Six beagles ayant vécu toute leur vie en laboratoire ont trouvé refuge à Aix-en-Provence
Le seul sol sur lequel ils ont marché depuis leur naissance est celui du laboratoire, alors forcément, le contact avec la terre et les cailloux intrigue les bêtes à quatre pattes. Sur une vidéo, on voit les beagles médusés de découvrir ces nouvelles textures et espaces, avant de très vite, prendre goût à la liberté en cavalant sur l’herbe fraîche.
Ces animaux, élevés à cet effet, ont passé toute leur vie dans un laboratoire pour subir des expérimentations (tests de vaccins, de médicaments, de molécules…).
Les beagles sont les chiens les plus utilisés pour l’expérimentation médicale parce qu’ils ont un système sanguin assez proche de celui de l’humain. Souvent, une fois utilisés, ces animaux sont euthanasiés, mais ces six beagles se sont vus offrir une retraite dans des familles aimantes grâce à un partenariat entre la Ville d’Aix et l’association GRAAL (Groupement de Réflexion et d’Action pour l’AnimaL).
Cette dernière est née il y a plus de 20 ans de la volonté de créer un mouvement national de défense animale cohérent, engagé et indépendant. L’association défend l’idée selon laquelle "tout être vivant, humain ou animal, a droit au respect et à la compassion".
"Nous faisons le relais entre les refuges et les laboratoires qui sont volontaires. Il n’y a aucune obligation de réhabilitation en France donc on travaille avec des labos qui veulent offrir une retraite aux animaux. On se charge de trouver la structure adaptée", explique Floriane Bourrely, de l’association GRAAL.
Primates, poissons, chiens, chats, cochons… L’association propose une nouvelle vie à de nombreuses espèces à condition qu’ils soient en bonne santé après leur vie en laboratoire : "Les laboratoires ont l’obligation de produire un certificat de bonne santé car il ne faut pas que les animaux représentent un danger pour les endroits où ils vont aller, en transmettant une maladie par exemple."
Depuis 2004, Graal a coordonné la réhabilitation de 8 000 animaux de laboratoire en France et en Europe.
Aix, ville refuge
Le refuge municipal de la Ville, a accueilli pour la deuxième fois des beagles issus de laboratoire. "On avait monté ce partenariat en 2022, à l’époque nous avions accueilli quatre beagles. Cette fois nous en avons six, quatre mâles et deux femelles. On se tient à la disposition de Graal en fonction des sorties de laboratoires près des Bouches-du-Rhône", explique Valentine Anglade, cheffe de service de la cause animale à Aix.
Lorsqu’ils sont arrivés, l’équipe du refuge a constaté qu’il fallait tout apprendre à ces animaux. "On ne peut pas parler de maltraitance au sens de violences mais on est sur des chiens qui montrent des signes de traumatismes. Ils ne savent pas ce qu’est une caresse de la main humaine, les câlins, les balades, les jeux. Ils ne connaissent pas ça alors qu’ils ont 2 ans ! La sociabilisation avec les familles sera plus longue pour eux", analyse Valentine Anglade.
Ces animaux, élevés à cet effet, ont passé toute leur vie dans un laboratoire pour subir des expérimentations (tests de vaccins, de médicaments, de molécules…).
Les beagles sont les chiens les plus utilisés pour l’expérimentation médicale parce qu’ils ont un système sanguin assez proche de celui de l’humain. Souvent, une fois utilisés, ces animaux sont euthanasiés, mais ces six beagles se sont vus offrir une retraite dans des familles aimantes grâce à un partenariat entre la Ville d’Aix et l’association GRAAL (Groupement de Réflexion et d’Action pour l’AnimaL).
Cette dernière est née il y a plus de 20 ans de la volonté de créer un mouvement national de défense animale cohérent, engagé et indépendant. L’association défend l’idée selon laquelle "tout être vivant, humain ou animal, a droit au respect et à la compassion".
"Nous faisons le relais entre les refuges et les laboratoires qui sont volontaires. Il n’y a aucune obligation de réhabilitation en France donc on travaille avec des labos qui veulent offrir une retraite aux animaux. On se charge de trouver la structure adaptée", explique Floriane Bourrely, de l’association GRAAL.
Primates, poissons, chiens, chats, cochons… L’association propose une nouvelle vie à de nombreuses espèces à condition qu’ils soient en bonne santé après leur vie en laboratoire : "Les laboratoires ont l’obligation de produire un certificat de bonne santé car il ne faut pas que les animaux représentent un danger pour les endroits où ils vont aller, en transmettant une maladie par exemple."
Depuis 2004, Graal a coordonné la réhabilitation de 8 000 animaux de laboratoire en France et en Europe.
Aix, ville refuge
Le refuge municipal de la Ville, a accueilli pour la deuxième fois des beagles issus de laboratoire. "On avait monté ce partenariat en 2022, à l’époque nous avions accueilli quatre beagles. Cette fois nous en avons six, quatre mâles et deux femelles. On se tient à la disposition de Graal en fonction des sorties de laboratoires près des Bouches-du-Rhône", explique Valentine Anglade, cheffe de service de la cause animale à Aix.
Lorsqu’ils sont arrivés, l’équipe du refuge a constaté qu’il fallait tout apprendre à ces animaux. "On ne peut pas parler de maltraitance au sens de violences mais on est sur des chiens qui montrent des signes de traumatismes. Ils ne savent pas ce qu’est une caresse de la main humaine, les câlins, les balades, les jeux. Ils ne connaissent pas ça alors qu’ils ont 2 ans ! La sociabilisation avec les familles sera plus longue pour eux", analyse Valentine Anglade.