Coming-out de Lucie Castets, bataille diplomatique France - Alger et Cazeneuve Premier Ministre - Vidéo Dailymotion

Sud Radio

Avec Antoine Oberdorff , Jean Philippe Dugoin Clément et Erwan Barillot ---   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   Nous suivre sur les réseaux sociaux  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRJgbMndsvDtzg5_BXFM7X_   ##METTEZ_VOUS_D_ACCORD_CHRONIQUE-2024-08-08##

Transcript

00:00:00l'Israélien est très faible, d'eux-mêmes est-il très faible sur l'Iran. Donc c'est bien de faire des efforts,

00:00:06je ne suis pas sûr qu'ils soient extrêmement productifs.

00:00:09Merci beaucoup Jean-Dominique Merché, spécialiste des questions de défense à l'opinion. Je rappelle votre dernier livre « Sommes-nous prêts pour la guerre ? », c'est chez Robert Laffont.

00:00:16Et je conseille très vivement l'article que vous avez publié au cœur de l'été dans la revue « Commentaire », « La solution des deux états peut-elle ressusciter ? ».

00:00:23Merci de votre regard si singulier. Il est 10h30 sur Sud Radio. Dans quelques instants, les grands débats de l'été s'ouvrent.

00:00:28Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.

00:00:32J'adore Sud Radio dans la mesure où, là au moins, on peut s'exprimer en direct et donner notre avis.

00:00:38Sud Radio, parlons vrai.

00:00:41Se faire plaisir, toujours au bon prix, chez Auchan. Jusqu'à samedi, le kilo de pavé de saumon atlantique est à seulement 13,99 euros.

00:00:49Oh là là, à ce prix-là, je vais vous cuisiner mon fameux saumon mariné à la plancha.

00:00:53Ouh, je me régale déjà avec quelques petits légumes du soleil. J'adore cette recette d'été.

00:00:58Eh ben, venez pour midi.

00:00:59Je suis déjà là.

00:01:00Auchan, avec plaisir.

00:01:0213,99 euros, le kilo de pavé de saumon atlantique élevé en Écosse ou en Norvège.

00:01:06Liste des magasins Auchan équipés d'un rayon maré traditionnel sur Auchan.fr.

00:01:11Un pare-brise à remplacer ? Un impact à réparer ? Chez Carglass, prenez rendez-vous comme vous voulez.

00:01:15En 3 minutes sur Carglass.fr ou par téléphone au 3044, l'appel est gratuit.

00:01:19Et en ce moment, pour toute intervention pare-brise, Carglass vous offre vos balais d'essuie-glaces Bosch de la gamme professionnelle.

00:01:24Qu'est-ce qu'ils ont de plus ? Une gomme spéciale qui dure encore plus longtemps.

00:01:28Et ça, c'est offert seulement chez Carglass jusqu'au 9 août.

00:01:31Alors, prenez vite rendez-vous sur Carglass.fr ou appelez-nous gratuitement au 3044.

00:01:36Carglass répare, Carglass remplace.

00:01:38Condition sur Carglass.fr.

00:01:40Sud Radio Mazamé.

00:01:42104.1

00:01:43Sud Radio.

00:01:44Vous souhaitez découvrir les vins de Duras ? Alors profitez d'une occasion unique.

00:01:48Dimanche 11 août, dès 10h, l'événement Duras fête son vin est de retour.

00:01:52Rencontrez de nombreux vignerons qui partageront avec vous leur secret de la vigno-vin.

00:01:56À 11h, intronisation du maréchalat des côtes de Duras.

00:01:59Suivi d'animations pour tous.

00:02:01Concerts, spectacles, photos bouffe, tatouages, conteuses, maquilleuses et mapping au château à 22h30.

00:02:07Soutenez vos vignerons le dimanche 11 août sous la halle couverte de Duras.

00:02:11Restauration sur place.

00:02:12Pour votre santé, attention à l'abus d'alcool.

00:02:14Là, vous entendez...

00:02:16Et vous savez que c'est encore l'opération c'est moi qui l'ai fait chez Leroy Merlin.

00:02:20Mais vous ne savez plus ce que vous devez faire.

00:02:22Mais là, quand je dis que jusqu'au 20 août, la nouvelle perceuse sans fil Dexter 12V double batterie est à 59€ au lieu de 69,90€,

00:02:30soit 15% d'économie.

00:02:32Là, vous vous souvenez.

00:02:33Achetez une perceuse bien sûr.

00:02:35Vous aviez un trou.

00:02:36Leroy Merlin, on peut tout construire ensemble, même l'avenir.

00:02:40Carrefour.

00:02:42Quand vous me dites, en été, les salades composées, c'est le bonheur.

00:02:45Eh bien, je vous réponds qu'il y a 68% de remise immédiate sur le deuxième produit Pierre Martinet acheté.

00:02:51Et c'est valable sur tout Pierre Martinet.

00:02:53Et c'est jusqu'au 18 août chez Carrefour, Carrefour Market et Lordrive.

00:02:57Carrefour, on a tous droit au meilleur.

00:02:59Pas d'achat possible, la remise s'applique sur le moins cher.

00:03:01Détail sur carrefour.fr

00:03:03Pour votre santé, bougez plus.

00:03:07Sud Radio.

00:03:08Les débats de l'été.

00:03:0910h-13h.

00:03:10Maxime Liédo.

00:03:12Vous êtes toujours sur Sud Radio, la radio des débats, la radio des Jeux Olympiques.

00:03:16On se donne rendez-vous à midi avec le camarade Joseph Ruiz pour les JO dans tous leurs états.

00:03:21Et aujourd'hui, autour de la table, je les remercie d'être là.

00:03:23En plein milieu du mois d'août, Antoine Aubardeur, bonjour.

00:03:25Bonjour Maxime.

00:03:26Vous êtes journaliste et vous suivez attentivement la gauche.

00:03:28Ça tombe bien, il en sera question dans le journal L'Opinion.

00:03:30Erwann Barillot, bonjour.

00:03:32Bonjour.

00:03:33Vous êtes écrivain et on vous retrouve également dans le JDD.

00:03:36Et Jean-Philippe Ducamp-Clément, bonjour.

00:03:37Bonjour.

00:03:38Vous êtes maire UDI, merci beaucoup d'être là.

00:03:40Et puis, des politiques, évidemment, on risque d'en parler dans la prochaine heure et demie

00:03:44qu'on va passer ensemble.

00:03:45Pour toute réaction, pour toute participation à nos discussions,

00:03:48n'hésitez pas à nous appeler directement au standard 0 826 300 300.

00:03:52Mais c'est d'abord le traditionnel tour de table,

00:03:55les coups de cœur et les coups de gueule des chroniqueurs présents en studio.

00:03:58On va commencer par vous, Antoine Aubardeur.

00:04:00Je rappelle, vous suivez la gauche et ça tombe bien

00:04:02parce qu'en regardant comme ça l'actualité politique,

00:04:05vous vous êtes quand même rendu compte que à gauche,

00:04:07on préfère choisir des mecs de droite

00:04:09plutôt que d'aller taper dans le dos des anciens socialistes.

00:04:11Tout arrive, oui, tout arrive.

00:04:13Maxime, mettez-vous deux instants dans la peau d'un électeur de gauche.

00:04:17Prenez quatre jouals suspects

00:04:20dont les noms sont régulièrement cités pour Matignon.

00:04:23D'abord, Xavier Bertrand,

00:04:25actuel patron de la région Hauts-de-France,

00:04:27ancien ministre de Jacques Chirac, ancien ministre de Nicolas Sarkozy,

00:04:30un homme de droite, de la droite sociale certes,

00:04:33mais enfin de droite quand même.

00:04:34A priori, votre électeur de gauche fait l'amour.

00:04:36Prenez ensuite Michel Barnier,

00:04:38un long parcours au RPR, à l'UMP,

00:04:40lui aussi ancien ministre de Chirac et de Sarkozy,

00:04:43et plus dernièrement négociateur en chef du Brexit.

00:04:46A priori, c'est une droite sans compromis avec le RN,

00:04:49mais votre électeur de gauche n'est toujours pas convaincu

00:04:52par quelqu'un qui prône notamment le bouclier constitutionnel

00:04:55en matière migratoire.

00:04:56Vient ensuite Jean-Louis Borloo.

00:04:58Jean-Louis Borloo, là encore,

00:05:00ancien ministre de Jacques Chirac, de Nicolas Sarkozy,

00:05:03avec une solide expérience parlementaire,

00:05:05le plus à gauche des hommes de droite,

00:05:08mais pas suffisant pour convaincre votre électeur de gauche.

00:05:10Et puis, et puis, et puis,

00:05:12un ancien premier ministre socialiste,

00:05:15reconnu pour sa compétence sur les dossiers régaliens,

00:05:18j'ai nommé Bernard Cazeneuve.

00:05:20« Ma seule préoccupation, dit-il,

00:05:22est de faire en sorte que le pays ne bascule pas. »

00:05:24Il avait dit ça au micro de LCI.

00:05:27Dernièrement, ça s'appelle un acte de candidature en politique.

00:05:30C'est le moins qu'on puisse dire.

00:05:31Ça y est, on tient nos quatre jurés le suspect,

00:05:34et figurez-vous que, à priori,

00:05:36on pourrait dire que notre électeur de gauche

00:05:38préférait le quatrième des Frères Dalton,

00:05:40Bernard Cazeneuve.

00:05:41Eh bien non !

00:05:42Figurez-vous que Fatiha Kelloahachi,

00:05:44députée PS de Seine-Saint-Denis,

00:05:46et pas n'importe quelle députée PS,

00:05:48puisqu'elle est présidente de la Commission des affaires culturelles,

00:05:50eh bien pour elle, c'est du pareil au même.

00:05:53Quatre options, aucune de gauche,

00:05:55aucune femme a-t-elle tweeté hier,

00:05:57appelant à nommer la seule candidate valable,

00:06:00selon elle, celle du nouveau Front populaire,

00:06:02Lucie Casté.

00:06:03Cazeneuve, pas de gauche.

00:06:05A 61 ans, il est donc devenu

00:06:08un homme de droite,

00:06:10infréquentable, quasiment un apostat.

00:06:12Que les choses soient claires,

00:06:14loin de moi de l'idée de faire de Bernard Cazeneuve

00:06:16l'homme providentiel pour la gauche,

00:06:18ni même le profil idéal

00:06:20pour tirer le pays de l'ornière

00:06:21dans lequel nous a plongé la dissolution.

00:06:23Et je suis absolument convaincu

00:06:26et je comprends que

00:06:28ce petit côté old school

00:06:30ne soit pas du goût de jeunes socialistes

00:06:32qui se veulent plus rouges que roses.

00:06:34Mais quand même, Bernard Cazeneuve

00:06:36de droite, franchement,

00:06:38c'est dingue.

00:06:39Pourquoi je réagis sur Bernard Cazeneuve ?

00:06:41Parce que ce mépris pour Bernard Cazeneuve

00:06:43est intéressant.

00:06:44Il est même symptomatique

00:06:45de l'hégémonie culturelle de LFI

00:06:47sur le nouveau Front populaire.

00:06:49Désormais, un socialiste

00:06:52retiendra de Bernard Cazeneuve

00:06:54son bilan à Matignon puis à Beauvau,

00:06:56mais pas n'importe quel bilan.

00:06:58Il retiendra l'évacuation brutale

00:07:00de la jungle de Calais,

00:07:01mais aussi le fait qu'il ait assoupli

00:07:03les règles en matière de légitime défense

00:07:05et d'usage des armes à feu

00:07:06pour les policiers.

00:07:07Désormais, le socialiste,

00:07:09la socialiste de 2024

00:07:11n'est pas loin de considérer

00:07:13que Bernard Cazeneuve

00:07:14a donné aux policiers

00:07:15un permis de tuer.

00:07:16Parce qu'il considère,

00:07:17comme Jean-Luc Mélenchon,

00:07:19que structurellement,

00:07:20la police tue les jeunes de nos quartiers.

00:07:21Entre Nahel et Bernard Cazeneuve,

00:07:23le rapprochement est fait,

00:07:25les socialistes doivent expier de leur péché.

00:07:27On voit bien,

00:07:30on voit trop bien

00:07:32où conduit une telle haine de soi,

00:07:34à force de scier les défenses

00:07:35des vieux éléphants du Parti Socialiste,

00:07:37on se demande si le Parti Socialiste

00:07:39ne fait pas cavaliser

00:07:41les thèses de Jean-Luc Mélenchon.

00:07:42D'ailleurs, j'en finis par là,

00:07:44ce député insoumigneux ne s'est pas trompé,

00:07:46Matignon n'est pas un Ehpad de luxe,

00:07:48a-t-il réagi sous le tweet de la socialiste ?

00:07:50Je n'en peux plus,

00:07:51des boomers hétéros

00:07:52qui ont détruit nos vies.

00:07:54Fin de tweet,

00:07:55fin de citation

00:07:56et fin de coup de gueule.

00:07:57Décidément,

00:07:58il y a une formidable ambiance,

00:08:00Jean-Philippe Dugand-Clément,

00:08:01vous qui êtes maire UDI,

00:08:02comment vous réagissez de fait

00:08:04à ce spectacle que vient décrire

00:08:05Antoine Auberdov

00:08:06et qui est,

00:08:07pour le moins qu'on puisse dire,

00:08:08assez stupéfiant ?

00:08:09C'est assez pathétique

00:08:11pour le Parti Socialiste

00:08:12qui a été un très grand parti

00:08:13de gouvernement.

00:08:14L'attaque qui est faite

00:08:15par une députée socialiste,

00:08:17vous l'avez très bien décrit,

00:08:19mais qui est sur une ligne LFI,

00:08:20il y a eu une victoire

00:08:22de la pensée

00:08:23de la radicalisation trotskiste

00:08:25portée par LFI et Jean-Luc Mélenchon,

00:08:27c'est absolument dingue.

00:08:29Bernard Cazeneuve

00:08:30a été ministre de François Hollande,

00:08:32qui d'ailleurs siège

00:08:33avec cette même députée socialiste.

00:08:35Donc je ne sais pas

00:08:36comment ils arrivent

00:08:37à se parler entre eux,

00:08:38comment ils arrivent

00:08:39à partager des choses.

00:08:40On est aujourd'hui

00:08:41sur un parti socialiste

00:08:42qui est devenu un parti

00:08:43qui n'est plus là

00:08:44que pour essayer

00:08:45de sauver des sièges,

00:08:46qui est une structure composite

00:08:47qui est là

00:08:48pour permettre

00:08:49de gagner des élections,

00:08:50de limiter la casse

00:08:51à des élections,

00:08:52mais qui ne porte plus d'idées,

00:08:53qui ne porte plus de projets,

00:08:55qui ne porte plus de programmes,

00:08:56qui ne porte plus d'envie

00:08:58et qui est là

00:08:59uniquement

00:09:00qui survit

00:09:01du fait

00:09:02d'un accord électoral

00:09:03avec un parti extrémiste.

00:09:05Erwann Barillot,

00:09:06écrivain et JDD,

00:09:07vous qui assistez

00:09:08comme ça

00:09:09à ce spectacle à gauche,

00:09:10comment vous réagissez ?

00:09:12Effectivement,

00:09:13c'est un petit peu pitoyable

00:09:14puisque la gauche gagne

00:09:15quand elle est unie

00:09:16et souffre de tous ces déchirements.

00:09:17Et là, aujourd'hui,

00:09:18on voit que certains

00:09:19mettent de l'huile sur le feu

00:09:21et notamment

00:09:22la France insoumise,

00:09:23qui surtout n'a pas envie

00:09:24que Lucie Castex

00:09:25arrive à Matignon,

00:09:26qui surtout joue

00:09:27le coup d'après

00:09:28et Jean-Luc Mélenchon,

00:09:29son rêve,

00:09:30c'est 2027,

00:09:31si possible,

00:09:32avant,

00:09:33puisqu'il mise

00:09:34sur une crise de régime.

00:09:35Et donc,

00:09:36à chaque fois

00:09:37qu'il souffle sur les braises,

00:09:38par exemple,

00:09:39en demandant

00:09:40à Sofia Chikirou

00:09:41de tweeter

00:09:42pour faire sa déclaration

00:09:43d'amour à feu

00:09:44le chef du Hamas,

00:09:45eh bien,

00:09:46à ce moment-là,

00:09:47il rend toute coalition

00:09:48des gauches impossible

00:09:49et ça fait ses affaires.

00:09:50Voilà.

00:09:51Et comment vous,

00:09:52on peut quand même expliquer

00:09:53comment vous,

00:09:54on peut quand même expliquer

00:09:55que tout d'un coup,

00:09:56LFI,

00:09:57et je reviens un peu vers vous

00:09:58Antono Berdor,

00:09:59réussit à ce point

00:10:00à cannibaliser

00:10:01toute la pensée

00:10:02de gauche,

00:10:03même des plus raisonnables

00:10:04pour que justement

00:10:05un choix qui apparaît

00:10:06comme quand même

00:10:07pas révolutionnaire,

00:10:08celui de Bernard Cazeneuve,

00:10:09devienne tout d'un coup

00:10:10presque un veto

00:10:11pour accéder au pouvoir ?

00:10:12Ça a peut-être trait

00:10:13à la constance

00:10:14de Jean-Luc Mélenchon

00:10:15dans le diagnostic

00:10:16qu'il porte depuis

00:10:17son départ

00:10:18du Parti Socialiste

00:10:19en 2008.

00:10:20On peut reconnaître

00:10:21à Jean-Luc Mélenchon

00:10:22cette constance-là.

00:10:23Il a énormément

00:10:24de points

00:10:25de fluctuation

00:10:26ne serait-ce que

00:10:27sur la laïcité

00:10:28mais en revanche

00:10:29sur la nécessité

00:10:30de retrouver à gauche

00:10:31des marqueurs de radicalité

00:10:32et de rupture

00:10:33extrêmement forts,

00:10:34d'abattre la citadelle

00:10:35comme il le dit régulièrement,

00:10:36là, sur ce point-là,

00:10:37il est constant.

00:10:38Et petit à petit,

00:10:39une forme de

00:10:40complexe d'infériorité

00:10:41du Parti Socialiste

00:10:42s'est construite.

00:10:43S'est construite

00:10:44non pas sur rien

00:10:45mais sur des bases

00:10:46aussi tangibles.

00:10:47Faut-il rappeler

00:10:48le score

00:10:49d'Anne Hidalgo

00:10:50à la présidentielle

00:10:51de 2022 ?

00:10:52C'est 1,7%

00:10:53contre 22%

00:10:54pour Jean-Luc Mélenchon

00:10:55et on voit

00:10:56que le fameux rééquilibrage

00:10:57dont on nous parle

00:10:58au Parti Socialiste

00:10:59vis-à-vis

00:11:00de la domination

00:11:01de la France insoumise

00:11:02prendra vraiment du temps.

00:11:03Et on y reviendra

00:11:04de toute façon

00:11:05au cours de nos débats

00:11:06avec la question

00:11:07justement que vous venez

00:11:08en partie de soulever

00:11:09grâce à votre coup de gueule

00:11:10mon cher Antoine Bernard Cazeneuve

00:11:11et si c'était lui

00:11:12finalement homme de gauche

00:11:13identifié par les Français

00:11:14un profil assez technique

00:11:15laïc

00:11:16qui s'entend bien

00:11:17ou qui connaît Emmanuel Macron

00:11:18alors on vous posera la question

00:11:19et réagissez ou appelez

00:11:20le standard dès à présent

00:11:22à 0 826 300 300

00:11:24pour dialoguer avec nous

00:11:25et dites-nous

00:11:26est-ce que pour vous

00:11:27Bernard Cazeneuve

00:11:28est le Premier Ministre

00:11:29de rêve ?

00:11:30On y va un peu fort

00:11:31sur la question

00:11:32mais vous avez le principe.

00:11:33Jean-Philippe Ducoin Clément

00:11:34je vous donne la parole

00:11:35pour un coup de coeur

00:11:36il y a enfin

00:11:37enfin

00:11:38des peines sévères

00:11:39pour le démarchage téléphonique

00:11:40qui est totalement abusif

00:11:41et ça, ça vous rend joyeux

00:11:42au coeur de l'été.

00:11:43Oui, on aurait pu le prendre

00:11:44en coup de gueule

00:11:45mais on est optimiste

00:11:46on est positif

00:11:47c'est l'été

00:11:48on est au mois d'août

00:11:49on va en faire un coup de coeur.

00:11:50Non, c'est

00:11:51des millions de Français

00:11:53sont enquiquinés

00:11:54pour parler poliment

00:11:55quotidiennement

00:11:56avec des appels

00:11:57où on cherche

00:11:58à vous vendre

00:11:59un nouvel abonnement téléphonique

00:12:01un nouvel abonnement

00:12:02pour tel ou telle chaîne

00:12:04ou tel ou tel

00:12:05type de produit

00:12:07et depuis 2023

00:12:09il y a une réglementation

00:12:10assez pénalisante

00:12:11qui est rentrée

00:12:12qui est rentrée en oeuvre.

00:12:14L'Etat a mis en place

00:12:15un dispositif

00:12:16Bloc Tel

00:12:17sur lequel vous pouvez

00:12:18vous inscrire

00:12:19et je vous incite

00:12:20à vous inscrire

00:12:21sur internet

00:12:22vous pouvez le faire

00:12:23extrêmement facilement

00:12:24une fois que vous êtes inscrit

00:12:25au bout de 30 jours

00:12:26vous n'avez plus

00:12:27à subir

00:12:28ce type

00:12:29d'assaut

00:12:30qui sont considérés

00:12:31pour 97%

00:12:32des Français

00:12:33comme quelque chose

00:12:34d'intrusif

00:12:35de pénible

00:12:36et d'inacceptable

00:12:37et

00:12:38ce qui se passe

00:12:39depuis que Bloc Tel

00:12:40a été mis en place

00:12:41c'est qu'un certain nombre

00:12:42d'opérateurs

00:12:43continuent

00:12:44à agir

00:12:45de manière illégale

00:12:46désormais

00:12:47c'est-à-dire

00:12:48continuent à avoir des appels

00:12:49sur des gens

00:12:50qui normalement

00:12:51ne doivent pas recevoir

00:12:52à des horaires

00:12:53où ils ne doivent pas recevoir

00:12:54il y a quelques exceptions

00:12:55qui sont faites

00:12:56notamment

00:12:57sur ce qui va concerner

00:12:58les économies

00:12:59d'énergie

00:13:00où on peut continuer

00:13:01à avoir des campagnes

00:13:02de démarchage téléphonique

00:13:03qui soient faites

00:13:04et depuis le début

00:13:05de l'année

00:13:06il y a toute une série

00:13:07de sanctions

00:13:08qui sont tombées

00:13:09qui ont été prononcées

00:13:10par les directions

00:13:11départementales

00:13:12de répression des fraudes

00:13:13de différents départements

00:13:14récemment

00:13:15dans les Yvelines

00:13:16c'est 71 000 euros

00:13:17qui ont été

00:13:18annulés à Dupont Consulting

00:13:19il y en a eu deux

00:13:20en Dordogne

00:13:21sur Altitelco

00:13:2246 000 euros

00:13:23Callcenter

00:13:2480 300

00:13:25deux autres

00:13:264U

00:13:27dans les records

00:13:28au mois de mars

00:13:29310 000 euros

00:13:30d'amende

00:13:31Upside Store

00:13:32525 000 euros

00:13:33donc on commence

00:13:34à avoir

00:13:35des sanctions pécuniaires

00:13:36qui tombent

00:13:37de manière extrêmement forte

00:13:38et j'espère

00:13:39que ça permettra

00:13:40un certain nombre de personnes

00:13:41d'arrêter

00:13:42de vivre cet enfer

00:13:43mais rappelez

00:13:44les choses à faire

00:13:45aujourd'hui

00:13:46c'est vraiment

00:13:47d'inscrire sur Bloctel

00:13:48c'est un moyen

00:13:49de se protéger

00:13:50quand vous êtes inscrit

00:13:51ça vous permet

00:13:52lorsque vous faites

00:13:53l'objet de démarchage

00:13:54de le signaler

00:13:55et du coup

00:13:56de faire condamner

00:13:57ces entreprises

00:13:58qui sont des entreprises

00:13:59délinquantes

00:14:00et bien merci beaucoup

00:14:01les réactions

00:14:02les réactions

00:14:03mon cher

00:14:04Jean-Philippe Ducoin Clément

00:14:05à ce coup de gueule

00:14:06ou alors un coup de coeur

00:14:07on va dire

00:14:08sur enfin

00:14:09des sanctions

00:14:10qui tombent

00:14:11pour les démarchages

00:14:12téléphoniques

00:14:13abusives

00:14:14on y revient

00:14:15dans quelques instants

00:14:16je rappelle

00:14:17qu'on attend

00:14:18vos réactions

00:14:19sur les réseaux sociaux

00:14:20l'application Sud Radio

00:14:21et bien sûr

00:14:22vos coups de fil

00:14:230 826 300 300

00:14:24autour de la table

00:14:25Antoine Oberdorf

00:14:26de journaliste

00:14:27qui suit la gauche

00:14:28pour l'Opinion

00:14:29Erwann Barillot

00:14:30écrivain et journaliste

00:14:31au JDD

00:14:32et Jean-Philippe Ducoin Clément

00:14:33qui est maire UDI

00:14:34et qui avait passé

00:14:35un coup de gueule

00:14:36à l'instant

00:14:37sur justement

00:14:38les démarchages téléphoniques

00:14:39abusifs

00:14:40qui grâce à une loi

00:14:41étaient enfin sanctionnés

00:14:42et la parole

00:14:43allait être à vous

00:14:44mon cher Erwann

00:14:45c'est ces sanctions

00:14:46qui arrivent enfin

00:14:47effectivement

00:14:48et d'ailleurs

00:14:49je ne sais pas

00:14:50si vous êtes au courant

00:14:51mais le président

00:14:52de la République

00:14:53Emmanuel Macron

00:14:54a téléchargé

00:14:55et a installé Bloctel

00:14:56pour bloquer les appels

00:14:57du NFP

00:14:58et de Lucie Castex

00:14:59qui devenait un tempestif

00:15:00depuis quelques semaines

00:15:01je ne suis pas sûr

00:15:02que ce soit suffisant

00:15:03il y a une telle détermination

00:15:04de la part de ses opérateurs

00:15:05que c'est plus compliqué

00:15:06mais c'est vrai

00:15:07qu'on attendait

00:15:08mine de rien

00:15:09ces sanctions

00:15:10qui étaient une gêne totale

00:15:11je pense qu'on a tous

00:15:12été témoins ici

00:15:13ou victimes

00:15:15et au moins

00:15:16on voit

00:15:17et je me tourne vers le politique

00:15:18au moins

00:15:19l'efficacité de la loi

00:15:20qui intervient rapidement

00:15:21rapidement

00:15:22ça met quand même du temps

00:15:23et c'est toujours

00:15:24ce qui est extrêmement dur

00:15:25quand on parle d'action publique

00:15:26on parle de réglementation

00:15:27qui date du mois de mars 2023

00:15:28si ma mémoire est bonne

00:15:30et les sanctions

00:15:31commencent à tomber

00:15:32depuis le début de l'année

00:15:33ça accélère

00:15:34mais pour que les sanctions

00:15:35puissent se faire

00:15:36il faut aussi que les gens

00:15:37aillent sur Bloctel

00:15:38parce que pour pouvoir

00:15:39dénoncer des démarchages abusifs

00:15:40il faut être inscrit

00:15:41sur Bloctel

00:15:42et pouvoir

00:15:43les signaler

00:15:44et si vous le faites

00:15:45sans avoir été

00:15:46préalablement inscrit

00:15:47vos signalements

00:15:48ne sont pas recevables

00:15:49donc c'est aussi

00:15:50tout le temps

00:15:51qu'une machine

00:15:52se mette en route

00:15:53mais j'espère

00:15:54que ça va permettre

00:15:55de mettre un petit peu d'ordre

00:15:56de limiter un peu

00:15:57les choses

00:15:58parce que c'est vrai

00:15:59que c'est extrêmement pénible

00:16:00et puis sur le fond

00:16:01c'est totalement contre-productif

00:16:02alors je pense

00:16:03qu'il y a un certain nombre

00:16:04d'entreprises

00:16:05qui sont sérieuses

00:16:06mais d'autres

00:16:07qui sont à la limite

00:16:08de l'arnaque

00:16:09sur ce qu'elles peuvent proposer

00:16:10enfin quand on a

00:16:11des entreprises

00:16:12qui démarchent

00:16:14à Bloctel

00:16:15qui appellent

00:16:16en dehors d'heure

00:16:17parce que normalement

00:16:18on n'a pas le droit

00:16:19pour garantir une tranquillité

00:16:20aux gens

00:16:21d'appeler entre midi et deux

00:16:22d'appeler le soir

00:16:23d'appeler sur certaines périodes

00:16:24sur le dimanche

00:16:25par exemple

00:16:26ce que font un certain nombre

00:16:27d'entreprises

00:16:28là-dessus

00:16:29donc le seul moyen

00:16:30d'en sortir

00:16:31c'est aussi que les gens

00:16:32s'inscrivent

00:16:33signalent

00:16:34remontent l'information

00:16:35vous savez

00:16:36on parle souvent

00:16:37de participation citoyenne

00:16:38c'est aussi

00:16:39d'être un peu citoyen

00:16:40acteur chacun

00:16:41et pas uniquement spectateur

00:16:42plutôt que de râler

00:16:43vous nous avez donné les clés

00:16:44pour que justement

00:16:45ce harcèlement téléphonique

00:16:46cesse

00:16:47collectivement un peu plus

00:16:48tous tranquilles

00:16:49que chacun d'entre nous

00:16:50prenne notre part

00:16:51et puisse participer

00:16:52pour justement

00:16:53l'efficacité de l'action publique

00:16:54c'est à votre tour

00:16:55Erwann Barilho

00:16:56écrivain journaliste au JDD

00:16:57pour un coup de coeur

00:16:58visiblement

00:16:59suite à une rencontre nocturne

00:17:00hier soir

00:17:01c'est ça ?

00:17:02exactement

00:17:03je ne m'attendais pas du tout

00:17:04à croiser cette personne

00:17:05dans le métro

00:17:06aux alentours de 23h

00:17:0723h30

00:17:08et vous parlez à l'instant

00:17:09de citoyen acteur

00:17:10je suis descendu

00:17:11dans le métro

00:17:13juste après avoir visité

00:17:15le Club France

00:17:16du côté de la porte

00:17:17de la Villette

00:17:18et là

00:17:19je dois le dire

00:17:20c'est mon coup de coeur du jour

00:17:21je suis tombé

00:17:22sur

00:17:23je vous laisse deviner

00:17:24peut-être

00:17:25un habitué des rames

00:17:26c'est ça ?

00:17:27un habitué des rames

00:17:28dont ce n'était pas

00:17:29le coup d'essai

00:17:30puisqu'on m'a rapporté

00:17:31qu'il était

00:17:32tous les soirs

00:17:33jusqu'à minuit

00:17:34à veiller

00:17:35à ce que finalement

00:17:36les rames aillent bien à l'heure

00:17:37à ce qu'il n'y ait pas

00:17:38d'incidents majeurs

00:17:39sur les lignes de la RATP

00:17:40et d'ailleurs

00:17:41on peut saluer les équipes

00:17:42parce qu'en l'instant

00:17:43les transports fonctionnent bien

00:17:44et plutôt très bien même

00:17:45plutôt très bien

00:17:46et même un français comme moi

00:17:47qui aime râler

00:17:48dont c'est un petit peu

00:17:49un sport favori

00:17:50et dont on vérifiera

00:17:51la ténacité tout à l'heure

00:17:52voilà

00:17:53et ce n'est pas encore

00:17:54une discipline olympique

00:17:55mais presque

00:17:56et bien je dois dire

00:17:57que là

00:17:58en voyant à quel point

00:17:59la RATP fonctionne bien

00:18:00je n'ai pas envie de râler

00:18:01mais j'ai vraiment envie

00:18:02de faire un coup de coeur

00:18:03pour cet homme en particulier

00:18:04parce que sinon

00:18:05on n'aurait pas

00:18:06une sonorité voisine

00:18:07à celle de la première ministrable

00:18:08du nouveau Front Populaire

00:18:09absolument

00:18:10à une lettre près

00:18:11on change le T pour un X

00:18:12et on arrive

00:18:13à Jean Castex

00:18:14effectivement

00:18:15président directeur général

00:18:16de la RATP

00:18:17qui est vraiment là

00:18:18pour aider les gens

00:18:19et je dois vraiment saluer

00:18:21cet homme

00:18:22qui fait un travail formidable

00:18:23il a un côté un peu

00:18:24Saint-Sinatus

00:18:25vous savez il a été

00:18:26à la tête de l'État

00:18:27et puis finalement

00:18:28il laisse la gestion

00:18:29de Rome à un autre

00:18:30et lui il retourne

00:18:31à sa charrue

00:18:32et Dieu sait que c'est

00:18:33une sacrée charrue

00:18:34le réseau de la RATP

00:18:35donc coup de coeur

00:18:36pour Jean Castex

00:18:37En effet

00:18:38on le voit régulièrement

00:18:39sur les réseaux sociaux

00:18:40il laisse toujours

00:18:41des images surprenantes

00:18:42avec sa grosse main

00:18:43c'est ça

00:18:44avec sa grosse main

00:18:45sa balette

00:18:46en allant au travail

00:18:47et en effet

00:18:48même avec la mascotte

00:18:49des Jeux Olympiques

00:18:50autour de lui

00:18:51pour justement aiguiller

00:18:52ça vous fait tous un peu

00:18:53sourire

00:18:54surtout l'expérience

00:18:55de Jean Castex

00:18:56à Matignon

00:18:57pour le coup

00:18:58avant qu'il n'endosse

00:18:59l'habit de patron

00:19:00de la RATP

00:19:01est intéressante

00:19:02parce que finalement

00:19:03lorsque les Français

00:19:04on leur évoque

00:19:05cette idée

00:19:06qui leur est un peu étrangère

00:19:07de gouvernement technique

00:19:08certains ont eu la réflexion

00:19:09qu'est-ce qui distinguait

00:19:10Jean Castex du moins

00:19:11au départ

00:19:12d'un gouvernement technique

00:19:13au fond

00:19:14personne ne le connaissait

00:19:15c'était un grand serviteur

00:19:16de l'État

00:19:17maire aussi de la commune

00:19:18de la localité de Prades

00:19:19et donc certains se sont dit

00:19:21finalement

00:19:22le gouvernement technique

00:19:23c'est peu ou prou

00:19:24ce que nous avons connu

00:19:25avec Jean Castex

00:19:26or on voit que

00:19:27comme la culture française

00:19:29a horreur du vide

00:19:30en vérité

00:19:31tout gouvernement technique

00:19:32qui débarque à Matignon

00:19:33devient très très rapidement

00:19:34un gouvernement politique

00:19:36pris dans les vicissitudes

00:19:39de la politique française

00:19:40mais aussi ce qui fait

00:19:41tout son charme

00:19:42et devient

00:19:43quelques mois

00:19:44après son installation

00:19:45véritablement

00:19:46un acteur politique

00:19:47comme l'est aujourd'hui

00:19:48Jean Castex

00:19:49même sorti de Matignon

00:19:50mais ce qui est amusant

00:19:51avec Jean Castex

00:19:52et je vous donne la parole

00:19:53Jean-Philippe Bugouin-Clément

00:19:54c'est-à-dire que

00:19:55c'est quand même

00:19:56quelqu'un qui a bénéficié

00:19:57d'une cote de popularité

00:19:58extraordinaire

00:19:59mais surtout

00:20:00pendant son exercice à Matignon

00:20:01c'est vrai

00:20:02mais aussi en partant

00:20:03parce que je rappelle

00:20:04que dès qu'il est arrivé

00:20:05il a subi un peu

00:20:06les mêmes foudres

00:20:07on l'a qualifié de techno

00:20:08alors il était un peu plus sympathique

00:20:09mine de rien

00:20:10avec quelque chose

00:20:11d'aussi caricatural

00:20:12que son accent

00:20:13mais il a quand même

00:20:14subi les foudres

00:20:15alors que là

00:20:16on voit que c'est quelqu'un

00:20:17mine de rien

00:20:18qui n'hésite pas

00:20:19à mettre les mains dans le combouis

00:20:20et ça fait plaisir

00:20:21j'imagine en tant que politique

00:20:22Non mais moi je trouve

00:20:23que c'est quelqu'un

00:20:24d'assez admirable

00:20:25parce qu'en fait

00:20:26il porte ce que portent

00:20:27énormément d'élus

00:20:28énormément d'acteurs politiques

00:20:29il est monté au plus haut

00:20:30quand vous arrivez à Matignon

00:20:31vous êtes sur un des plus grands postes

00:20:32que la République peut confier

00:20:33à un homme ou à une femme

00:20:34et il continue d'exercer

00:20:35en tant que grand serviteur

00:20:36de l'État

00:20:37d'autres responsabilités

00:20:38un autre échelon

00:20:39qu'aurait pu arrêter

00:20:40qu'aurait pu faire des conférences

00:20:41s'enrichir bien sûr

00:20:42aller portoufler

00:20:43dans des grandes entreprises

00:20:44du CAC 40

00:20:45ou ailleurs

00:20:46mais c'est d'ailleurs un peu

00:20:47ce dont on a eu peur

00:20:48avec lui au début

00:20:49et il a continué

00:20:50il a remis les gants

00:20:51pour aller servir

00:20:52et puis c'est quand même

00:20:53l'occasion de rappeler

00:20:54indépendamment de la gestion

00:20:55qui est faite par Jean Castex

00:20:56qui est assez extraordinaire

00:20:57qu'il a remis

00:20:58les gants

00:20:59pour aller servir

00:21:00et puis c'est quand même

00:21:01l'occasion de rappeler

00:21:05les transports

00:21:06et la réussite des transports

00:21:07sur les Jeux Olympiques

00:21:08ça a été 200 millions d'investissements

00:21:09de la région Île-de-France

00:21:10et ça a été un travail

00:21:11extrêmement fort

00:21:12coordonné entre

00:21:13Île-de-France Mobilité

00:21:14la région

00:21:15la ville de Paris

00:21:16il faut le dire aussi

00:21:17quand ça va bien

00:21:18et quand ça se parle

00:21:19la RATP

00:21:20SNCF

00:21:21et SNCF Réseau

00:21:22ça a été un travail

00:21:23de coordination énorme

00:21:24et au-delà

00:21:25de l'ancien Premier ministre

00:21:28et de ce qu'il a porté

00:21:29Jean Castex

00:21:30je pense qu'il faut aussi

00:21:31saluer la capacité

00:21:32de l'ensemble des acteurs

00:21:33sur un projet

00:21:34comme celui-là

00:21:35en mode projet

00:21:36en mode organisation

00:21:37à aller porter

00:21:38quelque chose

00:21:39qu'a mis en avant

00:21:40qu'a donné une image positive

00:21:41du pays à l'international

00:21:42Et Erwan ?

00:21:43Oui, il n'a pas eu

00:21:44la chance

00:21:45Jean Castex également

00:21:46puisqu'il a été

00:21:47Premier ministre

00:21:48pendant une période morose

00:21:49dont on se rappelle tous

00:21:50la période du Covid

00:21:51et donc on n'a pas eu

00:21:52forcément l'occasion

00:21:53de le voir

00:21:54sous un aspect positif

00:21:55Avec son registre

00:21:56c'était la bomboche

00:21:57c'est terminé

00:21:58Voilà, en responsabilité

00:21:59etc.

00:22:00Et d'ailleurs

00:22:01c'était l'exercice

00:22:02qui était imposé

00:22:03par la contrainte du moment

00:22:04Et bien là

00:22:05on le voit

00:22:06dans un tout autre registre

00:22:07dans un moment

00:22:08beaucoup plus festif

00:22:09beaucoup plus positif

00:22:10et ça serait intéressant

00:22:11d'ailleurs de comparer

00:22:12la cote de popularité

00:22:13de Jean Castex

00:22:14comme PDG

00:22:15de la RATP

00:22:16et comme Premier ministre

00:22:17Je suis sûr

00:22:18qu'elle a bondi en flèche

00:22:19Mais c'est rare en plus

00:22:20à gauche Anton Oberdorf

00:22:21de revoir quand même

00:22:22quelqu'un

00:22:23et c'est ce que disait

00:22:24Jean-Philippe Dugouin-Clément

00:22:25tout à l'heure

00:22:26on va dire

00:22:27arriver au sommet de l'État

00:22:28pour aller se préoccuper

00:22:29de ce qui est aujourd'hui

00:22:30mine de rien

00:22:31la RATP

00:22:32les transports

00:22:33les déplacements

00:22:34A gauche

00:22:35vous en avez un

00:22:36qui a eu le sentiment

00:22:37quand même

00:22:38d'en passer par cette épreuve

00:22:39c'est François Hollande

00:22:40François Hollande

00:22:41ancien Président de la République

00:22:44qui est revenu sur ces terres

00:22:46de Corrèze

00:22:47à Tulle

00:22:48a fait campagne

00:22:49moi j'ai suivi cette campagne

00:22:51législative

00:22:52à gauche attentivement

00:22:53et quoi qu'on en dise

00:22:54évidemment

00:22:55du niveau de notoriété

00:22:56d'un ancien Président de la République

00:22:58on peut dire

00:22:59que les jeux étaient faits

00:23:00que la partie était gagnée

00:23:02mais pas du tout

00:23:03pour lui

00:23:04c'était vraiment

00:23:05un verdict

00:23:06des urnes

00:23:07qu'il a attendu

00:23:08jusqu'au dernier moment

00:23:09avec une configuration

00:23:11où il n'était pas sûr

00:23:12de l'emporter

00:23:13donc cette épreuve d'humilité

00:23:14elle vaut aussi bien

00:23:16à gauche qu'à droite

00:23:17et je crois qu'elle a ses vertus

00:23:18oui et puis

00:23:19on ne peut pas dire

00:23:20que ce soit quelque chose

00:23:21de tellement répandu

00:23:22en politique aujourd'hui

00:23:23surtout après

00:23:24cette dissolution surprise

00:23:25qui visiblement

00:23:26n'a pas amené beaucoup de gens

00:23:27à faire preuve

00:23:28comme vous venez de le dire

00:23:29vous êtes sur Sud Radio

00:23:30on se retrouve

00:23:31après les informations

00:23:32de 11h

00:23:33pour les grands débats

00:23:34de l'été

00:23:35et on va ouvrir cette page

00:23:36la première ministre

00:23:37qu'on a eu le temps

00:23:38d'évoquer

00:23:39idéale

00:23:40pour le nouveau front populaire

00:23:41qui est Lucie Casté

00:23:42fonctionnaire

00:23:43à la ville de Paris

00:23:44notamment en charge

00:23:45des finances

00:23:46qui essaie tant bien que mal

00:23:47mine de rien

00:23:48durant ces quelques jours

00:23:49qu'on a aperçu

00:23:50derrière nous

00:23:51d'occuper le terrain

00:23:52aller en déplacement

00:23:53à Duralex

00:23:54une usine

00:23:55qui a retrouvé vie

00:23:56grâce à ses salariés

00:23:57et elle a décidé

00:23:58de faire une séquence

00:23:59dans Paris Match

00:24:00pour parler de sa vie privée

00:24:01et de dire

00:24:02qu'elle était mariée

00:24:03à une femme

00:24:04qu'elle attendait

00:24:05peut-être même

00:24:06un enfant

00:24:07et qu'elle décidait

00:24:08on va dire

00:24:09de le mettre en avant

00:24:10tout de suite

00:24:11dans un grand hebdomadaire

00:24:12qui est Paris Match

00:24:13pour éviter les attaques

00:24:14qu'elle subissait

00:24:15déjà des foudres

00:24:16sur son homophobie

00:24:17et on va se poser la question

00:24:18nous autour de la table

00:24:19et c'est pour ça

00:24:20qu'on a besoin de vous

00:24:21chers auditeurs

00:24:22au standard 0 826 300 300

00:24:23quelle est cette passion

00:24:24pour la gauche

00:24:25pour les coming out

00:24:26pour l'étalage

00:24:27de la vie privée

00:24:28et on va tout simplement

00:24:29se dire la question

00:24:30ici très franchement

00:24:31est-ce qu'on a besoin

00:24:32de le savoir ?

00:24:33A tout de suite !

00:24:34C'est l'actualité

00:24:35qui est passée

00:24:36sous le scalpel

00:24:37de notre tablée

00:24:38aujourd'hui

00:24:39Antoine Oberdorf

00:24:40qui suivez

00:24:41vous suivez

00:24:42pardonnez-moi

00:24:43la gauche

00:24:44pour le journal

00:24:45L'Opinion

00:24:46Erwann Barillot

00:24:47écrivain et journaliste

00:24:48au JDD

00:24:49et Jean-Philippe Dugoin-Clément

00:24:50que vous êtes maire

00:24:51et sous l'étiquette UDI

00:24:52on va aborder le sujet

00:24:53franchement

00:24:54qui a fait beaucoup

00:24:55parler les commentateurs politiques

00:24:56et même qui a interpellé

00:24:57beaucoup de nos auditeurs

00:24:58qui nous ont demandé

00:24:59de traiter le sujet

00:25:00ici sur Sud Radio

00:25:01c'est le coming out

00:25:02de celle qui est vue

00:25:03comme la première ministre

00:25:04idéale par le nouveau

00:25:05Front Populaire

00:25:06Lucie Casté

00:25:07elle dit dans une interview

00:25:08aujourd'hui à Paris Match

00:25:09je veux dire

00:25:10qui je suis

00:25:11et on se pose la question

00:25:12on attend

00:25:13vos réactions

00:25:14au standard 0 826

00:25:15300 300

00:25:16appelez-nous

00:25:17et pour échanger

00:25:18dialoguer avec nous

00:25:19parler vrai

00:25:20Erwann Barillot

00:25:21qu'est-ce qu'on pense

00:25:22de cette gauche mine de rien

00:25:23qui a une tendance

00:25:24à mettre en avant

00:25:25pour le dire très largement

00:25:26sa vie privée

00:25:27comment vous le sentez vous ?

00:25:30C'est très simple

00:25:31Lucie Casté

00:25:32depuis qu'elle a été

00:25:33entre guillemets

00:25:34nommée par les quatre

00:25:35composantes du NFP

00:25:36au poste de premier ministre

00:25:38elle a un défi

00:25:39c'est exister médiatiquement

00:25:40à l'heure

00:25:41où on ne parle

00:25:42que des Jeux Olympiques

00:25:43et d'ailleurs

00:25:44elle a été complètement

00:25:45finalement

00:25:46cachée derrière

00:25:47des figures

00:25:48telles que Léon Marchand

00:25:49derrière lesquelles

00:25:50les français se reconnaissent

00:25:51et donc

00:25:52elle a essayé

00:25:53de se rendre

00:25:54avec d'autres

00:25:55éminents

00:25:56représentants

00:25:57de la coalition

00:25:58dans

00:25:59une célèbre

00:26:00usine

00:26:01de verrerie française

00:26:02on peut dire

00:26:03que ça a fait flop

00:26:04c'est entièrement

00:26:05passé sous les radars

00:26:06et si

00:26:07bruit médiatique

00:26:08il y a eu

00:26:09c'était un bruit

00:26:10médiatique

00:26:11plutôt négatif

00:26:12style

00:26:13les bobos

00:26:14essayent de parler au prolo

00:26:15et ça marche pas tellement

00:26:16donc

00:26:17qu'est-ce qu'elle s'est dit

00:26:18sans jeu de mots

00:26:19Duralex Sedlex

00:26:20médiaticus

00:26:21elle s'est dit

00:26:22il faut que je trouve

00:26:23un banger

00:26:24un scoop

00:26:25quelque chose

00:26:26qui va me faire exister

00:26:27dans le bruit médiatique

00:26:28et alors là

00:26:29vous savez

00:26:30il n'y a pas 50 solutions

00:26:31elle a instrumentalisé

00:26:32la question de l'homosexualité

00:26:34comme l'avaient fait

00:26:35d'autres

00:26:36on pense notamment

00:26:37à Olivier Dussopt

00:26:38dans Têtu

00:26:39au moment où il était en difficulté

00:26:40en pleine réforme des retraites

00:26:41elle s'est dit

00:26:42voilà je vais

00:26:43faire cette interview

00:26:44pour vous c'est seulement

00:26:45on va dire un joujou médiatique

00:26:46qu'elle agite

00:26:47pour dire voilà

00:26:48j'existe

00:26:49et puisqu'on parle pas de moi

00:26:50quand je fais des actions

00:26:51on va dire plus politiques

00:26:53je parle de ma vie privée

00:26:54en espérant qu'il y ait

00:26:55un débat dessus

00:26:56ou que ça provoque

00:26:57une hausse de sympathie

00:26:58la preuve on en parle

00:26:59et je dirais

00:27:00c'est peut-être pas la seule motivation

00:27:01de toute façon l'être humain

00:27:02est une personne complexe

00:27:03et même en politique

00:27:04les gens sont complexes

00:27:05et il y a souvent

00:27:06plusieurs motivations

00:27:07je dirais que la première motivation

00:27:08pourquoi est-ce qu'elle le fait maintenant

00:27:09c'est d'exister

00:27:10dans un débat

00:27:11sursaturé par les Jeux Olympiques

00:27:12Antoine Oberdor

00:27:13vous qui suivez justement

00:27:14la gauche

00:27:15pour l'opinion

00:27:16comment vous vous apercevez

00:27:17comment vous analysez

00:27:18cette sortie quand même

00:27:19un peu soudaine

00:27:20curieuse

00:27:21d'un point de vue

00:27:22médiatique et de communication

00:27:23qu'il y ait la volonté

00:27:24d'exister

00:27:25de la part de Lucie Casté

00:27:26pour s'imposer à Matignon

00:27:27dans un été

00:27:28particulièrement saturé

00:27:29par les Jeux Olympiques

00:27:30c'est évident

00:27:31en revanche

00:27:32je trouve que

00:27:33la gauche n'a pas

00:27:34le monopole

00:27:35de la mise en scène de soi

00:27:36et du déballage

00:27:37de la vie privée

00:27:38et que

00:27:39je suis toujours

00:27:40finalement mal à l'aise

00:27:41avec cette espèce

00:27:42d'hypocrisie

00:27:43très française

00:27:44qu'il y aurait

00:27:45à vouloir

00:27:46renvoyer

00:27:47l'orientation sexuelle

00:27:48à la sphère privée

00:27:49alors même que

00:27:50tout

00:27:51dans le voyeurisme

00:27:52médiatique

00:27:53tel que

00:27:54certains le pratiquent

00:27:55mène

00:27:56à ce que

00:27:57certains politiques

00:27:58ou certaines

00:27:59femmes politiques

00:28:00en l'occurrence

00:28:01soient outées

00:28:02comme on dit

00:28:03vous voulez dire

00:28:04que déjà dans les petits milieux

00:28:05dès que le nom de Lucie Casté est sorti

00:28:06vous étiez au courant

00:28:07qu'elle vivait avec une femme

00:28:08qu'elle avait un enfant

00:28:09bien évidemment

00:28:10alors pour l'enfant

00:28:11je ne savais pas

00:28:12en revanche

00:28:13je savais

00:28:14qu'elle était

00:28:15en l'occurrence

00:28:16lesbienne

00:28:17ce genre de secret

00:28:18de polychinelle

00:28:19qui règne

00:28:20l'empire

00:28:21de la rumeur

00:28:22qui ne serait partagée

00:28:23donc que par

00:28:24le microcosme

00:28:25journalistique

00:28:26parisien

00:28:27personnellement

00:28:28je n'y souscris pas

00:28:29et en revanche

00:28:30on peut tout à fait expliquer

00:28:33la stratégie de communication

00:28:34délibérée

00:28:35qu'il y a derrière

00:28:36moi pour vous amener

00:28:37un petit peu

00:28:38dans les coulisses

00:28:39de cette

00:28:40interview à Paris Match

00:28:41la conseillère en communication

00:28:42de Lucie Casté

00:28:43n'est autre

00:28:44qu'une certaine

00:28:45soniatire

00:28:46ça ne dira rien

00:28:47au grand public

00:28:48d'un livre

00:28:49dans une maison d'édition

00:28:50que vous connaissez bien

00:28:51chère Maxime

00:28:52aux éditions Fayard

00:28:53Sortir du placard

00:28:54LGBT en politique

00:28:55voilà le titre

00:28:56de l'ouvrage

00:28:57qu'a écrit

00:28:58la conseillère en communication

00:28:59de Lucie Casté

00:29:00et dans une interview

00:29:01je l'entendais encore

00:29:02récemment dire

00:29:03que la France

00:29:04est encore une France

00:29:05très Paris Match

00:29:06justement

00:29:07où des hommes politiques

00:29:08se mettent en scène

00:29:09avec leurs femmes

00:29:10leurs premières dames

00:29:11pour repenser à Gérald Darmanin

00:29:12notamment très récemment

00:29:13une de Paris Match

00:29:14avec l'enfant

00:29:15avec éventuellement le chien

00:29:16en vacances

00:29:17qui est partie

00:29:18de l'imaginaire politique français

00:29:19nous y sommes

00:29:20très habitués

00:29:21donc que

00:29:22à un moment donné

00:29:23Lucie Casté

00:29:24pour exister médiatiquement

00:29:25ait voulu

00:29:26briser ses codes

00:29:27il n'y a rien de choquant

00:29:28et rompre ses codes

00:29:29d'autres l'ont fait avant elle

00:29:30d'autres le feront après elle

00:29:31et on y reviendra

00:29:32Jean-Philippe Duguin Clément

00:29:33comment vous réagissez

00:29:34est-ce que

00:29:35parce que

00:29:36franchement

00:29:37est-ce qu'on s'en fout pas

00:29:38parce que Lucie Casté

00:29:39moi je suis persuadé

00:29:40qu'elle a plein d'autres qualités

00:29:41en plus de celles

00:29:42qu'elle affiche publiquement

00:29:43dans Paris Match

00:29:44et je suis sûr

00:29:45que plein la trouvent déjà

00:29:46très sympathique

00:29:47et peut-être même très compétente

00:29:48sans qu'elle ait ce besoin là

00:29:49on va dire

00:29:50de parler de sa vie privée

00:29:51en tout cas je lui souhaite

00:29:52parce que si elle n'a que ça

00:29:53c'est assez ridicule

00:29:54déjà pour moi

00:29:55c'est pas une question

00:29:56de gauche ou de droite

00:29:57parce qu'on pourrait

00:29:58prendre des exemples

00:29:59à droite

00:30:00ou à l'extrême droite

00:30:01quelqu'un comme

00:30:02M. Odule

00:30:03qui est au Front National

00:30:04aujourd'hui

00:30:05qui ont eux aussi

00:30:06joué sur leur sexualité

00:30:07comme un argument

00:30:08de communication

00:30:09de notoriété

00:30:10de marketing électoral

00:30:11pour rappeler

00:30:12Julien Odule

00:30:13avait eu des photos

00:30:14de lui

00:30:16en têtue

00:30:17notamment

00:30:18mais c'est pas

00:30:19quelque chose

00:30:20qui est spécifiquement

00:30:21de gauche

00:30:22on le retrouve

00:30:23dans l'ensemble

00:30:24des formations politiques

00:30:25sauf que le RN

00:30:26n'en fait pas un argument politique

00:30:27d'une certaine manière

00:30:28lui il l'a fait

00:30:29quand il a joué

00:30:30une certaine forme

00:30:31de communication

00:30:32avant qu'il s'engage

00:30:33politiquement

00:30:34mais ce que je trouve

00:30:35assez dommageable

00:30:36là-dedans

00:30:37c'est en fait

00:30:38on fait privilégier

00:30:39la forme sur le fond

00:30:40on est dans une forme

00:30:41de pipelisation

00:30:42de la vie politique

00:30:43on ne s'intéresse

00:30:44plus tant

00:30:45à ce qu'est la personne

00:30:46ce qu'elle porte

00:30:47ce qu'elle fait

00:30:48sa capacité de travail

00:30:49qu'à savoir

00:30:50avec qui elle couche

00:30:51quelles sont la couleur

00:30:52de ses sous-vêtements

00:30:53il y a un côté

00:30:54je trouve

00:30:55assez intrusif

00:30:56assez nauséabond

00:30:57assez malsain

00:30:58on s'intéresse

00:30:59en gros

00:31:00à tout ce qui est malsain

00:31:01tout ce qui peut être

00:31:02du voyeurisme

00:31:03dans notre société

00:31:04et je trouve

00:31:05assez dommageable

00:31:06que cette candidate

00:31:07au poste

00:31:08de premier ministre

00:31:09eh bien

00:31:10fasse campagne

00:31:11plus sur sa sexualité

00:31:12que sur ce qu'elle porte

00:31:13et encore une fois

00:31:14je dis ça

00:31:15moi

00:31:16c'est pas la question

00:31:17c'est pas une question

00:31:18par rapport

00:31:19à ce qu'elle est

00:31:20c'est quel intérêt

00:31:21de mettre en avant

00:31:22sa vie privée

00:31:23La question au fond

00:31:24c'est

00:31:25quel est le signifiant politique

00:31:26qu'on met derrière

00:31:27que Lucie Castex

00:31:28révèle son homosexualité

00:31:29à ce stade

00:31:30du moins aux yeux

00:31:31du grand public

00:31:32et des français

00:31:33est-ce que

00:31:34ça en fait un atout

00:31:35est-ce que ça la rend

00:31:36plus...

00:31:37Excusez-moi

00:31:38est-ce que ça en fait

00:31:39une bonne ou une mauvaise

00:31:40première ministre

00:31:41est-ce que Jean Castex

00:31:42est une bonne ou une mauvaise

00:31:43première ministre

00:31:44puisqu'on parlait de lui

00:31:45il y a quelques minutes

00:31:46du fait qu'il soit hétérosexuel

00:31:47le fait de la sexualité

00:31:48de quelqu'un

00:31:49ne fait pas de soi

00:31:50qu'on est un bon

00:31:51ou un mauvais ministre

00:31:52et donc de ce point de vue-là

00:31:53c'est sans incidence

00:31:54Elle a pilonné

00:31:55depuis la révélation

00:31:56de son nom

00:31:57et ça on ne peut pas

00:31:58lui enlever

00:31:59sur le thème

00:32:00des services publics

00:32:01elle n'a été

00:32:02que sur ce thème-là

00:32:03la nécessité

00:32:04d'engager

00:32:05de nouvelles ADESH

00:32:06sur l'hôpital public

00:32:07sur l'école

00:32:08enfin je veux dire

00:32:09elle est à fond

00:32:11mais voyez à quel point

00:32:12notre système

00:32:13est totalement déformé

00:32:14c'est que le seul moment

00:32:15où elle devient audible

00:32:16ou elle fait du média

00:32:17ou elle fait du buzz

00:32:18c'est quand elle parle

00:32:19de sa sexualité

00:32:20quand elle parle

00:32:21de services publics

00:32:22quand elle parle

00:32:23d'une union de la gauche

00:32:24qui n'existe pas

00:32:25quand elle parle

00:32:26de son savoir-faire professionnel

00:32:27au travers de son poste

00:32:28de directrice

00:32:29des finances de Ville de Paris

00:32:30tout le monde s'en fout

00:32:31tout le monde s'en fout

00:32:32c'est le seul moment

00:32:33où on fait des médias

00:32:34et je trouve qu'on est

00:32:35dans un système

00:32:36qui ne fonctionne plus

00:32:37en fait c'est plus

00:32:38le problème vient du système

00:32:39de Lucie Castex

00:32:40c'est-à-dire que

00:32:41vous avez raison

00:32:42elle avait un programme à proposer

00:32:43elle l'a toujours

00:32:44notamment sur les services publics

00:32:45mais elle ne passe pas

00:32:46le bruit médiatique

00:32:47quand elle parle

00:32:48de ce problème-là

00:32:49par contre

00:32:50pour exister

00:32:51elle a besoin effectivement

00:32:52de parler un peu plus d'elle

00:32:53de sa vie privée

00:32:54même si c'est pas au coeur

00:32:55de ce qu'elle porte

00:32:56mais ça dit aussi

00:32:57ça dit sur notre société

00:32:58mais ça dit aussi

00:32:59sur la gauche

00:33:00quand elle va dans une usine

00:33:01de verrerie

00:33:02ça colle pas

00:33:03ça marche pas

00:33:04personne n'en parle

00:33:05par contre

00:33:06quand elle parle du sociétal

00:33:07entre guillemets

00:33:08donc ça montre bien

00:33:09cette gauche finalement

00:33:10qui est passée

00:33:11des mouvements sociaux

00:33:12aux nouveaux mouvements sociaux

00:33:13comme on dit aujourd'hui

00:33:14le sociétal

00:33:15elle est obligée

00:33:16d'en passer par là

00:33:17parce que la gauche a changé

00:33:18et l'électorat de gauche

00:33:19a changé

00:33:20on va vous apporter

00:33:21de la contradiction

00:33:22camarades ne bougez pas

00:33:23parce qu'on va accueillir

00:33:24Jovan

00:33:25qui nous appelle de l'Essonne

00:33:26bonjour Jovan

00:33:27bonjour à tous

00:33:28merci de m'accueillir

00:33:29bonjour à vos invités

00:33:30merci beaucoup

00:33:31d'écouter Sud Radio

00:33:32et de venir participer

00:33:33avec nous à cette discussion

00:33:34vous qu'est-ce que vous pensez

00:33:35de cette officialisation

00:33:36on va dire

00:33:37de Lucie Castet

00:33:38dans Paris Match

00:33:39moi je pense simplement

00:33:40que c'est malheureux

00:33:41d'en arriver

00:33:42à ce point

00:33:43de voyeurisme

00:33:44en fait

00:33:45je pense que

00:33:46ce qu'elle a voulu

00:33:47c'était d'éliminer

00:33:48le terrain

00:33:49avant que ça explose

00:33:50donc vous nous dites

00:33:51qu'elle n'avait pas le choix

00:33:52d'une certaine manière

00:33:53d'une certaine manière

00:33:54elle n'avait pas le choix

00:33:55elle savait

00:33:56que ça allait être déballé

00:33:57donc autant

00:33:58qu'elle le dise

00:33:59elle avec ses mots

00:34:00avec ses termes

00:34:01que plutôt déformé

00:34:02par le biais

00:34:03d'une voix de presse

00:34:04autre que sa voix

00:34:05elle en fait

00:34:06oui c'est ça

00:34:07c'est-à-dire plutôt

00:34:08que dans quelques semaines

00:34:09potentiellement

00:34:10dans un magazine

00:34:11un peu moins chic

00:34:12ou moins lu

00:34:13retrouver des photos d'elle

00:34:14souvenez-vous des sous-entendus

00:34:15franchement lourdingues

00:34:17dont avait fait l'objet

00:34:18Gabriel Attal

00:34:19avec Voici

00:34:20sur un bateau en Corse

00:34:22avec Olivier Véran

00:34:23oui

00:34:24très franchement

00:34:25et c'est peut-être effectivement

00:34:26ce genre de photos

00:34:27qu'elle a voulu éviter

00:34:28vous êtes d'accord avec ça

00:34:29vous Jovan ?

00:34:30oui je suis entièrement

00:34:31d'accord avec ça

00:34:32enfin ça ne retire rien

00:34:33en ces qualités

00:34:35de futur premier administrable

00:34:37une personne

00:34:38qui a une carrière

00:34:39d'arrivée

00:34:40qui a des

00:34:42qui a fait énormément de choses

00:34:43d'un point de vue économique

00:34:44qui a participé

00:34:45à des commissions de requêtes

00:34:46sur les

00:34:49sur les services publics

00:34:50notamment

00:34:51sur la fiscalité

00:34:52notamment

00:34:53et elle pourra très bien

00:34:55apporter sa pierre à l'édifice

00:34:56parce qu'aujourd'hui

00:34:57on manque clairement

00:34:58de structuration

00:34:59dans notre pays

00:35:00Erwin Bayou

00:35:01qui dit des petits dialogues

00:35:02avec vous Jovan

00:35:03sur la personnalité politique

00:35:04on en parlait tout à l'heure

00:35:05on peut parler

00:35:06par exemple

00:35:07de Sébastien Chenu

00:35:08au Rassemblement National

00:35:09ou de Gabriel Attal

00:35:10dans la majorité présidentielle

00:35:11qui certes

00:35:12parfois ont été victimes

00:35:14de photos

00:35:15malencontreuses

00:35:16mais qui n'ont jamais

00:35:17qui n'en ont jamais fait

00:35:18un argument politique

00:35:19et là la différence

00:35:20on a l'impression aussi

00:35:21peut-être que c'est

00:35:22l'une des manières

00:35:23de rassembler la gauche

00:35:24aujourd'hui

00:35:25c'est de la rassembler finalement

00:35:26sur cette question sociétale

00:35:28qui est peut-être

00:35:29le plus petit dénominateur commun

00:35:30entre tous ces 4 mouvements de gauche

00:35:32à part peut-être la lutte

00:35:33contre le Rassemblement National

00:35:34Vous êtes d'accord avec ça Jovan ?

00:35:36Vous, est-ce que

00:35:37vous pensez aussi

00:35:38qu'en plus de ces qualités

00:35:39malheureusement

00:35:40la gauche

00:35:41et on peut le déplorer ou pas

00:35:42justement

00:35:43et trouver ça beaucoup plus moderne

00:35:44la gauche est tellement attachée

00:35:45à tous ces droits

00:35:46qu'on dit sociaux

00:35:47qu'elle est aussi obligée

00:35:48de sortir pour s'attirer

00:35:49un certain capital sympathie

00:35:51de la part des électeurs

00:35:52vous êtes d'accord ?

00:35:54Non, je ne pense pas

00:35:55qu'elle le fasse pour ça

00:35:56elle le fait par pure honnêteté

00:35:59entre guillemets

00:36:00aujourd'hui

00:36:01quand on voit les foudres

00:36:02qui ont été attirées

00:36:04par rapport à la cérémonie d'ouverture

00:36:06notamment en ce qui s'est passé

00:36:07sur...

00:36:09Oui, sur des représentants

00:36:10de la Chine

00:36:11Je ne veux pas revenir

00:36:12sur cette fois-là

00:36:13Elle a préféré

00:36:14prendre les devants

00:36:15Donc elle se protège ?

00:36:16C'est malheureux

00:36:17Elle se protège

00:36:18C'est malheureux

00:36:19Bon bah écoutez

00:36:20on reviendra sur le fait

00:36:21que ce soit potentiellement

00:36:22malheureux à cause

00:36:23sans doute

00:36:24et on va poursuivre

00:36:25la conversation en direct

00:36:26sur ce radio

00:36:27d'un système médiatique

00:36:28qui ne demande que

00:36:29de nouvelles informations

00:36:30on est obligé de passer

00:36:31si on veut réussir en politique

00:36:32vous nous appelez

00:36:33si vous voulez faire

00:36:34comme Jeval

00:36:35le camarade de Lesson

00:36:36qui nous a appelés

00:36:37en direct au 0 826 300 300

00:36:38et vous pouvez également

00:36:39réagir bien sûr

00:36:40sur l'application

00:36:41et sur les réseaux sociaux

00:36:42on vous attend

00:36:43à tout de suite

00:36:44sur Sud Radio

00:36:45On ne se quitte pas

00:36:46et on vous accompagne

00:36:47tout l'été

00:36:48sur Sud Radio

00:36:49on vous fait vivre la politique

00:36:50on vous fait vivre

00:36:51les JO

00:36:52avec les signatures

00:36:53aujourd'hui autour de la table

00:36:54Antoine Oberdoff

00:36:55merci d'être avec nous

00:36:56vous êtes le journaliste

00:36:57qui suit la gauche

00:36:58pour l'opinion

00:36:59vous avez votre plume

00:37:00dans le JDD

00:37:01et Jean-Philippe Dugoin Clément

00:37:02maire UDI

00:37:03habitué de ce micro

00:37:04on avait le débat

00:37:05et on remercie encore

00:37:06Jovan de nous avoir rappelé

00:37:07qui disait

00:37:08mais en fait peut-être

00:37:09qu'on est aujourd'hui

00:37:10dans une situation

00:37:11où le système médiatique

00:37:12quand même traque ça

00:37:13donc on doit le faire

00:37:14pour se protéger

00:37:15et mine de rien

00:37:16si on est assez honnête

00:37:17tout le spectre politique

00:37:18passe par là

00:37:19Antoine Oberdoff

00:37:20oui, vraiment

00:37:21tout le spectre politique

00:37:22c'est à dire qu'il y a

00:37:23maintenant

00:37:24il y a quand même

00:37:25une forme de dictat

00:37:26de la transparence

00:37:27et qui fait que

00:37:28les politiques

00:37:29se réservaient le droit

00:37:30de révéler leur sexualité

00:37:31par le passé

00:37:32pour n'évoquer que

00:37:33deux exemples bien connus

00:37:34des français

00:37:35on pense à Bertrand de la Noé

00:37:36qui a été l'un des premiers

00:37:37en France

00:37:38à mettre sur la table

00:37:39sa sexualité

00:37:40son homosexualité

00:37:41en l'occurrence

00:37:42mais on pense aussi

00:37:43à Roger Carucci

00:37:44parce que moi

00:37:45je ne voudrais pas laisser penser

00:37:46qu'effectivement

00:37:47ce passe qu'à gauche

00:37:48c'est aussi à droite

00:37:49Roger Carucci

00:37:50ancien ministre Nicolas Sarkozy

00:37:51qui a fait la campagne

00:37:52régionale de 2010

00:37:53contre Valérie Pécresse

00:37:54vraiment sur ce thème

00:37:55alors même que

00:37:56Valérie Pécresse

00:37:57elle se refait plutôt

00:37:58sur son image

00:37:59de mère de famille

00:38:00et là où ça va

00:38:01jusqu'à l'autre bout du spectre

00:38:02c'est que

00:38:03au Rassemblement National

00:38:04et ça s'est avéré

00:38:05le magazine Têtu d'ailleurs

00:38:07je crois

00:38:08ça en était fait l'écho

00:38:09il y a le plus important

00:38:11contingent de personnalités

00:38:13qui se déclarent

00:38:14homosexuels

00:38:15sous la précédente

00:38:16mandature

00:38:17c'était à peu près

00:38:1820-25 députés

00:38:19sur les 89

00:38:20que compte

00:38:21le Rassemblement National

00:38:22simplement ensuite

00:38:23c'est effectivement

00:38:24le traitement

00:38:25politique

00:38:27l'utilisation

00:38:28l'utilisation

00:38:29le Rassemblement National

00:38:30est un peu embêté

00:38:31ils sont pris

00:38:32pour utiliser

00:38:33un mot à la mode

00:38:34dans un syndrome

00:38:35de dissonance cognitive

00:38:36parce que d'un côté

00:38:37ça les embête

00:38:38de prêter le flanc

00:38:39à une tendance

00:38:40qu'ils considèrent

00:38:41un peu woke

00:38:42de revendication

00:38:43des minorités

00:38:44et en même temps

00:38:45ils revendiquent

00:38:46ce droit à l'indifférence

00:38:47générale

00:38:48de pouvoir vivre

00:38:49sa sexualité pleinement

00:38:50ça nous renvoie d'ailleurs

00:38:51au débat

00:38:52qu'il y avait eu

00:38:53en interne au Rassemblement National

00:38:54à l'époque

00:38:55le Rassemblement National

00:38:56est plutôt

00:38:57sur la deuxième ligne

00:38:58qu'Antoine vient de citer

00:38:59c'est-à-dire l'indifférence générale

00:39:00et de ne pas faire

00:39:01de la vie privée

00:39:02et a fortiori

00:39:03de l'orientation sexuelle

00:39:04un argument politique

00:39:05ce ne sont pas du tout

00:39:06des communautaristes

00:39:07ils ne cherchent pas

00:39:08à rassembler

00:39:09les homosexuels

00:39:10ils cherchent à rassembler

00:39:11le peuple français

00:39:12peu importe

00:39:13leur orientation sexuelle

00:39:14moi ça me fait penser

00:39:15un petit peu

00:39:16à un film

00:39:17de Francis Weber

00:39:18qui a à peu près 20-25 ans

00:39:19qui s'appelle Le placard

00:39:20je ne sais pas si vous l'avez vu

00:39:21c'est l'histoire

00:39:22de Daniel Auteuil

00:39:23qui est un employé

00:39:24de tout ce qu'il y a

00:39:25de plus classique

00:39:26qui un jour apprend

00:39:27qu'il va être licencié

00:39:28avec une Michelle Larocque

00:39:29formidable dans ce film

00:39:30exactement

00:39:31et il va voir

00:39:32son voisin

00:39:33Michel Aumont

00:39:34qui lui conseille

00:39:35de dire qu'il est homosexuel

00:39:36parce que ça permettra

00:39:37de rester dans l'entreprise

00:39:40et finalement

00:39:41Michel Aumont

00:39:42lui révèle à la fin

00:39:43il lui dit

00:39:44vous voyez

00:39:45vous restez dans l'entreprise

00:39:46pour la même raison

00:39:47que moi on m'avait viré

00:39:48il y a 30 ans

00:39:49et donc ça montre

00:39:50finalement l'évolution

00:39:51de la société

00:39:52et que pour sortir

00:39:53de ce vacard médiatique

00:39:54où elle était

00:39:55Lucie Castex

00:39:56a dû recourir

00:39:57au même stratagème

00:39:58même si elle le fait

00:39:59avec beaucoup plus de sincérité

00:40:00que Daniel Auteuil

00:40:01dans ce film

00:40:02formidable de Francis Weber

00:40:03que je vous invite à voir

00:40:04donc ça en dit long

00:40:05sur l'évolution de la société

00:40:06et c'est pour le mieux

00:40:07et il faut évidemment

00:40:08se réjouir que chacun

00:40:09puisse annoncer

00:40:10s'il le souhaite

00:40:11son orientation sexuelle

00:40:12c'est pour ça

00:40:13que vous êtes bien

00:40:14sur ce radio

00:40:15parce qu'en plus

00:40:16des débats politiques

00:40:17vous avez des recommandations

00:40:18de Jean-Philippe Dugoin-Clément

00:40:19comment vous réagissez

00:40:20à tout ça

00:40:21vous qui faites de la politique

00:40:22depuis un certain temps

00:40:23qui êtes à l'UDI

00:40:24est-ce qu'on est dans une époque

00:40:25où on doit l'assumer

00:40:26c'est-à-dire que la sexualité

00:40:27parce que vous

00:40:28vous avez englé tout à l'heure

00:40:29votre prise de parole

00:40:30davantage sur ça

00:40:31la vie privée

00:40:32on doit faire avec

00:40:33mais c'est vraiment

00:40:34la sexualité

00:40:35c'est pas toujours utile

00:40:36on va dire

00:40:37c'est-à-dire qu'on est

00:40:38dans un monde

00:40:39où il y a de plus en plus

00:40:40de voyeurisme

00:40:41un voyeurisme intrusif

00:40:42et assez malsain

00:40:43et je trouve que

00:40:44céder à cela

00:40:45en remettant systématiquement

00:40:46une pièce dans le jukebox

00:40:47c'est contribuer

00:40:48à éliminer

00:40:49le voyeurisme

00:40:50c'est contribuer

00:40:51à alimenter

00:40:52ce phénomène-là

00:40:53on est dans un pays

00:40:54où on a la chance

00:40:55d'avoir une liberté sexuelle

00:40:56à peu près totale

00:40:57ce qui existe

00:40:58dans quasiment

00:40:59pas de pays au monde

00:41:00il n'y a pas de pays au monde

00:41:01où il y a une liberté sexuelle

00:41:02politique

00:41:03syndicale

00:41:04philosophique

00:41:05religieuse

00:41:06aussi large

00:41:07que dans ce pays

00:41:08et pour autant

00:41:09on a aujourd'hui

00:41:10un besoin

00:41:11d'une partie

00:41:12de l'opinion

00:41:13d'une partie

00:41:14des médias

00:41:15d'aller au sein

00:41:16des médias

00:41:17d'aller au sein

00:41:18des médias

00:41:19d'aller au-delà

00:41:20de savoir

00:41:21quelle est la vie privée

00:41:22des gens

00:41:23mais surtout

00:41:24de le savoir

00:41:25sur le côté

00:41:26assez malsain

00:41:27sur le côté

00:41:28de la sexualité

00:41:29savoir quelle est la vie privée

00:41:30des gens

00:41:31savoir si

00:41:32Lucie Casté

00:41:33a une grand-mère

00:41:34dont elle s'occupe

00:41:35qui est en EHPAD

00:41:36qu'elle va voir

00:41:37ou jamais

00:41:38savoir si c'est

00:41:39une bonne voisine

00:41:40ou si elle met de la musique

00:41:41à 23h

00:41:42en enquiquinant ses voisins

00:41:43de savoir si

00:41:44elle a une attitude

00:41:45responsable

00:41:46puisqu'elle est parent

00:41:47par rapport au personnel

00:41:48qui s'occupe de sa fille

00:41:49tout le monde s'en fout

00:41:50la seule chose

00:41:51qui intéresse les gens

00:41:52c'est de savoir

00:41:53avec qui

00:41:54elle vit

00:41:55et quelle est

00:41:56sa sexualité

00:41:57ce qui me gêne vraiment

00:41:58c'est ce côté

00:41:59voyeurisme

00:42:00malsain

00:42:01et le fait que

00:42:02nous élus

00:42:03collectivement

00:42:04journalistes

00:42:05collectivement

00:42:06on y contribue

00:42:07en systématiquement

00:42:08remettant une pièce

00:42:09là-dedans

00:42:10et quand on prend vraiment

00:42:11je crois qu'il y a eu

00:42:12une accélération

00:42:13sur les 18-24

00:42:14derniers mois

00:42:15vous parliez tout à l'heure

00:42:16d'Olivier Dussopt

00:42:17mais

00:42:18beaucoup d'autres politiques

00:42:19ont fait ça

00:42:20Clément Beaune

00:42:21Sarah El Haïry

00:42:22beaucoup d'autres

00:42:23ont été amenés

00:42:24à utiliser

00:42:26leur sexualité

00:42:27comme un élément

00:42:28de marketing

00:42:29et d'électorat

00:42:30ce que vous citez

00:42:31finalement n'ont pas eu

00:42:32le succès politique

00:42:33auquel ils auraient pu prétendre

00:42:34qui se souviendrait de

00:42:35Sarah El Haïry

00:42:36si elle n'avait pas

00:42:37annoncé sa sexualité

00:42:38aujourd'hui

00:42:39personne

00:42:40vous dites que

00:42:41c'est parfois

00:42:42ce qui reste

00:42:43malheureusement

00:42:44quand on passe en politique

00:42:45certains qui n'arrivent pas

00:42:46d'une pierre

00:42:47le ministère

00:42:48où ils passent

00:42:49déclarent leur

00:42:50homosexualité

00:42:51comment vous réagissez

00:42:52à ce message ?

00:42:53C'est un message

00:42:54qu'on me laisse sur Twitter

00:42:55un auditeur de Sud Radio

00:42:56qui me dit

00:42:57ce qui me gêne un peu

00:42:58dans ce débat

00:42:59c'est que

00:43:00toutes les réactions

00:43:01que j'entends sur Lucie Casté

00:43:02et qui déplorent visiblement

00:43:03l'étalage de la vie privée

00:43:04ne sont pas

00:43:05les premiers

00:43:06qui avaient réagi

00:43:07lorsque Gabriel Attal

00:43:08arrivait à Matignon

00:43:09l'avait largement utilisé

00:43:10Gabriel Attal

00:43:11il avait quand même été

00:43:12à moitié outé

00:43:13par un avocat

00:43:14médiatique et complotiste

00:43:15donc il avait été

00:43:16obligé de réagir

00:43:17donc il ne faut quand même

00:43:18pas confondre les choses

00:43:19parce que je vois bien

00:43:20le procès d'attention

00:43:21qui est fait à Gabriel Attal

00:43:22Gabriel Attal a été avant tout

00:43:23victime

00:43:24et il a été amené

00:43:25à se défendre

00:43:26et dans le cas

00:43:27de Lucie Casté

00:43:28elle a anticipé

00:43:29une potentielle attaque

00:43:30ça ce qui était

00:43:31l'hypothèse

00:43:32de votre auditeur

00:43:33moi je crois beaucoup plus

00:43:34à ce que vous évoquiez

00:43:35quand on prend

00:43:36sa chargée de com

00:43:37on est sur une utilisation

00:43:38de sa sexualité

00:43:41en termes de

00:43:42pour passer

00:43:43le mur du son médiatique

00:43:44et s'agissant de Gabriel Attal

00:43:45c'est vrai qu'il y avait eu

00:43:46la malveillance

00:43:49de Juan Branco

00:43:50et là encore

00:43:52je ne peux pas

00:43:53taire cette petite musique

00:43:55qui consistait

00:43:56autour de Gabriel Attal

00:43:58à scruter

00:43:59avec quel compagnon

00:44:00il était à cette époque là

00:44:02s'agissait-il

00:44:03de Stéphane Séjourné

00:44:05d'Olivier Véran

00:44:06on voit bien que

00:44:08la gourmandise médiatique

00:44:09à ce niveau là

00:44:10et celle des français

00:44:11qui n'est que le reflet

00:44:12de celle des français

00:44:14est intarissable

00:44:15donc simplement

00:44:17je veux essayer

00:44:18toujours dans ce débat là

00:44:19de renvoyer

00:44:21ces bas instincts

00:44:22ces penchants que nous avons

00:44:23à aussi des bas instincts

00:44:24qui s'observent

00:44:25dans la population générale

00:44:26en tout cas

00:44:27Lucie Castex

00:44:28a en partie réussi

00:44:29son coup de communication

00:44:30parce que tout le monde

00:44:31en parle

00:44:32et nous aussi

00:44:33ici à Sud Radio

00:44:34et vous avez participé

00:44:35bien sûr au débat

00:44:36et vous l'avez suivi

00:44:37sur l'application

00:44:38avant le deuxième thème

00:44:39qui change totalement

00:44:40mais on reviendra à la politique

00:44:41pour évoquer Bernard Cazeneuve

00:44:42parce qu'après Xavier Bertrand

00:44:43après les accords à droite

00:44:44après tout ce que vous voulez

00:44:45dans une vingtaine de minutes

00:44:47on y viendra

00:44:48Bernard Cazeneuve

00:44:49finalement on a envie

00:44:50de vous poser la question

00:44:51à Sud Radio

00:44:52est-ce que c'est pas l'homme idéal ?

00:44:53homme de gauche identifié

00:44:54ministre de l'intérieur

00:44:55ferme sur la sécurité

00:44:56premier ministre évidemment

00:44:58qui a participé quand même

00:45:00au gouvernement Hollande

00:45:01dans une période trouble

00:45:02qui connaît bien Emmanuel Macron

00:45:03donc est-ce que c'est pas l'homme

00:45:04que tout le monde attend

00:45:05d'ailleurs

00:45:06tendez l'oreille

00:45:07il me semble même

00:45:08qu'on crie son nom dans la rue

00:45:09on vous posera la question

00:45:10et on attend vos avis

00:45:11sur les réseaux sociaux

00:45:12au standard je le rappelle

00:45:130 826 300 300

00:45:15le sujet qu'on va aborder ici

00:45:17autour de la table camarade

00:45:18c'est qu'il y a quelques jours

00:45:21la France

00:45:22et vous le savez

00:45:23on en a largement parlé

00:45:24sur cette antenne

00:45:25a reconnu la paternité du Maroc

00:45:26sur le Sahara occidental

00:45:27et évidemment

00:45:28ça a provoqué des coups de sang

00:45:30du côté de l'Algérie

00:45:32avec qui Emmanuel Macron

00:45:33avait tant bien que mal

00:45:34essayé de nouer des liens

00:45:35faire des gestes

00:45:36qui n'ont jamais vraiment mené

00:45:37à de grands gestes retours

00:45:39et donc l'Algérie

00:45:40a évidemment renvoyé l'ambassadeur

00:45:42a convoqué l'ambassadeur

00:45:43a fait des remontrances

00:45:44on s'est inquiétés du sort

00:45:45des entreprises françaises en Algérie

00:45:47mais elle continue

00:45:49à jouer des coups de diplomatique

00:45:50parce que c'est une information

00:45:51du canard enchaîné

00:45:52l'Algérie continue sa pression

00:45:54parce que le dernier épisode en date

00:45:55elle bloque les ressortissants

00:45:57expulsés par notre pays

00:45:58c'est à dire qu'on renvoie des gens

00:46:00qui sont sous OQTF

00:46:02les obligations de quitter

00:46:03le territoire français

00:46:04donc ils arrivent à Alger

00:46:05à l'aéroport

00:46:06et comme on est obligé

00:46:07d'avoir un laisser-passer consulaire

00:46:09c'est à dire d'avoir

00:46:10l'autorisation du pays

00:46:11pour qu'il soit renvoyé

00:46:12oui oui vous m'entendez bien

00:46:13donc en plus ils payent

00:46:14donc ils arrivent à l'aéroport d'Alger

00:46:15et ils font tout de suite demi-tour

00:46:17petit tour de table quand même

00:46:18pour réagir sur ce coup de pression

00:46:20diplomatique

00:46:21qu'Anton Hoberdov qui hoche de la tête

00:46:22et qui dit mais oui

00:46:23c'est un tolérant quand même

00:46:24les laisser-passer consulaires

00:46:25si vous voulez

00:46:26il est tellement évident

00:46:28que c'est le premier

00:46:29levier de chantage

00:46:30dont disposent aujourd'hui

00:46:32les autorités algériennes

00:46:33et en l'occurrence

00:46:34le président Tebboune

00:46:35lorsque la France

00:46:36prend une position diplomatique

00:46:38qui leur déplait

00:46:39la reconnaissance du plan d'autonomie

00:46:41marocain sur le Sahara occidental

00:46:43ce n'est pas une position

00:46:45marginale que prend la France

00:46:47elle prend une position

00:46:50elle suit une position

00:46:51sur laquelle les Etats-Unis

00:46:52l'ont devancé

00:46:53l'Espagne

00:46:54et je pourrais citer

00:46:55bien d'autres pays

00:46:56ils sont je crois

00:46:57aujourd'hui plus de 99

00:46:59donc si vous voulez

00:47:01les mesures de rétorsion

00:47:02que se voit appliquer la France

00:47:04sont particulièrement sévères

00:47:07compte tenu de l'histoire

00:47:09qui lie la France et l'Algérie

00:47:11on aura l'occasion

00:47:12de reparler de ce lac colonial

00:47:13totalement

00:47:14mais pas si non plus sévères

00:47:16si l'on regarde

00:47:17les mesures de rétorsion

00:47:18qui avaient été appliquées

00:47:19à l'Espagne

00:47:20qui s'étaient vues

00:47:21suspendre tout bonnement

00:47:22les liaisons aériennes

00:47:23entre l'Algérie et l'Espagne

00:47:25simplement entre Alger et Paris

00:47:27les liens sont extrêmement forts

00:47:29on aura de cesse de rappeler

00:47:31que la première diaspora étrangère

00:47:33en France

00:47:34c'est la diaspora algérienne

00:47:36plus de 880 000 personnes

00:47:38selon l'INSEE

00:47:39que chaque année

00:47:40plus de 32 000 titres de ces jours

00:47:42sont octroyés

00:47:43à des ressortissants algériens

00:47:45ça aussi c'est un héritage de l'histoire

00:47:47on voit simplement

00:47:48que la politique de pacification

00:47:50de reconnaissance mémorielle

00:47:51n'a pas marché

00:47:52qu'a amorcé Emmanuel Macron

00:47:53très tôt lors de son premier quinquennat

00:47:55pour le moment elle ne porte pas ses flots

00:47:56et on y reviendra dans quelques instants

00:47:58sur ce débat Sud Radio

00:47:59avec peut-être justement

00:48:01des liaisons ou des liens Paris-Alger

00:48:03qui se traduisent aussi

00:48:04par des chiffres catastrophiques

00:48:05pour l'actuel ministre de l'Intérieur

00:48:07Gérald Darmanin

00:48:08avec un taux de QTF

00:48:09qui ne peut pas être exécuté

00:48:10comme il se doit

00:48:11parce que c'est ce sujet aussi

00:48:12qui est évoqué

00:48:13à savoir est-ce qu'on peut être

00:48:14finalement maître de l'immigration

00:48:16en France

00:48:17et je crains

00:48:18que Erwann Barillot

00:48:19va nous répondre non

00:48:20cette journée du JDD

00:48:21A tout de suite sur Sud Radio

00:48:28Tout ce qu'on peut dire

00:48:29c'est que s'il y a un soleil radio

00:48:30au-dessus de Paris en ce moment

00:48:31ce n'est pas le cas au-dessus

00:48:32des relations France-Algérie

00:48:33parce qu'après

00:48:34on assiste à plusieurs épisodes

00:48:36de divorces

00:48:38Antoine Aubateur

00:48:39journaliste à l'Opinion

00:48:40nous rappelait qu'il y avait eu

00:48:41des tentatives évidemment

00:48:42d'Emmanuel Macron

00:48:43de tisser des liens

00:48:44avec Alger

00:48:45hélas resté sans réponse

00:48:46et là on se retrouve quand même

00:48:47avec des gens

00:48:48qu'on n'est pas capable

00:48:49de renvoyer Erwann Barillot

00:48:50c'est-à-dire qu'aujourd'hui

00:48:51les gens

00:48:52ceux qui sont sous au QTF

00:48:53n'ont pas la capacité

00:48:54de rentrer

00:48:55dans leur pays d'origine

00:48:56Oui absolument

00:48:57vous le disiez à l'instant

00:48:58Emmanuel Macron c'est vrai

00:48:59a tenté des gestes

00:49:00d'apaisement

00:49:01de conciliation

00:49:02avec le gouvernement

00:49:03FLN algérien

00:49:04le problème

00:49:05c'est que c'est un petit peu

00:49:06difficile

00:49:07de tendre l'autre joue

00:49:08comme on dit dans la Bible

00:49:09quand la personne

00:49:10en face de vous

00:49:11s'est construite

00:49:12s'est constituée

00:49:13en tant que

00:49:14votre principal ennemi

00:49:15et c'est un petit peu

00:49:16depuis 1962

00:49:17dans l'ADN

00:49:18du gouvernement

00:49:19FLN algérien

00:49:20de cibler en permanence

00:49:22à chaque commémoration

00:49:24la France

00:49:25coupable de tous les maux

00:49:27comme si ça permettait

00:49:28finalement de masquer

00:49:29sa propre responsabilité

00:49:30depuis 64 ans

00:49:3262 ans maintenant

00:49:33dans la gestion

00:49:34catastrophique

00:49:35du pays

00:49:36donc au bout d'un moment

00:49:37la politique du bouc émissaire

00:49:38qui est vraiment

00:49:39constitutive de ce gouvernement

00:49:40a ses limites

00:49:41et c'est ça

00:49:42qu'Emmanuel Macron

00:49:43n'a pas compris

00:49:44il a pensé

00:49:45dans sa vision finalement

00:49:46post-tragique

00:49:47des choses

00:49:48dans sa vision

00:49:49un petit peu

00:49:50Erasmus

00:49:51où il n'y a que

00:49:52des bisounours

00:49:53et on va se mettre

00:49:54autour de la table

00:49:55on va se discuter

00:49:56il a cru

00:49:57qu'en tendant la main

00:49:58notamment sur la question

00:49:59sur la question mémorielle

00:50:00en mettant

00:50:01vraiment

00:50:02au sens propre

00:50:03comme au sens figuré

00:50:04un genou à terre

00:50:05devant les FLN

00:50:06en reconnaissant

00:50:07la responsabilité

00:50:08de la France

00:50:09dans la colonisation

00:50:10il a cru

00:50:11que finalement

00:50:12il allait obtenir

00:50:13des choses de l'Algérie

00:50:14et notamment

00:50:15on se souvient du gaz

00:50:16en remplacement

00:50:17du gaz russe

00:50:18et même

00:50:19notamment sur la question migratoire

00:50:20or

00:50:21il n'a rien obtenu

00:50:22ni sur le gaz

00:50:23ni sur la question migratoire

00:50:24pas de réforme

00:50:25des accords déviants

00:50:26de 1962

00:50:27rien

00:50:29donc c'est un fiasco total

00:50:30comme sur beaucoup

00:50:31de dossiers internationaux

00:50:32d'Emmanuel Macron

00:50:33il faut bien le reconnaître

00:50:34et il a même réussi

00:50:35à nous fâcher

00:50:36avec le Maroc

00:50:37et donc

00:50:38cette reconnaissance

00:50:39à demi-mot

00:50:40en demi-teinte

00:50:41parce qu'il ne reconnaît pas

00:50:42pleinement la souveraineté

00:50:43du Maroc

00:50:44sur le Sahara Occidental

00:50:45non mais bon

00:50:46la lettre qu'il a adressée

00:50:47au roi du Maroc

00:50:48laisse peu de doute

00:50:49il dit

00:50:50le présent et l'avenir

00:50:51du Sahara Occidental

00:50:52s'inscrivent dans le cadre

00:50:53de la souveraineté marocaine

00:50:54mais c'est un petit peu

00:50:55ambigu comme formule

00:50:56oui c'est diplomatique

00:50:57en Espagne

00:50:58l'ancien colonisateur

00:50:59du Sahara Occidental

00:51:00a été beaucoup plus net

00:51:01et donc finalement

00:51:02c'est un petit peu

00:51:03le service minimum

00:51:04qui déjà fâche

00:51:05les Algériens

00:51:06donc que faire maintenant ?

00:51:07Là il y a une situation

00:51:08de bras de fer

00:51:09c'est plus du tout

00:51:10le temps de la conciliation

00:51:11maintenant il faut vraiment

00:51:12que le Président de la République

00:51:13prenne ses responsabilités

00:51:14il y a trois leviers au moins

00:51:15les étudiants algériens

00:51:16qui viennent en France

00:51:17il faut menacer

00:51:18de les renvoyer immédiatement

00:51:19il faut bloquer

00:51:20tous les laissés-passer

00:51:21consulaires

00:51:22il faut bloquer

00:51:23tous les laissés-passer

00:51:24consulaires

00:51:25il faut bloquer

00:51:26tous les laissés-passer

00:51:27consulaires

00:51:28et bloquer les flux financiers

00:51:29qui transitent de la France

00:51:30vers l'Algérie

00:51:31mais il y a bien d'autres

00:51:32moyens aussi

00:51:33et on reviendra

00:51:34parce que notamment

00:51:35certains députés RN

00:51:36qui ont vu cette actualité

00:51:37ça ne leur a pas échappé

00:51:38proposent de remettre

00:51:39en cause les fameux

00:51:40accords de 68

00:51:41qui ont été signés

00:51:42entre la France et l'Algérie

00:51:43réconisation reprise

00:51:44par Edouard Philippe

00:51:45on s'en souvient

00:51:46de l'ancien ambassadeur

00:51:47d'Alger

00:51:48de Paris

00:51:49Xavier de Riancourt

00:51:50absolument

00:51:51reprise par Edouard Philippe

00:51:52exactement

00:51:53Jean-Philippe du Gouin-Clément

00:51:54vous qui êtes au manet

00:51:56vous connaissez au fait

00:51:57que sur notre pays

00:51:58on ne gère plus

00:51:59je rappelle quand même

00:52:00quelques chiffres

00:52:01que je regardais

00:52:02avant d'entrer en studio

00:52:03le taux d'exécution

00:52:04des OQTF

00:52:05on le rappelle

00:52:06les obligations

00:52:07de quitter le territoire français

00:52:08il est actuellement

00:52:09de 6,9%

00:52:10alors on pourrait

00:52:11s'en réjouir

00:52:12si c'était phénoménal

00:52:13le problème c'est que

00:52:14la moyenne européenne

00:52:15elle est à 30%

00:52:16et en Allemagne

00:52:17ça monte jusqu'à 55%

00:52:18donc la politique migratoire

00:52:19qui était la promesse

00:52:20d'Emmanuel Macron

00:52:21de dire qu'on arriverait

00:52:22jusqu'à 100%

00:52:23d'exécution des OQTF

00:52:24c'est pas ça

00:52:25ce dont on parle

00:52:26c'est absolument scandaleux

00:52:27je vais d'abord faire

00:52:28une petite précision

00:52:29qui me semble importante

00:52:30quand on parle

00:52:31du contrôle des flux migratoires

00:52:32qui seraient liés

00:52:33à l'Union Européenne

00:52:34on voit ce qui se passe

00:52:35aujourd'hui en Angleterre

00:52:36les émeutes qu'il y a

00:52:37et dont le point de départ

00:52:38est depuis le Brexit

00:52:39une augmentation

00:52:40non contrôlée

00:52:41de l'immigration

00:52:42en Grande-Bretagne

00:52:43comme quoi c'est

00:52:44la question européenne

00:52:45dans l'Union Européenne

00:52:46ou hors Union Européenne

00:52:47n'est pas la question

00:52:48qui fait qu'on a de l'immigration

00:52:49ou pas d'immigration

00:52:50c'est-à-dire

00:52:51qu'il n'y a pas

00:52:52d'immigration

00:52:54ou pas d'immigration

00:52:55je pense que c'est quelque chose

00:52:56d'extrêmement important

00:52:57parce que c'est la preuve

00:52:58par l'exemple

00:52:59que ce que nous dit

00:53:00le Rassemblement National

00:53:01depuis des années

00:53:02est faux et ne marche pas

00:53:03par rapport à la question

00:53:04de l'Union Européenne

00:53:05sur la question de l'Algérie

00:53:06on a eu sur les 5 ou 6

00:53:07dernières années

00:53:08un positionnement français

00:53:09de la politique étrangère française

00:53:10au travers d'une politique

00:53:11dite de pacification mémorielle

00:53:12qui a constitué

00:53:13effectivement

00:53:14à baisser la tête

00:53:15devant l'Algérie

00:53:16à baisser la tête

00:53:17devant l'Algérie

00:53:18à baisser la tête

00:53:19devant l'Algérie

00:53:20à baisser la tête

00:53:21devant l'Algérie

00:53:22à porter des fautes

00:53:23peut-être

00:53:24de nos pères

00:53:25de nos grands-pères

00:53:26de nos arrière-grands-pères

00:53:27de générations précédentes

00:53:28qui ont eu un seul effet

00:53:29un seul effet

00:53:30c'est de nous brouiller

00:53:31avec le Maroc

00:53:32qui était traditionnellement

00:53:33au sein du Maghreb

00:53:34le pays le plus proche

00:53:35politiquement

00:53:36économiquement

00:53:37de la France

00:53:38le Président de la République

00:53:39a souhaité

00:53:40s'en passer par le Parlement

00:53:41d'ailleurs

00:53:42dans une période

00:53:43compliquée

00:53:44puisqu'on n'a pas

00:53:45de gouvernement

00:53:46de plein exercice

00:53:47on n'a pas

00:53:48de gouvernement

00:53:49de plein exercice

00:53:50on n'a pas

00:53:51de gouvernement

00:53:52de plein exercice

00:53:53prendre une initiative

00:53:54diplomatique

00:53:55qui vise

00:53:56à nous rapprocher

00:53:57du Maroc

00:53:58à retisser des liens

00:53:59avec ce qui était

00:54:00un allié historique

00:54:01et on a cette réaction

00:54:02qui pour moi

00:54:03est totalement disproportionnée

00:54:04de l'Algérie

00:54:05moi je considère

00:54:06que ça n'est pas acceptable

00:54:07si l'Algérie

00:54:08refuse

00:54:09bloque

00:54:10les objectifs

00:54:11c'est-à-dire des personnes

00:54:12qui sont en France

00:54:13illégalement

00:54:14qui sont délinquants en France

00:54:15et qui sont renvoyés en Algérie

00:54:16et bien

00:54:17vous le disiez tout à l'heure

00:54:18il y a 32 000 Algériens

00:54:19qui chaque année

00:54:20sont en France

00:54:21il faut bloquer

00:54:22les entraides d'Algériens

00:54:23en France

00:54:24il faut bloquer

00:54:25les étudiants algériens

00:54:26il faut bloquer

00:54:27les flux financiers

00:54:28il faut bloquer l'aide financière

00:54:29moi il n'y a pas de soucis

00:54:30la France

00:54:31si la France

00:54:32est effectivement

00:54:33un grand pays

00:54:34chose que je crois

00:54:35si la France

00:54:36fait partie du G7

00:54:37est la 6e ou 7e puissance mondiale

00:54:38on ne peut pas accepter ça

00:54:39on ne peut pas accepter ça

00:54:40c'est vrai qu'on a rechigné

00:54:41à engager ce rapport de force

00:54:42on a énormément rechigné

00:54:43Emmanuel Macron

00:54:44lorsqu'il a mandaté

00:54:45Benjamin Stora

00:54:46historien donc

00:54:47pour régler

00:54:48le problème

00:54:49pour réconcilier

00:54:50pacifier les mémoires

00:54:51il a eu cette idée

00:54:52qu'en allant d'ailleurs

00:54:53jusqu'à dire

00:54:54à la télévision algérienne

00:54:55que la colonisation

00:54:56alors même qu'il n'était pas

00:54:57encore allé au président

00:54:58de la république

00:54:59que la colonisation

00:55:00était un crime

00:55:01contre l'humanité

00:55:02il a eu cette idée

00:55:03de dire

00:55:04si je donne

00:55:05énormément de gages

00:55:06en matière mémorielle

00:55:07il y aura un retour

00:55:08sur investissement

00:55:09en matière de coopération

00:55:10sécuritaire et migratoire

00:55:11force est de constater

00:55:12que ça n'a pas marché

00:55:13et que par exemple

00:55:14on s'est longtemps dit

00:55:15que la télévision

00:55:16n'était pas un crime

00:55:17contre l'humanité

00:55:18on s'est longtemps dit

00:55:19que la dénonciation

00:55:20de l'accord franco-algérien

00:55:21de 68

00:55:22qui permet

00:55:23un certain nombre

00:55:24de dérogations

00:55:25en fait

00:55:26et aux Algériens

00:55:27de venir en nombre

00:55:28et d'avoir beaucoup de droits

00:55:29en venant en France

00:55:30absolument

00:55:31avec des conditions

00:55:32d'octroi

00:55:33des permis de séjour

00:55:34facilités

00:55:35on s'est dit que

00:55:36si on dénonçait

00:55:37comme le préconisait

00:55:38cet ancien ambassadeur

00:55:39dont je parlais précédemment

00:55:40Xavier Driancourt

00:55:41si on dénonçait cet accord

00:55:42ça allait conduire

00:55:43les Algériens

00:55:44à durcir

00:55:45les conditions de délivrance

00:55:46des laissés-passés consulaires

00:55:47bon mais on voit

00:55:48qu'il suffit

00:55:49que la France

00:55:50prenne une position diplomatique

00:55:51qui leur déplaît

00:55:52pour qu'ils le fassent

00:55:53il n'est plus question

00:55:54aujourd'hui

00:55:55de la visite d'état

00:55:56du Président Théboune

00:55:57qui devait se tenir

00:55:58à l'automne

00:55:59et on ne s'est autorisé

00:56:00à rien dire

00:56:01lorsque le même Président Théboune

00:56:02a couru à Moscou

00:56:03en juin dernier

00:56:04pour dire

00:56:05à Vladimir Poutine

00:56:06qu'il était un formidable

00:56:07ami des Présidents

00:56:08on n'est pas courageux

00:56:09c'est ça

00:56:10et c'est ce que dit

00:56:11en sous-texte

00:56:12Antoine Oberdoer

00:56:13et quand on n'est pas courageux

00:56:14on est en plus

00:56:15un sujet de moquerie

00:56:16par l'opinion publique

00:56:17algérienne

00:56:18on se souvient

00:56:19comment la télé algérienne

00:56:20avait couvert

00:56:21l'arrivée de Macron

00:56:23qui venait vraiment

00:56:24se mettre à genoux

00:56:25devant le Président

00:56:26et les autorités

00:56:27FLN algériennes

00:56:28c'était repris

00:56:29comme vraiment

00:56:30un vrai sujet de moquerie

00:56:31par l'opinion publique

00:56:32et donc

00:56:33finalement

00:56:34ce gouvernement

00:56:35ne comprend que

00:56:36le rapport de force

00:56:37et donc je suis tout à fait d'accord

00:56:38avec ce qui vient d'être dit

00:56:39il faut aujourd'hui

00:56:40qu'Emmanuel Macron

00:56:41enclenche ce rapport de force

00:56:42et qu'il sorte

00:56:43des yeux de Chimène

00:56:44qu'il a eu

00:56:45c'est un gouvernement

00:56:46qui n'a de cesse

00:56:47de vilipender la France

00:56:48depuis plus de 60 ans maintenant

00:56:50mais le problème

00:56:51n'est pas d'être aimé ou pas

00:56:52il est d'être respecté

00:56:53et d'être craint

00:56:54parfois pour l'être

00:56:55pour être respecté

00:56:56et en même temps

00:56:57cette valse hésitation

00:56:58d'Emmanuel Macron

00:56:59on ne peut pas ignorer

00:57:00le fait que

00:57:01derrière l'umbroglio

00:57:02diplomatique

00:57:03qu'on a aujourd'hui

00:57:04avec l'Algérie

00:57:05l'Algérie

00:57:06nous tend un miroir

00:57:07et nous pose aussi

00:57:08une question identitaire

00:57:09vis-à-vis de ressortissants

00:57:10qui ne sont pas

00:57:11des ressortissants algériens

00:57:12qui sont des français

00:57:13éventuellement des français

00:57:14bi-nationaux

00:57:15franco-algériens

00:57:16mais qui sont nos compatriotes

00:57:17et qui portent un regard

00:57:19troublé

00:57:20pour ne pas dire

00:57:21traumatique

00:57:22sur ce passé colonial

00:57:23dont on a autant

00:57:24de mal à parler

00:57:25dans nos écoles

00:57:26dans les écoles de la République

00:57:27donc la question algérienne

00:57:28si nos dirigeants successifs

00:57:30avancent avec autant de prudence

00:57:32sur cette question-là

00:57:33souvenez-vous du discours

00:57:34de Constantinople

00:57:35de Nicolas Sarkozy

00:57:36en 2007

00:57:37si ils avancent

00:57:38avec autant de prudence

00:57:39c'est parce qu'ils savent

00:57:40que c'est une question aussi

00:57:41intérieure à la question algérienne

00:57:43et sinon il y a une autre solution

00:57:45qui peut être mise sur la table

00:57:46vous savez en 1830

00:57:47pourquoi est-ce que Charles X

00:57:48a enclenché

00:57:49la conquête de l'Algérie

00:57:50c'est pour lutter

00:57:52contre ce qu'on appelait

00:57:53les barbaresques

00:57:54les pirates

00:57:55en fait des corsaires

00:57:56qui travaillaient

00:57:57pour l'Empire Ottoman

00:57:58qui attaquaient

00:57:59les bateaux français

00:58:00on pourrait dire que

00:58:01ce sont un petit peu

00:58:02des racailles de l'époque

00:58:03finalement

00:58:04on leur a mis

00:58:05un petit taquet

00:58:06qui les a calmés

00:58:07et qui a lavé

00:58:08en quelque sorte

00:58:09vous savez

00:58:10le coup d'éventail

00:58:11que le baie d'Alger

00:58:12avait donné

00:58:13à notre ambassadeur

00:58:14et donc parfois

00:58:15dans les relations internationales

00:58:16il faut utiliser

00:58:17ce pourquoi Clovis disait

00:58:18vous savez

00:58:19la suite de la diplomatie

00:58:20par d'autres moyens

00:58:21sans aller jusqu'à

00:58:22cette extrémité là

00:58:23mais il faut savoir

00:58:24un petit peu montrer

00:58:25ses muscles

00:58:26et d'ailleurs

00:58:27puisqu'on parlait tout à l'heure

00:58:28d'une référence cinématographique

00:58:29il y en a une autre

00:58:30qui me vient à l'esprit

00:58:31c'est le film Scarface

00:58:32de Brian de Palma

00:58:33vous savez

00:58:34Scarface

00:58:35avec le gigantesque

00:58:36Al Pacino

00:58:37le gigantesque Al Pacino

00:58:38et cette immigration

00:58:39cubaine

00:58:40qui vient

00:58:41à Miami

00:58:42d'où est-ce qu'ils sortent ?

00:58:43Ils sortent des prisons

00:58:44de Cuba

00:58:45que le gouvernement cubain

00:58:46lâche sur les Etats-Unis

00:58:47comme une arme

00:58:48finalement

00:58:49diplomatique

00:58:50dans les relations

00:58:51détériorées

00:58:52que les deux pays

00:58:53entretiennent

00:58:54et bien là

00:58:55on est exactement

00:58:56dans la même situation

00:58:57où finalement

00:58:58on a l'impression

00:58:59qu'ils déversent

00:59:00leur prison

00:59:01sur la France

00:59:02et la France

00:59:03ne doit pas l'accepter

00:59:04Et il est grand temps

00:59:05peut-être vraiment

00:59:06qu'on apprenne

00:59:07à se faire respecter

00:59:08je vous lis la réaction

00:59:09de Laure Lavalette

00:59:10il est grand temps

00:59:11de sortir de l'accord de 68

00:59:12proposition faite en effet

00:59:13par Rédouard Philippe

00:59:14à la Une de L'Express

00:59:15je me souviens

00:59:16il y a quelques mois

00:59:17et d'engager des sanctions

00:59:18et un sérieux bras de fer

00:59:19sur les visas

00:59:20l'aide publique

00:59:21et les transferts financiers

00:59:22bref

00:59:23se faire respecter

00:59:24moi je comprends

00:59:25franchement les gens

00:59:26qui nous écoutent

00:59:27chacun vous avez apporté

00:59:28des éléments

00:59:29qui disent

00:59:30on paye quand même

00:59:31accessoirement

00:59:32ça on l'oublie

00:59:33mais on paye

00:59:34pour que les EQTF

00:59:35soient en plus

00:59:36même il y ait un raccompagnement

00:59:37c'est-à-dire que pendant

00:59:38un certain temps

00:59:39c'est possible même

00:59:40de changer de méthode

00:59:41parce que ça coûte

00:59:42trop d'argent

00:59:43donc il est très grand temps

00:59:44de se faire respecter

00:59:45et qui sait

00:59:46c'est peut-être quelqu'un

00:59:47comme Bernard Cazeneuve

00:59:48le premier ministre idéal

00:59:49belle transition

00:59:50mais exactement

00:59:51c'est presque un métier

00:59:52vous êtes sur Sud Radio

00:59:53et le prochain débat

00:59:54vous l'avez vu

00:59:55Bernard Cazeneuve

00:59:56n'est-ce pas

00:59:57le premier ministre idéal

00:59:58on vous attend

00:59:59au standard 0 826

01:00:00300 300

01:00:01venez débattre avec nous

01:00:02vous êtes sur Sud Radio

01:00:03on est ensemble jusqu'à 13h

01:00:04à tout de suite

01:00:05Sud Radio

01:00:06les débats de l'été

01:00:0710h-13h

01:00:09notre dernier débat du jour

01:00:10concerne un homme

01:00:11que vous connaissez bien

01:00:12Bernard Cazeneuve

01:00:13ancien Premier ministre

01:00:14ancien ministre de l'intérieur

01:00:16et il fait partie des noms

01:00:17dans la petite

01:00:18tambouille politicienne

01:00:19qu'on voit actuellement

01:00:20et qu'Emmanuel Macron gère

01:00:22depuis l'Elysée-sur-Mer

01:00:23qu'on prenait le fort

01:00:24de Brégançon

01:00:25en passant des coups de fil

01:00:26auprès de ses plus proches

01:00:27collaborateurs

01:00:28et c'est vrai que le nom

01:00:29tout d'un coup revient

01:00:30de celui de Bernard Cazeneuve

01:00:31je crois même

01:00:32qu'il se disait prêt

01:00:33au micro de Darius Rochemin

01:00:34c'était sur LCI

01:00:35écoutez

01:00:36moi je n'ai jamais refusé

01:00:37de mettre de la sagesse

01:00:38là où il y a de la déraison

01:00:39et s'il faut le faire

01:00:40de façon collective

01:00:41je serai toujours prêt à cela

01:00:42parce que

01:00:43encore une fois

01:00:44moi dans cette affaire

01:00:45je suis totalement désintéressé

01:00:46ma seule préoccupation

01:00:47c'est de faire en sorte

01:00:48que le pays ne bascule pas

01:00:49dans le déclassement

01:00:50dans l'ingouvernabilité

01:00:51dans le n'importe quoi

01:00:52le déclassement

01:00:53l'ingouvernabilité

01:00:54le n'importe quoi

01:00:55est-ce que c'est pas

01:00:56un tout petit peu

01:00:57ce raccours naziste

01:00:58actuellement

01:00:59Jean-Philippe Duguin-Clément ?

01:01:00on pourrait dire

01:01:01que c'est plus un diagnostic

01:01:02qu'un pronostic

01:01:03et c'est vrai

01:01:04c'est vrai

01:01:05c'est plus un diagnostic

01:01:06qu'un pronostic

01:01:07effectivement

01:01:08mais

01:01:09Bernard Cazeneuve

01:01:10vous y croyez ou pas ?

01:01:11il fait partie des noms

01:01:12qui circulent

01:01:13c'est quelque chose

01:01:14qui pour le Président

01:01:15de la République

01:01:16peut être intéressant

01:01:17ce que c'est

01:01:18assortir un autre PS

01:01:19à la place du candidat

01:01:20PS proposé

01:01:21par le nouveau

01:01:22Front Populaire

01:01:23le problème du Président

01:01:24c'est quelle majorité ?

01:01:25quelle majorité

01:01:26pour gouverner

01:01:27dans une chambre

01:01:28qui n'a pas de majorité

01:01:29qui est totalement

01:01:30ingouvernable ?

01:01:31mais déjà la personnalité

01:01:32de Bernard Cazeneuve

01:01:33est ce qu'on y croit ?

01:01:34il y a beaucoup

01:01:35de personnalités

01:01:36qui peuvent se dégager

01:01:37qui peuvent le permettre

01:01:38on peut parler de Borloo

01:01:39de Barnier

01:01:40de Larcher

01:01:41de Bertrand

01:01:42il y a toute une série

01:01:43la question c'est

01:01:44quelle personne

01:01:45est capable

01:01:46d'agglomérer une majorité

01:01:47autour de lui

01:01:48ou d'elle

01:01:49c'est-à-dire

01:01:50de passer

01:01:51les 180 députés

01:01:52de la gauche

01:01:53les 160

01:01:54de

01:01:55la Macronie

01:01:56ou les 140

01:01:57de l'extrême droite

01:01:58pour aller au-delà

01:01:59et essayer

01:02:00de tangenter

01:02:01les 289 sièges

01:02:02et le problème

01:02:03de Bernard Cazeneuve

01:02:04c'est est-ce qu'il peut

01:02:05emmener avec lui

01:02:06ou pas

01:02:07tout ou partie

01:02:08des 60 députés PS

01:02:09la question c'est celle-là

01:02:10soit il est capable

01:02:11d'emmener avec lui

01:02:12tout ou partie

01:02:13du groupe PS

01:02:14est-ce que le PS

01:02:15est capable de sortir

01:02:16de sa logique

01:02:17de soumission à LFI

01:02:18d'exister

01:02:19à nouveau

01:02:20par lui-même

01:02:21de prendre le risque

01:02:22de redevenir

01:02:23un parti de gouvernement

01:02:24là où LFI

01:02:25n'inspire qu'à une chose

01:02:26c'est être un parti

01:02:27de chaos

01:02:28être un parti

01:02:29qui bloque

01:02:30les institutions

01:02:31qui amène

01:02:32un blocage

01:02:33complet du pays

01:02:34pour aller vers

01:02:35on ne sait pas quoi

01:02:36et c'est ce que disait d'ailleurs

01:02:37on en revient

01:02:38au coup de gueule d'Antoine

01:02:39tout à l'heure

01:02:40c'est-à-dire mine de rien

01:02:41Bernard Cazeneuve

01:02:42quelqu'un qui est capable

01:02:43de détacher le PS

01:02:44de l'hégémonie culturelle

01:02:45de LFI

01:02:46la réalité c'est que

01:02:47la clé de voûte

01:02:48c'est la proportionnelle

01:02:49parce que

01:02:50tant que

01:02:51on sera

01:02:52que la gauche se trouvera prise

01:02:53dans le fait majoritaire

01:02:54elle restera

01:02:55je peux vous

01:02:56prendre le pari

01:02:57que le parti socialiste

01:02:58d'Olivier Faure

01:02:59restera

01:03:00soudé

01:03:01soudé

01:03:02quels que soient

01:03:03les invectives

01:03:04les noms d'oiseaux

01:03:05auront beau fuser

01:03:06comme ils ont fusé

01:03:07lors des européennes

01:03:08ce parti socialiste-là

01:03:09restera soudé

01:03:10avec la France insoumise

01:03:11dans la perspective

01:03:12d'une nouvelle dissolution

01:03:13dans un an

01:03:14et même des municipales

01:03:15dans un an également

01:03:16tant que les échéances électorales

01:03:17sont là

01:03:18évidemment

01:03:19alors j'ai un petit point

01:03:20de désaccord

01:03:21avec vous Antoine

01:03:22là-dessus

01:03:23c'est que

01:03:24le Président de la République

01:03:25est tout sauf un idiot

01:03:26et quel que soit

01:03:27le Premier Ministre

01:03:28qu'il va nommer

01:03:29évidemment

01:03:31il glissera

01:03:32la proportionnelle

01:03:33pour pouvoir

01:03:34faire en sorte

01:03:35que le PS

01:03:36ne soit plus

01:03:37LFI-dépendant

01:03:38comme il l'est aujourd'hui

01:03:39sur notamment

01:03:40les législatives

01:03:41et donc

01:03:42vous posez la question

01:03:43est-ce que

01:03:44Bernard Cazeneuve

01:03:45est l'homme idéal ?

01:03:46en tout cas c'est

01:03:47le gendre idéal

01:03:48ça c'est sûr

01:03:49mais peut-être trop idéal

01:03:50c'est ce que je disais

01:03:51quand j'évoquais la personnalité

01:03:52c'est-à-dire que

01:03:53quand on voit

01:03:54Bernard Cazeneuve

01:03:55qui avait, il me semble

01:03:56remporté le prix

01:03:57d'un des politiques

01:03:58les mieux habillés

01:03:59exactement

01:04:00le chapeau etc

01:04:01et même dans la voix

01:04:02on se dit

01:04:03bon on est quand même

01:04:04dans un milieu de tempête

01:04:05alors oui exactement

01:04:06parce que mine de rien

01:04:07on en parlait tout à l'heure

01:04:08avec Lucie Casté

01:04:09la personnalité d'un homme

01:04:10ce qu'il dégage

01:04:11ça compte

01:04:12donc est-ce que

01:04:13quelqu'un d'aussi calme

01:04:14d'aussi monocorde

01:04:15comme le disait Erwann

01:04:16pour diriger un pays

01:04:17dans un moment de tempête

01:04:18est-ce que ça suffit ?

01:04:19Là c'est surtout

01:04:20moi je trouve

01:04:21c'est le critère quasiment

01:04:22de l'âge

01:04:23qui est le plus prégnant

01:04:24dans le fameux EPA

01:04:25dont vous parliez

01:04:26alors vraiment

01:04:27je ne mettrai pas ces mots

01:04:28Bernard Cazeneuve

01:04:2961 ans

01:04:30Michel Barnier

01:04:31si je ne m'abuse

01:04:3273 ans

01:04:33et c'est quasiment pareil

01:04:3461 ans

01:04:35ce n'est pas

01:04:36un âge canonique

01:04:37non plus

01:04:38reconnaissons-le

01:04:39en revanche

01:04:40ce n'est absolument pas

01:04:41un âge canonique

01:04:42c'est senior

01:04:43dans le droit du travail

01:04:44c'était le débat

01:04:45sur Sud Radio

01:04:46je ne fais que le reprendre

01:04:47non mais ce que vous dites

01:04:48est intéressant

01:04:49en revanche

01:04:50c'est des gens

01:04:51qui n'ont plus rien à perdre

01:04:52oui la vérité c'est ça

01:04:53et c'est des gens d'expérience

01:04:54un auditeur hier

01:04:55nous appelait justement

01:04:56en disant

01:04:58quelqu'un qui a de l'expérience

01:04:59quelqu'un qui est mine de rien

01:05:00âgé

01:05:01qui est déjà passé par les affaires

01:05:02qui connaît

01:05:03les rouages de la République

01:05:04et de l'Elysée

01:05:05le pays

01:05:06le verbe

01:05:07qui devrait s'imposer

01:05:08c'est réparer

01:05:09réparer

01:05:10réparer sur le terrain

01:05:11des services publics

01:05:12pour éviter

01:05:13que nous ayons

01:05:14une carte électorale

01:05:16toujours plus fragmentée

01:05:17balkanisée

01:05:18élection après élection

01:05:19entre métropole et ruralité

01:05:21réparer

01:05:22parce qu'aujourd'hui

01:05:23l'école

01:05:24n'assure plus son rôle

01:05:25d'ascenseur social

01:05:26on peut

01:05:27comme ça décliner

01:05:28ce verbe

01:05:29le conjuguer

01:05:30à tous les temps

01:05:31parce que c'est ce dont

01:05:32a besoin le pays

01:05:33le portrait robot

01:05:34de celui

01:05:35ou celle

01:05:36qui arrivera à incarner ça

01:05:37à Matignon

01:05:38bien difficile à trouver

01:05:39et je pense que

01:05:40depuis

01:05:41le fort d'Aubrey-Ganson

01:05:42ça doit être un véritable

01:05:43casse-tête pour Emmanuel Macron

01:05:44Jean-Philippe,

01:05:45un véritable casse-tête

01:05:46si on s'est rassemblés

01:05:47et apaisés

01:05:48on est dans un pays

01:05:49aujourd'hui

01:05:50qui n'a plus

01:05:51véritablement

01:05:52de pôle de stabilité

01:05:53il en reste deux

01:05:54institutionnellement

01:05:55la République et le Sénat

01:05:56mais il n'y a plus

01:05:57de pôle de stabilité

01:05:58on voit qu'on est

01:05:59dans une situation

01:06:00qui est totalement

01:06:01ingouvernable

01:06:02où les extrêmes

01:06:03occupent

01:06:04le champ médiatique

01:06:05et la question

01:06:06de l'éventuel

01:06:07Premier ministre

01:06:08ce n'est pas

01:06:09une question

01:06:10marketing

01:06:11c'est une question

01:06:12de capacité à faire

01:06:13on parlait tout à l'heure

01:06:14de Jean Castex

01:06:15quand Jean Castex

01:06:16est sorti du chapeau

01:06:17parce qu'à l'époque

01:06:18personne ne le connaissait

01:06:19c'était

01:06:20quelqu'un

01:06:21qui était au fonctionnaire

01:06:22qui avait une capacité

01:06:23de travail

01:06:24qui était élu local

01:06:25donc qui connaissait

01:06:26quand même un petit peu

01:06:27les rouages

01:06:28de ce qu'est

01:06:29la France profonde

01:06:30et la question

01:06:31pour moi

01:06:32ce n'est pas forcément

01:06:33une question d'avoir

01:06:34une tête de gondole

01:06:35ce n'est pas la question

01:06:36d'un affichage politique

01:06:37c'est la question

01:06:38d'avoir quelqu'un

01:06:39qui ait une capacité

01:06:40à faire, à rassembler

01:06:41à amener des gens

01:06:42qui ne se parlent pas

01:06:43à l'Assemblée nationale

01:06:44parce qu'on est dans

01:06:45une culture

01:06:46du fait majoritaire

01:06:47au lieu d'être dans

01:06:48une culture de l'échange

01:06:49et du dialogue politique

01:06:50à discuter

01:06:51à travailler ensemble

01:06:52et nous

01:06:53en tout cas

01:06:54ce qu'on essaye

01:06:55de défendre

01:06:56avec Hervé Marseille

01:06:57au sein de l'UDI

01:06:58c'est d'essayer

01:06:59de rassembler des gens

01:07:00qui n'arrivent pas

01:07:01à parler ensemble

01:07:02de sortir du cadre

01:07:03des familles politiques

01:07:04parce que sinon

01:07:05on ne sortira pas

01:07:06de cette situation

01:07:07on aura un pays

01:07:08qui n'aura pas de budget

01:07:09présenté le 1er octobre

01:07:10qui n'aura pas de budget

01:07:11le 31 décembre

01:07:12et ce sera catastrophique

01:07:13parce qu'on devra être

01:07:14réglé par la Cour des comptes

01:07:15en bloquant les investissements

01:07:16du pays

01:07:17ce n'est pas possible

01:07:18Justement, on va rejoindre

01:07:19le standard

01:07:20parce que même si

01:07:21on va dire que la personne

01:07:22n'a pas de budget

01:07:23on peut en rejoindre Olivier

01:07:24qui est à Bordeaux

01:07:25Bonjour Olivier

01:07:26Oui, bonjour, merci

01:07:27de m'accueillir

01:07:28Merci à vous de nous écouter

01:07:29et d'avoir composé

01:07:30le 0826 300 300

01:07:31Vous êtes de Bordeaux

01:07:32et vous nous dites

01:07:33vous, je ne suis pas du tout

01:07:34séduit par le profil

01:07:35de Bernard Cazeneuve

01:07:36c'est ça ?

01:07:37J'entendais vos collègues

01:07:38qui disaient

01:07:39réparer, rassembler

01:07:40on ne répare pas

01:07:41la Macronie

01:07:42avec de la Macronie

01:07:43c'est-à-dire que c'est quand même

01:07:44ces gens-là

01:07:45qui ont composé la Macronie

01:07:46c'est le hollandisme

01:07:47Cazeneuve c'est exactement

01:07:48ce qu'on ne veut pas

01:07:50J'entendais Darmanin

01:07:51qui disait

01:07:52que le RN

01:07:53même avec une majorité relative

01:07:54il disait ça

01:07:55avant les législatives

01:07:56avant la raclée

01:07:57que le RN

01:07:58même avec une majorité relative

01:07:59devrait gouverner

01:08:00ça marche pour le RN

01:08:01ça ne marche pas

01:08:02pour le nouveau

01:08:03Front Populaire

01:08:04Monsieur Cazeneuve

01:08:05ne représente pas la gauche

01:08:06on est dans le centre droit

01:08:07la Hollande

01:08:08etc

01:08:09A vous entendre

01:08:10Ce n'est pas ce que

01:08:11veut le PS

01:08:12ce n'est pas ce que

01:08:13veut le PS

01:08:14ce n'est pas ce que

01:08:15veut le PS

01:08:16ce n'est pas ce que

01:08:17veut le PS

01:08:18ce n'est pas ce que

01:08:19veut le PS

01:08:20et ce n'est pas ce que

01:08:21veut le nouveau Front Populaire

01:08:22A vous entendre

01:08:23j'imagine que vous penchez

01:08:24un peu à gauche

01:08:25Olivier pour vous

01:08:26c'est le nouveau Front Populaire

01:08:27on va dire

01:08:28qui a gagné les élections

01:08:29et donc

01:08:30il doit avoir une désignation

01:08:31à gauche

01:08:32et pour vous

01:08:33Bernard Cazeneuve

01:08:34n'appartient plus à la gauche

01:08:35Ben non

01:08:36c'est la Hollande

01:08:37c'est le Front Populaire

01:08:38je vous rappelle que

01:08:39Hollande n'a pas osé

01:08:40se représenter

01:08:41après son mandat

01:08:42Oui mais Hollande

01:08:43a été élu député

01:08:44du nouveau Front Populaire

01:08:45J'ai entendu vos invités

01:08:46sur la charge LFI

01:08:47qui sont profondément

01:08:48irrespectueux

01:08:49par rapport aux gens

01:08:50qui votent quand même

01:08:51donc

01:08:52je crois que

01:08:53la LFI

01:08:54elle a ramené

01:08:55une gauche de rupture

01:08:56dans laquelle

01:08:57le PS est venu

01:08:58se raccrocher

01:08:59Mais la gauche

01:09:00de la LFI

01:09:01et Jean-Luc Mélenchon

01:09:02a démontré son efficacité

01:09:03électorale

01:09:04c'est 22%

01:09:05c'est intéressant

01:09:06Avec un programme

01:09:07qui est devenu

01:09:08le socle du nouveau Front Populaire

01:09:09je trouve qu'il y a

01:09:10une mauvaise foi

01:09:11quand même

01:09:12chez vos invités

01:09:13de ce point de vue là

01:09:14de parler d'extrême

01:09:15quand on parle de LFI

01:09:17Non c'est la gauche radicale

01:09:18Non c'est la gauche

01:09:19Je crois

01:09:20C'est la gauche

01:09:21Après ça se discute

01:09:22Non mais on est là

01:09:23pour échanger Olivier

01:09:24mais on n'est pas obligé

01:09:25de répéter tout ce que

01:09:26dit le Conseil d'État

01:09:27Ah bah écoutez

01:09:28vous pouvez ne pas répéter

01:09:29ce que le Conseil d'État

01:09:30mais bon

01:09:31en attendant

01:09:32nous on peut dire aussi

01:09:33très facilement

01:09:34que le hollandisme

01:09:35c'est du centre droit

01:09:36c'est de la gauche

01:09:37c'est pour ça que les gens de gauche

01:09:38se font retrouver dans la LFI

01:09:39Je ne suis pas sûr

01:09:40que le Conseil d'État

01:09:41aurait mis Hollande

01:09:42au centre droit

01:09:43Mais vous par exemple

01:09:44qui vous auriez vu

01:09:46Vous par exemple

01:09:47une personnalité comme Lucie Cassez

01:09:48ça ne vous choque pas ?

01:09:49Ou au contraire

01:09:50vous y êtes beaucoup

01:09:51plutôt fort ?

01:09:52Il y a deux minutes

01:09:53j'entendais vos collègues

01:09:54qui disaient

01:09:55en parlant de Jean Castex

01:09:56de hauts fonctionnaires

01:09:57qui connaissaient les rouages

01:09:58on est sur le même profil

01:09:59sauf que c'est une femme

01:10:00donc après

01:10:01à moins d'être un petit peu machiste

01:10:02cette femme a a priori

01:10:03beaucoup de qualité pour elle

01:10:04Elle a travaillé sur

01:10:05l'évasion fiscale

01:10:06elle a travaillé

01:10:07sur les services publics

01:10:08c'est quand même aussi

01:10:09un sujet qui est

01:10:10très sensible en France

01:10:11aujourd'hui

01:10:12Moi avant de faire

01:10:13le procès de cette femme

01:10:14peut-être qu'elle sera

01:10:15incompétente une fois aux affaires

01:10:16je ne sais pas

01:10:17mais c'est quand même dommage

01:10:18de faire son procès avant

01:10:19et pourquoi elle ne serait pas

01:10:20compétente ?

01:10:21Pourquoi il faudrait

01:10:22aller chercher

01:10:23moi je vais me faire

01:10:24un peu provocateur

01:10:25mais un vieux qui rassure

01:10:26d'ailleurs il ne rassure pas

01:10:27Caseneuve

01:10:28et pourquoi pas

01:10:29quelqu'un de plus jeune

01:10:30comme Castex ?

01:10:31Pourquoi quand il s'agit

01:10:32de Macron et d'Attal

01:10:33on est tous contents

01:10:34d'avoir des petits jeunes

01:10:35à la tête de l'Etat

01:10:36et quand il s'agit

01:10:37de mettre le nouveau

01:10:38Premier ministre

01:10:39il faudrait quelqu'un

01:10:40de rassurant

01:10:41ce n'est pas sérieux

01:10:42à un moment donné

01:10:43et pourquoi pas

01:10:44remplacer justement

01:10:45le côté rassurant

01:10:46par un vent de fraîcheur

01:10:47que pourrait incarner

01:10:48Lucie Castex ?

01:10:49Mais depuis le début

01:10:50de la semaine

01:10:51Olivier si vous nous écoutez

01:10:52vous voyez qu'on essaye

01:10:53d'aller chercher

01:10:54on va dire

01:10:55sur Sud Radio

01:10:56et grâce à vos appels

01:10:57le Premier ministre idéal

01:10:58mais on s'accorde

01:10:59sur un point

01:11:00en disant qu'aujourd'hui

01:11:01on devrait surtout

01:11:02s'accorder sur

01:11:03des points de programme

01:11:043-4 idées clés

01:11:05pour avancer

01:11:06dans les prochains mois

01:11:07très rapidement

01:11:08vous à vous écouter

01:11:09avec votre sensibilité

01:11:10plutôt de gauche

01:11:11quelles seraient

01:11:12les idées

01:11:13qui vous aideraient

01:11:14potentiellement

01:11:15à vous accorder

01:11:16très rapidement

01:11:17sur un Premier ministre ?

01:11:184 idées

01:11:19comme ça

01:11:20vous vous dites

01:11:21ça c'est un programme

01:11:22de gauche ?

01:11:23Alors le programme

01:11:24de gauche

01:11:25il y a le SMIC

01:11:26il y a l'abrogation

01:11:27de la retraite

01:11:28il y a ce que demandent

01:11:29les Français

01:11:30c'est une urgence

01:11:31en fait

01:11:32c'est l'urgence

01:11:33du pouvoir d'achat

01:11:34à un moment donné

01:11:35vous savez

01:11:36on peut enfumer

01:11:37un peu les Français

01:11:38avec les vidéos

01:11:39nous on touche le sport

01:11:40mais ça n'empêche pas

01:11:41les bourgeois

01:11:42qui nous expliquent

01:11:43que la priorité

01:11:44ce n'est pas

01:11:45la fin du mois

01:11:46j'ai un petit peu de mal

01:11:47donc le pouvoir d'achat

01:11:48le blocage des prix

01:11:49l'abrogation des retraites

01:11:50il y a un certain

01:11:51nombre de mesures

01:11:52qui sont proposées

01:11:53par le Front Populaire

01:11:54qui sont publicitées

01:11:55par les Français

01:11:56et depuis longtemps

01:11:57donc après

01:11:58soit on veut

01:11:59moi j'ai compris

01:12:00que Monsieur Macron

01:12:01ne veut pas

01:12:02que le nouveau Front Populaire

01:12:03détricote

01:12:04à un moment donné

01:12:05tout ce qu'il a mis en place

01:12:06mais tout ce qu'il a mis en place

01:12:07il l'a mis en place

01:12:08avec du 49.3

01:12:09et il est en train

01:12:10de se transformer

01:12:11dans une espèce

01:12:12d'autoritarisme

01:12:13qui ne correspond pas

01:12:14à l'esprit

01:12:15de notre démocratie française

01:12:16et ça c'est dommage

01:12:17parce que la France

01:12:18c'est aussi

01:12:19à un moment donné

01:12:20la colère des gilets jaunes

01:12:21et il n'est pas à l'abri

01:12:22en s'enfermant

01:12:23dans cette espèce

01:12:24de déni

01:12:25sur le résultat

01:12:26des élections

01:12:27il n'est pas à l'abri

01:12:28de générer

01:12:29un nouveau mouvement

01:12:30qui sera obligé

01:12:31de regarder en face

01:12:32bon on a bien vu

01:12:33qu'il avait

01:12:34on a une répression

01:12:35policière

01:12:36jamais vue

01:12:37dans notre pays

01:12:38depuis l'ère Macron

01:12:40l'ère Macron

01:12:41c'est quand même

01:12:42donc il faut

01:12:43incarner

01:12:44c'est ce que vous dites

01:12:45Olivier

01:12:46une rupture

01:12:47avec tout ça

01:12:48merci d'avoir été

01:12:49sur ce radio

01:12:50vous êtes la preuve

01:12:51que le standard

01:12:52est ouvert

01:12:53à toutes

01:12:54mais alors vraiment

01:12:55je le dis

01:12:56à toutes les opinions

01:12:57dès que vous avez

01:12:58moyen

01:12:59et dès que vous avez

01:13:00envie de nous rejoindre

01:13:01ici autour

01:13:02de la table

01:13:03des débats

01:13:04vous nous appelez

01:13:05au 0 826 300 300

01:13:06les débats c'est fini

01:13:07pour aujourd'hui

01:13:08nous avons accompagné

01:13:09pendant 7h30

01:13:10des grands débats de l'été

01:13:11sur Sud Radio

01:13:12Antoine Overdorf

01:13:13je rappelle qu'on peut vous lire

01:13:14dans l'opinion

01:13:15excellent journal

01:13:16et vous suivez

01:13:17la gauche

01:13:18Erwan Dario

01:13:19écrivain et JDD

01:13:20on vous retrouve

01:13:21dans ce journal hebdomadaire

01:13:22et Jean-Philippe Dugain-Clément

01:13:23habitué de l'antenne de Sud Radio

01:13:24mère UDI

01:13:25merci d'avoir apporté

01:13:26vos opinions

01:13:27et vos analyses

01:13:28autour de la table

01:13:29on se retrouve

01:13:30dans quelques instants

01:13:31avec le camarade

01:13:32Joseph Ruiz

01:13:33pour l'heure des JO

01:13:34dans tous leurs états

01:13:35à tout de suite

01:13:36merci Maxime

Coming-out de Lucie Castets, bataille diplomatique France - Alger et Cazeneuve Premier Ministre

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