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Transcription
00:00Il y a eu meilleure ambiance en Macronie, loin de nous, l'Emmanuel Macron de 2016 hurlant « parce que c'est notre projet »,
00:06loin de nous, l'arrivée du président fraîchement élu devant la pyramide du Louvre, sous l'eau de la joie,
00:11ou encore celle, cinq ans plus tard, dans les jardins du Champ de Mars, entourée d'enfants.
00:15Ce n'est pas encore le chant du signe, mais la décision de dissoudre, après avoir provoqué une onde de choc,
00:20entraîne une colère sourde au sein de la Macronie.
00:22Bonsoir Arthur Delaborde, du service politique d'Europe 1.
00:25Comment se concrétise cette colère et surtout, quelles conséquences en pleine campagne ?
00:29Eh bien, l'exaspération se concentre sur la personne d'Emmanuel Macron.
00:33En planchant sur la dissolution, le président avait prévu d'incarner lui-même la campagne,
00:38en multipliant les déplacements et les interventions médiatiques.
00:41Un plan, à ce stade, abandonné.
00:44De nombreux candidats refusent d'imprimer le portrait du chef de l'État sur leur tract.
00:49Gabriel Attal, comme d'autres poids lourds de la Macronie, ont d'ailleurs directement demandé à Emmanuel Macron
00:54de se faire discret jusqu'au 7 juillet, opposé à la dissolution.
00:58Le Premier ministre se retrouve propulsé contre sa volonté,
01:02à la tête d'une campagne qui risque de coûter très cher à son camp,
01:06non à l'esprit de défaite à lancé le chef de l'État la semaine dernière lors de sa conférence de presse.
01:11Néanmoins, chez les ministres, députés, conseillers et autres collaborateurs de la majorité
01:16dominent le sentiment d'avoir été sacrifié par le président.
01:20C'est un peu de leur faute, si on en est là, répond un proche d'Emmanuel Macron,
01:23pas vraiment affecté par l'état de choc dans lequel est plongé son camp.

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