Ce mercredi soir, 6 candidats aux élections législatives ont répondu aux questions de citoyens et des journalistes de La Provence, au cours d'un débat passionné, vivant et constructif.
Ce mercredi, La Provence réunissait à Marseille les représentants des principaux partis politiques lancés dans la course à l’Assemblée nationale. L’occasion pour chacun d’entre eux de défendre leur vision du pays au cours d’un débat animé autour de cinq grands thèmes.
Clarification : des alliances qui interrogent
Vraiment difficile de s’y retrouver. En choisissant de dissoudre l’Assemblée, Emmanuel Macron a souhaité "clarifier" le paysage politique du pays, "car comment celui-ci aurait pu fonctionner dans un tel contexte ?", rappelle Claire Pitollat.
La course aux alliances qui s’est emballée, au lendemain de cette décision choc, a toutefois renvoyé une image globalement trouble, alimentée par une drôle de cuisine interne dans chaque courant. Le Nouveau Front populaire réunit des sensibilités qui, pour certaines, semblent incompatibles. Les Républicains, eux, traversent une vraie crise ouverte avec le départ d’Éric Ciotti, leur président, dans le camp du Rassemblement national.
Laure-Agnès Caradec veille à minimiser cet épisode, "d’autres cadres du parti n’ayant pas suivi cette direction avec, pour objectif, de créer une quatrième voie destinée à battre le RN ainsi que le NFP qui n’a de populaire que le nom puisque seulement un ouvrier sur cinq y adhère".
"Avec les LR, il s’agit plutôt d’une impasse, contre Allan Popelard qui s’érige en "unique candidat investi au NFP dans sa circo (5e) face à Hendrik Davi, un élément dissident". Une façon, justement, de clarifier un état des lieux au NFP. Pascaline Lécorché, s’y emploie également, à sa manière, justifiant "cette union des forces citoyennes afin de battre un adversaire commun : l’extrême droite". Quitte à faire fi d’un passé récent où LFI et Place publique n’avaient rien en commun.
La clarification n’est pas seulement une question d’alliance et de mariage. Celle-ci peut également se poser à propos des idées qui animent un parti tel que le RN. Sous la houlette de Marine Le Pen, celui-ci dit avoir relégué un passé ô combien encombrant. Vraiment ? "Tout a changé sinon je ne serai pas là, Éric Ciotti non plus, tranche Franck Allisio. Moi, ce que je vois également, c’est que notre pays a considérablement changé. Celui-ci est devenu champion du monde des impôts, des déficits et de la dette notamment. Mais pour la première fois, les Français sont face à un véritable choix. Entre le chaos et le sursaut représenté par le RN."
Pouvoir d'achat : Smic à 1600 euros et baisse de TVA
C’est, élection après élection, la thématique qui s’impose parmi les premières préoccupations des Français. Sur le pouvoir d’achat, à chaque bloc politique sa solution. Le Nouveau Front populaire a eu l’occasion de développer les principes de sa mesure phare : l’augmentation du Smic à 1 600 euros. "Nous la financerons grâce à un fonds de péréquation pour que les grands patrons aident les petits à financer cette hausse du Smic", relaie Allan Popelard.
Pour qui la mesure va "renverser le problème" dans un cercle vertueux : "Si vous augmentez le Smic vous augmentez les cotisations, vous augmentez la consommation populaire et donc les recettes de TVA qui remplissent les caisses de l’État."
L’augmentation du Smic, c’est justement ce qui a été fait "comme jamais, ces cinq dernières années, de manière progressive", estime Claire Pitollat. "Le bilan économique d’Emmanuel Macron et de sa majorité est reconnu avec une baisse du chômage à près de 7,5 % là où il était à plus de 10 %", vante la députée sortante de Marseille.
Selon la parlementaire, une défaite de son camp dès ce dimanche signerait la fin de "Marseille en grand", le plan annoncé pour le chef de l’État en 2021, qui bénéficierait aux Marseillais en termes de pouvoir d’achat, argue Claire Pitollat. "Les budgets pour Marseille resteront si la majorité reste (à l’Assemblée nationale, NDLR)", résume-t-elle.
Pour Laure-Agnès Caradec, c’est "la baisse des charges sur les entreprises", qui permettra aux dirigeants de ces dernières "de dégager des suppléments pour les salariés", et donc, du pouvoir d’achat. À écouter la patronne de LR 13, les hausses de salaires des Français passeront également par "l’accompagnement des salariés dans la formation continue pour évoluer et gagner plus".
Au RN, enfin, Franck Allisio promet "dès le prochain projet de loi de finances à l’automne, la baisse de la TVA à 5,5 % sur toutes les énergies" et "zéro augmentation d’impôt" pendant la durée du mandat du parti à la flamme.
Ce mercredi, La Provence réunissait à Marseille les représentants des principaux partis politiques lancés dans la course à l’Assemblée nationale. L’occasion pour chacun d’entre eux de défendre leur vision du pays au cours d’un débat animé autour de cinq grands thèmes.
Clarification : des alliances qui interrogent
Vraiment difficile de s’y retrouver. En choisissant de dissoudre l’Assemblée, Emmanuel Macron a souhaité "clarifier" le paysage politique du pays, "car comment celui-ci aurait pu fonctionner dans un tel contexte ?", rappelle Claire Pitollat.
La course aux alliances qui s’est emballée, au lendemain de cette décision choc, a toutefois renvoyé une image globalement trouble, alimentée par une drôle de cuisine interne dans chaque courant. Le Nouveau Front populaire réunit des sensibilités qui, pour certaines, semblent incompatibles. Les Républicains, eux, traversent une vraie crise ouverte avec le départ d’Éric Ciotti, leur président, dans le camp du Rassemblement national.
Laure-Agnès Caradec veille à minimiser cet épisode, "d’autres cadres du parti n’ayant pas suivi cette direction avec, pour objectif, de créer une quatrième voie destinée à battre le RN ainsi que le NFP qui n’a de populaire que le nom puisque seulement un ouvrier sur cinq y adhère".
"Avec les LR, il s’agit plutôt d’une impasse, contre Allan Popelard qui s’érige en "unique candidat investi au NFP dans sa circo (5e) face à Hendrik Davi, un élément dissident". Une façon, justement, de clarifier un état des lieux au NFP. Pascaline Lécorché, s’y emploie également, à sa manière, justifiant "cette union des forces citoyennes afin de battre un adversaire commun : l’extrême droite". Quitte à faire fi d’un passé récent où LFI et Place publique n’avaient rien en commun.
La clarification n’est pas seulement une question d’alliance et de mariage. Celle-ci peut également se poser à propos des idées qui animent un parti tel que le RN. Sous la houlette de Marine Le Pen, celui-ci dit avoir relégué un passé ô combien encombrant. Vraiment ? "Tout a changé sinon je ne serai pas là, Éric Ciotti non plus, tranche Franck Allisio. Moi, ce que je vois également, c’est que notre pays a considérablement changé. Celui-ci est devenu champion du monde des impôts, des déficits et de la dette notamment. Mais pour la première fois, les Français sont face à un véritable choix. Entre le chaos et le sursaut représenté par le RN."
Pouvoir d'achat : Smic à 1600 euros et baisse de TVA
C’est, élection après élection, la thématique qui s’impose parmi les premières préoccupations des Français. Sur le pouvoir d’achat, à chaque bloc politique sa solution. Le Nouveau Front populaire a eu l’occasion de développer les principes de sa mesure phare : l’augmentation du Smic à 1 600 euros. "Nous la financerons grâce à un fonds de péréquation pour que les grands patrons aident les petits à financer cette hausse du Smic", relaie Allan Popelard.
Pour qui la mesure va "renverser le problème" dans un cercle vertueux : "Si vous augmentez le Smic vous augmentez les cotisations, vous augmentez la consommation populaire et donc les recettes de TVA qui remplissent les caisses de l’État."
L’augmentation du Smic, c’est justement ce qui a été fait "comme jamais, ces cinq dernières années, de manière progressive", estime Claire Pitollat. "Le bilan économique d’Emmanuel Macron et de sa majorité est reconnu avec une baisse du chômage à près de 7,5 % là où il était à plus de 10 %", vante la députée sortante de Marseille.
Selon la parlementaire, une défaite de son camp dès ce dimanche signerait la fin de "Marseille en grand", le plan annoncé pour le chef de l’État en 2021, qui bénéficierait aux Marseillais en termes de pouvoir d’achat, argue Claire Pitollat. "Les budgets pour Marseille resteront si la majorité reste (à l’Assemblée nationale, NDLR)", résume-t-elle.
Pour Laure-Agnès Caradec, c’est "la baisse des charges sur les entreprises", qui permettra aux dirigeants de ces dernières "de dégager des suppléments pour les salariés", et donc, du pouvoir d’achat. À écouter la patronne de LR 13, les hausses de salaires des Français passeront également par "l’accompagnement des salariés dans la formation continue pour évoluer et gagner plus".
Au RN, enfin, Franck Allisio promet "dès le prochain projet de loi de finances à l’automne, la baisse de la TVA à 5,5 % sur toutes les énergies" et "zéro augmentation d’impôt" pendant la durée du mandat du parti à la flamme.
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00:00Dimanche, il y a un rendez-vous en effet extrêmement important, c'est le moment où on va pouvoir
00:15battre Macron et battre Le Pen, mais la condition c'est que tout le monde se mobilise et que
00:19tout le monde se mobilise dans l'unité et dans la clarté en prenant le bulletin de
00:23vote Front populaire.
00:25Le Front populaire, c'est l'instrument avec lequel on va pouvoir battre Macron, battre
00:29Le Pen et gouverner le pays et commencer à remplir le frigo des Français, c'est dans
00:33dix jours.
00:34L'extrême droite peut arriver au pouvoir dans le pays des droits de l'homme, dans le
00:37pays de Robert Battenterre, dans le pays de Gisèle Anne Limmy aussi.
00:41Cette extrême droite, elle n'est plus évanescente, elle est aux portes du pouvoir et elle peut
00:46faire céder demain les dicts de la République.
00:49Face à cela, j'ai choisi de prendre mes responsabilités avec le nouveau Front populaire.
00:53Nous nous sommes unis parce qu'aujourd'hui, face à l'extrême droite, Emmanuel Macron
00:59ne peut être un rempart, nous sommes la digue, il en a été le marchepied.
01:03Dimanche, il ne faut pas hésiter, il y a deux pactes qui sont proposés, le pacte
01:06brun, celui de l'extrême droite qui veut opposer les gens, qui veut opposer les marseillais
01:11de confession juive, qui veut opposer les marseillais de confession musulmane ou le
01:16pacte du nouveau Front populaire, celui qui veut réconcilier les gens, celui qui veut
01:20la paix.
01:21Moi, j'ai 20 ans, je me présente dans la troisième circonscription et aujourd'hui, il faut qu'on
01:24envoie des marseillaises et marseillais qui nous représentent, qui vivent chez nous et
01:27qui parlent comme nous.
01:28Les politiques publiques, ça met du temps à changer, on a enclenché petit à petit
01:33une société qui est beaucoup plus tournée vers le travail, où le travail paye mieux,
01:37où la formation est présente, les valeurs républicaines, respecter la liberté de chacun,
01:42respecter la fraternité, tout ça, ce sont des enjeux structurants pour notre société.
01:47Donc le 30 juin, il y a un vote important qui est autour d'assurer une continuité dans
01:52la société, un apaisement pour continuer à construire ces politiques publiques qui
01:56donnent du pouvoir d'achat aux habitants, mais qui laissent aussi la liberté à chacun
02:00de vivre sa vie dignement.
02:02Nous défendons une droite républicaine, campée sur ses valeurs régaliennes, que
02:06ce sont l'ordre, la justice et évidemment d'autres valeurs comme la valeur travail,
02:12le développement de l'économie, l'accès à l'emploi pour tous, la lutte contre l'immigration
02:16incontrôlée, pour faire en sorte que dans notre pays, on puisse retrouver une qualité
02:21de vie, que les communautés puissent vivre ensemble, dans le respect des uns et des autres,
02:27c'est quelque chose d'important, donc nous voulons offrir un choix autre que celui qu'on
02:31souhaite nous imposer, ni RN, ni Macron, ni LFI.
02:35Les 30 juin et 7 juillet prochains, vous pouvez faire, vous pouvez tourner la page du macronisme
02:41et faire barrage à l'extrême gauche, alors n'ayez pas peur, saisissez ce vote, c'est
02:46un vote d'espérance, c'est un vote de renaissance, c'est un vote pour Jardin de Mardela, vous
02:52l'avez à portée de main, saisissez-le.