Jordan Bardella se prononce contre la régularisation des étrangers en situation irrégulière : "Après 6 mois sans travail en France, un étranger devra également rentrer chez lui"

  • il y a 4 mois
Jordan Bardella se prononce contre la régularisation des étrangers en situation irrégulière : "Après 6 mois sans travail en France, un étranger devra également rentrer chez lui"

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Transcription
00:00Si je peux me permettre de compléter ce que tu disais, Eric, on ne peut pas réduire le phénomène de l'immigration aujourd'hui, 500 000 entrées sur le territoire par an, aux 40 000 titres qui sont accordés dans le cadre de contrats de travail.
00:16Il y a des manques aujourd'hui, évidents, indéniables, dans des professions qu'on a, tu rappelais les médecins, on pourrait parler des soudeurs qu'on fait venir des Etats-Unis aussi parce qu'on a affaibli la filière nucléaire.
00:27Il y a des sujets ponctuels, mais je pense que de réduire cette question, comme vous l'avez fait un peu de manière simpliste, c'est-à-dire que les Français sont des fainéants et ne veulent pas bosser, c'est un raccourci un peu court.
00:42Je pense qu'il y a plusieurs sujets. Il y a d'abord le sujet de la rémunération, et c'est la raison pour laquelle on veut permettre aux chefs d'entreprise qui en ont la possibilité d'augmenter de 10% sans cotisation patronale
00:56les salaires dans leur entreprise jusqu'à 3 fois le SMIC. Je pense qu'il y a un sujet sur la formation, il faut revaloriser les métiers manuels, les filières professionnelles.
01:04Et d'ailleurs, lorsqu'il y a eu ce débat sur la loi immigration, notamment sur l'article 3 qui était devenu 4 bis, je me souviens d'un communiqué du Medef, de la CPME et de l'UDEP qui disait
01:14avant le recours à l'immigration il faut tout faire en France pour pousser les conditions en France de l'emploi sur le territoire national avec de la main d'oeuvre nationale.
01:25Donc il y a un sujet de rémunération, il y a un sujet de formation, il y a bien souvent, il ne faut pas le nier, un sujet de logement.
01:31Parce que quand vous êtes amené l'été sur la côte d'Azur à aller chez toi faire un emploi dans un restaurant ou dans un hôtel et qu'il est impossible de se loger parce que l'essentiel du salaire sera mis dans le logement,
01:45ça pose un sujet et là il faut évidemment que les collectivités aussi se mobilisent parce que c'est vrai que devant cela les patrons n'ont pas d'autre choix que de loger leur salarié l'été s'ils veulent avoir la possibilité de l'engager.
01:58Mais je pense que c'est un peu réducteur de dire parce qu'en fait les français ne veulent pas travailler, je pense que c'est un peu réducteur.
02:05Donc s'il y a des besoins ponctuels, il y a des besoins ponctuels à condition qu'une fois que le contrat soit terminé, l'immigration de croissance.
02:14C'est à dire que quand on n'a pas de médecin on a besoin d'aller chercher des médecins, ok, on a toujours été très clair sur cette position mais pas de régularisation d'étrangers en situation irrégulière.
02:24Je suis opposé à ce principe parce que ce principe il est sans fin, que c'est un appel d'air pour des filières d'immigration considérable et avec la deuxième condition qu'une fois que le contrat de travail soit parti,
02:34la personne reparte dans son pays et moi je souhaite qu'au bout de 6 mois un étranger sur le sol français qui n'a pas d'activité soit amené à repartir dans son pays d'origine.
02:45Sinon on ne s'en sort pas et l'afflux est tel aujourd'hui que l'immigration n'est plus seulement perçue comme une variable économique mais comme une variable sociale, culturelle, parfois culturelle qui bouleverse aussi notre identité et notre sécurité dans d'innombrables territoires de France.

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