«Il y a une injonction à l'enthousiasme», s'agace Paul Melun, au sujet de la cérémonie d'ouverture des JO

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«Il y a une injonction à l'enthousiasme», s'agace Paul Melun, écrivain et président de Souverains Demain, au sujet de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris.

Transcript

00:00Non, non, il a le droit de le penser.

00:01Là où vous avez raison, et moi, c'est ce qui m'agace depuis cette cérémonie,

00:04c'est qu'il y a cette injonction à l'enthousiasme.

00:07Et dès lors que vous n'êtes pas d'un enthousiasme débordant

00:10et que vous nuancez, vous dites bah oui, il y a eu des beaux moments,

00:12mais il y en a d'autres qui m'ont dérangé.

00:13Tout de suite, on vous classe dans la catégorie extrême droite,

00:16fasciste, salaud, réac, et pour les plus aimables, pisse froid ou pisse vinaigre.

00:21C'est insupportable.

00:22Et ça, pour le coup, c'est des méthodes de fascisme que de vouloir museler les autres,

00:26leur expliquant, je termine, je parle de museler les autres,

00:29donc laisse moi finir ma phrase,

00:31que, effectivement, vouloir museler ceux qui ne sont pas d'accord avec soi en disant

00:34bah écoutez, dites ce que vous voulez, de toute façon,

00:36si vous mettez une nuance à ce que j'ai dit, vous êtes d'extrême droite.

00:38Effectivement, ça n'aide pas trop à avoir un débat sain et équilibré.

00:42Donc, on peut dire c'était très réussi.

00:43Il y avait des problèmes, il y avait des sujets que j'aimais moins

00:45sans être taxable d'extrême droite.

00:47C'est insupportable.

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