Solution Cazeneuve, coalition climat et héritage des JO

  • le mois dernier
Mettez vous d'accord avec Olivier Dartigolles, Philippe Bouriachi, Jacques Myard

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD_CHRONIQUE-2024-08-15##

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00:00:00Le mousquetaire autour de la table est prêt pour cette heure et demie de débat, décortiquer l'actualité puis évidemment échanger avec vous les auditeurs sur l'application Sud Radio, sur les réseaux sociaux et je rappelle le numéro du standard c'est le 0 826 300 300 c'est le 15 août mais je vous rassure le camarade Manu vous attend au standard pour accueillir
00:00:16vos appels durant la durée de cette émission et pour passer votre coup de gueule aussi ou tout simplement aller interpeller aujourd'hui nos débatteurs Olivier Dartigolle, chroniqueur politique, bonjour
00:00:25Bonjour les amis, merci beaucoup d'être avec nous sur Sud Radio, Philippe Bouriaki, conseiller régional d'écologistique de France, merci beaucoup d'être avec nous et nous sommes avec Jacques Maillard à distance maire LR de Maison Lafitte, bonjour
00:00:37Bonjour, salut et fraternité, voilà vous avez le ton du débat, de quoi on va parler, dans une grosse demi-heure on abordera le véritable on va dire héritage des Jeux Olympiques, c'est visiblement la popularité du retour de la police de proximité
00:00:54qui avait été largement critiqué notamment par la droite mais là ça revient par voie de gauche, parti communiste et député du côté du parti socialiste, il y a eu même une petite tribune dans Le Monde dont je vous livrerai quelques extraits
00:01:06on se demandera si c'est pas ça véritablement qu'il faut remettre en place, Cécile Duflo, alors Cécile Duflo vous allez voir elle est formidable, elle donne une interview dans Le Monde et comment à votre avis, auditeur de Sud Radio, elle a compris qu'il fallait de l'unité dans le pays
00:01:19elle a vu l'engouement pour le film, un petit truc en plus d'Artus et elle s'est dit ça, ça c'est quand même la preuve que le pays veut se rassembler, veut de la concorde, veut des politiques qui cessent de s'entretuer, je vous assure que ce n'est pas une blague, on y viendra dans quelques instants
00:01:35Bernard Cazeneuve, ça non plus ce n'est pas une blague, le petit chapeau feutre sur la tête, le costume 3 pièces, l'impère, les chaussures avec la petite chaussette rouge Garimelli, tout y est et figurez-vous que c'est à lui qu'on pense pour prendre le poste de Premier Ministre, on dit que l'entourage du chef de l'État l'a approché, on dit que des parlementaires également de droite, c'est dans l'opinion ce matin, ont été approchés visiblement, on ne voit pas d'obstacle à ce que Bernard Cazeneuve se dirige tranquillement, escorté dans la voiture attitrée direction Matignon
00:02:05Olivier Dardigolle, qu'est-ce que ça vous fait sourire ?
00:02:07Vous y êtes déjà, vous y êtes déjà
00:02:09Mais oui
00:02:11C'est un profil qui circule depuis pas mal de temps déjà
00:02:15Mais là on nous dit que ça y est, on a vraiment approché politiquement les gens avec qui on pourrait travailler
00:02:20Avant la dissolution de mémoire, c'est-à-dire un profil de la gauche régalienne, j'ai envie de l'appeler ainsi, qui dénonce le nouveau Front Populaire et plus particulièrement la sensibilité insoumise au sein de ce nouveau Front Populaire
00:02:41Avec bien sûr un pédigré ministériel à la fois à Beauvau et à Matignon et un profil pouvant discuter, créer des consensus texte après texte avec le centre droit et une partie de la droite
00:03:00Donc tout ça, le profil, on le connaît
00:03:02Le seul problème, c'est après la ferveur des JO, c'est pas véritablement un profil qui va provoquer un immense waouh
00:03:09Ce n'est pas un renouvellement du personnel politique
00:03:13J'ai tendance à croire que quand un nom est évoqué sur une longue durée, comme c'est le cas aujourd'hui pour Bernard Cazeneuve, parce qu'on parle de lui beaucoup depuis pas mal de semaines
00:03:28C'est comme si, quand bien même il ne fait rien et ne dit rien, son nom commence à s'épuiser en fait
00:03:34Cette candidature commence à s'abîmer à force d'être envisagée et sans que cela n'atterrisse
00:03:41Xavier Vertrand se trouve à peu près dans le même statut
00:03:44Jacques Mignard, maire LR de Maison Lafitte, quel est votre avis sur Bernard Cazeneuve ?
00:03:48Apparemment il y a déjà certains de vos collègues qui sont prêts à travailler avec vous aussi
00:03:52Ecoutez, moi je ne vais pas travailler directement avec lui parce que je ne suis pas élu député malheureusement
00:03:59Après un échec, mais le combat continue car il ne faut jamais baisser les bras
00:04:04Ce qui est certain c'est que Bernard Cazeneuve, moi je le connais, effectivement c'est un socialiste bontin, rigalien, etc.
00:04:13Mais le halaire que vous êtes ne vous pose pas d'obstacles à travailler avec un socialiste ?
00:04:18Non non non, mais attendez, vous savez, on a été en cohabitation jadis, donc ça crée des liens
00:04:25Mais ce qui est en tout état de cause, c'est au Président de la République de décider, ce n'est pas à moi
00:04:30C'est-à-dire que c'est au Président de la République, conformément à la Constitution, de dire
00:04:35Je demande à M. X ou à M. Y de constituer un gouvernement
00:04:40Donc on va voir ce qu'il fait
00:04:42Mais comme vient de le dire Olivier, c'est vrai qu'on en parle depuis pas mal de temps
00:04:48Avec Xavier Bertrand, et qu'ils peuvent être épuisés avant même d'agir
00:04:55Donc attendons de voir, moi je ne vais pas jeter le bébé avec l'eau du bain
00:05:01Et en tout état de cause, on sait très bien qu'il aura des difficultés énormes
00:05:05Car il va falloir présenter un budget, et c'est là où les atténir vont s'atténir, comme disait ma concierge
00:05:11Merci, on rend hommage à votre concierge qui a visiblement le sens pour développer quelques mots
00:05:18Philippe Bourriakir, conseiller régional d'écologie d'Ile-de-France, ça devrait vous réjouir
00:05:22C'est plus ou moins un Premier ministre qui est issu de la façon dont vous voyez les choses en politique
00:05:27Nous, à l'écologie au centre, on fonctionne avec le consensus
00:05:31On peut faire des compromis sans compromission, et de toute façon, c'est ce qui se passe au niveau du Parlement européen
00:05:38Ce n'est pas très culture Vème République, mais ça s'impose de fait depuis les dernières élections législatives
00:05:44Effectivement, c'est un homme consensuel, Bernard Cazeneuve
00:05:48Je remarque que Thomas Porte a commencé à tirer dessus, mais à bouler rouge
00:05:52Député France Insoumise, il existe sur Twitter, mais je ne suis pas sûr qu'il soit connu par tous nos auditeurs
00:05:57On rappellera son parcours, PS, Génération S, puis directeur de campagne de Sandrine Rousseau
00:06:07et à peine Sandrine Rousseau avoir perdu face à Jeanine Jadot, fuir rapidement chez LFI pour pouvoir s'assurer son avenir
00:06:14Je vous montre un petit peu le pédigré, mais on voit que la France Insoumise commence à tirer à bouler rouge
00:06:20en disant que ce n'est pas un mec de gauche. Pourquoi pas ?
00:06:23Est-ce que vous trouvez ça normal que la France Insoumise...
00:06:27Moi, je ne suis pas de gauche, je suis de l'écologie au centre
00:06:29Oui, mais globalement, dans les épris, il y a une sensibilité plutôt à gauche
00:06:33Est-ce que ça vous interpelle qu'un parti comme la France Insoumise donne des brevets de respectabilité à Bernard Cazeneuve pour savoir qui est de gauche ?
00:06:40Vous êtes peut-être même d'extrême droite pour eux
00:06:43Je vous le confirme, c'est signé, c'est vendu
00:06:49La France Insoumise, je les mets face à face ou dos à dos avec le RN
00:06:54Pour moi, ils ne sont plus dans le champ républicain, et surtout depuis les derniers événements
00:06:58Ils bordélisent tout, ils jouent sur une désorganisation
00:07:03De toute façon, aucun nom ne sera bon pour eux, sauf si c'est celui de Jean-Luc Mélenchon
00:07:07Mais je voudrais dire à nos amis, parce que j'ai encore quelques amis de gauche
00:07:11On veut des gens, très bien !
00:07:14J'ai quelques amis, y compris à Europe Écologie Les Verts et au PS
00:07:19Moi, je voudrais surtout m'adresser au Président de la République
00:07:22On vient de vivre 15 jours extraordinaires de liesse nationale
00:07:27Il faut continuer dans cette dynamique d'union nationale
00:07:30Parce qu'il n'y a aucun bloc avec la majorité de l'Assemblée nationale, vous l'avez remarqué
00:07:33Et donc, pour pouvoir avancer ensemble
00:07:35Et en même temps, envoyer un message très fort au reste du monde
00:07:38Le même message que les oeufs olympiques
00:07:40Je suis pas sûr que le message envoyé par Bernard Cazeneuve soit très fort, justement, au vu du monde
00:07:44Non, du tout !
00:07:46Mais le message des élections législatives qui nous a été envoyé, ça a été
00:07:50Tout, sauf le RN
00:07:52Et on va faire bloc, et on va expliquer que la France, c'est nous tous et nous toutes
00:07:56Mais, globalement, vous avez des gens désinsoumis qui ont voté pour des gens d'En Marche
00:07:59Et des gens d'En Marche qui ont voté pour des insoumis
00:08:01Le Front Républicain, beaucoup aussi
00:08:03Oui, le Front Républicain
00:08:04Alors, dans ce Front Républicain, il dit quoi ?
00:08:06Il dit que, quelle que soit notre origine, quelle que soit notre couleur de peau
00:08:09Quelle que soit notre religion, nous sommes français
00:08:11Qu'est-ce qui fait France ? C'est la cohésion nationale
00:08:13Et la cohésion nationale, elle n'a pas que des échecs qu'on boucle souvent
00:08:17Issus des quartiers et des minorités
00:08:19Elle a aussi des belles réussites
00:08:21Et moi, dans ce moment, et pourtant, je ne suis pas la famille politique du PS
00:08:24Moi, il y a un type qui m'épate
00:08:26Que je trouve surprenant, remarquable
00:08:28Et quand j'ai lancé, d'ailleurs, sur Sud Radio, vous avez l'exclusivité
00:08:30J'espère qu'il deviendra Premier Ministre
00:08:32Quand j'ai lancé le nom de Karim Bouamam, le maire de Saint-Ouen
00:08:36Et bien, figurez-vous, tous les retours que j'ai eu de gauche et de droite
00:08:40M'ont dit, mais quelle excellente idée !
00:08:43Pourquoi on n'y a pas pensé avant ?
00:08:45Est-ce qu'on n'est pas là dans le mirage médiatique ?
00:08:48Je pense à vous, notamment, Jacques Maillard
00:08:50Quand on sort comme ça, certains noms
00:08:52Bon, il a été un peu salué par la presse allemande
00:08:54Parce qu'on le présente comme Obama français
00:08:56On le rappelle que c'est le maire de Saint-Ouen
00:08:58Ici même, à ce micro, Gaspard Ganser
00:09:00L'a présenté comme étant son coup de cœur
00:09:02Parce que c'est celui qui pourrait aller conquérir
00:09:04Le cœur des Français
00:09:06Bon, je pense que le cœur des Français est très éloigné
00:09:08Pour l'instant, du charmant maire de Saint-Ouen
00:09:10Qu'est-ce que vous en pensez, vous, Jacques Maillard ?
00:09:12Écoutez, moi, je vais vous dire une chose
00:09:14Il faut regarder la réalité en face
00:09:16Et on va vers une crise de régime
00:09:18C'est pas la peine d'épiloguer
00:09:20Est-ce qu'un tel, un autre
00:09:22Pourrait avoir la possibilité
00:09:24Politiquement
00:09:26La force
00:09:28D'unir des forces antagonistes
00:09:30Je n'y crois pas
00:09:32Et c'est aussi simple que ça
00:09:34Parce qu'il va y avoir un débat
00:09:36O combien difficile
00:09:38Qui est le budget
00:09:40Et on voit bien que sur les problèmes budgétaires
00:09:42On a tout et son contraire
00:09:44Donc je crois qu'on est parti
00:09:46Pour une zone d'instabilité
00:09:48Et même de chaos, je dirais, politique
00:09:50Ça ne pourra se résoudre
00:09:52Que par, et certains l'ont déjà dit
00:09:54Je suis extrêmement surpris
00:09:56D'apprendre que Minc, lui-même
00:09:58C'est tout dire
00:10:00Alain Minc demande la démission
00:10:02Et la mise en cause du Président
00:10:04Et de la démission du Président
00:10:06Pour arriver à une nouvelle élection présidentielle
00:10:08Qui est, je dirais
00:10:10La pierre angulaire
00:10:12Du système politique de la Vème République
00:10:14Donc moi, je ne crois pas
00:10:16Au succès
00:10:18De qui que ce soit
00:10:20Pour gouverner dans ce chaos
00:10:22Que nous avons à l'Assemblée
00:10:24C'est aussi simple que ça
00:10:26Je suis parfaitement d'accord
00:10:28Avec ce qui vient d'être dit
00:10:30Il faut arrêter avec la Star Académie
00:10:32De cet été
00:10:34Qui est à Matignon
00:10:36Où les noms se suivent
00:10:38Sans qu'aucun d'entre eux
00:10:40Ne semble pouvoir
00:10:42Résoudre l'équation
00:10:44Parlementaire
00:10:46Moi, je suis totalement d'accord
00:10:48Avec la formule d'une crise de régime
00:10:50Elle s'est ô combien
00:10:52Aggravée
00:10:54Avec une dissolution sans clarification
00:10:56Avec une procrastination
00:10:58Tout l'été
00:11:00Et qui dure
00:11:02Vous savez, Alain Minc
00:11:04Ce n'est pas quand même un zadiste
00:11:06Pour que Alain Minc dise
00:11:08On est au bout du bout
00:11:10C'est quand même un profil assez raisonnable
00:11:12Pour le bloc central
00:11:14Pour que de l'intérieur même
00:11:16Une personnalité
00:11:18Telle que Alain Minc
00:11:20Dise je ne vois pas d'issue
00:11:22Si ce n'est
00:11:24Écourter le mandat
00:11:26Présidentiel
00:11:28Parce que cette
00:11:30Équation politique
00:11:32Fait que l'Assemblée
00:11:34Peut durablement
00:11:36Être incouvernable
00:11:38Or nous avons des échéances
00:11:40Budgetaires
00:11:42Nous sommes en plus sous
00:11:44Une procédure de déficit
00:11:46Excessif avec la Commission Européenne
00:11:48On doit rendre une trajectoire de finance
00:11:50Publique à la mi-septembre
00:11:52Pour montrer pâte blanche
00:11:54Notamment au marché financier
00:11:56Est-ce que le Haut Conseil des Finances
00:11:58Publiques va avoir ou non un projet
00:12:00De budget ? J'ajoute une dimension
00:12:02L'équipe sortante dit
00:12:04Oui mais enfin nous sommes en train de préparer
00:12:06Les ordinateurs tournent
00:12:08Tout ça sera balisé
00:12:10Il suffira de rester dans les clous
00:12:12Mais il n'y a pas un acte politique plus important sur une année
00:12:14Que ce soit pour la nation ou pour une collectivité
00:12:16Que le budget
00:12:18Donc il y a quand même une crise démocratique
00:12:20Qu'une équipe qui a perdu puisse nous dire
00:12:22Ce qu'est le budget de demain
00:12:24Est-ce que visiblement c'est autour
00:12:26Puisqu'on parle d'une équipe qui a perdu
00:12:28Du joueur Bernard Cazeneuve avec un numéro exceptionnel
00:12:30Et le brassard de capitaine qui peut entrer à McTignon
00:12:32On attend votre avis au 0826 300
00:12:34Bernard Cazeneuve futur Premier Ministre
00:12:36Ou alors Mirage politique et médiatique
00:12:38A tout de suite
00:12:40Sud Radio, les débats de l'été
00:12:4210h-13h, Maxime Liédo
00:12:44Même à 15 août on ne vous lâche pas sur Sud Radio
00:12:46C'est pour ça que vous êtes à l'écoute de Sud Radio
00:12:48Le reste de l'année nous sommes toujours en compagnie
00:12:50Des mousquetaires Jacques Millard, Philippe Bourriachi
00:12:52Bourriaki pardonnez-moi
00:12:54Et Olivier Dartigolle, chroniqueur politique
00:12:56Et on se posait la question avec Bernard Cazeneuve
00:12:58Qui bien sûr était déjà évoqué depuis plusieurs semaines
00:13:00Comme un potentiel Premier Ministre idéal
00:13:02Mais surtout
00:13:04Moi j'ai envie de vous poser la question
00:13:06Est-ce que ce n'est pas le retour des vieux éléphants
00:13:08Quand je vois les noms qu'on nous propose
00:13:10Que ce soit les vieux éléphants du Parti Socialiste
00:13:12Ou même à droite avec Xavier Bertrand
00:13:14Est-ce que ce n'est pas le retour à la vieille politique
00:13:16Ou finalement aux personnes
00:13:18Qui ne font que ça de leur vie
00:13:20Est-ce que ce n'est pas le moment de changer de politique
00:13:22Jacques Millard ?
00:13:24Oui je voudrais juste te dire Maxime
00:13:26Qu'en réalité il ne faut pas
00:13:28Je dirais critiquer
00:13:30Les vieux
00:13:32Pourquoi ? Parce que moi je me sens de plus en plus jeune
00:13:34Premièrement
00:13:36Et deuxièmement
00:13:38Parce que je crois qu'il faut
00:13:40Une certaine expérience politique
00:13:42Pour justement essayer de
00:13:44Gouverner à travers
00:13:46Ce salmigondi que nous avons
00:13:48Et donc ce n'est pas
00:13:50Vous savez je vais vous dire
00:13:52Être jeune c'est une maladie dont on se
00:13:54Guérit rapidement
00:13:56Et deuxièmement parce que
00:13:58Il faut ici du savoir-faire
00:14:00Et Cazeneuve
00:14:02Pour pas le nommer même si c'est un
00:14:04Social-démocrate à mes yeux
00:14:06C'est pour ça que les mélenchonistes
00:14:08N'en veulent pas c'est un social-prêtre
00:14:10Il n'en demeure pas moins
00:14:12Qu'il a un certain nombre
00:14:14Son expérience peut lui
00:14:16Permettre de durer un temps certain
00:14:18Ça ne va pas durer très longtemps
00:14:20Mais il peut durer un temps certain
00:14:22Ce qui est clair c'est que
00:14:24Il faut donner je dirais
00:14:26La politique c'est
00:14:28Une expérience d'abord
00:14:30Ce n'est pas, c'est des convictions
00:14:32C'est des cohérences
00:14:34Mais c'est aussi
00:14:36Une expérience qui permet
00:14:38Regardez ce qui s'est passé dans le passé
00:14:40Que ça soit un Jacques Chirac
00:14:42Que ça soit un François Mitterrand
00:14:44Et je nomme François Mitterrand
00:14:46Ils avaient je dirais du savoir-faire
00:14:48Dans une
00:14:50Conjecture qui était différente
00:14:52Donc il faut
00:14:54Arrêter de dire il faut un jeune
00:14:56Je suis désolé
00:14:58C'est pas tellement l'obsession
00:15:00De la jeunesse qui m'appartient
00:15:02Quand on regarde mes références
00:15:04Ils sont tous morts
00:15:06Je suis né beaucoup trop vieux
00:15:08Dans un monde trop jeune
00:15:10Ce que je veux dire c'est
00:15:12Du renouveau dans les profits
00:15:14Notamment les 20 millions d'électeurs
00:15:16Et l'FIRN qui veulent une rupture
00:15:18Quand on va chercher des prénoms
00:15:20Dont on a l'impression qu'ils sont
00:15:22Depuis qu'on est né dans le paysage français
00:15:24Malgré bien sûr la nécessité
00:15:26D'expérience, de conviction, de connaissance
00:15:28Est-ce qu'on n'envoie pas un message
00:15:30Contradictoire ? Je crois que Chantal
00:15:32Qu'on va accueillir. Bonjour Chantal
00:15:34Oui bonjour
00:15:36Merci beaucoup d'être avec nous
00:15:38Vous nous avez appelé au 0826 300 300
00:15:40Fidèle auditrice de Sud Radio
00:15:42Vous nous appelez Narbonne et visiblement
00:15:44Je tape à côté parce que vous Bernard Cazeneuve
00:15:46C'est un peu votre chouchou
00:15:48Ben disons que si vous voulez
00:15:50Ce n'est pas mon chouchou
00:15:52Ce serait merdique, excusez-moi l'expression
00:15:54Mais je pense que parmi les mots
00:15:56Pour choisir le moindre
00:15:58C'est un homme qui me paraît valable
00:16:00Pour la bonne raison qu'il est discret
00:16:02Il est efficace
00:16:04Et que donc quelles que soient
00:16:06Mes convictions personnelles
00:16:08Je pense que c'est un homme qui a un potentiel
00:16:10Qui est sérieux, qui n'a jamais fait parler de lui
00:16:12Qui apparaît disons
00:16:14Un peu sortant du long
00:16:16Parmi nos politiques actuelles
00:16:18Et donc moi
00:16:20C'est un candidat qui me paraît valable
00:16:22Parce que dans l'état où nous sommes
00:16:24Vous rejoignez le
00:16:26Jacques Millard qui dit qu'il nous faut quelqu'un
00:16:28Avec de l'expérience, une petite connaissance
00:16:30De l'état quand même parce que la période va secouer
00:16:32Voilà moi je pense que la rentrée
00:16:34Risque d'être chaude, je ne le souhaite pas
00:16:36Mais je pense que ça après
00:16:38Toutes nos festivités vous savez
00:16:40Du pain et des jeux c'est bien connu
00:16:42Mais il s'avère que la rentrée
00:16:44Risque d'être chaude après, bon c'est mon opinion
00:16:46Personnelle, ça n'engage que moi
00:16:48Mais même si vous voulez je ne suis pas
00:16:50Dans une
00:16:52Dans un raisonnement
00:16:54Donc pro
00:16:56Socialo etc
00:16:58Je pense que Bernard Cazeneuve est une figure
00:17:00Qui est un monsieur qui a fait son boulot
00:17:02Qui est droit dans ses bottes
00:17:04Et qui me paraît
00:17:06Nettement au dessus du long et par rapport
00:17:08Aux socialistes
00:17:10Dans leur globalité sans compter
00:17:12Vous dites que c'est loin d'être le pire
00:17:14Je pense que non c'est même je dirais
00:17:16Parmi les meilleurs
00:17:18Je pense que c'est un homme vraiment efficace, discret
00:17:20Qui n'a pas fait parler de lui
00:17:22Et qui n'a pas de curriculum vitae entaché
00:17:24Merci beaucoup Chantal
00:17:26De nous avoir appelé au 0826 300 300
00:17:28Au moins lui il n'a pas
00:17:30Le CV entaché nous dit
00:17:32Chantal Philippe-Bouryaki, ça renforce
00:17:34Votre idée quant à Bernard Cazeneuve
00:17:36Gagnant de ce potentiel pari pour Matignon
00:17:38Ah non ça renforce mon idée qu'il faut absolument
00:17:40Karim Bouamram ou quelqu'un de sa génération
00:17:42Je vais vous expliquer pourquoi
00:17:44Vous l'avez dit tout à l'heure
00:17:46A juste titre, il y a 20 millions
00:17:48De nouvelles personnes
00:17:50Qui ont voulu renverser l'échiquier
00:17:52L'échiquier qu'on nous présentait
00:17:54Était poussiéreux
00:17:56Et puis on parle d'expérience
00:17:58Soite mais si c'est une expérience
00:18:00Qui emmène aux catastrophes, non merci
00:18:02Et on voit depuis 40 ans les politiques
00:18:04Qui ont été menées ne répondent pas
00:18:06Aux aspirations des français, je ne sais pas si vous avez vu
00:18:08L'engouement de cette jeunesse
00:18:10Et surtout de cette jeunesse
00:18:12Connectée, le monde a changé
00:18:14Connecté à Jean-Denis Bardella en l'occurrence
00:18:16Aussi bien sûr parce qu'il sait leur parler
00:18:18Il sait
00:18:20Il est percutant sur plein de sujets
00:18:22Sur TikTok notamment
00:18:24Mais quand vous êtes le premier quelque part
00:18:26C'est peut-être moins en débat
00:18:28En tout cas on voit dans ces meetings
00:18:30Ce que je veux dire c'est que
00:18:32Cette jeunesse, cette nouvelle génération
00:18:34N'a pas connu le rideau de fer
00:18:36Et sait que dans quelques années on va envoyer des gens
00:18:38Sur Mars, j'extrapole
00:18:40Comme ça de manière assez vulgaire
00:18:42Mais pour dire que le monde a changé
00:18:44Et quand le monde a changé il faut parler avec les gens qui sont capables
00:18:46De vivre dans ce monde-là et d'accompagner
00:18:48Ce changement
00:18:50Un homme qui n'a pas fait que de la politique toute sa vie
00:18:52De manière professionnelle, je reviens encore à nouveau
00:18:54Au maire de Saint-Ouen, Karim Bouamram
00:18:56Qui a été cité effectivement comme vous l'avez dit
00:18:58Par la presse allemande mais aussi par le Time
00:19:00Aussi par le New Yorker
00:19:02Qui ne sont pas que des
00:19:04Gauchos fou furieux
00:19:06Qui est aussi de cette mouvance de la social-démocratie
00:19:08Et qui peut unifier un pays
00:19:10Qui est hyper fracturé, donc soit
00:19:12On continue dans l'accord républicain
00:19:14De dire les extrêmes, on n'en veut pas
00:19:16Et on veut quelqu'un qui puisse être fédérateur
00:19:18Qui parle aussi bien à la campagne qu'au banlieue
00:19:20Et puis on montre un vrai image, celle de l'équipe de France
00:19:22Oui mais quand on regarde
00:19:24Les arguments qui parfois viennent s'opposer
00:19:26Vous parliez de la banlieue, excusez-moi
00:19:28La banlieue c'est quelqu'un qui considère comme Bernard Cazeneuve
00:19:30La personne en tant que ministre de l'intérieur
00:19:32Qui a élargi le cadre
00:19:34De la légitime défense pour les policiers
00:19:36Qui sont capables de vous dire
00:19:38Que Bernard Cazeneuve c'est lui qui a permis
00:19:40Qu'on tunne à elle
00:19:42C'est aussi ça malheureusement qu'on peut aussi
00:19:44Pas toute la gauche et pas toute la jeunesse
00:19:46Et pas toute la banlieue
00:19:48Mais il y a aussi une partie des jeunes
00:19:50Qui se disent que Bernard Cazeneuve
00:19:52Dans l'imaginaire collectif c'est lui qui a réprimé
00:19:54Des manifestations pour la loi travail
00:19:56C'est lui qui a assoupli le cadre de légitime défense pour les policiers
00:19:58Est-ce qu'il n'y a pas mine de rien un signal contradictoire
00:20:00Avec le profil de Bernard Cazeneuve
00:20:02Sur ces questions-là par exemple Olivier Dardigolle
00:20:04Oui mais j'ai du...
00:20:06La difficulté que nous avons y compris dans ce débat
00:20:08C'est que nous ne trouvons pas
00:20:10Une solution idéale
00:20:12Un problème politique
00:20:14Qui est très installé dans le pays
00:20:16Avec une crise démocratique
00:20:18Une crise de régime, une crise de défiance
00:20:20Et puis il y a
00:20:22Ce hiatus
00:20:24Avec trois scrutins
00:20:26Européennes, premier tour législatif
00:20:28Second tour législatif
00:20:30Quelles que soient les interprétations
00:20:32On peut quand même converger sur l'idée
00:20:34Que le suffrage universel envoie un signal
00:20:36Il faut du changement
00:20:38Ça personne ne peut le contester
00:20:40C'est d'ailleurs pourquoi au sein de la Macronie
00:20:42Ils disent que le fauteuil à Matignon
00:20:44Doit donner un parfum de cohabitation
00:20:46Ils sentent bien que s'ils nomment quelqu'un
00:20:48Directement du bloc central
00:20:50Il y aurait le sentiment d'un immense bras d'honneur
00:20:52Au suffrage universel
00:20:54Mais en quoi
00:20:56En quoi le profil
00:20:58Avec toutes les qualités qu'il peut avoir
00:21:00Le Bernard Cazeneuve répond à cette équation
00:21:02J'ai plutôt le sentiment que
00:21:04Le bloc central
00:21:06Essaye après avoir théorisé
00:21:08Le fait qu'il était à lui seul le camp de la raison
00:21:10En renvoyant toute alternative politique
00:21:12Aux enfers
00:21:14Aux enfers
00:21:16Et à la démesure
00:21:18Et à la critique systématique
00:21:20Ça ne pourrait que
00:21:22Envoyer le signal
00:21:24Bon écoutez vous pouvez vous rendre aux urnes
00:21:26Mais ça va continuer comme si de rien n'était
00:21:28Il y a beaucoup de personnes cet été
00:21:30Quel qu'ait été leur vote je crois
00:21:32Parce qu'ils ne me disent pas directement ce qu'ils ont voté
00:21:34Qui me disent mais comment ça va se passer
00:21:36Et dans ce comment ça va se passer
00:21:38Il y a y compris
00:21:40Est-ce que je vais pouvoir ne plus avoir la boule au ventre
00:21:42Concernant mon avenir
00:21:44Concernant la situation de mes enfants
00:21:46Mon territoire
00:21:48Et il y avait un bouquin passionnant
00:21:50Je n'ai plus son nom mais sur cette jeunesse
00:21:52De la ruralité
00:21:54Profonde
00:21:56Pour qui la mobilité
00:21:58Par exemple est le premier obstacle
00:22:00Pour avoir un emploi
00:22:02Mais par exemple pour cette strata là
00:22:04De la population
00:22:06Comment on leur répond aujourd'hui
00:22:08C'est ce qui avait été à l'origine des gilets jaunes
00:22:10Il y a donc une cocotte minute dans notre société
00:22:12A laquelle aujourd'hui
00:22:14Emmanuel Macron
00:22:16Semble ne pas vouloir répondre
00:22:18Et Jacques Millard vous justement
00:22:20Quand le camarade Olivier Dartigolle
00:22:22Nous dit qu'il y a quand même une préoccupation
00:22:24Les gens ont quand même voté
00:22:26Mine de rien pour ne pas avoir une sorte
00:22:28De réapparition du bloc central
00:22:30Est-ce que LR
00:22:32Visiblement qui voit en Bernard Cazeneuve
00:22:34Un compatriote plutôt amical
00:22:36Gravir les marges de Matignon
00:22:38Est-ce que là aussi il n'y a pas un problème d'analyse
00:22:40Dans la volonté d'être prêt à travailler
00:22:42Avec quelqu'un qui sur le papier
00:22:44Avec qui vous n'avez rien à faire
00:22:46Ce qui est certain
00:22:48Et là je suis en désaccord
00:22:50Avec certains de mes compagnons
00:22:52LR
00:22:54C'est que vouloir reconstituer
00:22:56Un bloc central
00:22:58C'est effectivement continuer
00:23:00Ce qui s'est passé depuis toujours
00:23:02Et l'UMP
00:23:04A échoué
00:23:06Parce que
00:23:08Ce qui a été le RPR
00:23:10Avec une politique nationale assez cohérente
00:23:12Etc
00:23:14Par rapport à l'apport UDF
00:23:16On s'est
00:23:18Je dirais centralisé
00:23:20Et donc on est devenu
00:23:22Une force politique
00:23:24Inaudible, incohérente
00:23:26Par rapport à ce qui a été
00:23:28Je dirais le RPR
00:23:30Qui avait une politique cohérente
00:23:32Et c'est pour ça d'ailleurs que tous nos compagnons
00:23:34Beaucoup de nos militants
00:23:36Sont partis chez Marine Le Pen
00:23:38Ou ailleurs
00:23:40Donc reconstituer une force centrale
00:23:42C'est je dirais
00:23:44Prendre je dirais
00:23:46Un ticket pour l'échec
00:23:48Reprendre un ticket pour l'échec
00:23:50Il y a un moment
00:23:52Il faut se dire
00:23:54Si les français ont décidé
00:23:56Que c'est une politique
00:23:58Qui est cohérente
00:24:00Mais qui est sur je dirais des gens
00:24:02Qui ne sont pas centristes
00:24:04Et bien je ne vois pas pourquoi
00:24:06Sinon il faut comme disait Beckett
00:24:08Il faut changer le peuple
00:24:10Je crois que changer le peuple
00:24:12Ce ne sera pas une mince affaire
00:24:14Mais en tout cas on espère qu'une grande partie du peuple
00:24:16Parce qu'il aime qu'on parle le vrai
00:24:18Quelqu'un en revanche qui elle n'est pas prête au compromis
00:24:20C'est Cécile Duflo, elle revient dans une interview
00:24:22Dans le monde et elle nous dit
00:24:24Heureusement elle est allée au cinéma
00:24:26Elle a vu le film un petit truc en plus d'Artus
00:24:28Elle nous dit ça y est avec ça j'ai compris la France
00:24:30Qu'est-ce qu'elle veut mesdames messieurs
00:24:32Elle veut de la concorde, elle veut de la tranquillité
00:24:34Elle veut de la réunification
00:24:36Rien que ça c'est beau comme du Miss France
00:24:38On se retrouve dans quelques instants sur Sud Radio
00:24:46Elle est beaucoup moins sympathique
00:24:48Que l'ami Jean-Paul Delperrier
00:24:50Mais c'est le retour de Cécile Duflo
00:24:52Qui revient dans une tribune dans le monde
00:24:54C'était totalement gratuit mais ça fait une transition
00:24:56Ma foi sympathique
00:24:58Elle dit quelle leçon tirée
00:25:00Finalement de ce qui vient de se passer
00:25:02Ces dernières semaines, je rappelle aussi qu'elle est la directrice générale
00:25:04D'Oxfam France, on la voit
00:25:06Revenir on va dire dans les médias
00:25:08Et dans les journaux parce qu'une fois par an
00:25:10Cette institution, cette entreprise produit
00:25:12Un rapport sur les inégalités
00:25:14Qui est pour certains considéré
00:25:16Comme étant le graal de ce qu'on peut faire
00:25:18D'un point de vue économique, pour d'autres
00:25:20C'est quelque chose de totalement engagé
00:25:22On aura l'occasion d'y revenir mais mine de rien
00:25:24Elle plaide elle pour une coalition climatique
00:25:26Elle dit que la transition écologique
00:25:28Que la transition climatique
00:25:30Que tous ces thèmes là sont suffisamment puissants
00:25:32Pour on va dire entraîner
00:25:34Une partie de français derrière elle
00:25:36Qu'est-ce que vous en pensez Olivier Dertigo ?
00:25:38A titre très personnel, j'aime bien la figure de
00:25:40Cécile Duflo, notamment de sa capacité
00:25:42D'être une dirigeante de la gauche
00:25:44De l'écologie, d'avoir une responsabilité
00:25:46Mystérielle puis après d'être allé
00:25:48Vers d'autres cieux, tout le monde ne le fait pas
00:25:50Moi j'apprécie plutôt
00:25:52Les productions d'Oxfam parce que ça nous
00:25:54Permet en effet d'avoir un autre
00:25:56Regarde que celui des
00:25:58Économistes libéraux
00:26:00Qui m'expliquent depuis
00:26:02Des années que tout ça va être réglé
00:26:04Par la main invisible du marché
00:26:06Et nous voyons que ça se passe pas véritablement comme ça
00:26:08Concernant ces deux propositions
00:26:10Dans cette tribune
00:26:12À sa rempart
00:26:14Je suis en train de perdre
00:26:16Notre animateur avec ce que je viens de dire
00:26:18Je sais bien
00:26:20Concernant les deux principales propositions
00:26:22Qu'il y ait urgence climatique
00:26:24Je sais bien mais il y a toujours
00:26:26Nécessité de lier d'après moi
00:26:28Urgence climatique et urgence sociale
00:26:30Puis le second sur la proportionnelle
00:26:32Véritablement c'est une vieille lune
00:26:34Marronnier chaque fois qu'il y a
00:26:36Un pic
00:26:38Avec on va dire
00:26:40C'est un sujet sur lequel on peut lui donner raison
00:26:42Peut-être que la proportionnelle ça n'a que trop duré
00:26:44Allons-y
00:26:46C'est-à-dire qu'aujourd'hui est-ce que
00:26:48La première proposition
00:26:50D'un gouvernement post-atal
00:26:52Pourrait être de mettre sur la table un projet de loi
00:26:54Sur la proportionnelle pour les prochaines élections
00:26:56Législatives, allons-y
00:26:58Elle a raison de rappeler ça
00:27:00Mais qui écoute Cécile Duflo ?
00:27:02Moi c'est toujours la question que je me pose, Jacques Millard par exemple,
00:27:04Mère Eller de Maison Lafitte
00:27:06Cécile Duflo, non mais à qui elle parle ?
00:27:08Je me pose toujours vraiment la question
00:27:10Elle parle à elle-même
00:27:12C'est déjà pas mal
00:27:14Il faut regarder, moi je l'ai connue
00:27:16Cécile Duflo en tant que ministre
00:27:18Et je peux vous dire que
00:27:20Elle passe pas pour être une femme
00:27:22Non sectaire
00:27:24Malheureusement
00:27:26Elle est extrêmement...
00:27:28C'était le plus objectif de tous les rapports
00:27:30J'ai pas dit le plus objectif
00:27:32Le problème n'est pas
00:27:34Bon
00:27:36Elle a des convictions
00:27:38Mais elle est cassante
00:27:40Il faut le savoir
00:27:42Or pour pouvoir justement proposer
00:27:44Sortir un compromis
00:27:46Elle a une vision tout à fait rigide
00:27:48De l'écologie
00:27:50Et qui n'est pas acceptable
00:27:52Parce que on sait très bien
00:27:54Aujourd'hui qu'il y a beaucoup d'interrogations
00:27:56Sur les causes réelles
00:27:58Nous sommes dans un optimum
00:28:00Climatique
00:28:02Cet optimum climatique
00:28:04C'est pas la première fois
00:28:06Il faut arrêter de nous raconter des histoires
00:28:08C'est pas le cul des vaches
00:28:10Il y a des phénomènes
00:28:12Qui sont des phénomènes naturels
00:28:14Il y a certainement une question des tâches solaires
00:28:16Et ce n'est pas aujourd'hui
00:28:18Je dirais accuser
00:28:20Uniquement l'industrialisation
00:28:22Des choses comme ça
00:28:24Qui va résoudre le problème
00:28:26Ce n'est pas vrai
00:28:28Et donc à ce titre il faut savoir raison garder
00:28:30Il y a un réchauffement climatique
00:28:32Il ne faut pas le nier
00:28:34Il est là
00:28:36Mais ce n'est pas la première fois
00:28:38Que dans l'histoire du monde
00:28:40On a ce genre de choses
00:28:42Vous décriez
00:28:44Cécile Duflo comme quelqu'un de rigide
00:28:46De cassante
00:28:48Est-ce que vous justement à l'époque ministre
00:28:50Vous avez quelques souvenirs précis
00:28:52De ces moments où visiblement
00:28:54Les discussions étaient tendues
00:28:56Je vais vous dire
00:28:58Je vais vous raconter ce qu'il s'est passé
00:29:00J'avais réussi
00:29:02Avec la rapporteure Audrey
00:29:04Et le cabinet de la ministre
00:29:06A obtenir
00:29:08Je dirais une dérogation à la loi
00:29:10Qu'elle nous proposait
00:29:12Parce que ça mettait en cause
00:29:14Des sites tout à fait remarquables
00:29:16Comme le Lys de Chantilly, la ville du Véginet
00:29:18Et le parc de Maisons-la-Fitte
00:29:20Et quand j'ai réussi
00:29:22A faire passer un amendement
00:29:24Et que ensuite
00:29:26J'ai interpellé la ministre
00:29:28En lui disant merci madame
00:29:30Et elle m'a répondu d'un ton
00:29:32Sec, j'aurais pas dû
00:29:34Voilà, c'est une femme
00:29:36Qui n'a pas
00:29:38De sens politique
00:29:40Comme on doit en avoir
00:29:42Lorsqu'on recherche justement
00:29:44Une efficience de l'objectif
00:29:46Et pas simplement une démarche rigide
00:29:48Et sectaire
00:29:50Voilà, une démarche rigide et sectaire
00:29:52Cécile Duflo
00:29:54Vous le savez, j'ai un parcours politique
00:29:56Et je suis resté 20 ans à l'Europe Ecologie Les Verts
00:29:58Donc je connais
00:30:00Je peux pas dire que je la connais super personnellement
00:30:02Mais je connais bien
00:30:04Les méthodes
00:30:06En interne on l'appelait la madone de la firme
00:30:08La firme qui vient du nom de
00:30:10Noël ma mère
00:30:12Celle qui régentait tout
00:30:14Et qui ne permettait pas à l'expression autre chose
00:30:16Qu'émanait de la firme
00:30:18On va faire deux aspects
00:30:20La proposition qu'elle fait et la personnalité
00:30:22La proposition qu'elle fait en tant qu'écologiste
00:30:24Et écologie au centre, évidemment
00:30:26Nous ne pouvons que considérer
00:30:28Qu'une coalition autour de l'écologie
00:30:30Mais pas que, parce que si vous ne connaissez pas
00:30:32Tous les autres paramètres, ça ne peut pas fonctionner
00:30:34Et c'est inaudible
00:30:36Hormis chez les bobos, comme dirait si bien
00:30:38Sandro Rousseau, les blancs bourgeois parisiens
00:30:40Ça c'est pas moi, c'est Sandro Rousseau
00:30:42Qui le dit, ça ne peut pas fonctionner
00:30:44Et personne ne comprend le discours
00:30:46Avec des acronymes et des mots qui sont incompréhensibles
00:30:48À part les membres de la firme
00:30:50Mais effectivement, il faut une coalition large
00:30:52Sauf, pour nous
00:30:54On est bien clair, ni RN ni LFI
00:30:56Sinon ce n'est pas possible
00:30:58On considère que ce sont les mêmes, donc il n'y a pas de fonctionnement
00:31:00Avec eux possible, pour pouvoir
00:31:02Diriger et mener à bien ce pays
00:31:04Bon, et en tant que ministre de l'écologie
00:31:06Évidemment je proposerai le nom de Jean-Marc Gervinatoré
00:31:08Moi je suis disponible
00:31:10Pour le sport, mais en face de Tony Stanguet
00:31:12Je crois que je suis mort
00:31:14On vous a grillé
00:31:16Mais parlons de
00:31:18Cécile Duflo, on parle bien de
00:31:20L'ancienne ministre
00:31:22Qui, et je la cite, le 5 mai
00:31:242016, annonce
00:31:26À C'est dans l'air, avoir été informé par
00:31:28Sandro Rousseau des agissements de Denis Bopin
00:31:30On parle d'une personne qui était députée et ministre
00:31:32Qui toutes les semaines avait un conseil
00:31:34Des ministres, vous voyez le président de la République, le ministre de l'Intérieur
00:31:36Le ministre de la Justice, et qui ne fait pas de signalement
00:31:38Lorsqu'un auteur
00:31:40Présumé, commet
00:31:42Des actes délictuels
00:31:44Et moi j'ai un problème de conscience là-dessus
00:31:46J'ai dit d'ailleurs aux journées d'été
00:31:48À Lorient
00:31:50Parce qu'elle se présentait pour la primaire
00:31:52Des écologistes, et j'ai dit
00:31:54Moi j'ai un problème de conscience, comment je peux
00:31:56Voter pour quelqu'un qui est censé voter des lois
00:31:58Et protéger les citoyens
00:32:00Parce qu'il y a celui qui commet l'acte
00:32:02Qui est répréhensible pénalement
00:32:04Mais le complice
00:32:06Non-assistance à personne en danger, qu'on se réclame
00:32:08De l'éco-féminisme, de protéger des femmes
00:32:10Et d'être au courant d'un agissement d'un type, comment on fait pour protéger
00:32:12Les autres victimes potentielles
00:32:14Qui pourraient arriver dans le futur
00:32:16Donc moi j'ai un problème avec les gens
00:32:18Qui racontent un discours au grand public
00:32:20Et qui à l'opposé fait l'inverse
00:32:22Et c'est elle-même qui le dit naturellement
00:32:24Devant les médias
00:32:26Donc j'ai un vrai problème
00:32:28Et pour revenir à cette affaire Denis Popin
00:32:30Comme vous le savez
00:32:32J'ai été de manière officielle et officieuse
00:32:34Celui qui était en charge
00:32:36À certains événements d'assurer la sécurité
00:32:38Parce que mon expérience
00:32:40Me permettait de
00:32:42Je reviendrai en tout cas en 20 ans
00:32:44Le service de sécurité
00:32:46Occulte d'Europe Écologie Les Verts
00:32:48Nous n'avons aucun eu signalement, aucun problème
00:32:50Aucune agression, aucune bousculade et aucun crachat
00:32:52Ceci dit en passant
00:32:54Je fais une petite dédicace
00:32:56À Mediapart qui a qualifié
00:32:58Et qui peut briser des vies
00:33:00Sur des choses partisanes
00:33:02Les dernières années j'étais essentiellement à disposition
00:33:04De Yannick Jadot
00:33:06Qui lui est un vrai écologiste, réformateur
00:33:08Mais sur Cécile Duflo
00:33:10Pour revenir
00:33:12Sur cet ensemble
00:33:14Sur l'affaire Denis Popin
00:33:16Après l'émotion
00:33:18Quand vous êtes
00:33:20Entre guillemets le garde du corps
00:33:22Vous entendez des choses qui sont un petit peu surprenantes
00:33:24Et selon la légende
00:33:26Evidemment
00:33:28Pour éviter tout procès
00:33:30Ce serait plutôt un règlement de compte
00:33:32Celui d'Hémachos qui a trahi en 2015
00:33:34Non non on y arrive
00:33:36Tu ne peux pas occulter tout ça
00:33:38L'archéologie ça a brisé des vies
00:33:40Il y a des gens qui sont retrouvés sur le carreau
00:33:42Tu ne peux pas dire ça
00:33:44On parle de vie humaine
00:33:46Parce que c'est ton témoignage
00:33:48Il peut y en avoir d'autres
00:33:50J'espère qu'il y en aura d'autres
00:33:52Mais simplement quand on parle
00:33:54De cette affaire et qu'on sait
00:33:56On a tiré sur Hémachos
00:33:58De manière disproportionnée
00:34:00Les auditeurs sont perdus
00:34:02Mais il y a quand même cette idée
00:34:04C'est une réalité quand même
00:34:06On se souvient en effet des égarments
00:34:08Des uns et des autres, des déclarations
00:34:10On voit ce qu'est l'affaire d'Henri Bopin
00:34:12Mais ce qui est un peu problématique
00:34:14C'est ce que vous dites Philippe Bouriaki
00:34:16C'est à dire qu'il y a un moment où
00:34:18Une personnalité comme Cécile Duflo
00:34:20Qui a traversé quelques parties
00:34:22Quelques années un peu conflictuelles
00:34:24Incarne à nouveau et on y revient peut-être
00:34:26Sur les mêmes raisonnements que Bernard Cazeneuve
00:34:28C'est à dire avec des logiciels
00:34:30Et visiblement sur des aspects importants
00:34:32Aujourd'hui que doit avoir la gauche
00:34:34Qui ne sont pas compatibles
00:34:36Allons au bout de votre raisonnement
00:34:38Il faudrait faire donc table rase
00:34:40Pas table rase
00:34:42C'est à dire si un ancien responsable politique
00:34:44Juge que la situation
00:34:46Peut l'amener
00:34:48A exprimer une opinion
00:34:50Un avis, une analyse
00:34:52Que s'il sort du bois quelques années après
00:34:54Avoir exercé des responsabilités
00:34:56Et l'heure qui suit
00:34:58Sous la mitraille générale
00:35:00Sur le thème
00:35:02On n'a plus besoin de vos avis
00:35:04Merci, passez
00:35:06C'est pas la table rase
00:35:08C'est on a envie
00:35:10Et quand elle était au pouvoir
00:35:12C'est toujours ça
00:35:14C'est à dire que ces gens qui traversent
00:35:16Comme ça les partis politiques
00:35:18Les différentes prises de parole
00:35:20Une fois de plus on a l'impression
00:35:22Que ce sont des personnalités
00:35:24Qui errent dans la politique française
00:35:26Depuis, qu'est-ce que vous faites ?
00:35:28Qu'est-ce qu'elle a fait ?
00:35:30Cécile Duflo
00:35:32Est-ce qu'il y a des gens qui se réveillent en disant merci Cécile Duflo ?
00:35:34Je parle devant un écologiste
00:35:36Futile du centre
00:35:38On ne peut pas dire qu'elle soit sans conviction
00:35:40Sous son combat pour...
00:35:42Qu'est-ce qu'elle a fait ?
00:35:44C'était au ministère du logement
00:35:46C'est ça
00:35:48Je pense qu'il y a eu un renforcement
00:35:50Très certainement de la loi SRU
00:35:52Qui est une loi très positive pour nos territoires
00:35:54Alors qu'il y a des maires qui aujourd'hui
00:35:56Refusent du livret du logement social
00:35:58Et préfèrent payer les indemnités
00:36:00Moi je suis assez radical là-dessus
00:36:02Je suis pour que les maires qui ne vont pas sur la construction
00:36:04Logement social, on puisse réfléchir
00:36:06A leur régénérabilité
00:36:08Parce qu'après on me dit tiens ça pète dans des quartiers etc
00:36:10Mais la non mixité c'est un choix politique
00:36:12C'est-à-dire que véritablement
00:36:14Allez dans les banlieues, mais dès qu'il faut livrer du logement social
00:36:16On voit ce qui se passe à Paris
00:36:18Sur le 15ème ou 16ème anniversaire
00:36:20Je sais que Jacques Millard
00:36:22Qui est très certainement
00:36:24Dans les coups d'ailleurs dans sa vie
00:36:26On s'égare, on s'égare mon cher Olivier
00:36:28Et on s'égare tellement
00:36:30Que s'il y avait l'aménagement du territoire
00:36:32Il y a des centaines de milliers
00:36:34De logements sociaux en province
00:36:36Alors il faut arrêter d'emmerder
00:36:38Je dirais dans les endroits où il y a un peu
00:36:40Des accouchements
00:36:42Est-ce qu'il y a des élus qui ne respectent pas la loi SRU
00:36:44Qui préfèrent payer les indemnités
00:36:46Mais non c'est pas un problème de respect
00:36:48J'ai construit moi-même un instant
00:36:50J'ai moi-même construit des logements sociaux
00:36:52Avant la loi Guesso
00:36:54Avant la loi Guesso
00:36:56Donc je n'ai aucune leçon à recevoir
00:36:58De ces rigides
00:37:00De ces maires rigides
00:37:02La loi SRU est une connerie
00:37:04Je le dis comme je le pense
00:37:06Il faut
00:37:08Retrouver l'aménagement du territoire
00:37:10Parce que vouloir empiler
00:37:12En région parisienne
00:37:14Des gens qui vont venir trouver du travail
00:37:16A Paris alors qu'il faut aider
00:37:18Les entreprises à aller dans des endroits
00:37:20Où il y a des logements
00:37:22Où il y a des logements et des logements sociaux
00:37:24C'est une imbécilité
00:37:26Dogmatique de cette gauche
00:37:28Qui n'y comprend rien
00:37:30Sauf que les petits thèmes
00:37:32Les sages à Paris
00:37:34Celui qui conduit le métro
00:37:36Ils doivent aller se loger le plus souvent
00:37:38En banlieue
00:37:40En septembre et demi
00:37:42Du petit matin
00:37:44On ne peut pas tout concentrer
00:37:46On fait venir à Paris des gens
00:37:48Parce qu'ils vont y trouver du travail
00:37:50Mais c'est la réalité
00:37:52Tout ceux qu'on a applaudis
00:37:54Pendant le Covid parce qu'ils ne pouvaient pas télétravailler
00:37:56C'est du RERB
00:37:58Du petit matin
00:38:00Pourquoi est-ce qu'ils prennent le RERB au petit matin ?
00:38:02Parce qu'on leur demande de faire des travaux en famille
00:38:04Il y a des villes
00:38:06Dans lesquelles il y a des dizaines
00:38:08De milliers de logements sociaux
00:38:10Mais il faut y installer des entreprises
00:38:12Et les entreprises
00:38:14On doit les aider
00:38:16Il faut sortir du dogmatisme
00:38:18Les logements sociaux partout en campagne
00:38:20Mais si on n'aide pas les entreprises à s'y implanter
00:38:22Forcément ça n'aide pas
00:38:24En tout cas chacun doit donner clairement autour de la table
00:38:26Son opinion sur ces sites du flot
00:38:28Même vous auditeur au 0800 26 300 300
00:38:30D'ailleurs on attend
00:38:32Evidemment
00:38:34Vos appels sur le prochain sujet
00:38:36Qui ne manquera pas de vous faire réagir
00:38:38Est-ce qu'il n'est pas grand temps
00:38:40De revoir des flics un peu partout dans nos quartiers
00:38:42Pendant un temps
00:38:44Ca s'appelait la police de proximité
00:38:46C'est pas votre job d'organiser des matchs de rugby
00:38:48Ou de foot
00:38:50Ou même de rugby
00:38:52Parce que c'est le phénomène Antoine Dupont
00:38:54Qui nous pousse à remasteriser
00:38:56Nos punchlines
00:38:58On se retrouve dans quelques instants sur Sud Radio
00:39:00Vive les flics dans nos rues
00:39:02Sud Radio
00:39:04Les débats de l'été 10h-13h
00:39:06Maxime Liédo
00:39:08La question est simple
00:39:10Pour ou contre la police de proximité
00:39:12Rappelez-vous Nicolas Sarkozy avait dit non
00:39:14Je crois qu'on se trompe
00:39:16Parce que c'est pas parce que
00:39:18Il va y avoir des policiers
00:39:20Qui vont faire ami-ami
00:39:22Avec un certain nombre de personnes
00:39:24Qu'on va rétablir
00:39:26Je dirais la sécurité
00:39:28Il faut des animateurs
00:39:30Il faut une politique
00:39:32Je dirais d'animation
00:39:34De la jeunesse
00:39:36De la jeunesse
00:39:38De la jeunesse
00:39:40De la jeunesse
00:39:42La politique je dirais d'animation
00:39:44De la jeunesse
00:39:46Pour essayer de ramener des gens effectivement
00:39:48Dans le droit chemin
00:39:50Mais la police a un autre rôle
00:39:52Elle est là pour prévenir l'insécurité
00:39:54Donc je pense pas
00:39:56Que la police de proximité
00:39:58A été une affaire réelle
00:40:00Aujourd'hui
00:40:02Je sais que beaucoup y pensent
00:40:04Veulent y revenir
00:40:06Je crois que c'est une erreur
00:40:08La police doit être là
00:40:10sanctionner et malheureusement on a eu une politique de victimisation à outrance et qui
00:40:18fait que ça ne peut pas marcher.
00:40:20Donc il y a bien sûr qu'il faut mener des politiques sociales, bien sûr qu'il faut
00:40:26mener des politiques d'animation, et ça c'est le rôle de beaucoup de choses, de
00:40:31beaucoup d'animateurs, d'associations, mais la police c'est une puissance régalienne
00:40:37et elle doit être là pour sanctionner et ensuite déférer en justice quand c'est
00:40:42nécessaire.
00:40:43Mais vous n'avez pas l'image d'une police qui peut être vue comme sympathique pendant
00:40:46les JO, parce que c'est de là que ça vient, vous comprenez bien Jacques Nard.
00:40:49Non mais attendez, alors un instant sur l'histoire des JO.
00:40:53Les JO masquent véritablement, je dirais que ça a été un ersatz, comme je l'ai écrit,
00:41:00de l'unité nationale, mais il ne faut pas se tromper, c'est un moment je dirais extraordinaire,
00:41:06mais il ne faut pas croire qu'on a aujourd'hui, je dirais à travers les JO, une unité nationale,
00:41:15ce n'est pas vrai.
00:41:16Non, je vous dis juste que tout d'un coup on a eu une image de la police qui nous paraissait
00:41:20sympathique.
00:41:21La preuve d'ailleurs, cette proposition de revenir à la police de proximité, ça vient
00:41:24de la gauche.
00:41:25Fabien Roussel au Parti Communiste, le député du Nord dans le monde.
00:41:28Eh bien il se trompe ! D'accord, ça c'est fait, Olivier d'Artigolles.
00:41:33Je suis un fervent défenseur de la police de proximité, mais je pense qu'on a peut-être
00:41:37un débat entre nous sur la définition de cette police de proximité.
00:41:40Parce que ce terme a été abîmé, parce que cela a été résumé à organiser en
00:41:46effet des matchs de foot, ou des journées d'écoute et d'échange entre une partie
00:41:51de la jeunesse et les forces de l'ordre.
00:41:53Est-ce que ça n'était pas de plus ça aussi un peu ?
00:41:55Non, mais pour moi en tout cas la définition, démonstration a été faite sur ce JO que
00:41:59quand on y met les moyens, bon ça a été 45 000 agents des forces de l'ordre pour
00:42:03la cérémonie d'ouverture, c'était après 35 000 sur l'ensemble Paris et Île-de-France,
00:42:09c'est une mobilisation exceptionnelle.
00:42:10Mais démonstration a été faite que quand la police est présente, y compris dans la
00:42:16dimension que donne Jacques Millard, c'est-à-dire pas pour être dans l'écoute et l'échange,
00:42:20mais y compris dans la lutte contre la délinquance et les délits, nous obtenons des résultats.
00:42:26La reconquête de l'espace du Champ-de-Mars par exemple à Paris, qui était bouffée par
00:42:29les trafics, qui devenait une zone véritablement difficile, montre qu'on obtient des résultats.
00:42:34A l'échelle d'un quartier populaire, moi je viens d'une génération où il n'y avait
00:42:37pas un interphone mais un concierge, et qu'on pouvait faire des conneries, mais le concierge,
00:42:41le soir quand ma mère revenait, il lui disait, ben bien Olivier, il a fait ça, y avait du
00:42:45contrôle social, j'avais l'éducateur sportif qui était pas très loin, y avait l'éducation
00:42:51populaire et y avait les agents.
00:42:54Moi je suis vraiment, y a des copains maires de banlieue qui me disent, mais Olivier, on
00:42:58a besoin d'un commissariat, parce que quand ça vient taper le point de deal, mais on
00:43:02sait très bien que ça peut faire des médias, beaucoup de caméras et de micros, mais le
00:43:05point de deal, il se réinstalle dès le lendemain, et donc y a cet effet plumeau, y a eu un quotidien
00:43:13régional, la Provence de mémoire, qui avait fait une photo, le lendemain c'était réinstallé,
00:43:18le résident chef s'était fait taper sur les doigts d'ailleurs par Beauvau, donc moi
00:43:21pour moi la police de proximité, ce sont des effectifs qui connaissent le terrain,
00:43:27qui connaissent un territoire et qui s'emploient à rendre la mission de sécurité et de tranquillité
00:43:34publique.
00:43:35Justement, un endroit dans ce beau pays qu'est la France, direction Marseille, on va rejoindre
00:43:39Jacques, 75 ans, bonjour Jacques.
00:43:42Bonjour Maxime, merci de m'accueillir sur Sud Radio.
00:43:45Merci de nous avoir rappelé, je me tourne vers vous parce qu'on vient d'entendre Olivier
00:43:49Martigolle qui nous dit mais voilà la police de proximité ça sert à ça, moi je vois
00:43:54que sur mon petit ordinateur devant moi vous habitez à Marseille, est-ce que vous pensez
00:43:57vraiment par exemple que c'est à Marseille avec la police de proximité qu'on aurait
00:44:01empêché ce qui se passe actuellement dans les quartiers nord par exemple ?
00:44:04Déjà il faudrait voir quel rôle et comment va être utilisé cette police de proximité,
00:44:12qu'elle joue de temps en temps au foot avec les ganets ou avec des seconds couteaux, c'est
00:44:17pas ça qui est grave, ce qui est grave c'est que derrière il n'y a pas de police de répression,
00:44:23ça c'est grave par contre, mais une présence policière dans ces quartiers je pense que
00:44:27ça a du beau, ça peut permettre à certains jeunes de ne pas dévier, elle peut avoir
00:44:31aussi un rôle de renseignement tout en ayant des contacts sympathiques et bienveillants,
00:44:37vous voyez ce que je veux dire ? Donc la présence de bleu dans ces quartiers moi je pense qu'elle
00:44:40est utile, utile pour créer un gain, utile pour faire en sorte que la police ne soit
00:44:46pas toujours l'ennemi de la jeunesse et elle peut aussi jouer un rôle de renseignement.
00:44:51Par contre après, derrière il n'y a rien, on le sait, la lutte contre le trafic de drogue
00:44:56c'est un gros pipot depuis des années, tout le monde le sait, personne n'a envie de réprimer
00:45:01le trafic de drogue.
00:45:02Il y a ça aussi, c'est-à-dire qu'en effet peut-être que pendant un temps la police
00:45:05de proximité a été, son image a été un peu ternie par la réputation que c'était
00:45:09une police un peu trop sympathique, qui allait visiter les commerçants, qui prenait le petit
00:45:14café à la boulangerie et qui jouait au foot avec les jeunes mais peut-être qu'aussi
00:45:17l'époque a un peu changé depuis qu'on l'a supprimée et qu'elle doit rester on va dire
00:45:21supprimée parce que comme vous le dites et comme on peut le voir, je pense à Marseille
00:45:24mais dites-moi si je me trompe Jacques, mais que dans les quartiers nord, quand bien même
00:45:27on aurait eu une police de proximité c'est peut-être pas ça qui aurait changé les
00:45:30choses, on a peut-être changé on va dire dans l'ordre de criminalité non ? Dans l'ordre
00:45:34de grandeur ?
00:45:35Non, moi je suis d'accord avec vous sur le fait que la police de proximité ne va pas
00:45:40mettre fin au trafic.
00:45:42Donc à quoi elle sert la police de proximité dans ce cas-là ? C'est ça que j'ai envie
00:45:44de vous demander Jacques.
00:45:45Moi je pensais que vous pouviez avoir je vous dis un lien avec la jeunesse, empêcher
00:45:52certains jeunes de dévier.
00:45:54Ce sont des tuteurs en fait.
00:45:56Et avoir un rôle de renseignement.
00:45:58Après je vous dis pour le reste il faut une volonté politique.
00:46:01Regardez quand il y a des gens qui manifestent, ils les trouvent les effectifs ? Ils les trouvent.
00:46:06Bon, on lutte contre les trafics de drogue, pourquoi ils ne les trouvent pas ? Allez expliquez-moi
00:46:10ça pourquoi ? Il suffit de mettre un quart de CRS, même une voiture de police à l'entrée
00:46:17de chaque cité.
00:46:18S'ils ne veulent pas les arrêter, puisqu'ils ne peuvent pas les arrêter, puisqu'ils ne
00:46:20veulent pas les arrêter, puisqu'il n'y a pas de place en prison, ils mettent une voiture
00:46:24de police à l'entrée de chaque cité avec trois kiffis dans la voiture et le trafic
00:46:28de drogue il s'arrête.
00:46:29Voilà c'est tout.
00:46:30Eh bien écoutez, je crois mon cher Jacques, on va donner directement votre ligne à Bovo
00:46:33pour parler vrai.
00:46:34Merci beaucoup de nous avoir appelé sur Sud Radio 0 826 300 300.
00:46:38Jacques qui nous a appelé de Marseille nous disait, Philippe Bouriaki, qu'il nous fallait
00:46:43de la volonté politique, vous êtes d'accord, vous, j'imagine, sur ça.
00:46:47Parce que le débat de la police de proximité, ça vient de la gauche, plutôt, donc vous
00:46:51trouvez ça positif ?
00:46:52Nous, nous voulons plus de bleus, plus de képis, mais je ne suis pas entièrement d'accord
00:46:58avec Jacques.
00:46:59Ce qu'il proposait, la police, c'est là que pour réprimer.
00:47:02Non.
00:47:03Evidemment, c'est une mission de la police, mais lorsqu'on réprime, c'est que ça va
00:47:07mal.
00:47:08Et avant que ça aille mal, on peut aussi colmater les choses de façon pérenne en
00:47:13étant présent.
00:47:14Je rejoins ce qu'a dit votre auditeur sur le fait d'être proche des personnes pour
00:47:19la collecte de renseignements.
00:47:20Il n'y a rien de mieux.
00:47:21Je vais vous donner une expérience que j'ai vécu cet hiver grâce à Diane, qui est une
00:47:24gendarme réserviste et qui a organisé une journée au sein d'un club de rugby où il
00:47:30y avait de la sensibilisation au harcèlement et aux violences intrafamiliales.
00:47:35Donc, il faisait des petits matchs et des petits tournois et entre les deux, il y avait
00:47:39des ateliers sur cette sensibilisation.
00:47:42Les enfants se sont mis à parler de manière spontanée et ouverte.
00:47:46Des enfants qui ne disaient jamais rien et dont personne ne pouvait supposer.
00:47:51Le côté rôle vraiment social du potentiel de proximité.
00:47:54Et c'était ça, ça ne pouvait pas fonctionner.
00:47:58D'après ce qu'elle me disait Diane et sur le retour d'expérience, le fameux Rex, ça
00:48:02ne pouvait pas fonctionner dans un rôle où on est en bleu et on est en affrontement,
00:48:06mais dans un rôle où on est partenaire sur, quand je vous parle d'enfants, je parle de
00:48:11gamins entre 8 et 14 ans, et donc dans un rôle où on est accompagné, soutenu par
00:48:18des personnes sur lesquelles on ne ressent pas de réticence, on s'ouvre plus spontanément
00:48:22et plus facilement.
00:48:23Donc oui, oui, il faut, Valérie Pécresse dit si bien, la première des libertés, c'est
00:48:30la sécurité.
00:48:31Oui, ça peut être dangereuse par moment.
00:48:33Non, parce que si vous n'avez pas de sécurité, vous n'avez pas de liberté.
00:48:35Et donc, par conséquent...
00:48:36On n'a pas le temps de développer ça, mais c'est vrai que les régimes hitlériens, tout
00:48:41le monde est détruit.
00:48:42Quand vous traversez la rue à Berlin, vous étiez en sécurité, mais vous n'avez pas
00:48:45beaucoup de liberté.
00:48:46Et je peux le dire pour l'ensemble des régimes totalitaires.
00:48:48Non, mais la sécurité, c'est la première des libertés, moi, à chaque fois, ça me...
00:48:53La sécurité, c'est la première des libertés, je suis désolé, mais il y a des gens qui
00:48:56souffrent.
00:48:57C'est la première, je n'ai pas dit que c'était la seule.
00:49:00Je dis que c'est la première.
00:49:01Vous pouvez être...
00:49:02Mais c'est vrai, vous pouvez vivre dans un régime autoritaire où vous avez de la sécurité,
00:49:07où vous ne risquez rien à traverser une rue, mais où vous n'êtes pas véritablement libre,
00:49:10vous comprenez ?
00:49:11Non, mais il y a cette idée, en effet, que la police est aussi militaire, le débat est
00:49:15peut-être en train de dériver, mais en tout cas, on a besoin de chacun.
00:49:18Non, mais exactement, et sur le rôle sécurité, et même sur ce que vous disiez, c'est très
00:49:22important, sur le potentiellement social de l'Égypte.
00:49:24Pour un régime où je me suis déplacé, où on transporte en commun, parce qu'on m'avait
00:49:27prédit l'enfer, et ça a été super agréable, mais je me suis senti en sécurité de bout
00:49:32en bout.
00:49:33Des policiers et des gendarmes dans les stations, en dehors...
00:49:37Donc le débat se poursuit sur Sud Radio, il faut-il instaurer la police de proximité
00:49:41ou est-ce que c'est encore quelque chose qu'on ressort, qu'on va remettre au début de la
00:49:44table, notamment pour animer les jours fériés à la radio, et alors qu'on ne s'en occupera
00:49:47jamais politiquement, et on ira du côté de Jacques Niard qui, je le vois à travers
00:49:51l'écran, est en train de bouillir, a envie de s'exprimer, tout de suite sur Sud Radio.
00:49:54Donc si vous voulez nous appeler, je rappelle le numéro, 0 826 300 300, à tout de suite.
00:49:59Est-ce que c'est vraiment quelque chose d'utile, ou est-ce que c'est une proposition politique
00:50:04qui ressemble à du foutage de gueule, parce qu'on le remet régulièrement sur la table ?
00:50:07Jacques Niard, maire LR de Maisons-la-Fille, qu'est-ce que vous pensez ? Alors, on a fait
00:50:10un petit tour de table, on a eu, au standard, quelques auditeurs qui nous ont appelés, qui
00:50:15nous ont dit « mais finalement, ça peut être aussi un profit de sécurité, aussi
00:50:18un objectif social, comme le disait Philippe Bouriaki tout à l'heure, est-ce que ça vous
00:50:22a fait un peu évoluer sur la position, ou pas du tout ? La politique, c'est répressif
00:50:26? »
00:50:27Non, je crois qu'il y a… Non, c'est pas ça, il faut une connaissance du terrain,
00:50:32et d'où la nécessité, les RG avaient été dissous, et ensuite c'était regroupé
00:50:38dans la DCRI, et on avait occulté la connaissance du terrain, avec ce qui était la connaissance,
00:50:45je dirais normale, pour informer le préfet, et on a rétabli les SRT, c'est-à-dire
00:50:52le service beaucoup plus cohérent du terrain. Donc il faut bien connaître le terrain, et ça,
00:51:00ce sont des moyens d'investigation. Mais, pour bien connaître le terrain, il faut que tous les
00:51:05renseignements remontent de partout. Or, on a eu trop souvent, notamment vis-à-vis de l'éducation
00:51:11nationale, des gens qui ne voulaient pas parler au policier, et ça ne remontait pas. Le service
00:51:16social, il est là aussi pour faire remonter un certain nombre d'informations qu'il peut recevoir.
00:51:20Oui, donc pas besoin d'une police qui pallie les services sociaux, c'est un peu ce que vous
00:51:23nous dites. Non, non, c'est une nécessité de mieux coordonner l'ensemble des informations,
00:51:29pour soit prévenir, soit réprimer, et qu'est-ce qui s'est passé pendant les Jeux Olympiques ici,
00:51:36c'est que toutes les polices de France et de Navarre ont travaillé non pas en pilier,
00:51:42mais en coordination. Et c'est pour ça, et d'ailleurs, l'entretien qu'a donné Gérard
00:51:48Darmanin, que je connais bien, au Figaro, montre qu'ils ont réussi à avoir, je dirais,
00:51:56l'optimum de sécurité par la coordination de tous les services. Et bien, dans les villes,
00:52:02il faut aussi la coordination des services sociaux, des services de l'instruction publique,
00:52:08c'est-à-dire l'éducation nationale, des associations. Il faut que les informations
00:52:13remontent pour prévenir et en besoin. Donc, meilleure circulation de l'information
00:52:16plutôt qu'à nouveau la marotte de la police de proximité. Et bien évidemment,
00:52:19il ne faut pas travailler en pilier. Ah ben Marc, qui nous appelle de Bordeaux,
00:52:24va certainement réagir à ce que vous venez de dire, Jacques Millard. Bonjour Marc.
00:52:28Bonjour. Vous avez eu l'excellente idée, en ce beau jour férié, de composer le 0826 300 300
00:52:34pour dialoguer avec nous. Est-ce que pour vous, la police de proximité, c'est encore un leurre
00:52:38politique parce qu'il n'y a pas beaucoup d'actualité, donc des gens se précipitent sur cette marotte,
00:52:41ou au contraire, ça peut avoir une véritable utilité ? Alors moi, je rejoins, j'ai pas retenu
00:52:47le nom de votre intervenant, je rejoins... Philippe Bourriaki, je pense, qui expliquait
00:52:51la nécessité d'avoir... Je rejoins, pour être dans un métier parapédical et côtoyer aussi le milieu
00:52:58médico-social, je rejoins le dialogue avant tout et la coordination, et surtout la coordination
00:53:06d'information. Et vous, vous êtes ex-soignant, donc, de votre point de vue, c'est... J'ai pas
00:53:10mal de connaissances qui ont beaucoup regretté la fermeture des centres de proximité quand ils
00:53:16étaient éducateurs spécialisés. Malheureusement, c'est une triste réalité qu'il y a eu aussi,
00:53:21à un moment donné, quand on a réduit les effectifs de police de proximité, et c'est
00:53:27dommage, parce qu'il y avait aussi, même s'il n'y avait peut-être pas une communication
00:53:31flagrante entre les services, il y avait quand même une communication de terrain aussi qui
00:53:37était présente, qui a disparu, et ceci, je pense, hélas, moi je serais pour. Le problème revient
00:53:43toujours au même, c'est que les bonnes volontés sont là, mais quand on parle de bonnes volontés,
00:53:48que ce soit le système de santé ou le reste, on est confronté à un système qui ne veut faire que
00:53:54du financier et du productif. On a de très bonnes idées, mais derrière, on oublie qu'il y a aussi
00:54:01un financement. Mais donnez-nous par exemple des exemples assez concrets de ce que vous nous
00:54:05racontez, Marc, c'est-à-dire que vous êtes... Même les policiers se plaignent, de classique,
00:54:09moi je le vois bien dans les contrées où je suis, autour de Bordeaux, on a réduit les effectifs de
00:54:16police, ils demandent des voitures, enfin, à un moment donné, et là on parle de police de
00:54:21proximité. Alors oui, dans l'idéal, remettre des choses mieux, qui ont déjà été expérimentées,
00:54:28qui marchaient pas mal, pas trop mal, pourquoi pas, mais aussi, n'est-ce pas un leurre d'agiter un
00:54:36drapeau où on sait pertinemment que déjà on est en train de rogner sur tous les budgets.
00:54:41Oui, mais est-ce que vous racontez-nous un peu, Marc, ce que vous nous avez expliqué
00:54:45il y a quelques instants, c'est-à-dire que vous êtes aide-soignant, et vous, il y avait
00:54:48des éducateurs spécialisés qui, j'imagine, avaient connaissance de ce qui se passait...
00:54:52Ils avaient un lien avec les jeunes, ils avaient un lien aussi de, à la fois, leur faire de la
00:54:58prévention et de l'instruction sur, par exemple, je dis une chose, les dégâts des drogues avec,
00:55:04à l'époque, cassette, CD à l'appui, qu'est-ce que ça fait, pourquoi, t'es comme ça, de la prévention.
00:55:10La prévention en France, c'est la télé, c'est le bouche à oreille, mais pour moi, la prévention,
00:55:16la communication, aujourd'hui, par rapport aux pays du Nord, qui sont moins nombreux,
00:55:20certes, que ce soit même pour les premiers secours, responsabiliser ces jeunes, leur donner
00:55:26un rôle, ça c'est pas les parents, on l'apprend même pas aux parents, et on l'apprend même pas
00:55:32aux enfants, parce que, sachez une chose, c'est que vos enfants, à l'école, non seulement pour
00:55:37les premiers secours, c'est pas... Oui, on peut l'instruire, mais c'est pas une obligation. Donc,
00:55:42en fait, moi, je trouve qu'on a un retard de, comment dire, il faut sécuriser, sécuriser,
00:55:48c'est bien, mais sécuriser ou rendre non responsable, et bien, c'est vraiment pas la
00:55:55solution. Je trouve que c'est pousser, et je n'excuse pas les actes de personnes malveillantes,
00:56:01mais je trouve qu'au contraire, confier des tâches, ce que faisaient les éducateurs,
00:56:06à des personnes qui trouveront, après, ils feront ce qu'ils voudront, mais ils faisaient un travail
00:56:11formidable. Aujourd'hui, on n'aura plus donné les moyens, parce que les trucs de proximité,
00:56:16les machins, les sites d'état, ferment. Merci beaucoup, merci beaucoup, Marc. On a compris
00:56:20l'idée, c'est-à-dire que, quitte, maintenant, à aller, on va dire, trouver de l'argent pour
00:56:24aller les remettre dans quelque chose qu'on a supprimé il y a quelques temps, alors que,
00:56:27finalement, on devrait d'abord renforcer, que ce soit la police, comme disait Marc, du côté de
00:56:31Bordeaux, ils demandent des voitures, ils en ont même pas, en tant qu'éducateurs, peut-être qu'ils
00:56:34sont aujourd'hui trop mal payés, trop dans la paperasse pour pouvoir avoir le temps de faire
00:56:39le travail, de faire remonter l'information. C'est peut-être ça, aussi, qu'il faut comprendre. C'est
00:56:42que la police de proximité, c'est jeter un peu d'argent par les fenêtres, parce qu'aujourd'hui,
00:56:46il suffit de renforcer ce qu'on a déjà. C'est ce que disait l'ami Marc.
00:56:48Je vais vous donner un exemple très personnel. J'ai été, pendant six ans, président d'une
00:56:53mission locale, à Pau, et son agglomération. On suivait à peu près 24 000 jeunes. Et le dernier
00:57:03recrutement avec le conseil d'administration qu'on a dû opérer, c'était non pas un conseiller en
00:57:08emploi, c'est traditionnel dans une mission locale, pour accompagner les jeunes de 16 à 25 ans,
00:57:12dans une marge d'insertion sociale et professionnelle, c'était une psychologue psychiatre. Vous savez
00:57:17pourquoi ? Parce que l'hôpital psychiatrique de jour à Pau était dans une telle difficulté,
00:57:23la situation de la psychiatrie en France est une honte, véritablement, que des jeunes en
00:57:29souffrance psychique, dans la rue, arrivaient à la mission locale, sauf que nos employés n'avaient
00:57:37absolument pas la formation pour recevoir un jeune en souffrance, en urgence psychique,
00:57:41ou voire psychiatrique, parce que tout simplement, il n'y avait plus d'accueil de jour. Donc vous
00:57:46voyez bien, c'est un exemple précis, mais que le dernier recrutement, ça m'avait fait froid dans
00:57:52le dos. Mais c'est très intéressant, parce qu'en fait, il y a des choses qu'on savait faire,
00:57:56et qui se sont délitées. C'est exactement ça, la police de proximité, c'est là où on voit que
00:58:02malheureusement, ce n'est qu'un leurre politique, c'est-à-dire que si dans les faits, on promet,
00:58:06avec la police de proximité, de faire beaucoup de miracles, en réalité, c'est juste parce que tout
00:58:11ce qui est en place aujourd'hui, ne fonctionne plus. Et on en a parlé ici sur Sud Radio,
00:58:16les urgences sont en grève, les pompiers n'ont plus suffisamment de canadais, le matériel est
00:58:19très compliqué à trouver. Philippe Bouriaki, c'est peut-être ça en fait, faire moins d'annonces
00:58:23politiques et des choses spectaculaires avec la police de proximité, par contre, aller à l'essentiel
00:58:28et renforcer ce qui existe déjà. C'est comme tout à l'heure, quand on a abordé le sujet sur la
00:58:33proposition de Madame Duflo, c'est dans sa globalité que vous devez traiter un cancer, ce n'est pas
00:58:39juste sur un petit coin de la lorgnière. La police de proximité, c'est efficace, si derrière, vous avez
00:58:45de la médiation, vous avez de l'accompagnement, vous avez de la résolution, et tu l'as très bien dit,
00:58:49sur les problèmes psychiatriques et psychologiques qui frappent bon nombre de nos compatriotes,
00:58:54mais il y a aussi le volet, tu casses, tu payes. Quand un minot a été interpellé 15 fois,
00:59:0315 fois et qu'il est remis dehors, qu'il n'y a pas de sanction, il n'y a pas de truc, elle est où la limite
00:59:07pour lui ? Il n'y a plus de limite. Donc tu casses, tu payes dès la première infraction, et tu payes sévèrement.
00:59:12Peut-être que ça ferait réfléchir. Les gens de gauche nous donnent plein de leçons. Il y avait
00:59:19une proposition de dire, celui qui touche le RSA, il doit quelques heures à la collectivité,
00:59:23ce qui n'est pas complètement fou. Deux heures par jour, tu vois, dix heures par semaine, ce n'est
00:59:28pas déconnant. Quand tu as des parents qui vont nettoyer le quartier, ça m'étonnerait que le
00:59:32gamin, le lendemain, le salisse. Quand tu as des parents qui vont accompagner ou sécuriser
00:59:36certains points d'accès pour prendre le train, le métro, etc., ça participe à la cohésion
00:59:44nationale. Il n'y a rien de gratuit, l'argent n'est pas gratuit, il est fabriqué par ceux et les
00:59:48ceux qui travaillent lourdement, qui payent. Quand on investit, il faut montrer aux citoyens que
00:59:56leur argent sert à des choses efficaces. Le mot de la main, le mot de la fin,
01:00:01plutôt, ou le mot de la main aussi, pourquoi pas, Jacques Niard, maire LR de Maisons-Lafitte,
01:00:05pour conclure ce tour de table, contrairement à, et peut-être très en lien avec ce que disait
01:00:11Marc tout à l'heure, ça rejoignait ce que vous dites, c'est-à-dire qu'en fait, il faut renforcer
01:00:15tout ce qu'on est en train de mettre en place, ou tout ce qu'on a dans notre pays, mais qui est en
01:00:18train de s'effondrer. C'est de la coordination, c'est de l'information qui doit remonter, et c'est
01:00:25bien évidemment, comme vient de le dire Philippe, aussi la sanction, et la sanction rapide,
01:00:30tout de suite, et non pas, on a eu une attitude pendant des années, où on a eu une politique de
01:00:37victimisation, pauvres petits, c'est pas de leur faute, papa ici, maman est ça, et bien il y a
01:00:43non, il faut, justement, pour que des citoyens soient responsables, ils doivent connaître les
01:00:50limites, et il n'y a pas une liberté individuelle qui peut exister sans liberté collective, et la
01:00:57liberté collective, c'est la responsabilisation citoyenne. La responsabilisation citoyenne,
01:01:04je crois que Christian est d'accord avec vous, c'est l'auditeur encore, qui visiblement, sur un
01:01:08débat comme celui-ci, le standard ne fait que sonner 0 826 300 300. Bonjour Christian. Bonjour.
01:01:15Vous, vous êtes un peu de l'avis de Jacques Millard, qui nous dit, mais en fait, c'est une
01:01:19question de responsabilisation citoyenne, il faut plutôt mettre l'argent sur ce qu'on a déjà pour
01:01:23ça marche mieux, plutôt que de créer, on va dire, des mirages politiques pour faire parler de lui,
01:01:29alors que ce n'est pas efficace, vous pensez un peu ça ? Écoutez, moi je pars du principe que,
01:01:34dans notre pays, la France, si on recréait de l'économie, déjà, il y aurait beaucoup moins de
01:01:40délinquances. Là, je me fais peut-être un peu l'avocat du diable, mais bon, il faudrait une
01:01:44meilleure répartition, je dirais, des biens et des richesses. Écoutez, je vais vous amuser,
01:01:50l'autre jour, j'ai fait un calcul, il faudrait que je vive 250 ans en ayant un salaire de 2000
01:01:58euros net par mois, pour avoir un mois de salaire de Mbappé. Alors, tant que le peuple tolèrera ça,
01:02:04il n'y aura pas d'évolution, mais je suis sérieux, vous pouvez prendre une machine à calculer,
01:02:08vous allez voir. On vous croit sur les calculs, Christian, mais le lien avec la police de
01:02:13proximité, c'est quoi ? C'est qu'il faut qu'en fait, que les gens vivent beaucoup mieux leur
01:02:16travail, pour éviter les trafics, ce genre de choses, c'est ça ? Si on recrée de l'économie,
01:02:20parce qu'en fait, là, depuis que j'écoute l'émission, en fait, on ne parle que de protection
01:02:25ou de répression, mais s'il y avait, parce que bon, je suis désolé, les policiers, bien sûr,
01:02:31ils sont nécessaires, mais ce ne sont pas des productifs, donc la richesse... Les profs non
01:02:37plus, les médecins non plus, qui n'ont pas ce principe. Oui, sauf que bon, les médecins,
01:02:42ils sont quasiment indispensables. Les profs aussi, les policiers aussi. Pardon, excusez-moi,
01:02:48Christian. Non, finissez, finissez, Christian, on fera la discussion après. Je suis d'accord
01:02:52avec vous, mais dans une certaine mesure, quoi, parce que bon, moi, je me dis que... Vous vous
01:02:57dites en gros, Christian, si je vous suis, vous dites en fait qu'il faut arrêter de mettre de
01:03:01l'argent, il faut plutôt le mettre à disposition des gens qui bossent pour que les gens gagnent
01:03:04leur vie, qu'on fasse, on va dire, qu'on fasse tourner ce pays, et l'argent, plutôt que de le
01:03:08mettre sur la police de proximité, investissons-le pour que les gens bossent bien, et ça fera baisser
01:03:13l'indélinquance, c'est ça ? La police de proximité ou autre, quoi, parce que bon, moi, quand j'entends
01:03:19les gens qui disent qu'il faut construire des prisons, moi, j'y suis opposé. La prison,
01:03:23ce n'est pas une solution. Depuis que le monde est monde... La répression n'est pas la solution.
01:03:27Absolument. En fait, disons que ce n'est pas la solution, non. Moi, je parle du principe que
01:03:34s'il y avait une meilleure économie en France, les choses iraient beaucoup mieux.
01:03:38Et bien voilà, mais je crois qu'on est tous d'accord, Christian, visiblement, au débat,
01:03:41vous avez beaucoup fait réagir, 0, 800, 26, 300, 300, et si vous avez aimé les personnes qui ont
01:03:46prononcé vos coups de cœur, enfin, quelques coups de cœur, quelques coups de gueule, restez avec nous
01:03:50parce qu'ils reviennent, chacun choisit un petit sujet sur lequel il veut se prononcer, et bien
01:03:54sûr, on compte sur votre écoute attentive et vos réactions, et dans un quart d'heure, on sera
01:03:58rejoints par le camarade Clément Harion, ça se passe sur ceux de Radio, et c'est les Jeux
01:04:01Olympiques dans tous leurs états.
01:04:02Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liédo, Olivier Dartigold, chroniqueur politique,
01:04:10Philippe Bouriaki, conseiller régional écologiste d'Île-de-France et Jacques Millard, maire LR de
01:04:14Maison-Lafitte, on va, tout simplement, revenir à des sujets plus apaisants parce que c'est le
01:04:19moment des coups de cœur et des coups de gueule de chacun. Olivier Dartigold, je commence par vous,
01:04:24parce que c'est un coup de gueule, toujours pas assez de moyens pour la protection judiciaire de
01:04:29la jeunesse. On a appris hier, en plein cœur de l'été, que la protection judiciaire de la
01:04:35jeunesse perdait des ressources et des moyens. Ils ne pourront donc pas recruter un certain
01:04:41nombre de contractuels, vous savez que dans la fonction publique, qu'elle soit d'état
01:04:44territorial ou hospitalière, il y a beaucoup de contractuels, et ces contractuels sont nécessaires
01:04:51pour encadrer des jeunes. Souvent, les spécialistes à délinquance des mineurs disent qu'au premier
01:04:57signal faible, il faut intervenir, rapidement. Sinon, le jeune peut être très vite engagé dans
01:05:03un parcours de délinquance et de délit qui font que, systématiquement, il monte dans l'écran,
01:05:08puisque les premiers délits et les premiers passages à l'acte ne sont pas sanctionnés,
01:05:12ne font pas l'objet de mesures judiciaires. Or, pour la mise en place de ces mesures judiciaires,
01:05:17nous avons besoin d'un service qui fait partie des politiques d'État, c'est la protection
01:05:22judiciaire de la jeunesse. Il y aura, par exemple, avec ces réductions de crédit, 1500 gamins,
01:05:29rien que sur l'île de France, qui ne pourront pas avoir un suivi éducatif, qui est pourtant
01:05:35aujourd'hui décidé, dans les mois de septembre, octobre, novembre. C'est un drame, parce qu'on
01:05:39ne peut pas nous faire la leçon sur le fait qu'il faut être plus efficace pour lutter contre la
01:05:43délinquance des mineurs, qui est un vrai problème. On évoque beaucoup l'ordonnance de 45, la réponse
01:05:49judiciaire. Je suis tout à fait d'accord pour reconsidérer tout ça, puisque les formes de
01:05:53délinquance ont évolué. Mais si on se démunit, si on perd des moyens sur les réponses en amont,
01:05:59on ne fera que répondre en aval quand le parcours de délinquance aura été plus aggravé.
01:06:05Philippe Bourgiaki. Rien à dire, elle a tout dit. C'est ça, c'est l'essentiel. Et du côté de Maison
01:06:11Lafitte, qu'est-ce qu'on pense, Jacques Millard, le maire ? Elle soutient Jacques Millard, s'il vous
01:06:15plaît. Jacques Millard. On pense effectivement qu'il peut y avoir un problème, mais le service
01:06:20de la protection judiciaire de la jeunesse a été fort décrié en n'étant pas vraiment comme le
01:06:27vient de le décrire Olivier. C'est-à-dire qu'il y a eu un certain nombre de dysfonctionnements,
01:06:33où ce service n'a pas vraiment, je dirais, accompagné correctement les jeunes. Et contrairement
01:06:41à ce qu'a dit Olivier, il n'a pas toujours voulu avoir, je dirais, des responsabilisations
01:06:48immédiates pour éviter que des jeunes dérivent. Je crois que de toute façon, pour la jeunesse,
01:06:55il faut changer de politique. Moi, je reviens toujours et je cite l'amiral Braque de la
01:07:01Perrière qui avait mis en place des jeunes en équipe de travail et qui les avait sortis du
01:07:07milieu pour justement leur réapprendre ce que c'est que d'être un citoyen responsable. Donc,
01:07:13je ne suis pas certain que ce service soit à la hauteur des enjeux, parce que la politique qui
01:07:19est menée n'est pas celle qui devrait l'être. Il faut sortir ces gamins des lieux où ils sont,
01:07:25des quartiers où ils sont, pour les transférer dans des équipes en jeunes de travail encadrés
01:07:33fermement. En revanche, des services qui ont toute votre attention et dont vous vous réjouissez,
01:07:39mon cher Jacques Millard, c'est votre coup de cœur sur les services de sécurité pendant les Jeux
01:07:43Olympiques. Ça, c'est votre coup de cœur et ça fait du bien. Oui, alors une fois n'est pas coutume,
01:07:47une fois n'est pas coutume, parce qu'avec Gérald Darmanin, que je connais très bien, je n'ai pas
01:07:52toujours été d'accord. Mais cette fois-ci, je reconnais que parce que tous les services de l'État
01:07:58ont travaillé en coordination étroite, on a pu maintenir la sécurité. Il y a eu des attentats
01:08:07qui ont été évités et bien évidemment, il y a eu d'énormes moyens qui ont été utilisés. Il faut
01:08:14le savoir. Mais il faut remercier les services de police, de gendarmerie et les services de la
01:08:21protection civile pour le travail effectué qui nous a permis d'éviter, je dirais, ce que nous
01:08:27craignons tous pour avoir été en contact au paralevant avec un certain nombre de gendarmes
01:08:33ou de policiers. Ils n'étaient pas tout à fait rassérénés. Eh bien, ça réussit par un travail
01:08:39de coordination. Bravo aux forces de police, et de gendarmerie, et de justice, et de la protection
01:08:48civile. Voilà, je crois qu'on les a tous remerciés. Franchement, autour de la table, on est
01:08:52d'accord, j'imagine, pour ça, Philippe Bouriaki, Olivier Dartigolles. Gros coup de cœur sur les
01:08:56services de sécurité. Je parle à l'ancien officier de sécurité que vous étiez. J'imagine que vous
01:09:01avez été avec un regard très attentif quand vous y êtes passé au JO. On ne l'a pas vu, et je ne vais
01:09:06pas dévoiler beaucoup de choses, mais il y avait aussi beaucoup de personnes en civil, type profiler,
01:09:11pour pouvoir... Vous savez, vous dites des choses, votre corps dit autre chose. Et quelqu'un qui est
01:09:16déterminé à passer à l'acte, il transpire quelque chose et on le ressent immédiatement. Et donc,
01:09:21entre personnes sensibles à la sécurité, on se repère entre nous assez vite. Et j'ai pu voir ce
01:09:27dispositif qui était vraiment hyper intéressant, ce maillage extraordinaire. Et moi, je voudrais
01:09:31vraiment féliciter Laurent Nunez. Le préfet de police de Paris. Mais dire un grand bravo et un grand respect et
01:09:38mon admiration, et ça, je ne le cache pas, pour Gérald Darmanin. Beaucoup lui prédisaient le sombre dans
01:09:43cet événement. Il a cloué le bec à beaucoup de monde. Et moi, je lui prévois le meilleur pour le
01:09:48futur. Vous, vous allez être à Tourcoing le 15 septembre. Je le serai, oui. Effectivement. Il y a des coulisses politiques qui sont dévoilées en direct sur
01:09:56Sud Radio. Allez, on a fait un coup de gueule et on a fait un coup de coeur. Il est grand temps de refaire un
01:10:02coup de gueule. Et c'est vous, mon cher Philippe Bourjaki, qui gardez la parole, parce que vous allez nous
01:10:06livrer un petit coup de gueule pour clore ces grands débats de l'été sur l'affaire Christophe
01:10:11Kidder. Qu'est-ce que c'est que ça ? Alors, le nom Kidder doit résonner pour beaucoup de gens. Mais
01:10:15par rapport à mon ami Farid Kidder, ancien champion du monde et récemment encore de kickboxing. Mais
01:10:21il n'y a pas que Farid. Il y a aussi Christophe Kidder, qui est ce qu'on appelle dans le milieu
01:10:26un grand voyou avec des grandes équipes, des gens qui montent ce qu'on appelle au braquo. Et certains
01:10:30braquos, ça ne se passe pas forcément toujours bien avec des gens qui sont déterminés. Moi, j'ai
01:10:34une pensée pour ce jeune homme, cet automobiliste qui est décédé suite à une balle dans la tête.
01:10:40J'ai une pensée forte à ces gardiens de prison qui ont été séquestrés et retenus en otage. Et on
01:10:46parle d'explosifs pour faire exploser des portes, on parle d'hélicoptères pour venir libérer. Donc
01:10:50c'est des gens hyper déterminés. Et là, il y a un juge, des juges d'ailleurs, qui ont décidé de pouvoir
01:10:57lui permettre de passer son permis de conduire, alors qu'il lui reste 20 ans à faire. Alors
01:11:00effectivement, il peut avoir des remises de peine illibérables conditionnelles depuis 2020.
01:11:05Normalement, il devrait purger sa peine totale en 2044, c'est-à-dire dans 20 ans.
01:11:12Dans 20 ans, oui. Donc il n'est pas libérable conditionnellement, c'est là ce que je n'ai pas
01:11:16compris dans ce dossier. Non, parce qu'il a déjà fait 35 ans de ballon, donc vous savez qu'il a
01:11:20la moitié de sa peine. Ça fait quelques années. Et s'il a fait 35 piges et qu'il lui en reste 20,
01:11:25ce n'est pas parce que c'est un enfant de cœur. C'est vraiment de quelqu'un, le directeur estime
01:11:29qu'il est ultra dangereux. Donc il s'est opposé à ça. Et là, on va lui permettre de passer son
01:11:33permis de conduire 10 fois deux heures avec un moniteur d'auto-école. Donc moi, je demande une
01:11:39prime exceptionnelle pour le moniteur d'auto-école. Il faut déjà le trouver. Mais il faut, je ne
01:11:46critique pas la décision du juge. Mais vigilance, plus, plus, plus quand on autorise des personnalités
01:11:51comme ça. Là, en sortie libre totale, c'est-à-dire aucune escorte, aucun accompagnement. Ça coûterait
01:11:56beaucoup de sous à la collectivité. Pas de souci pour la réinsertion. Moi, je suis contre la double
01:12:00peine. Donc moi, j'estime qu'une fois qu'on a payé notre peine, l'histoire est close.

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