Etudiants, jeunes actifs et réfugiés : dans les colocations Caracol, ils cohabitent à petit prix

Les Echos

Caracol propose des logements vacants à petit prix à des étudiants, jeunes actifs sans garants et réfugiés. Déjà présente dans cinq villes, l'association se prépare à ouvrir trois nouvelles colocations à Paris. Reportage.

Transcript

00:00Des colocations pas chères pour les réfugiés et les étudiants en garant,

00:03c'est ce que propose l'asso Caracol.

00:05Dans cette coloc parisienne de 95 m2 habitent Montsef, Adel et trois autres étudiantes.

00:11Chacun paye entre 270 et 350 euros par mois selon ses moyens.

00:15Bien en dessous du prix moyen d'un studio à Paris,

00:171055 euros selon la plateforme immobilière PAP.

00:21Une solution qui a permis à Montsef, réfugiés libyens et étudiants en sport, de sortir de la rue.

00:26J'habite au garde-service, c'est difficile, j'habite dans la tente.

00:31J'allais faire le soir de soie pour faire douche et c'est très compliqué.

00:35Même pour manger en fait c'est difficile.

00:38Caracol constitue aussi une solution pour les étudiants en galère,

00:41surtout à Paris où les biens sont de plus en plus rares et chers,

00:44notamment à l'approche des Jeux Olympiques.

00:46Mes parents ont trop d'argent pour que je sois boursière

00:49mais pas assez pour que je puisse vraiment vivre à Paris dans une situation confortable.

00:55Pour proposer des loyers abordables, Caracol occupe ce qu'on appelle des logements vacants.

00:59Par exemple des bâtiments en attente de destruction ou de reconstruction.

01:03En générant un petit loyer pour les propriétaires de logements vides,

01:06cette solution est avantageuse pour toutes les parties.

01:08Caracol a déjà ouvert 40 colocations en Ile-de-France, à Strasbourg, Lyon, Toulouse et Lille.

01:14Là se proposera trois nouveaux lieux avec une trentaine de places à Bagnolet,

01:18Porte de Montreuil et le 19e arrondissement de Paris à la rentrée.

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