Le résultat des élections législatives a été synonyme d'un véritable tremblement de terre en Corse. Et la secousse ne provient pas du score du Rassemblement national, qui, malgré sa déferlante le 30 juin dernier, a été largement défait dans les urnes. Le cataclysme est venu de l'élection du candidat LR François-Xavier Ceccoli dans la 2e circonscription de Haute-Corse qui est vient mettre fin à une décennie de victoire des nationalistes en battant Jean-Félix Acquaviva de 4 000 voix. Un résultat « douloureux » pour Gilles Simeoni, l'actuel président de l'exécutif corse.
Il faut dire que le camp nationaliste ne jouait pas un simple siège à l'Assemblée nationale lors de ce scrutin. Car, outre la défaite de Jean-Félix Acquaviva, c'est aussi le camp nationaliste qui a été sanctionné dans les urnes. Avec le flou qui s'ouvre maintenant sur le futur gouvernement amené à mener la politique du territoire, une autre question se pose : l'exécutif corse bénéficiera-t-il des mêmes appuis dans les négociations devant conduire à l'autonomie de l'île ?