Anne Hidalgo piégée en plein en direct !

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00:00D'abord, vous savez, les Jeux de Paris, on les a gagnés aussi parce que, je me souviens,

00:06une des premières rencontres en 2015, on était avec Tony Estanguet et avec la présidente

00:12de la Fédération Internationale de Triathlon, Marisol Casados, et elle nous dit, vous savez,

00:17si on fait le triathlon dans la Seine, je pense que la carte de Paris, elle gagne.

00:23Et avec Tony, c'était une idée qu'on avait en tête, moi c'était une idée que j'avais

00:28comme mère.

00:29La première chose qu'on a faite, c'est voir si c'était possible, et en fait, c'était

00:33possible, et non seulement c'était possible, c'est possible, nous avons réalisé la dépollution

00:39de la Seine.

00:40Maintenant, la Seine, c'est un fleuve qui est vivant, et qui est, et d'ailleurs, le

00:46triathlon, c'est une épreuve qui se fait dans un milieu naturel, donc comme lorsqu'on

00:52a affaire à un milieu naturel, eh bien, on est susceptible de changer les conditions,

00:57pareil en ski, les compétitions de ski, s'il y a beaucoup trop de brouillard, trop

01:01de vent, elles sont reportées, annulées.

01:04Ce qu'il nous fallait, c'était mettre en place vraiment tout le dispositif pour dépolluer

01:09la Seine, ça s'est fait.

01:11Qu'est-ce qui entre en ligne de compte pour savoir si le niveau de pollution, mais aussi

01:17le débit, parce qu'il n'y a pas que la pollution, il y a aussi le débit, est trop important

01:22pour maintenir une épreuve, eh bien, par exemple, il a beaucoup plu ces derniers jours,

01:30il a fait beau ces deux derniers jours sur Paris, mais il y avait encore des pluies sur

01:36la Marne, donc on se prend, on se prend, ça arrive de cet endroit-là.

01:42Quand on vous entend et qu'on voit tous les aléas que c'est, finalement, d'organiser

01:45et de pouvoir nager dans la Seine, qu'on nous dit c'est bon, c'est bon aujourd'hui, peut-être

01:50pas demain, mais aujourd'hui, comme à la mer, vous savez, à la mer, vous pouvez avoir

01:54le pavillon bleu un jour, et puis le lendemain, vous avez un pavillon rouge, parce que...

01:58Sauf qu'à la mer, ça n'a pas coûté un milliard presque et demi pour dépolluer la Seine.

02:02Eh bien, je vais te dire une chose, en fait, les 1 milliard...

02:04Est-ce que ça valait le coup ?

02:05Bien sûr, les 1,4 milliards, c'est pas pour les Jeux Olympiques, c'est pour dépolluer

02:11un fleuve durablement, c'est pour adapter la ville à des températures qui vont devenir

02:17de plus en plus extrêmes.

02:18Aujourd'hui, il fait plus de 30 degrés dehors, il fait très chaud sur ce plateau, vous imaginez

02:25quand il fera 50 degrés, puisque ce sont les prévisions des scientifiques pour Paris

02:29dans les 30 années qui viennent.

02:31Donc, dépolluer la Seine, c'est se rapprocher du fleuve pour que la ville soit vivable dans

02:38les 10, 15, 20 ans.

02:40Donc, c'est 1 milliard 4 qui ont été investis, c'est pas pour une épreuve de triathlon.

02:44L'épreuve de triathlon, c'est l'accélérateur.

02:48Et donc, l'été prochain, on pourra tous se baigner dans la Seine, c'est ce que vous dites ?

02:51L'été prochain, dans Paris, il y aura 3 sites de baignade absolument magnifiques,

02:58dans lesquels on pourra se baigner.

03:00Madame la maire, je vous ai ramené de l'eau, c'est bon, on va partir.

03:03Elle n'est pas de la Seine.

03:06Apparemment, dans 24 heures, c'est bon, on peut la boire.

03:08Ça, c'est l'eau de Paris, et je vous assure qu'à Paris, c'est la meilleure.

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