Appel d'Adrien Quatennens à marcher vers Matignon: "C'est un appel à l'insurrection, c'est un message fasciste", affirme Julien Odoul (RN)

  • il y a 3 mois
Le député du Rassemblement national, Julien Odoul, réélu dans l'Yonne, était l'invité de BFMTV ce mardi soir.

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Transcription
00:00On sait bien que vous ne partagez pas les convictions d'un Adrien Quatennens et de la France Insoumise,
00:05mais est-ce que vous partagez en revanche cette impatience
00:08qu'Emmanuel Macron s'exprime et prenne une décision ?
00:12– Ce n'est pas de l'impatience, c'est un appel à l'insurrection,
00:16c'est un message fasciste, excusez-moi, ça nous rappelle,
00:20pour ceux qui connaissent un petit peu leur histoire,
00:23à ces marches fascistes, à la marche sur Rome,
00:26notamment de Benito Mussolini et de Céide, pour prendre le pouvoir,
00:31c'est ni plus ni moins qu'un coup de force qui est annoncé,
00:37souhaité certainement par M. Quatennens et peut-être par certains de ses amis,
00:41c'est exactement le même message qu'on a entendu dans la bouche de M. Roussel,
00:45aussi qui demande un coup de force syndical, dans la rue,
00:50pour faire pression, si M. Macron n'allait pas dans le sens,
00:56de la nomination qui serait souhaitée par le Front Populaire.
00:59– Ce qu'il dit, c'est que le Président de la République
01:01ne prend pas contact avec eux et qu'à trop tarder,
01:05il donnerait le sentiment de ne pas respecter le résultat des urnes.
01:10– Si vous aviez un membre du Rassemblement National
01:13qui écrivait exactement les mêmes mots, dans le même contexte,
01:17marcher sur Matignon, marcher sur l'Elysée, il faut se rappeler des commentaires,
01:23notamment pendant les crises et les manifestations des Gilets jaunes,
01:27quand certains voulaient marcher sur l'Elysée.
01:30On a parlé de séditieux, on a parlé de factieux, on parlait de fascistes,
01:34là c'est ni plus ni moins la même chose.
01:36Je pense qu'il faut prendre ce genre de message très au sérieux,
01:40parce qu'il correspond à une orientation politique,
01:44à une manière de faire de la politique qui n'a rien de républicaine,
01:47qui n'a rien de démocratique, qui est la violence dans la rue,
01:51qui est le coup de force, voire le coup d'État,
01:53et moi je suis atterré de voir que ces gens-là sont à l'Assemblée Nationale.
01:59– En l'occurrence, lui ne l'est plus, ce n'est pas une parole officielle.
02:02– Oui, on sait très bien qu'il est la marionnette,
02:06la marionnette de Jean-Luc Mélenchon, c'est l'un des plus proches de Jean-Luc Mélenchon,
02:11d'ailleurs il s'inspire à la fois du tribun Jean-Luc Mélenchon,
02:16mais aussi du séditieux Jean-Luc Mélenchon,
02:19et très clairement tout cela montre que la coalition qui s'est formée
02:24entre les macronistes et l'extrême-gauche
02:27aboutit à ce genre de déclarations et de comportements qui sont dangereux.
02:32– Est-ce que vous sous-entendez quand même ce lasso ?
02:34– C'est sûr, il y a eu une coalition avec l'extrême-gauche
02:37pour battre le Rassemblement National pendant l'entre-deux-tours des législatives,
02:40il y a eu des accords, il y a eu des désistements,
02:43il y a eu pratiquement un grand parti uni qui a été créé
02:47entre Philippe Poutou et Edouard Philippe
02:49juste pour faire battre le Rassemblement National
02:51et le résultat c'est ce genre de comportement.

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