocats, les fiscalistes, peut-être même les juges
00:13:28on a tout ce qu'il faut, arrêtez de nous en donner des plus
00:13:31pour l'instant on a, c'est ce que j'ai bien compris
00:13:34on a une trêve et on va pouvoir faire tourner ce pays
00:13:38avec ce qui existe déjà
00:13:40alors que d'habitude on a une inflation sans arrêt
00:13:42on se demande pourquoi les gens ont besoin de voter des lois de nouvelles tout le temps
00:13:45sur tout un tas de trucs
00:13:46Le député vous répondra
00:13:48Donc là je me dis pour une fois c'est bien, c'est calme
00:13:50ils vont pouvoir travailler avec ce qu'ils ont
00:13:53et puis ça pourrait peut-être montrer que ça pourrait fonctionner
00:13:58sans qu'il y ait de nouvelles choses produites sur cette partie-là
00:14:01maintenant j'ai cru comprendre qu'il y avait une partie qui était beaucoup plus difficile
00:14:04et beaucoup plus urgente, c'était la partie budget
00:14:07effectivement l'argent c'est comme l'énergie
00:14:09si vous n'en avez pas, le circuit ça arrête de fonctionner
00:14:11Très bon mécanisme Olivier
00:14:13J'adore Jean-Covici, merci beaucoup
00:14:16Et donc voilà, on est coincé de ce côté-là
00:14:19maintenant, si vous voulez mon avis
00:14:22aucun gouvernement pendant 1000 ans
00:14:25si le gouvernement qu'on doit avoir est LSI
00:14:28je ne dis pas un nouveau Front Populaire
00:14:31mais il faut que les gens se dissent aussi
00:14:34de ces fous furieux de LSI
00:14:36moi ça m'irait très bien d'avoir un socialiste de type
00:14:40je ne sais pas, Rocard, Chevenement
00:14:43d'accord c'est les socialistes un peu
00:14:45pas droite, mais des gens qui ont un cerveau, qui sont structurés
00:14:47qui veulent faire du socialisme
00:14:48ce que vous dites Olivier, parce que là ça va forcément créer un dialogue
00:14:50et on a Carlos Martins de Bilongo qui est là, député LFI
00:14:53vous vous dites en fait, attendez
00:14:55moi je vous le dis franchement
00:14:56je préfère même que ça dure encore un mois
00:14:58avec un gouvernement démissionnaire
00:15:00plutôt que d'avoir un premier ministre LFI
00:15:02et donc un gouvernement qui lui ressemble
00:15:04qu'est-ce que vous répondez à l'auditeur Olivier, monsieur le député ?
00:15:07je pense que notre programme il est viable et validé par des économistes
00:15:11moi je n'ai pas l'air d'un fous furieux
00:15:12je ne vais pas être défini comme ça
00:15:15pour ceux qui me connaissent et mes électeurs
00:15:17je pense qu'on peut avoir des divergences d'opinion sur différents sujets
00:15:20je pense que c'est le volet économique
00:15:22que nous reprochent les libéraux
00:15:23soit de remettre en place l'ISF
00:15:25nous c'est argumenté
00:15:26quand on a retiré l'ISF
00:15:28ça avait une promesse de création d'emplois
00:15:31et quand on demande un retour sur exécution
00:15:33est-ce que ça a donné les emplois qui étaient prévus ?
00:15:37ben non
00:15:38aujourd'hui on a 12 millions de pauvres en France
00:15:41à un moment donné il faut une réponse
00:15:42on est la 6ème puissance économique du monde
00:15:45on ne peut pas avoir soit des étudiants, des étudiantes
00:15:49des foyers qui sont en difficulté
00:15:51des enfants qui n'arrivent pas à se nourrir
00:15:52et ne pas avoir de réponse politique
00:15:54même si c'est difficile à entendre
00:15:55mais dès lors où nous économiquement on dit que
00:15:599 Français sourdissent
00:16:01aucun ne verra leurs impôts augmenter
00:16:049 Français sourdissent
00:16:05je comprends ensuite que
00:16:07les seuls Français sourdisses qui restent
00:16:09qui ont un appareil médiatique
00:16:11à mettre contre nous
00:16:13usent de tout leur poids pour dire
00:16:15les insoumis sont des fous furieux
00:16:17les insoumis sont des fous furieux
00:16:18ils veulent taxer tout le monde
00:16:19c'est Olivier Auditeur Sud Radio
00:16:21qui a appelé le 0826-300-300
00:16:23admettons que le fou furieux
00:16:25était certes le parler vrai Sud Radio
00:16:26mais qu'il était un peu démesuré
00:16:28concrètement qu'est-ce qui vous inquièterait
00:16:30puisqu'on a un député LFI avec nous
00:16:31autant engager le dialogue
00:16:32qu'est-ce qui vous inquièterait
00:16:33à l'idée justement d'avoir un Premier ministre LFI
00:16:36ou des ministres du Sud
00:16:38des rangs Jean-Luc Mélenchon
00:16:39alors déjà premièrement
00:16:41vous êtes parti sur un sujet
00:16:43qui est plutôt consensuel
00:16:44mais qui à mon avis est une mauvaise chose
00:16:46c'est l'histoire des retraites et de l'ISF
00:16:48l'ISF a été mis en France pendant des années
00:16:50moi j'ai que les chiffres que me donnaient
00:16:52les informations et les journalistes
00:16:53mais ça rapportait à peu près
00:16:5510 fois moins que ce que vous pensez
00:16:56que ça va redonner là maintenant
00:16:57faudra vérifier avec les chiffres entre vous
00:16:59moi je ne les ai pas, je n'ai que ce que j'entends
00:17:01et pour la retraite
00:17:03là je vous rejoins sur les pauvres
00:17:05et les enfants qui n'ont pas à manger
00:17:06et les jeunes qui ne peuvent pas
00:17:07s'acheter d'appartement
00:17:08et qui ne peuvent pas avoir un boulot
00:17:10payé plus que le SMIC
00:17:11vous avez 400 milliards de retraites
00:17:13à payer par an en ce moment
00:17:14400 milliards par an
00:17:16398 milliards et des bouettes
00:17:18pour 1,7 actif pour un retraité
00:17:21vous voulez augmenter la charge de ce truc
00:17:24alors que les retraités
00:17:26moi j'ai bientôt 60 ans
00:17:27je vais être à la retraite
00:17:28donc je vais parler contre ma propre paroisse
00:17:30mais vous ne pouvez pas payer des gens
00:17:33entre guillemets au chômage
00:17:35pendant 30 ans
00:17:36s'ils vivent 30 ans
00:17:37il y a une période où ils coûtent très cher à la Sécu
00:17:39parce qu'on tombe tous malades après
00:17:41alors que cette spoliation
00:17:44pour les personnes âgées
00:17:45qui partent à la retraite
00:17:46fait que à l'entrée
00:17:47les jeunes n'ont ni boulot payé
00:17:50ni capacité d'accéder à l'immobilier
00:17:52puisque l'immobilier était trusté
00:17:53par la classe d'étranges glorieuses
00:17:55qui a réussi à s'acheter
00:17:56un appartement, un truc, un machin
00:17:58donc vous voulez mettre des gens à la retraite
00:17:59à 58 ou à 60 ans
00:18:01alors qu'on est déjà à 400 milliards d'euros par an
00:18:04je ne vois pas où vous trouverez l'argent
00:18:05et vous le piquerez nécessairement aux jeunes
00:18:07parce que c'est eux qui se retrouveront
00:18:09à avoir encore plus de charges
00:18:10s'il faut payer encore plus de retraite
00:18:12Merci beaucoup Olivier
00:18:13pour avoir nourri l'échange et le dialogue
00:18:15et d'avoir appelé le 0826 300 300
00:18:18le député Carlos Matos Bilongo
00:18:19va vous répondre sur les SF
00:18:21et sur les retraites
00:18:22sachant que sur les SF
00:18:23pendant votre échange j'ai vérifié
00:18:24ça rapportait 5 milliards d'euros par an
00:18:26avant que ce soit supprimé
00:18:29par le gouvernement d'Emmanuel Macron
00:18:30et vous, vous espérez
00:18:32que ça puisse rapporter 15 milliards dès 2024
00:18:37c'est ça, 15 milliards
00:18:38et c'est largement possible
00:18:40donc 3 fois plus que ça rapportait
00:18:41avant que ce soit annulé
00:18:42oui, parce qu'il y a
00:18:43et vous pointez ce chiffre
00:18:44il y a toujours 3 fois plus de milliardaires en France
00:18:47et le sujet sur les retraites
00:18:51qu'est-ce que vous répondez Olivier ?
00:18:52nous avons aussi des retraités
00:18:53qui sont en difficulté
00:18:54qui ont du mal à se loger
00:18:56un retraité qui n'est pas propriétaire
00:18:58avec sa pension de retraite
00:19:00qui n'a pas les moyens
00:19:01de payer son logement
00:19:02et de se nourrir
00:19:03et mis à part ça
00:19:05le vrai sujet c'est
00:19:07qu'il faut une réponse réelle aujourd'hui
00:19:09et en fait
00:19:10cette réponse elle est politique
00:19:12et elle peut être amenée
00:19:13par n'importe quel groupe
00:19:14mais le groupe qui est arrivé majoritaire
00:19:16au Parlement
00:19:17c'est le Front Populaire
00:19:18et qui doit être amené à gouverner
00:19:19Maxime Thibault
00:19:20on a bien vu aussi
00:19:21l'inquiétude de l'auditeur
00:19:22en disant
00:19:23mais moi je comprends d'un côté
00:19:24qu'il ne nomme pas un Premier ministre tout de suite
00:19:26parce que si c'est pour avoir
00:19:27un gouvernement LFI
00:19:28surtout pas
00:19:29comment réagir face à ça ?
00:19:31Emmanuel Macron ne nomme pas
00:19:32de Premier ministre pour le moment
00:19:34tout simplement parce qu'il sait
00:19:35qu'il a le temps
00:19:36et les circonstances lui donnent raison
00:19:38il y a eu les JO
00:19:39il y a maintenant la trêve estivale
00:19:41et on parlait d'une informateur
00:19:43tout à l'heure
00:19:44de l'informateur
00:19:45il existe
00:19:46chacun a son téléphone portable
00:19:48les groupes s'appellent entre eux
00:19:49il y a des rencontres
00:19:50Stéphane Séjourné
00:19:51Gabriel Attal
00:19:52dont on reparlera dans quelques instants
00:19:53Valérie Pécresse
00:19:54c'était dans les colonnes du Parisien
00:19:55ou du Figaro hier
00:19:56expliquait
00:19:58enfin son confrère expliquait
00:19:59qu'il se voyait souvent à l'Elysée
00:20:01à priori
00:20:02donc il y a des échanges
00:20:03il y a des tractations
00:20:04mais effectivement
00:20:05la question qui va devoir se poser
00:20:06je voulais rebondir sur ce que disait
00:20:07votre auditeur tout à l'heure
00:20:09on n'a pas besoin de voter de nouveaux taxes
00:20:11pour appliquer ce qu'ils disent déjà
00:20:12ça c'est sûr qu'en France
00:20:13on crève sous l'inflation législative
00:20:15on est
00:20:16mais on n'aurait pas besoin
00:20:17d'une incarnation en revanche
00:20:18non, ce qu'on a besoin par contre
00:20:19c'est d'un projet de loi de finances
00:20:20rectificative
00:20:21c'est à dire qu'on a besoin
00:20:22aujourd'hui de rectifier le budget
00:20:23qu'on avait voté
00:20:24parce que chaque année
00:20:25c'est ce qu'on fait
00:20:26on vote un premier budget
00:20:27qu'on modifie ensuite dans l'année
00:20:28pour pouvoir continuer
00:20:29de dépenser correctement
00:20:30là où les besoins sont nés
00:20:31et le problème aujourd'hui
00:20:32c'est que
00:20:33en ne faisant pas passer
00:20:34cette rectification
00:20:35eh bien
00:20:36on a des blocages
00:20:37qui commencent à arriver
00:20:38on parlait des Canadaires
00:20:39où il y avait des problèmes
00:20:40des financements
00:20:41à certains endroits
00:20:42on ne peut pas financer
00:20:43et la route administration
00:20:44commence à dire
00:20:45bah oui
00:20:46mais les enveloppes
00:20:47commencent à être vidées
00:20:48donc c'est là où les premiers points
00:20:49vont commencer à se poser
00:20:50il faut qu'on ait une assemblée
00:20:51qui puisse voter
00:20:52mais on ne peut pas le faire
00:20:53on ne peut pas le faire
00:20:54on ne peut pas le faire
00:20:55on ne peut pas le faire
00:20:56on ne peut pas le faire
00:20:57on ne peut pas le faire
00:20:58on ne peut pas le faire
00:20:59on ne peut pas le faire
00:21:00on ne peut pas le faire
00:21:01on ne peut pas le faire
00:21:02on ne peut pas le faire
00:21:03on ne peut pas le faire
00:21:04on ne peut pas le faire
00:21:05on ne peut pas le faire
00:21:06on ne peut pas le faire
00:21:07on ne peut pas le faire
00:21:08on ne peut pas le faire
00:21:09on ne peut pas le faire
00:21:10on ne peut pas le faire
00:21:11on ne peut pas le faire
00:21:12on ne peut pas le faire
00:21:13on ne peut pas le faire
00:21:14on ne peut pas le faire
00:21:15on ne peut pas le faire
00:21:16on ne peut pas le faire
00:21:17on ne peut pas le faire
00:21:18on ne peut pas le faire
00:21:19on ne peut pas le faire
00:21:20Sud Radio
00:21:21Les débats de l'été
00:21:2210h-13h
00:21:23Maxime Liédo
00:21:24Et celui-ci, croyez-moi
00:21:25il ne va pas tarder
00:21:26à vous faire réagir
00:21:27au standard
00:21:28au 0 826 300 300
00:21:29et même sur les réseaux sociaux
00:21:30et l'application de Sud Radio
00:21:31parce que figurez-vous
00:21:32qu'il y a un maire
00:21:33d'une petite commune
00:21:34dans le Pas-de-Calais
00:21:35Hénin
00:21:36le maire a décidé
00:21:37tout simplement
00:21:38de réagir en tant que
00:21:39bon père de famille
00:21:40il est père de deux enfants
00:21:41et dans sa ville
00:21:42sont apparus
00:21:43des tags
00:21:44quelques incidents
00:21:45des tentatives d'incendie
00:21:46on a cassé
00:21:47quelques machines automatiques
00:21:48donc il a dit
00:21:49c'est très simple
00:21:50à partir d'une certaine heure
00:21:51tous les enfants
00:21:52de moins de 15 ans
00:21:53couvrent feu
00:21:54obligatoire
00:21:55je ne veux plus
00:21:56en voir
00:21:57un seul dans les rues
00:21:58donc la question elle est simple
00:21:59est-ce que c'est la solution
00:22:00peut-être même faut-il
00:22:01le généraliser
00:22:02parce qu'en effet
00:22:03les enfants de 15 ans
00:22:04c'est chez les parents
00:22:05qui doivent être
00:22:06et pas dans les rues
00:22:07passer une certaine heure
00:22:08ou alors est-ce que vous trouvez ça
00:22:09totalement excessif ?
00:22:10Le député à LFI
00:22:11Carlos Fatim
00:22:12qu'est-ce que vous en pensez ?
00:22:13Je pense que là
00:22:14c'est un cas isolé
00:22:15on est sur un village
00:22:16de 2000 personnes
00:22:17je pense que le maire
00:22:18connait tous les habitants
00:22:19je pense que 2000 personnes
00:22:20c'est assez petit
00:22:21l'enfant mis en cause
00:22:23à 10 ans
00:22:24Oui pour un des événements
00:22:25il a 10 ans
00:22:26c'est très jeune
00:22:27c'est un cas isolé
00:22:28on ne peut pas généraliser
00:22:29en France
00:22:30on est à 33 000 communes
00:22:31on est plus de 66 millions
00:22:32je pense que les parents
00:22:33sont assez responsables
00:22:34dans la globalité
00:22:35c'est un cas isolé
00:22:36soit il faut les accompagner
00:22:37par une prévention
00:22:38aller discuter avec les parents
00:22:39voir le cas en question
00:22:40ce qu'il en est
00:22:41et ensuite
00:22:42généraliser un couvre-feu
00:22:43je pense que c'est
00:22:44un cas isolé
00:22:45je pense que c'est
00:22:46un cas isolé
00:22:47un couvre-feu
00:22:48je pense que c'est
00:22:49trop excessif
00:22:50voilà
00:22:51Frédéric Fougera
00:22:52est-ce que
00:22:53c'est un cas isolé
00:22:54c'est excessif
00:22:55ou au contraire
00:22:56c'est peut-être
00:22:57quelque chose
00:22:58qu'il va falloir appliquer
00:22:59un peu partout
00:23:00parce que quand même
00:23:01des enfants de 10 ans
00:23:02qui traînent dans les rues
00:23:03le soir
00:23:04c'est loin d'être normal
00:23:05Comme le dit Carlo
00:23:06ça me paraît complètement
00:23:07démesuré
00:23:08effectivement c'est un cas isolé
00:23:09mais des cas isolés
00:23:10qu'on retrouve parfois
00:23:11souvent
00:23:12ça me parait
00:23:13complètement absurde
00:23:14de développer
00:23:15imposer des couvre-feux
00:23:16partout en France
00:23:17je pense que ce sujet
00:23:18en effet
00:23:19il peut s'aborder
00:23:20de plein de façons différentes
00:23:21d'abord le maire
00:23:22d'une commune
00:23:23de 2000 habitants
00:23:24c'est un élu
00:23:25très isolé
00:23:26il a un micro-conseil
00:23:27municipal à ses côtés
00:23:28il a quasiment
00:23:29zéro
00:23:30employés municipaux
00:23:31il n'a pas de police
00:23:32donc c'est un élu
00:23:33qui est complètement démuni
00:23:34donc est-ce
00:23:35qu'il prend
00:23:36cette décision
00:23:37quelque part
00:23:38par aveu
00:23:39d'impuissance
00:23:40ou est-ce que c'est
00:23:41une réponse
00:23:42médiatique
00:23:43en l'espèce
00:23:44je ne le sais pas
00:23:45je ne peux pas
00:23:46poser ces questions-là
00:23:47par rapport à l'impuissance
00:23:48de ces petits maires
00:23:49ce n'est pas la même chose
00:23:50que quand c'est le maire
00:23:51de Nice
00:23:52qui prend
00:23:53cette décision
00:23:54même si être maire
00:23:55d'une grande ville
00:23:56a d'autres
00:23:57inconvénients
00:23:58d'autres responsabilités
00:23:59Lui dit
00:24:00le maire
00:24:01pour compléter ce que vous dites
00:24:02il n'y a rien d'exceptionnel
00:24:03ça ne devrait même pas
00:24:04être un arrêté officiel
00:24:05je suis père de famille
00:24:06un enfant de moins de 15 ans
00:24:07il n'a rien à faire
00:24:08après 22h dans les rues
00:24:09mais il a raison
00:24:10mais là
00:24:11vous m'emmenez
00:24:12dans la sud-est
00:24:13vous m'emmenez
00:24:14dans la sud-est
00:24:15de mon raisonnement
00:24:16il y a une vraie question
00:24:17de responsabilité des parents
00:24:18et moi je ne suis pas
00:24:19pour criminaliser
00:24:20les parents
00:24:21qui laissent
00:24:22leurs enfants sortir
00:24:23faut-il d'ailleurs
00:24:24que les parents
00:24:25soient à la maison
00:24:26il y a des familles
00:24:27où les parents
00:24:28travaillent la nuit
00:24:29et donc parfois
00:24:30les enfants sont seuls
00:24:31ou c'est un grand frère
00:24:32une grande soeur
00:24:33qui garde les enfants
00:24:34donc cette responsabilité
00:24:35des parents
00:24:36elle est compliquée
00:24:37à établir
00:24:38mais ce n'est pas parce
00:24:39qu'elle est compliquée
00:24:40à établir
00:24:41qu'elle n'existe pas
00:24:42la mère ce n'est pas
00:24:43un élu de décider
00:24:44que les enfants
00:24:45n'ont pas à être
00:24:46dans la rue
00:24:47parce qu'effectivement
00:24:48les moins de 15 ans
00:24:49ne devraient pas
00:24:50être dans la rue
00:24:51la nuit
00:24:52les parents
00:24:53devraient s'en occuper
00:24:54ou la famille
00:24:55devrait s'en occuper
00:24:56le sujet est complexe
00:24:57c'est pas juste
00:24:58il faut, il faut pas
00:24:59y'a qu'à, y'a qu'à pas
00:25:00c'est facile
00:25:01c'est pas facile
00:25:02il faut tenir compte
00:25:03de tout ce qui concerne
00:25:04ce sujet
00:25:05avant de vous donner
00:25:06la parole
00:25:07Maxime Thibault
00:25:08avocat
00:25:09on aura votre avis
00:25:10là-dessus
00:25:11merci beaucoup
00:25:12vous nous appelez
00:25:13dès que vous avez
00:25:14entendu le sujet
00:25:15vous nous avez appelé
00:25:16ici sur Sud Radio
00:25:17vous habitez à Béziers
00:25:18y'a un couvre-feu
00:25:19permanent à Béziers
00:25:20alors y'a un couvre-feu
00:25:21permanent à Béziers
00:25:22qui avait été
00:25:23retoqué
00:25:24par
00:25:25le Conseil d'Etat
00:25:26en 2014
00:25:27parce qu'ils avaient déjà
00:25:28essayé de faire
00:25:29un couvre-feu
00:25:30en 2014
00:25:31et il avait été retoqué
00:25:32par le Conseil d'Etat
00:25:33et là il est validé
00:25:34par le Conseil d'Etat
00:25:35donc
00:25:36sur
00:25:37une décision
00:25:38du maire de Béziers
00:25:39et c'est vrai
00:25:40que nous on voit
00:25:41un changement
00:25:42de comportement
00:25:43on voit des choses
00:25:44qui se passent
00:25:45relativement bien
00:25:46je suis pas tout à fait d'accord
00:25:47avec
00:25:48le monsieur qui parlait
00:25:49juste avant
00:25:50Frédéric Fougera
00:25:51communiquant
00:25:52voilà
00:25:53parce qu'il explique
00:25:54que dans les petits villages
00:25:55y'a pas grand chose
00:25:56et tout ça
00:25:57moi je suis à côté de Béziers
00:25:58donc je vais régulièrement
00:25:59sur Béziers
00:26:00donc c'est pour ça
00:26:01que je pars
00:26:02je suis dans des petits villages
00:26:03j'en ai 968 habitants
00:26:04et effectivement
00:26:05on a tous ces problèmes là
00:26:06parce qu'on a un maire
00:26:07qui bouge
00:26:08il a un conseil municipal
00:26:09il a une police municipale
00:26:10parce qu'en fait
00:26:11il y a une police municipale
00:26:12de proximité
00:26:13de plusieurs villages
00:26:14et dès qu'il y a un problème
00:26:15on peut appeler
00:26:1624 heures sur 24
00:26:17si ça arrive
00:26:18et pour revenir
00:26:19sur la ville de Béziers
00:26:20effectivement
00:26:21moi je vois
00:26:22qu'il y a des changements
00:26:23qui ont été faits
00:26:24c'est à dire qu'on peut
00:26:25se promener maintenant
00:26:26sur Béziers
00:26:27sans être
00:26:28alerté
00:26:29par
00:26:30des mondes
00:26:31qui sont en train
00:26:32d'être un peu
00:26:33virulents
00:26:34au pied de nos copines
00:26:35qui sont
00:26:36agressifs
00:26:37parce que
00:26:38on regarde tout le monde
00:26:39et n'importe quoi
00:26:40pour que tu me regardes
00:26:41comme ça
00:26:42non ça n'arrive plus
00:26:43et c'est vrai
00:26:44ça arrive de temps en temps
00:26:45mais
00:26:46en fait vous nous dites
00:26:47que je comprends bien
00:26:48Cédric vous habitez Béziers
00:26:49il y a un couvre-feu permanent
00:26:50et vous vous nous dites
00:26:51en fait vous êtes dans
00:26:52un petit village
00:26:53à côté de Béziers
00:26:54960 habitants
00:26:55et lui
00:26:56il a réussi à
00:26:57on va dire
00:26:58à obtenir des moyens
00:26:59ou à tirer les ficelles
00:27:00à droite et à gauche
00:27:01pour que justement
00:27:02on n'aille pas dans
00:27:03de telles extrémités
00:27:04ou en tout cas
00:27:05la petite ville
00:27:06ne justifie pas
00:27:07le couvre-feu
00:27:08je veux dire par là
00:27:09c'est quand même
00:27:10malgré tout
00:27:11si le maire
00:27:12de mon village
00:27:13devait mettre un couvre-feu
00:27:14je serais d'accord
00:27:15je trouve inadmissible
00:27:16de trouver des enfants
00:27:17de 10 ans
00:27:1811 ans
00:27:1912 ans
00:27:2013 ans
00:27:21jusqu'à 16 ans
00:27:22dehors
00:27:23à minuit
00:27:24minuit et demi
00:27:25une heure du matin
00:27:26à l'époque à Béziers
00:27:27vous avez dit à Béziers
00:27:28à 11h30
00:27:29minuit
00:27:30quand nous on sortait
00:27:31du ciné à l'époque
00:27:32on avait des mômes
00:27:33qui avaient 13-14 ans
00:27:34qui étaient dehors
00:27:35mais qu'est-ce qu'ils font dehors
00:27:36ils n'avaient pas
00:27:37fait attention
00:27:38mais on n'a pas
00:27:3980% de la population
00:27:40de Béziers
00:27:41qui travaille de nuit
00:27:42si je ne m'abuse
00:27:43mais à un moment donné
00:27:44il y a eu du laxisme
00:27:45les parents en arrivaient
00:27:46donc vous
00:27:47ça ne vous interpelle pas
00:27:48le rôle d'un maire
00:27:49c'est aussi d'assurer
00:27:50la tranquillité de la vie
00:27:51de rester avec nous
00:27:52Cédric
00:27:53restez avec nous
00:27:54parce que Frédéric Bouchra
00:27:55veut échanger
00:27:56d'abord je voudrais dire
00:27:57monsieur que je suis
00:27:58complètement d'accord
00:27:59avec vous
00:28:00c'est complètement inadmissible
00:28:01qu'un enfant de moins de 15 ans
00:28:02soit dehors
00:28:03à commencer pour sa propre sécurité
00:28:04un enfant est une personne fragile
00:28:05en insécurité
00:28:06elle-même
00:28:07en étant en dehors
00:28:08mais par rapport
00:28:09à ce que vous évoquiez
00:28:10sur Béziers
00:28:11je voulais poser une question
00:28:12on a un avocat
00:28:13sur le plateau
00:28:14ça m'intéresserait
00:28:15en fait de comprendre
00:28:16pourquoi
00:28:17le couvre-feu du maire
00:28:18a été retoqué
00:28:19puis finalement
00:28:20validé
00:28:21et il me semblait
00:28:22qu'en fait
00:28:23il fallait
00:28:24qu'il y ait
00:28:25une durée limitée
00:28:26donc ça ne semble plus
00:28:27être le cas
00:28:28qu'est-ce qui peut
00:28:29avoir amené
00:28:30à changer la situation ?
00:28:31Maxime Thibault
00:28:32l'homme de loi
00:28:33avocat
00:28:34j'ai aussi dialogué
00:28:35avec Cédric
00:28:36avocat oui
00:28:37l'homme de loi
00:28:38est plutôt
00:28:39à ma gauche
00:28:40non
00:28:41en réalité
00:28:42un couvre-feu
00:28:43c'est une mesure
00:28:44de police administrative
00:28:45c'est-à-dire qu'on vient
00:28:46restreindre des libertés publiques
00:28:47des libertés fondamentales
00:28:48la liberté d'aller et venir
00:28:49la liberté d'entreprendre
00:28:50etc.
00:28:51tout un tas de libertés
00:28:52notamment pour les mineurs
00:28:53leur liberté d'aller et venir
00:28:54pendant une certaine tranche horaire
00:28:55donc entre 23h et 6h du matin
00:28:57et pour pouvoir limiter
00:28:59cette liberté d'aller et venir
00:29:00il faut avoir une motivation
00:29:02c'est-à-dire justifier
00:29:03d'un intérêt local
00:29:04d'éléments objectifs
00:29:05qui viennent dire
00:29:07que la mesure
00:29:08de police administrative
00:29:11est proportionnée
00:29:12et nécessaire
00:29:13pour rétablir l'ordre public
00:29:14parce que c'est ça l'objectif
00:29:15en fait
00:29:16ce qu'a voulu faire Robert Ménard
00:29:17c'est rétablir la sécurité publique
00:29:18dans certains quartiers
00:29:19de la ville de Béziers
00:29:20et donc
00:29:21il a pris un arrêté
00:29:22interdisant aux jeunes
00:29:23entre 23h et 6h du matin
00:29:24aux jeunes mineurs
00:29:25de pouvoir aller
00:29:26dans ces quartiers
00:29:27pouvoir se mouvoir librement
00:29:29dans les rues
00:29:30et il a apporté
00:29:32il a apporté des éléments
00:29:33notamment
00:29:34en démontrant
00:29:35devant le Conseil d'Etat
00:29:36qu'il y avait plus d'infractions
00:29:37que dans d'autres communes
00:29:38qu'il y avait des réels troubles
00:29:39à l'ordre public
00:29:40donc il a justifié sa décision
00:29:42donc il a justifié sa mesure
00:29:43donc le Conseil d'Etat
00:29:44a considéré
00:29:45que la mesure
00:29:46était proportionnée
00:29:47à l'objectif de rétablissement
00:29:48de la sécurité publique
00:29:49mais si demain
00:29:50il y a un nouveau recours
00:29:51qui est fait
00:29:52contre l'arrêté du maire de Béziers
00:29:53en disant
00:29:54ben voilà
00:29:55l'ordre public a été rétabli
00:29:56il n'y a plus de troubles
00:29:57la sécurité existe
00:29:58les éléments
00:29:59qui viennent justifier
00:30:00cette mesure de police
00:30:01et maintenant
00:30:02le Conseil d'Etat
00:30:03pourra très bien dire
00:30:04maintenant il n'y a plus lieu
00:30:05de maintenir cette mesure de police
00:30:06la police administrative
00:30:07c'est comme ça
00:30:08c'est en permanence
00:30:09c'est une conciliation
00:30:10entre les libertés
00:30:11et le maintien de l'ordre public
00:30:12Carlos Martins Villiongo
00:30:14sur justement
00:30:15toujours ça
00:30:16et même
00:30:17moi j'ai l'impression
00:30:18que mine de rien
00:30:19ce maire répond
00:30:20à une attente
00:30:21de ses habitants
00:30:22et c'est ce que nous a dit
00:30:23Cédric au téléphone
00:30:24qui nous a appelé
00:30:25au 0826 300 300
00:30:26c'est que malheureusement
00:30:27quand bien même autour de la table
00:30:28vous êtes visiblement
00:30:29assez d'accord
00:30:30que c'est excessif
00:30:31que parfois ça n'oblige pas
00:30:32etc.
00:30:33il y a aussi des habitants
00:30:34qui sont confrontés
00:30:35mine de rien à un monde
00:30:36qui ne comprennent plus
00:30:37une insécurité bien sûr
00:30:38des petites dégradations
00:30:39donc au final
00:30:40on va peut-être appeler
00:30:41ça du bon sens
00:30:42moi je ne pense pas
00:30:43que l'insécurité
00:30:44qu'a dit l'auditeur
00:30:45elle réside
00:30:46chez les moins de 13 ans
00:30:47à Béziers
00:30:48je n'ai pas été à Béziers
00:30:49longtemps
00:30:50j'y étais une fois
00:30:51peut-être dans ma jeunesse
00:30:52mais voilà
00:30:53c'est moins de 13 ans
00:30:54et pas accompagné
00:30:55je ne sais pas
00:30:56si dès l'heure où l'enfant
00:30:57a 14 ans
00:30:58ça peut s'amener
00:30:59à faire du tapage nocturne
00:31:02ou autre
00:31:03il y a un changement
00:31:04qui va s'opérer
00:31:05pour encourager
00:31:06le fait qu'entre un certain âge
00:31:07vraiment
00:31:08il y a dû avoir des cas
00:31:09d'enfants
00:31:10moins de 13 ans
00:31:11sur Béziers
00:31:12et peut-être que
00:31:13ce couvre-feu
00:31:14a accompagné
00:31:15peut-être
00:31:16cette absence
00:31:17au final
00:31:18peut-être 10 personnes
00:31:19ou quelques familles
00:31:20mais très minces
00:31:21mais à un moment donné
00:31:22ce n'est pas un couvre-feu
00:31:23qui amène ça
00:31:24je pense moi
00:31:25je privilégie à chaque fois
00:31:26la prévention
00:31:27les polices de proximité
00:31:28c'est encore une bonne chose
00:31:29mais à chaque fois
00:31:32dans le tout répressif
00:31:33et après être sur un village
00:31:35de 2000 habitants
00:31:36encore une fois
00:31:37ce n'est pas très représentatif
00:31:38par rapport à la situation
00:31:39la population
00:31:40Pour la petite délinquance
00:31:41instaurer un couvre-feu
00:31:42comme l'a fait ce maire
00:31:43dans une petite commune
00:31:44d'une Pas-de-Calais
00:31:45c'est la question qu'on vous pose
00:31:46et on attend vos réactions
00:31:47vos commentaires
00:31:48merci à Cédric
00:31:49d'avoir rappelé le 0 826 300 300
00:31:51couvre-feu pour la petite délinquance
00:31:53bon sens ou mesure
00:31:54libère d'ici
00:31:55on attend vos avis
00:31:57SUDRADIO
00:31:59Les débats de l'été
00:32:0010h-13h
00:32:01Maxime Liédo
00:32:02Les pronostics
00:32:03je ne m'appelle pas
00:32:04Jean-Paul Delperrier
00:32:05mais ils n'étaient pas mauvais
00:32:06puisque ça chauffe au standard
00:32:070 826 300 300
00:32:09bonjour Franck
00:32:10Oui bonjour
00:32:12j'interviens
00:32:13parce que je suis
00:32:14un petit peu surpris
00:32:15on parle propre
00:32:16à l'antenne
00:32:17c'est bien mais
00:32:18il est parlé vrai
00:32:19sur Sudradio
00:32:20allez-y
00:32:21allons-y
00:32:22je suis directeur de camping
00:32:23en tout cas c'est ma femme
00:32:24qui l'est
00:32:25moi je l'ai été pendant 20 ans
00:32:26je suis dans le sud-est
00:32:28à côté de CET
00:32:29je suis étonné
00:32:30mais totalement ébahi
00:32:31qu'il y ait des dizaines
00:32:32et des dizaines
00:32:33voire quelques soirs
00:32:35des centaines
00:32:37de mineurs
00:32:38à l'extérieur du camping
00:32:40qui foutent le bordel
00:32:41qui mettent le feu à des trucs
00:32:43qui se droguent
00:32:45effectivement avec du gaz hilarant
00:32:47avec tout un tas de choses
00:32:48je trouve que c'est complètement
00:32:50démentiel correctement
00:32:52donc vous êtes
00:32:54dans quel coin
00:32:55rappelez-moi Franck
00:32:56juste à côté de CET
00:32:57juste à côté de CET
00:32:58donc vous
00:32:59vous ne seriez pas choqué
00:33:00si tout d'un coup
00:33:01le maire de CET
00:33:02venait vous voir
00:33:03ou le maire de votre commune
00:33:04à côté de CET
00:33:05et vous dise
00:33:06bon mon petit Franck
00:33:07je t'ai bien entendu
00:33:08on va mettre un couvre-feu
00:33:09pour les mineurs
00:33:10entre 22h
00:33:11et 4h du matin
00:33:12donc
00:33:13je suis
00:33:14comment dire
00:33:15je suis parent
00:33:16je suis grand-parent
00:33:17il est évident
00:33:18que de dire
00:33:19c'est un couvre-feu
00:33:20ça paraît un petit peu violent
00:33:21dans l'oreille des gens
00:33:23mais quand on voit
00:33:24le nombre de gamins
00:33:25qui sont dehors
00:33:26entre minuit
00:33:27et 5h du matin
00:33:28c'est impensable
00:33:29et ça
00:33:30ce qui est dans le camping
00:33:31en sud-est
00:33:32c'est les gens
00:33:33qui viennent en vacances
00:33:34ça veut dire qu'ils sont
00:33:35comme ça
00:33:36à l'intérieur du continent
00:33:37quoi
00:33:38laissez à eux-mêmes
00:33:39Maxime Thibault
00:33:40à vos cas
00:33:41vous dialoguer avec vous
00:33:42Franck
00:33:43non mais effectivement
00:33:44la question du couvre-feu
00:33:45moi je ne suis pas un grand fan
00:33:46je vous le dis franchement
00:33:47pourquoi
00:33:48si c'est un outil
00:33:49qui se justifie
00:33:50par des circonstances locales
00:33:51comme à Béziers
00:33:52mais la vraie question
00:33:53c'est qu'est-ce qu'on en fait derrière
00:33:54parce que
00:33:55je veux dire
00:33:56le gamin qui ne respecte pas la loi
00:33:57vous mettez un couvre-feu
00:33:58il va faire le mur
00:33:59il sortira quand même
00:34:00le problème
00:34:01c'est que j'ai l'impression
00:34:02aussi bien des élus
00:34:03que même les parquets
00:34:04mais qui sont débordés aussi
00:34:05le procureur de la République
00:34:06est débordé
00:34:07parce qu'on n'a plus de moyens
00:34:08dans ce pays
00:34:09la vraie question
00:34:10c'est de savoir
00:34:11comment derrière
00:34:12on accompagne
00:34:13d'un point de vue pénal ou judiciaire
00:34:14quand on attrape ces gamins
00:34:15qui à 11-12 ans
00:34:16à 2h du matin
00:34:17sont en train de foutre le feu
00:34:18dans une poubelle
00:34:19il y a déjà
00:34:20l'arsenal juridique
00:34:21on a un juge des enfants
00:34:22qui existe
00:34:23lorsqu'il y a une atteinte
00:34:24à la sécurité de l'enfant
00:34:25il y a des mesures éducatives
00:34:26qui peuvent être prises
00:34:27il y a des mesures de sauvegarde
00:34:28qui peuvent être prises pour le mineur
00:34:29et contre les parents
00:34:30et je ne sais pas si
00:34:31vous seriez pour sanctionner
00:34:32directement les parents
00:34:33quand au bout de la deuxième
00:34:34troisième fois
00:34:35peut-être
00:34:36ça y est
00:34:37le même est en train
00:34:38de foutre le bordel
00:34:39plus qu'une interdiction
00:34:40parce que
00:34:41alors allez
00:34:42on met un couvre-feu
00:34:43sympa
00:34:44très bien
00:34:45à 7 on a mis un couvre-feu
00:34:46il y a des gamins dans la rue
00:34:47on appelle les gendarmes
00:34:49elle va donner quoi
00:34:50cette procédure derrière ?
00:34:51elle va donner quoi ?
00:34:52pas grand chose
00:34:53on va les raccompagner
00:34:54chez leurs parents éventuellement
00:34:55on va les raccompagner
00:34:56ils seront peut-être convoqués
00:34:57devant un juge pour enfants
00:34:58je ne suis pas un grand spécialiste
00:34:59de la justice des mineurs
00:35:00mais ça va donner quoi ?
00:35:01pas grand chose
00:35:02pourquoi ?
00:35:03parce qu'on sait très bien
00:35:04que la justice des mineurs
00:35:05en France
00:35:06elle ne fonctionne pas
00:35:07parce qu'on ne met pas
00:35:08les moyens derrière
00:35:09et en réalité
00:35:10ce qu'il faudrait
00:35:11c'est mettre énormément
00:35:12de moyens
00:35:13pour que quand on chope
00:35:14un mineur
00:35:15surtout un primo délinquant
00:35:16derrière il y a un vrai suivi
00:35:17de l'éducatif
00:35:18éventuellement pénal
00:35:19éventuellement punitif
00:35:20en faisant tout
00:35:21pour que la famille
00:35:22derrière soit
00:35:23suivie par l'état
00:35:24et que la défaillance
00:35:25des parents
00:35:26et qu'il y ait une vraie responsabilité
00:35:27mais ça il faut
00:35:28des éducateurs
00:35:29il faut mettre du fric
00:35:30du fric
00:35:31le problème c'est qu'on ne le fait pas
00:35:32et on pond des lois
00:35:33on pond des textes
00:35:34on pond des couvre-feux
00:35:35on pond ce que vous voulez
00:35:36mais il n'y a pas
00:35:37de vraies conséquences
00:35:38et après il y a
00:35:39comme monsieur
00:35:40qui gère son camping
00:35:41qui se retrouve désemparé
00:35:42parce qu'il voit des gamins
00:35:43qui ne sont pas élevés
00:35:44et qui viennent foutre le bordel
00:35:46et d'avoir permis
00:35:47de relancer la discussion
00:35:48monsieur le député
00:35:49Carlos Matins Villelongo
00:35:50est-ce qu'il faut du fric
00:35:51du fric du fric
00:35:52justement pour permettre
00:35:53à de jeunes gens
00:35:54on va dire
00:35:55de ne pas être n'importe où
00:35:56en plein milieu de la nuit
00:35:57et surtout peut-être
00:35:58à des parents qui n'en ont
00:35:59visiblement pas les moyens
00:36:00quand c'est le cas
00:36:01quand ce n'est pas seulement
00:36:02une volonté d'être classiste
00:36:03mais de on va dire
00:36:04de maintenir ses enfants
00:36:05du fric pour des moyens
00:36:06oui bien sûr
00:36:07oui pas pour les parents
00:36:08après c'est sûr
00:36:09qu'il faut des moyens humains
00:36:10mais ensuite il faut une graduation
00:36:11moi à 7
00:36:12aux alentours du camping
00:36:13je ne sais pas
00:36:14si c'est des vacanciers
00:36:15qui sont là juste pour
00:36:16un certain temps à 7
00:36:17et qui vont ensuite repartir
00:36:18peut-être à Paris ou autre
00:36:19mais il faut aussi
00:36:20une graduation dans le sens
00:36:21où qu'est-ce qui a été fait
00:36:22si les jeunes sont juste dehors
00:36:23parce qu'ils sont en train
00:36:24de faire du bruit
00:36:25en train de faire un football
00:36:26ok
00:36:27si des jeunes sont en train
00:36:28de s'adonner
00:36:29à des choses illicites
00:36:30ou autres
00:36:31il faut bien entendu
00:36:32qu'est-ce qu'il y a
00:36:33qu'il faut expliquer Franck
00:36:34c'était visiblement
00:36:35fumer un peu de joint
00:36:36prendre un peu de gaz hilarant
00:36:37et foutre le bordel
00:36:38c'est de gaz hilarant
00:36:39il n'y a pas de dispositif
00:36:40qui existe en termes de prévention
00:36:42qui venaient accompagner
00:36:43les jeunes dans les collèges
00:36:44parler des gaz hilarants
00:36:45moi c'est ce que je prévois
00:36:46de dire à chaque fois une fois
00:36:47c'est les moyens humains
00:36:48la proximité
00:36:49la discussion
00:36:50maintenant quand c'est
00:36:51en période d'estival
00:36:52et que les enfants
00:36:53n'ont pas à l'école le lendemain
00:36:54que les familles sont en camping
00:36:55je ne sais pas comment
00:36:56cela va se gérer
00:36:57si les gens se font arrêter
00:36:58ensuite mais n'habitent pas
00:36:59le département
00:37:00du coup ils repartent
00:37:01dans leur lieu de résidence
00:37:02donc ça peut être
00:37:03assez particulier
00:37:04il faut vraiment une graduation
00:37:05mais c'est sûr qu'il faut
00:37:06des moyens
00:37:07dans la jeunesse
00:37:08il faut des moyens
00:37:09sur les éducateurs
00:37:10dans la protection
00:37:11de la jeunesse
00:37:12mais ce que dit
00:37:13monsieur le député
00:37:14ce n'est pas juste
00:37:15en fait ça dépend
00:37:16de ce qui s'est passé
00:37:17je vais prendre un cas
00:37:18mon père est maire
00:37:19d'une commune de 2000 habitants
00:37:20il y a un city stad
00:37:21comme dans
00:37:22plein de communes
00:37:23en France
00:37:24et vous avez des gamins
00:37:25qui font les cons
00:37:26qui s'amusent à arracher
00:37:27le filet du terrain
00:37:28de basket
00:37:29bon
00:37:30qu'a fait mon père
00:37:31à l'époque
00:37:32il a appelé les parents
00:37:33ils sont venus dans
00:37:34le bureau du maire
00:37:35avec le gamin
00:37:36le gamin s'est fait
00:37:37en l'irlandais
00:37:38devant les parents
00:37:39tout est rentré
00:37:40dans le droit chemin
00:37:41et c'est ça en fait
00:37:42le rôle déjà
00:37:43premièrement éducatif
00:37:44et le rôle
00:37:45que peut être celui du maire
00:37:46après effectivement
00:37:47si on a des actes
00:37:48délituels
00:37:49mais bien sûr
00:37:50si on a des actes
00:37:51délituels plus grands
00:37:52moi j'ai un autre cas
00:37:53un autre exemple
00:37:54pour que ça parle
00:37:55plus concrètement
00:37:56j'ai accompagné
00:37:57une mairie
00:37:58qui avait vu
00:37:59sa salle des fêtes
00:38:00brûlée
00:38:01par deux jeunes mineurs
00:38:02de 16 ans
00:38:03ce que j'ai trouvé
00:38:04tragique dans ce dossier
00:38:05c'est que les gamins
00:38:06ils ont été jugés
00:38:07près de 2 ans
00:38:08ils étaient devenus majeurs
00:38:09ils étaient repassés
00:38:10devant le juge
00:38:11pour d'autres faits
00:38:12ils sont passés
00:38:13devant le juge
00:38:14pour enfants
00:38:15pour les faits
00:38:16de dégradation
00:38:17de la salle municipale
00:38:18et en fait
00:38:19il y avait une réponse pénale
00:38:20qui était complètement
00:38:21illisible
00:38:22et inintelligible
00:38:23et c'est là
00:38:24où j'étais choqué
00:38:25c'est ce que je disais
00:38:26à monsieur le maire
00:38:27je dis en fait
00:38:28c'est terrible dans ce pays
00:38:29c'est qu'on aurait dû
00:38:30avoir une réponse
00:38:31beaucoup plus rapide
00:38:32intelligible
00:38:33avec des moyens derrière
00:38:34on aurait dû suivre ces gamins
00:38:35à partir de l'âge de 16 ans
00:38:36de dire vous avez cramé
00:38:37cette c'est vous
00:38:38avec l'identification
00:38:39et bien on va
00:38:40vous suivre
00:38:41d'un point de vue éducatif
00:38:42on va mettre en place
00:38:43un projet
00:38:44on va vous punir
00:38:45parce que vous devez être puni
00:38:46pour la bêtise que vous avez fait
00:38:47vous allez réparer
00:38:48et on va vous rétablir
00:38:49dans le 3 chemins
00:38:50et ça ça n'a pas été fait
00:38:51et malgré la réforme
00:38:52qui a été voulue
00:38:53par monsieur Dupond-Moretti
00:38:54sur la justice pénale des mineurs
00:38:55malheureusement ça n'a pas fonctionné
00:38:56parce qu'on n'a pas mis
00:38:57les moyens humains
00:38:58et les moyens matériels derrière
00:38:59et bien écoutez en tout cas
00:39:00vous parlez de suivre quelqu'un
00:39:01il est loin d'être un enfant
00:39:02mais c'est notre dernier débat
00:39:08continuez d'appeler
00:39:09pour notre dernier sujet
00:39:10on parlait de suivre attentivement
00:39:12les faits et gestes
00:39:13c'est quelqu'un qu'on va devoir garder
00:39:14sous notre loupe
00:39:15ici à Sud Radio
00:39:16c'est Gabriel Attal
00:39:17il a appelé
00:39:18tous ses députés
00:39:19toutes ses troupes
00:39:20à ne surtout pas s'arrêter
00:39:21de continuer
00:39:22enfin de ne surtout pas
00:39:23arrêter on va dire le combat
00:39:24de continuer justement
00:39:25à se battre pour le pays
00:39:26contre les députés
00:39:27RN
00:39:28tout simplement
00:39:29à faire fonctionner le pays
00:39:30parce qu'il y avait tout un avenir
00:39:31à préparer
00:39:32peut-être même préparer 2027
00:39:33c'est peut-être le sous-entendu
00:39:34qu'il faisait
00:39:35Gabriel Attal
00:39:36est-ce le futur fondeur
00:39:37de l'Assemblée Nationale
00:39:38Carlos Martins Bilongo
00:39:39député LFI ?
00:39:40Je pense que
00:39:41les français
00:39:42ne retendront rien
00:39:43de son mandat
00:39:44depuis le mois de janvier
00:39:45à part de la communication
00:39:46il sait à donner
00:39:47à faire des photos
00:39:48et être sur tous les chantiers
00:39:49que ce soit l'éducation
00:39:50où il n'a rien fait
00:39:51ensuite en tant que Premier Ministre
00:39:52il n'a rien fait
00:39:53et aujourd'hui
00:39:54même pour avoir
00:39:55les votes de la majorité
00:39:56auprès des députés Renaissance
00:39:57ça a été très compliqué pour lui
00:39:58il y a un conflit de leadership
00:39:59pour l'après Macron
00:40:00qui se définit
00:40:01parce que c'est normal
00:40:02il y a un conflit de leadership
00:40:03pour l'après Macron
00:40:04qui se définit
00:40:05parce que c'est normal
00:40:06c'est la fin de la Macronie
00:40:07c'est le centre
00:40:08avec Edouard Philippe
00:40:09Edouard Darmanin
00:40:10et autres
00:40:11mais
00:40:12chercher déjà
00:40:13à être
00:40:14le leader
00:40:15auprès de son groupe parlementaire
00:40:16va être très compliqué
00:40:17vous dites que
00:40:18avant qu'il soit fondeur
00:40:19il faut déjà qu'il arrive
00:40:20à rassembler
00:40:21ses propres troupes
00:40:22ben oui
00:40:23il n'a pas réussi
00:40:24à avoir la majorité
00:40:25il n'a pas réussi
00:40:26à avoir l'ensemble des voix
00:40:27auprès des parlementaires
00:40:28de Renaissance
00:40:29et je pense que
00:40:30pour lui
00:40:31ça va être très compliqué
00:40:32d'après
00:40:33l'après
00:40:34Matignon
00:40:35c'est-à-dire
00:40:36vous voulez dire en terme politique
00:40:37c'est-à-dire avoir le
00:40:38en terme politique
00:40:39ça va être très compliqué
00:40:40en terme de leadership
00:40:41de pouvoir
00:40:42être le député
00:40:43président de groupe
00:40:44de Darmanin
00:40:45d'Elisabeth Borne
00:40:46parce que la légitimité
00:40:47il ne l'a pas
00:40:48il ne l'a jamais eu
00:40:49et je ne pense pas
00:40:50que Macron
00:40:51l'a mis dans ses petits papiers
00:40:52pour prendre la suite
00:40:53en 2027
00:40:54en tout cas
00:40:55on va discuter
00:40:56pour la suite
00:40:57de Gabriel Attal
00:40:58qui va devoir gérer
00:40:59en effet
00:41:00comme le rappelait
00:41:01Carlos Martins Bilongo
00:41:03aujourd'hui
00:41:04entre 10h30
00:41:05et midi
00:41:06autour de la table
00:41:07sur Sud-Ouest
00:41:08je veux rappeler juste une chose
00:41:09en question au gouvernement
00:41:10c'est un des très premiers ministres
00:41:11qui s'était fait piquer
00:41:12en regardant son chien
00:41:13en attendant une réponse
00:41:14à une question
00:41:15c'est vraiment
00:41:16quelque chose de très
00:41:17irrespect total
00:41:18pour l'Assemblée nationale
00:41:19irrespect total
00:41:20et immaturité
00:41:21Maxime Thibault
00:41:22est également autour de la table
00:41:23et avocat
00:41:24et Frédéric Fougera
00:41:25président de Tankan Paris
00:41:26qui est une agence de communication
00:41:27on revient dans quelques instants
00:41:28avec cette question
00:41:29est-ce que Gabriel Attal
00:41:30peut être le réel frondeur
00:41:31des quelques mois
00:41:32qui restent
00:41:33pour Emmanuel Macron
00:41:34à l'Elysée
00:41:35à tout de suite
00:41:36sur Sud Radio
00:41:37Sud Radio
00:41:38les débats de l'été
00:41:3910h-13h
00:41:40Maxime Liédo
00:41:41vous êtes toujours
00:41:42sur Sud Radio
00:41:43on est encore en direct
00:41:44avec les mousquetaires
00:41:45autour de la table
00:41:46Carlos Martins Bilongo
00:41:47député LFI
00:41:48Maxime Thibault
00:41:49avocat
00:41:50et Frédéric Fougera
00:41:51président de Tankan France
00:41:52pardon
00:41:53une agence de communication
00:41:54et on se pose cette question
00:41:55est-ce que Gabriel Attal
00:41:56n'est-il pas le futur frondeur
00:41:57parce que bon
00:41:58maintenant il a des troupes
00:41:59on sait que les relations
00:42:00entre le président de la République
00:42:01et Emmanuel Macron
00:42:02sont glaciales
00:42:03il a quand même porté
00:42:04la campagne des européennes
00:42:05avec lui
00:42:06il a aussi récupéré
00:42:07mine de rien une partie
00:42:08de la fidélité ou de l'admiration
00:42:09de ses troupes
00:42:10Maxime Thibault
00:42:11est-ce que c'est pas de lui
00:42:12dont on va vraiment devoir se méfier
00:42:13dans les prochaines semaines ?
00:42:14Non
00:42:15moi je pense
00:42:16qu'il est aussi charmant
00:42:17que politiquement inutile
00:42:18donc je vous dis franchement
00:42:19oui oui
00:42:20je pense que c'est quelqu'un
00:42:21de très charmant
00:42:22mais politiquement inutile
00:42:23enfin il ne faut quand même pas oublier
00:42:24sa nomination
00:42:25en qualité de Premier ministre
00:42:26elle n'a pas fait l'unanimité
00:42:27dans son propre camp
00:42:29M. Darmanin
00:42:30c'est de la jalousie
00:42:31c'est de l'Elysée
00:42:32jalousie
00:42:33et puis mérite
00:42:34il avait été
00:42:35de manière éphémère
00:42:36plutôt bon
00:42:37ministre de l'éducation nationale
00:42:38en faisant
00:42:39de la bonne communication
00:42:40on va dire
00:42:41bon
00:42:42ok très bien
00:42:43mais en dehors de cela
00:42:44je n'ai pas bien vu grand chose
00:42:45vous lui accordez
00:42:46objectivement
00:42:47une crédibilité politique
00:42:48proche du néant
00:42:49oui
00:42:50il n'est pas capable
00:42:51de prendre une partie
00:42:52de l'héritage
00:42:53de l'héritage d'Emmanuel Macron
00:42:54pour essayer
00:42:55de le transformer
00:42:56dans les années à venir
00:42:58quel héritage d'Emmanuel Macron ?
00:42:59Emmanuel Macron
00:43:00on est en train de débattre
00:43:01de sa déchéance
00:43:02et de son éventuelle destitution
00:43:03de sa démission
00:43:04vous avez les intellectuels
00:43:05qui commencent à se réveiller
00:43:06sur cette question
00:43:07vous avez l'ancien membre
00:43:08du conseil constitutionnel
00:43:09M. Schochtel
00:43:10qui me semble
00:43:11a écrit sur cette question-là
00:43:12non pas membre du conseil
00:43:13rapporteur au sein
00:43:14du conseil constitutionnel
00:43:15mais enfin
00:43:16il y a des grandes questions
00:43:17qui se posent en ce moment
00:43:18donc M. Attal
00:43:19je suis désolé
00:43:20mais c'était un outil
00:43:21de communication
00:43:22à la disposition de l'Elysée
00:43:23ça a marché
00:43:24il y a pas très bien marché
00:43:25c'est ça
00:43:26après ça n'a plus fonctionné
00:43:27il a su résoudre
00:43:28plus ou moins
00:43:29la crise des agriculteurs
00:43:30d'un point de vue
00:43:31de communication
00:43:32peut-être
00:43:33allez
00:43:34on va lui retrouver
00:43:35ce petit attribut-là
00:43:36mais c'est pas allé plus loin
00:43:37et de toute façon
00:43:38dans son avenir politique
00:43:39vous savez
00:43:40la politique
00:43:41M. le député
00:43:42démentira peut-être
00:43:43mais la vengeance
00:43:44c'est un plat
00:43:45qui se mange froid
00:43:46et je pense que
00:43:47l'Elysée
00:43:48en a eu
00:43:49quelques investitures
00:43:50législatives
00:43:51qui l'ont prouvé
00:43:52mais
00:43:53je pense que
00:43:54M. Darmanin
00:43:55M. Le Maire
00:43:56et puis toutes les personnes
00:43:57qui ont su pour le coup
00:43:58construire une carrière politique
00:43:59à travers le macronisme
00:44:00parce que M. Darmanin
00:44:01on a beau dire ce qu'on veut
00:44:02mais il a construit
00:44:03une carrière politique
00:44:04M. Le Maire
00:44:05il a été ministre
00:44:06il a réussi à incarner
00:44:07quelque chose
00:44:08ils ont incarné une politique
00:44:09qui est la leur
00:44:10que je ne partage pas
00:44:11dans son entièreté
00:44:12pour beaucoup en tout cas
00:44:13sur les questions
00:44:14économiques et financières
00:44:15avec M. Le Maire
00:44:16je suis particulièrement
00:44:17en grand désaccord
00:44:18avec M. Darmanin
00:44:19au regard du peu de moyens
00:44:20qu'il avait d'un point de vue financier
00:44:21il essayait de faire du mieux
00:44:22qu'il pouvait sur la question
00:44:23de la sécurité
00:44:24mais M. Attal
00:44:25il n'a rien
00:44:26il n'a pas de bilan
00:44:27il aura simplement
00:44:28son Ordre National du Mérite
00:44:29attaché
00:44:30parce que ça fait 6 mois
00:44:31qu'il est Premier Ministre
00:44:320 826 300 300
00:44:33bonjour Laurent
00:44:34oui bonjour
00:44:35avant de donner la parole
00:44:36à Frédéric Fougera
00:44:37j'aimerais avoir votre avis
00:44:38est-ce que
00:44:39comme vient de le dire
00:44:40Maxime Thiebaud
00:44:41notre avocat du jour
00:44:42est-ce que vous pensez
00:44:43que tout ce que pourra faire
00:44:44Gabriel Attal
00:44:45c'est aller dans la salle
00:44:46des Fêtes de l'Elysée
00:44:47recevoir une Légion d'Honneur
00:44:48ou au contraire
00:44:49véritable avenir politique
00:44:50non alors
00:44:51moi par rapport
00:44:52à ce qui vient d'être dit
00:44:53il y a plusieurs choses
00:44:54sur lesquelles
00:44:55je veux apporter
00:44:56un commentaire
00:44:57quand on dit
00:44:58on parle de destitution
00:44:59du Président
00:45:00bon bah c'est
00:45:01ce blague en fait
00:45:02pourquoi est-ce
00:45:03que le Président
00:45:04doit se redistituer
00:45:05enfin bon
00:45:06ça fait plaisir
00:45:07qu'aux opposants
00:45:08de croire un truc pareil
00:45:09il faudrait argumenter
00:45:10monsieur
00:45:11parce que c'est sympa
00:45:12de sortir des sophistes
00:45:13non mais parce que vous
00:45:14vous trouvez
00:45:15Laurent
00:45:16qu'est-ce que vous pensez
00:45:17vous pensez que
00:45:18Macron a joué
00:45:19une belle carte politique
00:45:20et que tout va se reconstruire
00:45:21petit à petit
00:45:22moi je pense que
00:45:23pour répondre
00:45:24à votre première question
00:45:25sur Gabriel Attal
00:45:26il n'a pas de bilan
00:45:27il n'a pas eu le temps
00:45:28donc ça serait
00:45:29un peu indécent
00:45:30de porter un
00:45:31un jugement
00:45:32sur son action
00:45:33après je pense aussi
00:45:34que pour un
00:45:35un futur Président
00:45:36on va dire
00:45:37il faut quelqu'un
00:45:38qui a un peu plus
00:45:39d'expérience aussi
00:45:40même si
00:45:41j'ai confiance
00:45:42dans la capacité
00:45:43à être dans l'action
00:45:44d'un personnage
00:45:45comme Gabriel Attal
00:45:46parce que c'est
00:45:47c'est un peu ce que
00:45:48l'incarnation
00:45:49de Gabriel Attal
00:45:50a fait
00:45:51c'est un peu
00:45:52ce qu'incarnait
00:45:53Emmanuel Macron
00:45:54quand il a été élu
00:45:55un personnage dans l'action
00:45:56donc ça
00:45:57c'est ce qu'on a besoin
00:45:58en France
00:45:59et aujourd'hui
00:46:00on n'a absolument
00:46:01pas besoin
00:46:02de gens qui veulent
00:46:03tout conflictualiser
00:46:04et qui racontent
00:46:05des mensonges aux gens
00:46:06en disant
00:46:07qu'on va faire
00:46:08une destitution
00:46:09et que
00:46:10il va y avoir
00:46:11une révolution
00:46:12une révolution
00:46:13une guerre atomique
00:46:14on a dit
00:46:15guerre atomique
00:46:16vous savez
00:46:17je reviens
00:46:18je reviens d'étranger
00:46:19ça fait partie
00:46:20on vous dit
00:46:21que vous êtes directeur
00:46:22d'agence de voyage
00:46:23ceci explique cela
00:46:24vous avez la tête
00:46:25dans les nuages
00:46:26j'ai l'impression
00:46:27de l'avoir atterri
00:46:28je suis rentré hier
00:46:29j'ai l'impression
00:46:30de l'avoir atterri
00:46:31sur une planète
00:46:32bizarre
00:46:33où tout est
00:46:34conflictualisé
00:46:35donc
00:46:36je peux vous dire
00:46:37que dans le monde
00:46:38il y a des gens
00:46:39qui sont en France
00:46:40un peu plus intelligents
00:46:41que de conflictualiser
00:46:42tout ce qui se passe
00:46:43mais
00:46:44est-ce qu'on peut penser
00:46:45restez un peu
00:46:46avec nous Laurent
00:46:47on va
00:46:48poursuivre le débat
00:46:49sur la table
00:46:50est-ce que vous pensez
00:46:51justement que
00:46:52Gabriel Attal
00:46:53d'une manière ou d'une autre
00:46:54et je vais me tourner vers vous
00:46:55Frédéric Fougera
00:46:56à propos de Gabriel Attal
00:46:57est-ce que le communicant
00:46:58voit en Gabriel Attal
00:46:59justement quelqu'un
00:47:00qui est en capacité
00:47:01d'être dans l'action
00:47:02de rassembler
00:47:03d'acquérir très vite
00:47:04de l'expérience
00:47:05pour se mettre
00:47:06on va dire
00:47:07au service du pays
00:47:08dans les plus hautes fonctions
00:47:09de l'État
00:47:10peut-être président
00:47:11de la République
00:47:12en 2027 ?
00:47:13Là on n'est pas en 2027
00:47:14parce qu'on attend
00:47:15un gouvernement
00:47:16et Gabriel Attal
00:47:17c'est le premier ministre
00:47:18donc là on est vraiment
00:47:19dans de la science-fiction
00:47:20je voudrais revenir
00:47:21je vais répondre
00:47:22après
00:47:23à votre question
00:47:24je voudrais revenir
00:47:25sur les propos
00:47:26de Maxime Thiébaud
00:47:27depuis le début
00:47:28de l'émission
00:47:29avec lequel je suis
00:47:30plutôt d'accord
00:47:31mais là je suis
00:47:32plutôt pas d'accord
00:47:33quand il dit
00:47:34que Gabriel Attal
00:47:35c'est quelqu'un
00:47:36d'extrêmement sympathique
00:47:37mais totalement inutile
00:47:38je ne suis pas certain
00:47:39qu'il soit si sympathique
00:47:40que ça
00:47:41mais ou charmant
00:47:42et je ne suis pas certain
00:47:43qu'il ait été absolument
00:47:44inutile
00:47:45il a fait
00:47:46comme vous l'avez dit
00:47:48il a fait 6 mois
00:47:49et 7 jours
00:47:50de mandat
00:47:51quel premier ministre
00:47:52ou quel gouvernement
00:47:53en 6 mois
00:47:54a des résultats
00:47:55d'une performance extraordinaire
00:47:58j'attends que vous me les citiez
00:48:00c'est quand même
00:48:01en principe
00:48:02c'est les résultats
00:48:03de ceux qui sont passés avant
00:48:04quand c'est le cas
00:48:05on ne peut pas lui reprocher
00:48:06de ne pas être
00:48:07au même niveau
00:48:08de maturité politique
00:48:09qu'un Bruno Le Maire
00:48:10ou qu'un Gérald Darmanin
00:48:11vu son âge
00:48:12alors si on n'a pas le droit
00:48:13de faire de la politique
00:48:14parce qu'on a moins de 40 ans
00:48:15ou moins de 50 ans
00:48:16ou qu'on n'a pas le droit
00:48:17d'occuper des fonctions
00:48:18ministérielles
00:48:19si on n'a pas 20 ou 30 ans
00:48:20de carrière
00:48:21ça va éliminer
00:48:22beaucoup de monde
00:48:23donc je trouve ça
00:48:24un peu
00:48:25injuste
00:48:26ensuite
00:48:27on me disait
00:48:28que la nomination
00:48:29ne faisait pas
00:48:30l'unanimité
00:48:31sa nomination de premier ministre
00:48:32n'avait pas fait l'unanimité
00:48:33alors
00:48:34je n'ai jamais vu
00:48:35un seul parti d'opposition
00:48:36dire
00:48:37formidable ce nouveau
00:48:38premier ministre
00:48:39on ne fait pas
00:48:40l'unanimité
00:48:41déjà
00:48:42par rapport
00:48:43à l'opposition
00:48:44et on ne fait jamais
00:48:45l'unanimité
00:48:46au sein de son propre
00:48:47mouvement
00:48:48notamment
00:48:49de la part
00:48:50de tous ceux
00:48:51qui espéraient
00:48:52la place
00:48:53je vous rappelle
00:48:54Edith
00:48:55je remonte un peu loin
00:48:56mais je vous rappelle
00:48:57Edith Cresson
00:48:58comment elle a été
00:48:59dézinguée
00:49:00par Biré Gauvois
00:49:01qui s'imaginait
00:49:02légitime
00:49:03et elle
00:49:04elle était
00:49:05illégitime
00:49:06sans qu'on sache pourquoi
00:49:07et le pauvre Biré Gauvois
00:49:08n'a pas été mieux traité
00:49:09quand lui-même
00:49:10a été nommé
00:49:11premier ministre
00:49:12j'aurais une question
00:49:13à vous poser
00:49:14sur la question de départ
00:49:15qui était celle des
00:49:16est-ce que c'est le nouveau
00:49:17frondeur
00:49:18évidemment les médias
00:49:19en rêvent
00:49:20parce qu'il va bien falloir
00:49:21trouver des polémiques
00:49:22pour discuter
00:49:23H24
00:49:24sur tous les plateaux
00:49:25télé et radio
00:49:26mais c'est l'histoire
00:49:27qui le dira
00:49:28est-ce qu'il faut qu'on fabrique
00:49:29à l'avance
00:49:30les futurs frondeurs
00:49:31pour déjà pouvoir commenter
00:49:32ce qui n'existe pas
00:49:33je pense qu'on a un peu
00:49:34de temps
00:49:350826 300 300
00:49:36Laurent est-ce que vous êtes
00:49:37un peu content
00:49:38de ce qui vient d'être dit
00:49:39ça a rétabli un peu
00:49:40ce qui s'était dit précédemment
00:49:41autour de la table
00:49:42ce n'était pas le but
00:49:43notamment avec
00:49:44le dernier
00:49:45le dernier
00:49:46Ben oui
00:49:47parce qu'à un moment
00:49:48ben oui
00:49:49il va bien falloir
00:49:50que les médias
00:49:51trouvent un os à ronger
00:49:52quoi
00:49:53Non mais après
00:49:54ce qui est surprenant
00:49:55en tout cas merci beaucoup
00:49:56Laurent de nous avoir rappelé
00:49:57et bon retour sur terre
00:49:58après avoir
00:49:59après être entré
00:50:00de voyage
00:50:01merci d'avoir rappelé
00:50:02sur Radio 0800
00:50:03026 300 300
00:50:04la question
00:50:05elle est légitime
00:50:06dans le sens où
00:50:07mine de rien
00:50:08Gabriel Attal
00:50:09on a vu la façon
00:50:10dont il s'est construit
00:50:11contre le président
00:50:12c'est un non événement
00:50:13de le dire comme ça
00:50:14véritablement un choc
00:50:15pour lui
00:50:16on se souvient de la photo
00:50:17on se souvient de la façon
00:50:18dont il avait accusé
00:50:19on va dire le coup
00:50:20pendant 2-3 jours
00:50:21et ensuite rappelez-vous
00:50:22les gens dans la rue
00:50:23quand ils passaient
00:50:24écoutez vous vous êtes super
00:50:25on vous apprécie beaucoup
00:50:26quand on peut avoir
00:50:27on va dire encore un peu
00:50:28d'espoir dans la macronie
00:50:29en revanche le président
00:50:30de la République
00:50:31ce n'est pas possible
00:50:32donc est-ce qu'il va y avoir
00:50:33sans que ce soit fabriqué
00:50:34dans les médias
00:50:35je ne crois pas que
00:50:36les politiques aient beaucoup
00:50:37besoin des médias
00:50:38pour se fabriquer
00:50:39ou pour se raconter des histoires
00:50:41de tout simplement
00:50:42s'inscrire au fur et à mesure
00:50:43contre ce qu'a pu faire
00:50:44Emmanuel Macron
00:50:45Maxime Thiel
00:50:46Gabriel Attal déjà
00:50:47d'un point de vue médiatique
00:50:48il a plutôt eu les amitiés
00:50:49des médias
00:50:50de la presse
00:50:51franchement il a eu
00:50:52des belles unes
00:50:53il a eu des beaux médias
00:50:54on va quand même pas se mentir
00:50:55le constat que je faisais
00:50:56était plus factuel
00:50:57qu'une attaque personnelle
00:50:58contre Gabriel Attal
00:50:59effectivement il n'a pas
00:51:00non plus le temps
00:51:01de créer une politique
00:51:02qui lui permette
00:51:03derrière d'inscrire
00:51:04une ligne
00:51:05mais pour autant
00:51:06est-ce qu'il y a
00:51:07une idéologie
00:51:08ou une opinion
00:51:09ou une conviction
00:51:10qui serait celle
00:51:11de Gabriel Attal
00:51:12est-ce que Gabriel Attal
00:51:13est identifié
00:51:14derrière
00:51:15ou comme le porteur
00:51:16d'un projet politique
00:51:17qui serait différent
00:51:18du président de la République
00:51:19moi je suis désolé
00:51:20j'ai l'impression que
00:51:21c'est en même temps
00:51:22qu'il s'incarne
00:51:23à travers une jeunesse
00:51:24différente de celle
00:51:25de monsieur Macron
00:51:26donc l'espace politique
00:51:27est ultra réduit
00:51:28et sa personnalité
00:51:29en elle-même
00:51:30je suis désolé
00:51:31c'est pas une personnalité
00:51:32qui incarne plus
00:51:33qu'une autre
00:51:34dans le macronisme
00:51:35Est-ce qu'il représente
00:51:36quelque chose
00:51:37politiquement Gabriel Attal
00:51:39Moi il représente
00:51:40très peu de choses
00:51:41mis à part avoir été
00:51:42Premier ministre 6 mois
00:51:43il est là quand même
00:51:44dans le paysage politique
00:51:45depuis
00:51:467 ans
00:51:477 ans
00:51:48Secrétaire d'Etat
00:51:49à la jeunesse
00:51:50à l'éducation
00:51:51en deux ans de mandat
00:51:52sur ce ministère-là
00:51:53pas grand-chose à retenir
00:51:54porte-parole du gouvernement
00:51:55pas grand-chose à retenir
00:51:56et à l'éducation
00:51:57non plus
00:51:58il a fait tous les gouvernements
00:51:59Jean Castex
00:52:00Édouard Philippe
00:52:01En vrai le monde
00:52:02c'était quand même
00:52:03indigné
00:52:04sur des éléments
00:52:05comme l'interdiction
00:52:06de la baïa
00:52:08C'était juste un effet
00:52:09de communication
00:52:10parce qu'au même moment
00:52:11il y avait un vrai sujet
00:52:12sur le harcèlement scolaire
00:52:13on n'a pas eu de réponse
00:52:14malheureusement
00:52:15il y a eu encore des cas
00:52:16de décès d'étudiants
00:52:17qui se sont suicidés
00:52:18et ça a été
00:52:19véritablement foudroyable
00:52:20pour la jeunesse
00:52:21c'est là qu'on attend
00:52:22un ministre de l'éducation
00:52:23c'est sur les vrais sujets
00:52:24et le harcèlement
00:52:25est un vrai sujet
00:52:26le harcèlement scolaire
00:52:27je suis enseignant
00:52:28de formation
00:52:29Vous continuez à dire
00:52:30qu'il ne représente rien
00:52:31Rien du tout
00:52:32parce que politiquement
00:52:33il faut soit
00:52:34on pèse au sein
00:52:35d'un mouvement politique
00:52:36on est sur le terrain
00:52:37mis à part le fait
00:52:38d'avoir un ministère
00:52:39il faut être au contact
00:52:40des populations
00:52:41savoir drainer une politique
00:52:42et une vision aussi politique
00:52:43sur le moyen long
00:52:44et sur le court terme
00:52:45malheureusement
00:52:46ce n'est pas le cas
00:52:47après moi
00:52:48ce n'est pas de mon fait
00:52:49parce que ce n'est pas
00:52:50ma politique
00:52:51donc tant pis pour eux
00:52:52la Macronie
00:52:53mais c'est
00:52:54un projet politique
00:52:55qui s'arrête
00:52:56qui va être soit repris
00:52:57en main
00:52:58par Edouard Fellier
00:52:59par M. Bayrou
00:53:00mais c'est clair
00:53:01que sur l'échec politique
00:53:02des années à venir
00:53:03Gabriel Attal
00:53:04s'est mis
00:53:05hors du jeu
00:53:06Je suis étonné
00:53:07de votre réponse
00:53:08parce que je m'attendais
00:53:09à un député
00:53:10LSI
00:53:11qui me dise
00:53:12mais si
00:53:13c'est le ministre
00:53:14qui était au gouvernement
00:53:15quand il y a eu
00:53:16la réforme de la retraite
00:53:17quand il y a eu
00:53:18la réforme de l'assurance chômage
00:53:19quand il y a eu
00:53:20quand il y a eu
00:53:21les gilets jaunes
00:53:22quand il y a eu
00:53:23la crise de la santé
00:53:24et finalement vous dites
00:53:25il ne représente rien
00:53:26politiquement
00:53:27j'ai l'impression
00:53:28que dans les gens
00:53:29Gabriel Attal justement
00:53:30incarne quelque chose
00:53:31est-ce qu'il pèse
00:53:32quelque chose politiquement
00:53:33il est quand même patron
00:53:34pour les gens
00:53:35je crois quand même
00:53:36qu'il est identifié
00:53:37comme étant
00:53:38clairement le prolongement
00:53:39du macronisme
00:53:40la France a connu
00:53:41le meilleur d'entre nous
00:53:42Juppé était
00:53:43hyper bien vu
00:53:44avec de super sondages
00:53:45et puis il n'a
00:53:46jamais pu incarner
00:53:47sur sa personne
00:53:48bon
00:53:49Gabriel Attal
00:53:50ça a été un peu
00:53:51cette parenthèse-là au début
00:53:52une sorte de Juppé
00:53:53le meilleur d'entre nous
00:53:54le meilleur jeune du macronisme
00:53:55mais bon
00:53:56moi je pense que
00:53:57et c'est terrible
00:53:58parce que je pense
00:53:59que Gabriel Attal
00:54:00au fond de lui-même le sait
00:54:01il a été piégé
00:54:02par Emmanuel Macron
00:54:03c'est-à-dire qu'Emmanuel Macron
00:54:04en l'envoyant à ce moment-là
00:54:05avec une crise économique
00:54:06qui était existante
00:54:07une crise internationale
00:54:08aussi bien
00:54:09sur la question israélienne
00:54:10que sur la question ukrainienne
00:54:11ça allait être très compliqué
00:54:12pour lui
00:54:13c'était un suicide politique
00:54:14d'être premier ministre
00:54:15dans une situation politique
00:54:16comme ça
00:54:17à près de trois ans
00:54:18attendez
00:54:19oui
00:54:20trois ans
00:54:21de la prochaine élection présidentielle
00:54:22c'était pratiquement impossible
00:54:23qu'il s'en sorte
00:54:24en plus c'était l'arme
00:54:25anti-Bardella
00:54:26oui
00:54:27parce que ça marchait
00:54:28et qu'il a échoué
00:54:29pour le coup
00:54:30sur l'arme anti-Bardella
00:54:31le mot de la fin
00:54:32de Frédéric Fougera
00:54:33le mot de la fin
00:54:34je ne sais pas
00:54:35ce qui est particulier
00:54:36ça le sera
00:54:37ce qui est particulier
00:54:38et compliqué
00:54:39pour monsieur Attal
00:54:40c'est que quelque part
00:54:41il débute sa carrière
00:54:42en étant premier ministre
00:54:43alors
00:54:44évidemment
00:54:45ce n'est pas le chemin
00:54:46et le parcours
00:54:47habituel
00:54:48de tous les gens
00:54:49qui font de la politique
00:54:50donc normalement
00:54:51un premier ministre
00:54:52on peut dire
00:54:53combien il pèse
00:54:54là c'est plus compliqué
00:54:55de dire combien il pèse
00:54:56puisque c'est le début
00:54:57de sa carrière politique
00:54:58donc on le saura plus tard
00:54:59donc à suivre tout simplement
00:55:00et peut-être qu'on vous retrouvera
00:55:01je deviens un politique
00:55:02manqué à briller la table
00:55:03vous restez avec nous
00:55:04sur Sud Radio
00:55:05parce que avant
00:55:06qu'on soit rejoint
00:55:07par le camarade Clément Arion
00:55:08pour les Jeux Olympiques
00:55:09dans tous leurs états
00:55:10c'est l'heure des coups de cœur
00:55:11et des coups de gueule
00:55:12à tout de suite
00:55:13Sud Radio
00:55:14parlons vrai
00:55:15Sud Radio
00:55:16parlons vrai
00:55:17alors je vous avais promis
00:55:18un peu de douceur
00:55:19parce qu'on allait terminer
00:55:20par les coups de cœur
00:55:21et les coups de gueule
00:55:22bon
00:55:23ma prédiction était mauvaise
00:55:24mon teasing n'était pas bon du tout
00:55:25parce que ce ne sont
00:55:26que des coups de gueule
00:55:27autour de la table
00:55:28que ce soit le député
00:55:29Carlos Martins Bilongo
00:55:30ou le président
00:55:31de Tenken Paris
00:55:32de l'agence communication
00:55:33Frédéric Fougera
00:55:34il n'y a que des gens
00:55:35qui ont un savon à passer
00:55:36je commence par vous
00:55:37Frédéric Fougera
00:55:38SOS Racisme
00:55:39un peu absent des médias
00:55:40selon vous dernièrement
00:55:41alors bah effectivement
00:55:42Maxime
00:55:43d'abord moi je ne fais
00:55:44quasiment que des coups de cœur
00:55:45mais c'est pour ça
00:55:46que ça m'a étonné
00:55:47avec Valérie Expert
00:55:48mais depuis qu'elle est partie
00:55:49en vacances
00:55:50je ne fais que des coups de gueule
00:55:51je suis impatient
00:55:52peut-être de la retrouver
00:55:53je ne sais pas
00:55:54mais ce n'est pas sympa
00:55:55pour ceux qui la remplacent
00:55:56oui moi je veux
00:55:57je le prendrai bien
00:55:58j'ai voulu faire
00:55:59un coup de gueule
00:56:00contre SOS Racisme
00:56:01et je devrais dire
00:56:02pour être parfaitement honnête
00:56:03contre mes amis
00:56:04de SOS Racisme
00:56:05car j'y compte des amis
00:56:06beaucoup d'amis
00:56:07aux côtés desquels
00:56:08j'ai participé
00:56:09à la lutte contre le racisme
00:56:10et les discriminations
00:56:11j'allais dire depuis longtemps
00:56:12mais j'ai envie de dire
00:56:13en réalité depuis toujours
00:56:14ce qui a toujours été
00:56:15à l'honneur de SOS Racisme
00:56:16c'est de lutter
00:56:17contre l'injustice
00:56:18des discriminations
00:56:19et donc de toutes
00:56:20les discriminations
00:56:21pas seulement
00:56:22celles qui nous dérangent
00:56:23en mettant de côté
00:56:24ou en oubliant
00:56:25celles qui nous indiffèrent
00:56:26voire celles qui nous dérangent
00:56:27mais depuis des semaines
00:56:28je dis bien des semaines
00:56:29où des élus de la République
00:56:30mettent des cibles
00:56:31dans le dos de citoyens
00:56:32en les accusant
00:56:33d'islamophobie
00:56:34en jouant
00:56:35et les accusateurs
00:56:36et les procurateurs
00:56:37où celles et ceux
00:56:38qui défendaient
00:56:39la liberté d'expression
00:56:40et d'humour
00:56:41pour Guillaume Meurisse hier
00:56:42voudraient l'interdire aujourd'hui
00:56:43à Sophia Aram
00:56:44et s'en prendre partie
00:56:45je pense que le minimum
00:56:46de cohérence
00:56:47ce serait de défendre
00:56:48les mêmes droits
00:56:49à l'humour
00:56:50pour tous
00:56:51quand certains athlètes
00:56:52entachent la délégation
00:56:53olympique française
00:56:54avec des propos racistes
00:56:55antisémites
00:56:56homophobes
00:56:57alors je me pose la question
00:56:58mais où est SOS Racisme ?
00:56:59Vous êtes où les amis ?
00:57:00C'est le moment
00:57:01de vous faire entendre
00:57:02de rappeler à certains
00:57:03la raison
00:57:04ou alors de les mettre face
00:57:05à leurs responsabilités
00:57:06c'est peut-être aussi
00:57:07le moment d'engager
00:57:08des procédures en justice
00:57:09alors j'imagine
00:57:10que leur silence
00:57:11est plus une preuve
00:57:12d'embarras
00:57:13que de complicité
00:57:14mais j'ai vraiment
00:57:15envie de leur dire
00:57:16à SOS Racisme
00:57:17réveillez-vous
00:57:18bouge-toi mon pote
00:57:19bouge-toi mon pote
00:57:20et on rappelle
00:57:21pour ceux qui n'auraient pas suivi
00:57:22Sophia Aram
00:57:23elle a fait une blague
00:57:24suite à la réception
00:57:25d'une médaille
00:57:26d'un athlète voilé
00:57:27et la vague
00:57:28a pris des proportions
00:57:29absolument délirantes
00:57:30critiquées notamment
00:57:31par Sandrine Rousseau
00:57:32etc.
00:57:33Je suis obligé
00:57:34de me tourner vers vous
00:57:35Carlos Martin
00:57:36vous aussi
00:57:37vous appelez au réveil
00:57:38de SOS Racisme
00:57:39ou vous
00:57:40vous préférez vous taire
00:57:41parce que
00:57:42vous êtes
00:57:43embarrassé
00:57:44par la situation ?
00:57:45Pas du tout embarrassé
00:57:46après je ne suis pas
00:57:47l'avocat
00:57:48de SOS Racisme
00:57:49mais en fait
00:57:50je pense que notre pays
00:57:51souffre aussi
00:57:52du deux poids deux mesures
00:57:53à chaque fois qu'on a
00:57:54une situation
00:57:55et
00:57:56moi je suis
00:57:57un fervent partisan
00:57:58de condamner
00:57:59toutes formes de racisme
00:58:00qui peuvent exister
00:58:01dans toutes ces formes
00:58:02et à chaque fois
00:58:03de réagir
00:58:04au plus fort
00:58:05et avec une concorde nationale
00:58:06malheureusement
00:58:07c'est très rarement le cas
00:58:08et du coup
00:58:09je pense que ça a créé
00:58:10une échelle
00:58:11de hiérarchisation
00:58:12au sein
00:58:13de certains collectifs
00:58:14qui vont réagir
00:58:15sur certains sujets
00:58:16d'autres collectifs
00:58:17vont réagir
00:58:18par rapport à un sujet
00:58:19on va avoir
00:58:20SOS Racisme
00:58:21qui va monter au créneau
00:58:22sur des sujets
00:58:23la LICRA sur d'autres sujets
00:58:24et au final ça crée
00:58:25à un moment donné
00:58:26quand il y a une séquence
00:58:27qui existe
00:58:28un silence
00:58:29une absence
00:58:30et c'est regrettable
00:58:31à un moment donné
00:58:32on doit tous monter au créneau
00:58:33pour tout ce qui peut arriver
00:58:34dernièrement
00:58:35il y a eu un influenceur
00:58:36Bassem
00:58:37qui a appelé
00:58:38à pendre des noirs
00:58:39personne n'en a parlé
00:58:40vous avez une communauté
00:58:41en France
00:58:42qui va se dire
00:58:43personne n'en parle
00:58:44à chaque fois
00:58:45quand on est sur des sujets
00:58:46comme ça
00:58:47on va avoir des phénomènes
00:58:48on va se dire
00:58:49quand c'est une communauté
00:58:50on ne parle pas
00:58:51quand c'est une autre
00:58:52on n'en parle pas
00:58:53donc il faut vraiment
00:58:54une concorde nationale
00:58:55contre toutes les formes
00:58:56de racisme
00:58:57et pouvoir lutter ensemble
00:58:58qu'est-ce que vous dites
00:58:59par exemple
00:59:00à Sophia Aram
00:59:01qui a fait cette blague
00:59:02vous êtes embarrassé ?
00:59:03j'aime pas sa blague
00:59:04et c'est regrettable
00:59:05mais maintenant
00:59:06quand cette blague
00:59:07a ensuite
00:59:08une autre blague
00:59:09détournée sur un autre sujet
00:59:10est-ce qu'on va critiquer
00:59:11une autre personne
00:59:12par rapport à cette action-là ?
00:59:13c'est ce qui est regrettable
00:59:14à chaque fois
00:59:15c'est deux points de mesure
00:59:16qui existent
00:59:17continuellement
00:59:18sur tous les sujets
00:59:19Maxime Thibault, avocat
00:59:20moi j'ai pas tout à fait compris
00:59:21la blague pour le coup
00:59:22moi je suis assez triste
00:59:23je vais vous dire
00:59:24la société dans laquelle on évolue
00:59:25on est assez triste
00:59:26parce que
00:59:27j'ai adoré votre édito
00:59:28que vous venez de faire
00:59:29à l'instant
00:59:30et si on devait le résumer
00:59:31malheureusement aujourd'hui
00:59:32le racisme est devenu
00:59:33un concept à contenu variable
00:59:34mais qui a des conséquences matérielles
00:59:36et réelles très fortes
00:59:37c'est-à-dire qu'en fonction
00:59:38d'où on se situe
00:59:39et du prisme politique
00:59:40qui peut être le sien
00:59:41on va considérer
00:59:42que c'est du racisme
00:59:43ça ne l'est pas
00:59:44et on va créer des racismes
00:59:45parfois
00:59:46là où il n'existe pas
00:59:47et ça c'est triste
00:59:48et en même temps
00:59:49je me dis
00:59:50qu'un concept
00:59:51je me dis qu'un coluche
00:59:52ou un des proches
00:59:53aujourd'hui
00:59:54il ne pourrait pas vivre
00:59:55il ne pourrait pas exister
00:59:56il ne pourrait pas exercer
00:59:57leur art et leur métier
00:59:58et en réalité
00:59:59tout ça n'est que
01:00:00la conséquence
01:00:01d'une ignorance
01:00:02et d'une certaine servitude
01:00:04finalement
01:00:05intellectuelle en France
01:00:06parce que
01:00:07on sait très bien
01:00:08que les savoirs
01:00:09se transmettent
01:00:10de moins en moins
01:00:11que la culture générale
01:00:12est en train de disparaître
01:00:13que le niveau global
01:00:14de l'enseignement
01:00:15baisse
01:00:16et ça ça a des répercussions
01:00:17dans la vie de tous les jours
01:00:18là où quelque chose
01:00:19serait resté
01:00:20sur le trait de l'humour
01:00:21et une grande partie
01:00:22de la face politique
01:00:23et mathématique
01:00:24aurait dit
01:00:25qu'est-ce que c'est con
01:00:26certains en ont rigolé
01:00:27ils ne sont pas très malins
01:00:28c'est pas drôle
01:00:29ils ont pensé à autre chose
01:00:30c'est pas autre chose
01:00:31c'est plus possible
01:00:32aujourd'hui
01:00:33parce que tout de suite
01:00:34on va essayer de conflitualiser
01:00:35ou même certains
01:00:36ne vont même pas se rendre compte
01:00:37que c'est de l'humour
01:00:38et une société
01:00:39qui perd le sens de l'humour
01:00:40c'est une société
01:00:41qui se décivilise
01:00:42Maxime Thieu
01:00:43vous allez garder la parole
01:00:44parce qu'un sujet justement
01:00:45qui devrait aussi être
01:00:46au coeur de toutes les préoccupations
01:00:47peut-être même surtout
01:00:48au coeur des préoccupations
01:00:50et des inquiétudes
01:00:51sur Sophia Aram
01:00:52ce sont les urgences
01:00:53qui sont totalement saturées
01:00:54Non mais ça me rend dingue
01:00:55attendez
01:00:56on nous a privé de liberté
01:00:57en 2020
01:00:58en nous expliquant
01:00:59qu'il fallait sauver
01:01:00l'hôpital public
01:01:01bon c'était la raison officielle
01:01:02il fallait éviter
01:01:03qu'il y ait des gens
01:01:04qui meurent dans les couloirs
01:01:05des hôpitaux publics
01:01:06avec le Covid
01:01:07et 4 ans plus tard
01:01:08on n'est pas capable
01:01:09de faire face
01:01:10à un petit pic de canicule
01:01:11ou simplement
01:01:12une période estivale
01:01:13enfin c'est complètement
01:01:14dingue
01:01:15enfin c'est un manque
01:01:16cruel
01:01:17d'un point de vue politique
01:01:18c'est quand même
01:01:19un changement de majorité
01:01:20que je sache
01:01:21et on a eu
01:01:22un séduire de la santé
01:01:23qui a servi pratiquement à rien
01:01:24simplement à faire
01:01:25de la communication
01:01:26comme ce gouvernement
01:01:27a l'habitude de le faire
01:01:28et derrière
01:01:29on a des CHU
01:01:30qui sont bloqués
01:01:31moi j'ai ma belle-mère
01:01:32qui a été hospitalisée
01:01:33avant-hier
01:01:34elle a attendu 7 heures
01:01:35aux urgences
01:01:36on a l'exemple
01:01:37à Nantes
01:01:3870 heures d'attente
01:01:39avec des décès
01:01:40c'est une...
01:01:41mais des milliers
01:01:42des centaines de milliers d'euros
01:01:43par contre pour refaire le logo
01:01:44non mais je vais vous dire
01:01:45c'est une honte
01:01:46et on a poursuivi
01:01:47sur le point de vue pénal
01:01:48les ministres
01:01:49parce qu'ils n'ont pas pris
01:01:50les mesures
01:01:51qui s'imposaient
01:01:52je peux vous dire
01:01:53que la question
01:01:54serait particulièrement pertinente
01:01:55aujourd'hui
01:01:56si elle venait à se poser
01:01:57de la responsabilité
01:01:58de certains ministres
01:01:59dans le fait
01:02:00que les moyens
01:02:01ne soient pas suffisamment
01:02:02déployés dans l'hôpital public
01:02:03Qu'en pense le député ?
01:02:04Est-ce qu'il faut faire
01:02:05carrément une commission d'enquête
01:02:06peut-être sur ces urgences
01:02:07qui restent saturées
01:02:08après des ségures
01:02:09et des milliards
01:02:10et des milliards
01:02:11sur la table ?
01:02:12C'est une honte
01:02:13vous avez le mur de la honte
01:02:14d'ailleurs
01:02:15aux urgences de Brest
01:02:16où c'est affiché
01:02:17et qu'est-ce qu'on attend
01:02:18encore une fois
01:02:19qui démore comme un honte ?
01:02:20On est à 27 heures
01:02:2123 heures d'attente
01:02:22c'est inacceptable
01:02:23pour notre pays
01:02:24moi à un moment donné
01:02:25en tant qu'acteur politique
01:02:26on doit
01:02:27user de tout notre poids
01:02:28et de toute notre force
01:02:29pour résoudre ce problème
01:02:30on ne peut pas
01:02:31à chaque fois être envoyé
01:02:32à différents ségures
01:02:33à différents sujets
01:02:34à différents ministres de la santé
01:02:35à un moment donné
01:02:36soit on dit stop
01:02:37on met des moyens
01:02:38pour les français
01:02:39parce que là
01:02:40on se soigne
01:02:41l'hôpital public
01:02:42c'est un héritage
01:02:43pour nous tous
01:02:44et on est tous amenés
01:02:45à être soignés
01:02:46par l'hôpital public
01:02:47à part ceux qui ont des moyens
01:02:48d'être dans l'hôpital privé
01:02:49à un moment donné
01:02:50il faut dire stop
01:02:51tirer à son aile d'alarme
01:02:52et mettre des moyens
01:02:53là où il faut
01:02:54Surtout quand on nous dit
01:02:55à longueur et à longueur
01:02:56de placo
01:02:57qu'il ne faut pas s'inquiéter
01:02:58parce que nous sommes
01:02:59le meilleur système de santé
01:03:00au monde
01:03:01Frédéric Fougera
01:03:02sur le coup de gueule
01:03:03de Maxime Thiébaud
01:03:04Non mais je suis d'accord
01:03:05ce qui est effrayant
01:03:06c'est que ça fait 15-20 ans
01:03:07peut-être plus
01:03:08que cette question
01:03:09des urgences revient toujours
01:03:10alors elle revient aussi
01:03:11spécialement à l'été
01:03:12avec quelques pics de chaleur
01:03:14Surtout qu'on en a encore parlé
01:03:15la semaine dernière
01:03:16sur Sud Radio
01:03:17vous l'avez entendu
01:03:18dans la matinale
01:03:19encore cette semaine
01:03:20parce qu'il y a eu des grèves
01:03:21dans les services d'urgence
01:03:22et nous on nous expliquait
01:03:23que c'était devenu
01:03:24j'ai posé la question
01:03:25comme vous venez de dire
01:03:26Frédéric Fougera
01:03:27à savoir que c'était insupportable
01:03:28d'avoir chaque été
01:03:29toujours les mêmes personnes
01:03:30qui se plaignent
01:03:31d'être à mauvais
01:03:32On sait qu'il va y avoir
01:03:33la canicule
01:03:34dès le mois de septembre
01:03:35et le mois d'octobre
01:03:36on sait qu'il y aura
01:03:37une canicule au mois de juin
01:03:38juillet et août
01:03:39une planification
01:03:40Mais là le pire
01:03:41c'est qu'une des chefs
01:03:42de services d'urgence
01:03:43avec qui on était
01:03:44nous expliquait tout simplement
01:03:45ça ne se répète pas
01:03:46chaque été
01:03:47ça sent pire chaque été
01:03:48donc c'est ça
01:03:49qui est totalement scandaleux
01:03:50elle disait que
01:03:51notamment l'argent
01:03:52qui avait été débloqué
01:03:53ça s'était peut-être arrivé
01:03:54jusqu'aux administrations
01:03:55mais à ceux qui avaient
01:03:56les mains en pleine opération
01:03:58visiblement n'avaient pas eu
01:03:59le temps de recevoir
01:04:00le chèque
01:04:01et c'est vers vous
01:04:02que je me tourne
01:04:03M. le député
01:04:04Carlos Martins Bilongo
01:04:05pour votre coup de gueule
01:04:06encore je vous avais prévenu
01:04:07chers auditeurs
01:04:08ça concerne aussi
01:04:09mine de rien
01:04:11parce que c'est les universités
01:04:12les étudiants
01:04:13bien sûr les étudiants
01:04:14aujourd'hui le coût
01:04:15de la vie étudiante
01:04:16a augmenté
01:04:17depuis 2017
01:04:18les frais d'inscription
01:04:19ont augmenté
01:04:20autour de 35%
01:04:21et en fait
01:04:22cette jeunesse
01:04:23qui va peut-être
01:04:24aller faire médecine
01:04:25même si avec
01:04:26le numerus accusus
01:04:27et le numerus apetrus
01:04:28ils sont bloqués
01:04:29nos étudiants
01:04:30ils vont souvent étudier
01:04:31à l'étranger
01:04:32en Roumanie
01:04:33pour avoir un diplôme
01:04:34de médecine
01:04:35c'est ce qui est regrettable
01:04:36mais augmenter
01:04:37les frais d'étudiants
01:04:38français déjà
01:04:39c'est compliqué
01:04:40parce que ces jeunes-là
01:04:41vont avoir du mal
01:04:42vers des activités
01:04:43éventuellement
01:04:44extra-scolaires
01:04:45du sport
01:04:46ou autre
01:04:47ou la vie quotidienne
01:04:48aller au théâtre
01:04:49etc.
01:04:50et même se nourrir
01:04:51on l'a vu
01:04:52les banques alimentaires
01:04:53les banques alimentaires
01:04:54les banques alimentaires
01:04:55les banques alimentaires
01:04:56des universités
01:04:57ont vu
01:04:58des files d'attente
01:04:59énormes
01:05:00à un moment donné
01:05:01qu'est-ce qu'on fait ?
01:05:02qu'est-ce qu'on répond ?
01:05:03et bien on augmente
01:05:04encore une fois
01:05:05de 2023
01:05:06à 2024
01:05:07c'est plus
01:05:082%
01:05:09encore une fois
01:05:10des frais d'inscription
01:05:11et aussi
01:05:12vous savez
01:05:13les universités françaises
01:05:14à l'époque
01:05:15elles avaient une aura
01:05:16au niveau international
01:05:17et bien quand on augmente
01:05:18nos frais d'inscription
01:05:19les étudiants d'autres pays
01:05:20ne viennent plus en France
01:05:21étudier
01:05:22ça aussi c'est regrettable
01:05:23parce que la France
01:05:24elle est riche
01:05:25de la francophonie
01:05:26des différentes nations
01:05:27qui viennent étudier
01:05:28en voyant jeunesse en France
01:05:29surtout quand on voit
01:05:30ces universités françaises
01:05:31remonter dans le classement
01:05:32des universités mondiales
01:05:33peut-être justement
01:05:34continuer à mettre des moyens
01:05:35pour se réjouir réellement de ça
01:05:36et moi quand je discute parfois
01:05:37avec des parlementaires
01:05:38il y a de moins en moins de jeunes
01:05:39qui sont attirés
01:05:40par venir en France
01:05:41pour étudier
01:05:42donc mettons le fameux
01:05:43ponon de dingue
01:05:44sur la jeunesse
01:05:45Maxime Thibault avocat
01:05:46sur justement
01:05:47cette absence
01:05:48parfois de considération
01:05:49de ce qui se passe
01:05:50dans la jeunesse
01:05:51en fait c'est paradoxal
01:05:52c'est qu'on n'investit plus
01:05:53dans l'avenir
01:05:54tout simplement
01:05:55si on n'investit pas
01:05:56sur la jeunesse
01:05:57sur l'enseignement supérieur
01:05:58sur l'éducation
01:05:59c'est qu'on n'investit pas
01:06:00dans l'avenir
01:06:01mais en même temps
01:06:02est-ce que vous avez
01:06:03beaucoup de programmes politiques
01:06:04qui aujourd'hui nous parlent
01:06:05de la France à 50 ans ?
01:06:07sur cet investissement visiblement
01:06:08qui n'arrive pas
01:06:09jusqu'à la jeunesse ?
01:06:10Alors on finit sur les seniors
01:06:11et on me donne la parole
01:06:12en dernier c'est sympa
01:06:13toujours
01:06:14mais vous êtes un jeunesse
01:06:15allez te valider l'expert
01:06:16il n'y aura plus de problème
01:06:17tout le monde sera concerné
01:06:18j'espère qu'elle écoute
01:06:19l'émission
01:06:20je ne vais pas en rajouter
01:06:21le problème des étudiants
01:06:22c'est un vrai sujet
01:06:23mais le problème des seniors
01:06:24notamment du travail des seniors
01:06:25c'en est effectivement
01:06:26un autre
01:06:27on en parle très peu
01:06:28dans les politiques publiques
01:06:29c'est bien dommage
01:06:30et on rajoute à ça
01:06:31l'augmentation de la consommation
01:06:32notamment des entités presseuses
01:06:33c'est-à-dire
01:06:34la consommation
01:06:35de la consommation
01:06:36notamment des entités presseuses
01:06:37chez la jeunesse
01:06:38c'est un chiffre
01:06:39qui est arrivé dans l'actualité
01:06:40ces derniers jours
01:06:41et dont mine de rien
01:06:42on n'a pas trouvé peut-être
01:06:43l'écho suffisant
01:06:44merci d'avoir été avec nous
01:06:45Carlos Martin Zibongo
01:06:46député LFI
01:06:47de la 8ème circonscription
01:06:48du Val-d'Oise
01:06:49merci beaucoup
01:06:50et bonne rentrée politique
01:06:51Maxime Thibault, avocat
01:06:52bon courage
01:06:53pour tout ce qui arrive
01:06:54et vos dossiers
01:06:55et Frédéric Faudra
01:06:56président de Tencan France
01:06:57qui est une agence de communication
01:06:58et de la com
01:06:59est un métier
01:07:00qui est votre dernier ouvrage
01:07:01merci beaucoup
01:07:02ce n'est pas le dernier
01:07:03mais en tout cas
01:07:04celui que je vante
01:07:05la com est un métier
01:07:06et qu'il faut lire
01:07:07dans cette période
01:07:08dans quelques instants
01:07:09on sera rejoint
01:07:10par le camarade Clément Arion
01:07:11pour la dernière
01:07:12là aussi
01:07:13des Jeux Olympiques
01:07:14dans tous leurs états
01:07:15à tout de suite

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