• il y a 6 mois
Les invités de Laurence Ferrari débattent de l'actualité dans #Punchline du lundi au jeudi.

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00:00:00Bonsoir à tous, bonsoir à toutes, on se retrouve dans Punchline aujourd'hui sur CNews
00:00:04avec cette première semaine de campagne pour les législatives alors que les candidatures
00:00:08ont été clôturées officiellement hier.
00:00:09Qui se présente où et sous quelle étiquette ? Voilà le nouveau jeu auquel les électeurs
00:00:14vont devoir se plier pour tenter de comprendre ce qui se passe dans leur circonscription.
00:00:18Alliance à gauche, alliance à droite, contre-alliance entre macronistes et la droite, contre-alliance
00:00:22entre les macronistes et la gauche, à quoi jouent-ils ? Les partis politiques font de
00:00:26la triangulation et l'on pourrait bien se retrouver avec un record de triangulaire.
00:00:30Le 30 juin prochain, on fait un point complet dans un instant avec mes invités.
00:00:33On verra aussi les réactions à la candidature de l'ancien président François Hollande
00:00:37en Corrèze.
00:00:38Il n'aura d'ailleurs pas de candidat macroniste en face de lui.
00:00:41Que cherche-t-il dans ce scrutin ? Une possibilité de se représenter à la présidentielle.
00:00:46En tout cas l'actuel président Emmanuel Macron est à Bruxelles aujourd'hui pour
00:00:50une réunion des 27 avant d'être demain sur l'Île-de-Sein pour la commémoration
00:00:54de l'appel du 18 juin.
00:00:56Un président qui préside et qui reste momentanément silencieux, ainsi que lui demandent ses troupes.
00:01:02Voilà pour les grandes lignes de nos débats.
00:01:03Ce soir, d'abord le rappel des titres de l'actualité de 17h avec Simon Guylain.
00:01:06Simon.
00:01:10Bonjour Laurence et bonjour à tous.
00:01:11À Metz-en-Moselle, 5 personnes ont été blessées à l'arme blanche, dont 2 grièvement.
00:01:15Les faits se sont produits vers 10h15 ce matin dans une supérette de la ville.
00:01:19À ce stade de l'enquête, l'hypothèse terroriste a été exclue.
00:01:22Il pourrait s'agir d'un nouveau règlement de compte.
00:01:2511 migrants retrouvés morts au large de l'Italie.
00:01:27Des dizaines sont toujours portés disparus.
00:01:30Ils étaient à bord de deux embarcations, l'une en promenance de Turquie, l'autre d'Afrique du Nord.
00:01:34Une ONG allemande a secouru 51 personnes en perdition sur un bateau rempli d'eau,
00:01:39au bord duquel 10 corps ont été retrouvés.
00:01:42Et puis des pilotes ukrainiens sont formés en France pour récupérer la maîtrise de l'espace aérien.
00:01:4710 pilotes suite actuellement à une formation accélérée de 6 mois sur une base française
00:01:51qui reste tenue secrète face à la menace de l'avancée russe en Ukraine.
00:01:55Eh bien la France s'est engagée à former 26 pilotes ukrainiens, chère Laurence.
00:01:59Merci beaucoup Simon Guillin pour ces nouvelles.
00:02:01On vous retrouve tout à l'heure à 17h30.
00:02:02Je salue nos invités, la bande de punchlines.
00:02:06Bonsoir Louis Dragnel, je suis vraiment contente de vous retrouver ce soir.
00:02:09Moi aussi, très heureux d'être un bon week-end.
00:02:11Rachel Khan, vous allez bien ?
00:02:12Oui, très bien.
00:02:13François Péponnier, les bras croisés là ?
00:02:15Oui, décidé.
00:02:15François Péponnier va se détendre.
00:02:17Il est...
00:02:18Que dit cette communication non verbale ?
00:02:20C'est ça, je ne comprends plus rien qui se passe.
00:02:22Rudy Mana nous fait le plaisir d'être là.
00:02:23Bonsoir.
00:02:24On est porte-parole à l'Union Sud.
00:02:25C'est important d'avoir ce qui se passe par votre prisme aussi.
00:02:30Parce qu'il y a des candidats qui ont eu certains propos sur les policiers.
00:02:33On va en parler dans les instants.
00:02:35Naïma Imphadel est là, bonsoir essayiste.
00:02:37Et Éric Revelle que je retrouve après une semaine de vacances.
00:02:39Vous étiez en vacances ?
00:02:40Il est toujours en vacances.
00:02:40J'étais en voyage d'études en Arménie.
00:02:42Ah, vous êtes totalement pardonné.
00:02:45Et c'est un voyage très important que vous avez fait.
00:02:48Pour moi, oui.
00:02:49Pour vous, mais pour nous tous.
00:02:51Je ne parlerai pas d'Arménie ce soir, donc je pense...
00:02:52Qui peut me résumer en deux phrases ce qu'il y a en train de se passer sur l'échiquier politique ?
00:02:56Qui ? Allez, deux phrases.
00:02:57Personne.
00:02:58C'est la destruction non créatrice.
00:03:00Vous savez, c'est l'implosion du système.
00:03:03Implosion du système, destruction non créatrice.
00:03:05Après la bordélisation de l'Assemblée nationale, la bordélisation de l'administrative.
00:03:09Ok, du pays quoi.
00:03:11Naïma, pas mieux ?
00:03:13J'allais dire que c'est le bordel en m'excusant d'employer ce...
00:03:16Oui, nous avons des enfants à 17h02, ils sont encore là, Rachel.
00:03:19On peut apprendre le mot bourbier.
00:03:22Bon, c'est bien, vous avez bien décrit en gros ce qui est en train de se passer
00:03:26et qui peut sans doute faire sourire nos téléspectateurs ou pas.
00:03:29On verra dans les urnes le 30 juin.
00:03:31On va peut-être d'abord commencer, on va essayer de serrer les camps.
00:03:34On va regarder ce qui se passe du côté de l'actuel gouvernement
00:03:37avec un Gabriel Attal qui se démultiplie sur le terrain.
00:03:39Il est en ce moment en Seine-et-Marne, Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux,
00:03:43où on rejoint sur place notre envoyé spécial Thomas Bonnet avec Bamba Gay.
00:03:47Thomas.
00:03:48Oui, Laurence, Gabriel Attal continue d'occuper le terrain
00:03:51pour cette campagne des élections législatives.
00:03:53Déplacement dans le Val-de-Marne pour distribuer des tracts
00:03:57et aller à la rencontre des habitants, l'occasion de quelques échanges
00:04:00que nous avons pu suivre, notamment lorsqu'un homme est venu le voir
00:04:02et lui a fait part de son inquiétude quant à la montée de l'antisémitisme en France.
00:04:07Gabriel Attal a répondu en pointant les dérives et les discours antisémites
00:04:11qui sont ceux des élus de gauche réunis sous la bannière Front populaire.
00:04:15D'autres échanges également, notamment sur le volet économique.
00:04:18Gabriel Attal a martelé le message de la majorité présidentielle,
00:04:21à savoir voter pour les candidats de Renaissance pour faire barrage aux extrêmes.
00:04:26Un message qu'il va continuer de marteler parce que, selon son entourage,
00:04:30on va avoir un déplacement par jour jusqu'à la fin de cette campagne des élections législatives.
00:04:35Merci Thomas Bonnet et Bamba Gay.
00:04:37Il était en fait au Péreux-sur-Marne, parce que la Seine-et-Marne,
00:04:40Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux, c'est juste après.
00:04:41Louis de Rugny, vous avez repéré un échange entre un habitant et le Premier ministre.
00:04:45Qu'est-ce qu'il dit l'habitant au Premier ministre ?
00:04:47Non mais non, parce qu'on n'a pas le...
00:04:49On donne la parole au français ? Non mais on va attendre un petit peu.
00:04:51Non mais je trouve que c'est mieux de l'entendre en direct.
00:04:55Non mais c'est un entretien où il y a un monsieur qui interpelle Gabriel Attal
00:05:00et qui lui dit « vous, vous êtes bien, mais il faudra dire au président qu'il ferme ça ».
00:05:04Qu'il se taise quoi, voilà.
00:05:05Non mais il se trouve qu'en fait, au-delà de la violence de la phrase, ça dit beaucoup de choses.
00:05:11Il y a énormément de Français qui ne comprennent pas,
00:05:13qui ne comprennent toujours pas cette dissolution.
00:05:15Emmanuel Macron a dit vouloir rendre la parole aux Français.
00:05:18Je termine simplement en rebondissant sur une phrase
00:05:20qu'a donnée Nicolas Sarkozy dans le journal du dimanche hier,
00:05:24et qui dit à peu près « je ne comprends pas le principe de vouloir rendre la parole aux Français
00:05:28quand ils viennent de voter aux élections européennes ».
00:05:31Et je pense qu'il y a vraiment quelque chose qui...
00:05:33C'est l'illustration d'une cassure entre les Français et Emmanuel Macron.
00:05:37Et d'ailleurs, cette cassure, elle s'observe même quand vous appelez des membres du gouvernement
00:05:40qui ont des mots extrêmement durs contre Emmanuel Macron.
00:05:42Vous avez entendu Bruno Lennert à propos de la dissolution, c'est la décision...
00:05:46Mais même, Laurence, il n'y a pas un ministre
00:05:49qui soutient la décision d'Emmanuel Macron quand on les appelle ?
00:05:51Ah si, ils sont en pleine...
00:05:53Quand ils sont face caméra...
00:05:54Oui, face caméra !
00:05:55Ils prennent des gants, ils...
00:05:56Et dans la majorité, je ne vous raconte pas.
00:05:58Dans les députés, enfin la majorité sortante, on peut dire majorité, mais...
00:06:01Mais François, un petit mot, on va écouter Gabriel Attal.
00:06:04On m'a compris, parce que le président a toujours cru,
00:06:06parce qu'il fait ça depuis 7 ans,
00:06:08que quand il parle aux Français, les Français adhèrent.
00:06:12Il n'a pas compris que depuis quelques mois, ce n'est plus le cas.
00:06:15Il a cru sincèrement qu'en faisant une dissolution,
00:06:17en allant rapidement en parlant, ça allait marcher.
00:06:20Et ça fait flop.
00:06:21Et donc, il est en train de faire exploser, non seulement son camp,
00:06:24mais les institutions, parce qu'on n'est même pas sûr
00:06:26d'avoir une majorité à la sortie.
00:06:28Et s'il n'y a pas de majorité, on ne peut plus avoir de dissolution.
00:06:31Avant un an.
00:06:32Avant un an, avant un an, et donc les institutions sont bloquées.
00:06:35Alors imaginez si c'est le Rassemblement national qui gagne
00:06:39le lendemain et le soir même,
00:06:40et les filles disent aux gens de sortir dans la rue,
00:06:42de descendre dans la rue, donc en plein Jeux Olympiques, on a le chaos.
00:06:44Ce sera le 30 juin déjà, c'est avant le Jeux Olympiques.
00:06:487-8 juillet, et donc voilà.
00:06:50Et donc, on ne sait pas comment après ça va fonctionner, surtout,
00:06:52parce qu'au niveau institutionnel, il peut y avoir un vrai blocage.
00:06:55On va juste écouter Gabriel Attal,
00:06:56parce que lui, il parle beaucoup de l'alliance de la gauche,
00:06:58de ce nouveau Front populaire, évidemment.
00:07:01Il estime que c'est une alliance de la honte.
00:07:03Écoutez Gabriel Attal.
00:07:04Voilà ce qui se passe avec l'alliance vraiment de la honte
00:07:08entre la France insoumise et les partis de gauche.
00:07:10Je ne sais même pas si on peut trouver un adjectif pour les qualifier.
00:07:13Avec des candidats qui ont été investis dans cette alliance,
00:07:16qui sont poursuivis pour apologie du terrorisme,
00:07:18parce qu'ils ont qualifié l'acte terroriste du Hamas
00:07:22de résistance palestinienne.
00:07:24Et moi, je vais me battre aussi pour que les personnes
00:07:27qui sont attachées à la lutte contre l'antisémitisme,
00:07:29et heureusement, elles sont nombreuses en France,
00:07:30ne se laissent pas avoir non plus par le rassemblement national de l'autre côté,
00:07:34qui évidemment, là, se dit on va refaire la façade,
00:07:36on va donner l'impression qu'on va protéger les Juifs
00:07:39luttés contre l'antisémitisme,
00:07:40alors même qu'ils ont à l'Assemblée nationale
00:07:43des députés dont on a les preuves,
00:07:45dont on a vu à quel point ils étaient ambiguës sur cette question.
00:07:48Voilà, pas d'ambiguïté sur cette question selon Gabriel Attal,
00:07:51sauf que concrètement, dans les faits,
00:07:53il y a beaucoup de circonscriptions où il n'y aura pas de député macroniste
00:07:56en face du député du Front Populaire.
00:07:58Bien sûr, vous l'avez évoqué tout à l'heure en l'ouverture de l'émission,
00:08:01François Hollande n'aura pas de candidat en face de lui.
00:08:04Et donc, moi, je veux bien, j'entends, et globalement, Gabriel Attal a raison,
00:08:07mais dans ce cas, il faut avoir une cohérence jusqu'au bout,
00:08:09c'est-à-dire même dans une logique de deuxième tour.
00:08:11Aujourd'hui, à l'exception, à droite de François-Xavier Bellamy,
00:08:15parce que les LR ont le même problème,
00:08:16c'est-à-dire qu'entre le RN et quelqu'un qui est membre du nouveau Front Populaire,
00:08:20la plupart des LR, des chapeaux à plumes des LR,
00:08:23choisissent un candidat socialiste, communiste ou écologiste.
00:08:26Mais franchement, il n'y a de quoi être complètement perdu pour les LR.
00:08:29C'est la même chose, c'est pour ça que la condamnation morale,
00:08:31il y a quelque chose que je ne comprends pas,
00:08:33c'est-à-dire que la condamnation morale pour le premier tour,
00:08:35mais pas le second tour, c'est incompréhensible, il faut être cohérent.
00:08:38Soit on dit qu'il faut faire face, il faut faire un front anti-mélenchoniste,
00:08:42soit on dit qu'il ne faut pas faire de leçon de morale.
00:08:45– Eric, vous aurez toute la parole.
00:08:46– Moi je suis effondré, franchement je suis effondré,
00:08:48parce que je me demande si les gens,
00:08:50quand ils vont aller voter par exemple au premier tour,
00:08:54ils sauront exactement pour qui ils votent et pour quelle étiquette en réalité.
00:08:56Attendez, tout le monde est absolument perdu entre les alliances, pas les alliances.
00:09:00Peut-être qu'on parlera de ce qui se passe pour Guedj, qui est hallucinant.
00:09:03Guedj, donc parti socialiste, il a un candidat insoumis en face de lui,
00:09:08Glucksmann, qui a vendu son âme à la France Insoumise,
00:09:13soutient Guedj alors qu'il est allié avec la France Insoumise.
00:09:17– Mais c'est n'importe quoi, pardonnez-moi, mais c'est terrifiant.
00:09:22On est quand même dans une situation politique grave,
00:09:24on est dans une crise politique majeure.
00:09:26Eric, et là, on a l'impression que les États-majors s'amusent
00:09:31et qu'on n'y comprend plus rien.
00:09:33– Je suis d'accord avec vous, ce n'est pas clair,
00:09:35mais ça dit quelque chose, les États-majors ont investi,
00:09:39les candidats qui voulaient investir, et ils ont dit aux locales,
00:09:42faites comme vous pouvez, débrouillez, parce que c'était la panique,
00:09:45faites comme vous pouvez.
00:09:46Et localement, on décide de soutenir une fois l'ELR, une fois l'UDI,
00:09:51une fois on ne sait pas qui, et en fait…
00:09:53– C'est au petit bonheur la chance en fait, c'est ça ?
00:09:54C'est aux doigts levés, c'est aux doigts mouillés ?
00:09:56– Chacun fait ce qu'il peut là où il peut, dans l'urgence,
00:09:59parce qu'il faut aller déposer les candidatures,
00:10:01la campagne est dans 15 jours, il faut mettre les logos,
00:10:03et au niveau national, tout le monde était perdu,
00:10:06sauf peut-être le Rationnement national qui avait peut-être anticipé,
00:10:09et qui lui était prêt, l'ELR était perdu,
00:10:12Renaissance est complètement perdue.
00:10:13– Mais apparemment le président, ce qu'il a dit, c'est qu'il était prêt,
00:10:16parce qu'il a dit à quelqu'un, le président de la République,
00:10:20Emmanuel Macron, quand il lui a dit,
00:10:25mais ça va être trop dur ces journées, il a dit, mais pas du tout,
00:10:28je prépare ça depuis des semaines, et je suis ravie,
00:10:31je l'avais balancé, ma colère, découpillée dans les jambes,
00:10:35maintenant on va voir comment il s'en sort.
00:10:37Et moi, cette phrase-là, je vous assure, elle m'a choquée,
00:10:40parce que j'attends du président de la République,
00:10:43qu'il gère le pays en responsabilité,
00:10:47et il ne peut pas se permettre de nous conduire dans ce,
00:10:50comme disait Rachel, dans ce bourbier.
00:10:52Vous imaginez comment les Français peuvent comprendre
00:10:54ce qui se passe aujourd'hui, parce que comme l'a dit aussi Eric,
00:10:57aujourd'hui, comment se retrouver aussi autour des différentes étiquettes,
00:11:01prenons par exemple les LR, vous avez les LR avec alliance RN,
00:11:05et vous avez les LR, disons, classiques.
00:11:08C'est vrai que c'est pas simple.
00:11:09Apparemment, on va avoir plus des dissidents,
00:11:11les logos, d'autres ne vont pas les avoir parce qu'ils ont peur
00:11:15que quand ça va passer au jugement, qu'ils n'auront plus le droit
00:11:17de les utiliser, mais vous vous rendez compte ?
00:11:19Non, mais après, ma théorie, c'est que les Français,
00:11:21ils se marrent un peu, quand même.
00:11:22Ils disent, allez, regardez un peu ce qu'ils ont en train de faire,
00:11:25c'est nous qui déciderons dans les urnes.
00:11:27On dit maintenant.
00:11:28En dehors des considérations politiques, parce que...
00:11:30Vous n'avez pas le droit de faire de politique.
00:11:32Mais j'ai quand même envie de parler pour tous ces policiers de France
00:11:34aujourd'hui qui subissent cette situation, parce que je rappelle juste
00:11:38qu'il y a une échéance à partir du 26 juillet jusqu'au 11 août,
00:11:41où on est 100% présents.
00:11:43Ça s'appelle les Jeux olympiques, c'est ça ?
00:11:45Les Jeux olympiques, semble-t-il.
00:11:46Je rappelle juste qu'il y a des événements en Nouvelle-Calédonie
00:11:48dont on ne parle plus trop, mais je vous assure que j'ai eu
00:11:50des policiers ce matin au téléphone.
00:11:52Ça s'est légèrement calmé, mais c'est quand même très compliqué.
00:11:55Et avec cette dissolution, pardon de le dire,
00:11:58on rajoute des événements supplémentaires.
00:12:00On a des manifestations tous les jours.
00:12:02Et qu'est-ce qui va se passer surtout après le 7 juillet ?
00:12:05Et tout ça alors qu'on demande aux policiers de travailler sans congé
00:12:09jusqu'à fin août.
00:12:11Mais comment va-t-on réagir à cette situation ?
00:12:14Et je vous assure que j'ai beaucoup de collègues au téléphone
00:12:16qui me disent, mais en fait, ils sont hyper inquiets, quoi.
00:12:19Ils sont vraiment hyper inquiets de savoir comment va évoluer la situation.
00:12:23Alors, moi qui l'ai pris cette décision, c'est son problème.
00:12:26C'est lui qui décide, il n'y a pas de problème.
00:12:27Mais moi, je suis en train de voir la situation de la rue,
00:12:30la situation du pays.
00:12:31Et je vous assure, Laurence, qu'elle est déjà très tendue.
00:12:35On a déjà beaucoup de difficultés.
00:12:36On en parle suffisamment souvent ici.
00:12:38Mais là, on va rajouter des difficultés aux aînés.
00:12:40Faux de difficultés.
00:12:41Parce que pendant ce temps-là, la délinquance continue.
00:12:44Ils n'ont pas pris de vacances et ils ne sont pas en triangulaire.
00:12:47Imaginons que le nouveau Front Populaire l'emporte.
00:12:50Comment la police va réagir avec des gens qui veulent vous désarmer,
00:12:54qui disent que vous tuez et qui vont donner de l'énergie
00:12:57et du peps à ceux qui contestent dans la rue ?
00:12:59Alors, il est évident que si le nouveau Front Populaire gagne
00:13:03et que vous avez des gars de LSI qui sont au ministère de l'Intérieur,
00:13:07je vous refais le témoignage.
00:13:08Il n'y a pas un gouvernaliste qui dit que nous sommes des assassins,
00:13:12qui dit que nous sommes des racistes notoires.
00:13:15Vous avez vu la pancarte ?
00:13:16Il y a une pancarte dans les manifs.
00:13:17Insupportable.
00:13:18Oui, c'était un policier mort à vote RN en moins.
00:13:21Bien sûr que c'est insupportable.
00:13:23Et il est évident que nous, on doit accepter les votes démocratiques.
00:13:28Il n'y a pas de problème, mais dans la tête des policiers,
00:13:31on va se retrouver avec des gens, notamment LFI,
00:13:35qui ont dit des choses absolument horribles sur les policiers.
00:13:37Vous imaginez bien que quand on va prendre nos services le matin,
00:13:40on ne va peut-être pas réagir de la même manière que si c'est un parti républicain.
00:13:45Rachel Khan, j'aimerais bien vous entendre.
00:13:47Merci beaucoup.
00:13:48Mais malgré tout, il y a une clarification réelle.
00:13:53C'est que c'est le bordel.
00:13:55On le savait à bas bruit que c'était absolument tout et n'importe quoi.
00:14:00Je partage votre position.
00:14:01On a des enjeux, notamment en termes de sécurité.
00:14:05Au niveau international, des enjeux majeurs.
00:14:08Là, les attentats.
00:14:10Aujourd'hui, depuis une semaine,
00:14:12on découvre que finalement, il n'y a plus de génocide à Gaza.
00:14:16Alors même que la situation...
00:14:18Mais c'est quand même...
00:14:19Les masques tombent.
00:14:20Pour un plat de lentilles,
00:14:22on se tait complètement sur la question de l'identité de la France
00:14:25et sur les enjeux qui sont majeurs pour le pays.
00:14:30Donc en fait, c'est ça qui est honteux pour les Français.
00:14:33Bien sûr, honteux, c'est un mot qui revient beaucoup.
00:14:35On va écouter Sabrina Agresti-Hourbach, qui est ministre de la Citoyenneté et de la Ville.
00:14:38Elle a été mon invitée ce matin sur CNews et Europe 1.
00:14:40Elle a des mots très durs contre la France insoumise,
00:14:43contre ce qui se passe à Marseille, Rodimana,
00:14:45avec l'alliance entre Benoît Payan et Monsieur Delogu.
00:14:48Vous avez le député qui a sorti le drapeau palestinien à l'Assemblée nationale.
00:14:53Écoutons Sabrina Agresti-Hourbach.
00:14:55Quand je vois un député à Marseille qui fait des concours de kebab pour nos jeunes,
00:14:59mais j'espère qu'il donne à manger autre chose à ses enfants.
00:15:02Parce que ça, c'est la dégratation totale, mais totale,
00:15:06de ce que nous pouvons être, nous, dans les quartiers populaires.
00:15:08Et de ce que, quand je dis nous, parce que je viens de là.
00:15:11Et qu'à un moment donné, si on n'ose pas leur dire...
00:15:13Et je rappelle aussi à nos jeunes des quartiers populaires,
00:15:16vous savez combien gagne un député qui vous dit
00:15:18je vais vous offrir un kebab si vous m'envoyez une voix ?
00:15:217500 euros bruts, d'accord ?
00:15:23Donc, remettre les choses aussi à leur niveau.
00:15:26La misère, c'est bien, pour les autres, tant que ça nous ramène des voix.
00:15:29Et quand je vois, chez moi, dans ce qui se passe,
00:15:35la gauche traditionnelle, la gauche...
00:15:38Vous savez, il y a une gauche qu'on aime.
00:15:40Quand je vois le combat de Jérôme Guedj,
00:15:42et que je vois, chez moi, le maire de Marseille,
00:15:45qui s'est aplati devant LFI.
00:15:47Mais enfin, je suis sidérée outrée.
00:15:50Et regardez que c'est possible.
00:15:51Pourquoi Jérôme Guedj a moins d'enjeux
00:15:54et il est sorti du front populaire ?
00:15:57De la honte.
00:15:58Voilà, on dit maintenant Marseille, compliquée aussi Marseille.
00:16:01Oui, je connais, je sais, Sabrina sait de quoi elle parle.
00:16:03Moi aussi, on est dedans.
00:16:05Effectivement, on voit toutes ces combines.
00:16:08Et franchement, je le dis encore, Laurence,
00:16:11il y a toujours des flics derrière et des gendarmes
00:16:13qui vont devoir nettoyer le parterre.
00:16:16Parce que là, ils sont en train de laisser des détritus un petit peu partout.
00:16:19Ils voient tous leur petite carrière,
00:16:21le plat de lentilles, comme disait Rachel.
00:16:23Et puis derrière, nous, on va nettoyer tout ce qui reste.
00:16:27Et c'est ça qui nous inquiète véritablement.
00:16:29Je vous assure qu'il y a beaucoup d'interrogations dans les forces de police
00:16:32parce qu'on ne sait plus, nous aussi, où on en est véritablement.
00:16:34Alors, on a toujours un ministre, mais qui est en campagne.
00:16:37Qu'est-ce qui va se passer le 7 juillet ?
00:16:38Est-ce qu'il y aura un nouveau ministre ?
00:16:39Est-ce que ce nouveau ministre pensera que la police est raciste
00:16:43et veut nous désarmer ?
00:16:44Est-ce qu'on aura un autre ?
00:16:45Enfin, franchement, on est dans le fond total.
00:16:48C'est assez inquiétant à un mois.
00:16:50Naïma et après, François.
00:16:51Vous savez, Laurence, ce que dit Sabrina Gresty-Robach,
00:16:54effectivement, sur LFI, qui est très impliquée, notamment dans les quartiers,
00:16:57les autres, on ne les voit pas.
00:16:58C'est ça, le drame aussi.
00:17:00C'est que depuis des années,
00:17:02les différents partis politiques, les quartiers,
00:17:05ne vont pas parler à ces jeunes.
00:17:07Moi, j'aurais voulu aussi, vous voyez,
00:17:08même sur cette question de Gaza, du Hamas, etc.,
00:17:11qu'on aille vraiment parler à ces jeunes-là,
00:17:13qu'on aille les rencontrer.
00:17:14Aujourd'hui, ces jeunes-là, ce qu'ils ont, c'est LFI.
00:17:17Et je parle pour connaître ces quartiers,
00:17:19pour y travailler toujours.
00:17:21Et c'est ça, le drame.
00:17:22C'est qu'en fait, on ne s'estime pas légitime,
00:17:26les autres partis, notamment la droite,
00:17:28à aller parler à ces jeunes-là,
00:17:30à aller les voir et à les considérer.
00:17:32Et moi, j'ai des jeunes qui me disent,
00:17:34on ne voit que LFI, on ne voit pas les autres partis.
00:17:36Et ça, c'est important.
00:17:37Après, la deuxième chose,
00:17:38moi, ce que je regrette encore,
00:17:39et je parlais de responsabilité, Laurence,
00:17:42c'est que le président de la République,
00:17:44avec sa formule de grenade dégoupillée,
00:17:46il n'a pas pris conscience, quand même, de la période
00:17:50et qu'il aurait mieux fallu, évidemment,
00:17:52attendre le mois de septembre.
00:17:53Juste le mois de septembre, octobre.
00:17:54François Pipponi, après, on va écouter les réactions.
00:17:56Je crois, un instant, que la gauche ne va pas se mettre d'accord,
00:17:58c'est faire preuve d'une méconnaissance totale
00:18:00des individus que l'on a en face de nous.
00:18:03Bien entendu, qu'ils allaient se vendre tout de suite
00:18:06pour garder leur mandat.
00:18:07Il n'y a que ça qui les intéresse.
00:18:08Et quand on voit un glucksmann accepter de signer cet accord,
00:18:12alors que durant toute la campagne,
00:18:13il s'est fait traiter de sale juif,
00:18:15de génocidaire, de complice,
00:18:17de sioniste,
00:18:19y compris par un candidat, aujourd'hui,
00:18:21qui est candidat pour éléphée, à la place de Mme Garrido.
00:18:23Donc, être capable de ça,
00:18:25pour Olivier Faure, ça ne me surprend pas,
00:18:27mais j'ai quitté le Parti socialiste pour ça.
00:18:29Donc, ce qui les intéresse,
00:18:31c'est garder leur mandat,
00:18:32au prix de n'importe quelle compromission.
00:18:34Alors, qu'un François Hollande tombe là-dedans,
00:18:36qu'il se retrouve avec Jean-Luc Mélenchon et Poutine.
00:18:40Est-ce qu'un ancien président devrait faire cela ?
00:18:44Je pose la question,
00:18:46en référence à un livre.
00:18:48Être candidat,
00:18:50être candidat aux législatives
00:18:52sous l'étiquette franc-populaire.
00:18:54On vous a posé la question.
00:18:56Qu'est-ce que vous pensez
00:18:58de cette candidature de François Hollande ?
00:19:00Écoutez les réponses.
00:19:01Je pense que c'est un retour désespéré de sa part
00:19:03pour revenir au niveau du gouvernement.
00:19:05Il n'y a pas vraiment de raison.
00:19:07Après tous les scandales qui l'ont un peu éclaboussé,
00:19:09il n'y a pas vraiment de raison de revenir comme ça
00:19:11malgré tout ce qui se passe en ce moment.
00:19:13Peut-être que d'un point de vue politique,
00:19:15ça ne se fait pas trop d'avoir été président de la République
00:19:17et de revenir quelques années plus tard
00:19:19en tant que Premier ministre.
00:19:21C'est peut-être une faute politique,
00:19:23je ne sais pas trop.
00:19:24Mais moi, personnellement,
00:19:25vu que c'est plutôt mon bord politique,
00:19:27pareil, ça ne me choque pas.
00:19:29Je le verrais plutôt d'un bon oeil,
00:19:30d'avoir François Hollande en tant que Premier ministre.
00:19:32Je ne sais pas si c'est une très bonne chose,
00:19:34parce que c'est constitutionnel.
00:19:36Pas parce que c'est François Hollande,
00:19:37mais je pense qu'un ancien président de la République
00:19:39doit rester là où il est
00:19:40et ne pas forcément essayer
00:19:41de réintégrer l'Assemblée nationale.
00:19:43Je ne sais pas ce qu'il a derrière la tête,
00:19:44mais je trouve que c'est compliqué d'être et d'avoir été.
00:19:46Je pense qu'à un moment,
00:19:47il faut savoir se retirer.
00:19:48Un président qui se représente en tant que député,
00:19:50il peut forcément y avoir
00:19:51des arrières-pensées politiques à suivre.
00:19:53Il y a beaucoup de choses
00:19:54dans ce que disent les Français.
00:19:56Ils sont partagés,
00:19:58ils sont lucides,
00:19:59ils sont sévères.
00:20:00Ce que j'ai trouvé intéressant,
00:20:01c'est le premier témoignage.
00:20:04Si on décrit ce que veut faire François Hollande,
00:20:07en réalité,
00:20:08il pense qu'il a une possibilité
00:20:10d'être le prochain président de la République.
00:20:12Oui, je vous ai dit.
00:20:14Le sauveur.
00:20:15Mais réellement,
00:20:16ça peut faire sourire beaucoup de monde,
00:20:17mais en réalité, il se dit
00:20:18que ça va être le chaos pendant deux ans.
00:20:20Et au bout de deux ans,
00:20:21comme j'ai déjà été président de la République
00:20:23et que globalement,
00:20:24avec le temps,
00:20:25les gens oublient,
00:20:26tout s'efface.
00:20:27C'est peut-être son pari.
00:20:31J'imagine que c'est son pari.
00:20:33Il n'a jamais accepté
00:20:34d'avoir été en capacité
00:20:35de se représenter.
00:20:36Oui, mais comment il peut se rallier
00:20:38avec les autres fronts populaires ?
00:20:40Ce qui serait très drôle,
00:20:41c'est que...
00:20:42Pardon, je termine juste là-dessus.
00:20:43Très drôle, pardon.
00:20:44C'est un peu cynique,
00:20:45ce que je veux dire.
00:20:46Mais ce qui serait drôle,
00:20:47c'est de voir
00:20:48si le front populaire gagne,
00:20:49d'avoir François Hollande
00:20:50Premier ministre
00:20:51d'Emmanuel Macron.
00:20:52Oui.
00:20:53Oh, mon Dieu.
00:20:54Je n'avais pas pensé, Rachel.
00:20:55Vous n'aviez pas pensé.
00:20:56François Hollande,
00:20:57Premier ministre d'Emmanuel Macron.
00:20:59Je ne crois pas que ça arrivera.
00:21:01Je ne crois pas que ça arrivera.
00:21:02Et après, on va voir la séquence
00:21:03que vous avez évoquée, Louis.
00:21:04Éric.
00:21:05J. Cardestin, quand il a été battu,
00:21:06il s'est représenté à la députation,
00:21:07donc ça peut arriver.
00:21:08Oui.
00:21:09Mais je vais vous dire,
00:21:10moi, il y a un mois,
00:21:11j'ai fait mon club l'hémicycle
00:21:12en tête-à-tête avec François Hollande.
00:21:13Oui, et alors ?
00:21:14Que vous a-t-il dit, Éric ?
00:21:15Vous avez de la confidence
00:21:16de François Hollande ?
00:21:17Non, mais à la fin,
00:21:18j'ai évidemment posé la question.
00:21:19Je lui ai dit
00:21:20mais est-ce que vous pourriez
00:21:21être candidat ?
00:21:22Et vous savez,
00:21:23il a utilisé l'anaphore.
00:21:24Il m'a dit
00:21:25mais c'est le président de la République,
00:21:26c'est ça ?
00:21:27Moi, président ?
00:21:28Président de la République.
00:21:29Et je lui ai fait remarquer
00:21:30qu'il utilisait la même fleur de rhétorique
00:21:31que son fameux débat
00:21:32face à Nicolas Sarkozy.
00:21:33Ah oui ?
00:21:34Et là, il a rigolé.
00:21:35Je lui ai dit mais alors,
00:21:36vous vous présentez ?
00:21:37Il m'a dit bah écoutez,
00:21:38si vous avez gardé
00:21:39un ancien bulletin,
00:21:40vous pourrez toujours le mettre
00:21:41dans le...
00:21:42Voilà, les blagounettes
00:21:43de François Hollande.
00:21:44Vous voyez, mais on sent
00:21:45évidemment qu'il a envie
00:21:46de revenir au premier plan
00:21:47et dans les sondages,
00:21:49François Hollande,
00:21:50il soutient un parti politique,
00:21:53avec Jean Lecoultre.
00:21:54Avec Monsieur Poutou.
00:21:55Mais en disant qu'à terme,
00:21:57il est pour le retour
00:21:58de la retraite à 60 ans.
00:22:00Mais enfin,
00:22:01mais ça n'a pas de sens.
00:22:02Il est pour le blocage
00:22:03des prix alimentaires.
00:22:04Pour 50 milliards d'euros d'impôt.
00:22:05Mais attendez,
00:22:06mais tout ça n'a aucun sens.
00:22:07Rachel, un petit mot
00:22:08avant qu'on regarde la séquence.
00:22:09Vous avez bien parlé.
00:22:10Allez-y Rachel.
00:22:11Oui bah merci beaucoup.
00:22:12Non mais vous êtes tous
00:22:13en mansplaining là.
00:22:14Et justement,
00:22:15ça m'a fait penser,
00:22:16c'est vrai que la parole
00:22:17n'est pas très bien dégagée
00:22:18entre Monsieur Horvel
00:22:19et mes deux camarades.
00:22:20Vous voulez parler de décibels,
00:22:22c'est ça ?
00:22:23De décibels et surtout
00:22:24de l'expression des femmes.
00:22:25Et ce que je remarque
00:22:26avec François Hollande,
00:22:27et oui,
00:22:28avec François Hollande,
00:22:29c'est qu'on a toute une série
00:22:30d'hommes politiques,
00:22:31en fait,
00:22:32qui sont accros
00:22:33à cette drogue dure
00:22:34qui est la politique.
00:22:35Les Mélenchon,
00:22:36François Hollande,
00:22:37en fait,
00:22:38tous ces anciens.
00:22:39On n'a pas de femmes
00:22:40qui reviendraient comme ça
00:22:41au devant de la scène.
00:22:42Il y en a qui pensent
00:22:43mais qui ne le font pas.
00:22:44Exactement.
00:22:45En tout cas,
00:22:47la gauche est sevrée.
00:22:48Oui,
00:22:49il n'y en a plus de monde.
00:22:50Là,
00:22:51je suis un peu déçue
00:22:52parce que,
00:22:53justement,
00:22:54dans ce bourbier,
00:22:55peut-être que les anciens présidents
00:22:56pourraient prendre
00:22:57un peu de hauteur
00:22:58pour réparer notre société,
00:23:00réfléchir sur une voie
00:23:01pour qu'on ne soit pas
00:23:02dans cette impasse-là.
00:23:03Voilà.
00:23:04Je pense que
00:23:05c'est un peu dommage.
00:23:06Rody ?
00:23:07Non ?
00:23:08Sur Hollande,
00:23:09non.
00:23:10Sur Poutou,
00:23:11je pourrais peut-être
00:23:12prendre la parole.
00:23:13Ce dont vient de parler Rachel,
00:23:14c'est extrêmement important
00:23:15mais n'oubliez pas,
00:23:16c'est un homme
00:23:17qui a connu,
00:23:18quand même,
00:23:19les attaques terroristes,
00:23:20qui a connu
00:23:21le meurtre
00:23:22de Mireille Knoll
00:23:23et Sarah Halimi,
00:23:24se permet,
00:23:25aujourd'hui,
00:23:26d'être dans une alliance
00:23:27franc-populaire
00:23:28où il y a,
00:23:29quand même,
00:23:30des propos qui ont été tenus
00:23:31ciblant Raphaël Glucksmann,
00:23:32extrêmement grave,
00:23:33et puis M. Poutou
00:23:34qui, quand même,
00:23:35fait appel au terrorisme.
00:23:36Alors,
00:23:37justement,
00:23:38qu'est-ce que disait M. Poutou ?
00:23:39Pour moi,
00:23:40il est complètement délégitimé.
00:23:41Rappelons-nous
00:23:42ce qu'il disait
00:23:43le jour de la mort de Naël
00:23:44il y a un an.
00:23:46Un jeune,
00:23:47il y a quelques jours,
00:23:48en golem.
00:23:49Un autre, ce matin,
00:23:50à Nanterre.
00:23:51Et d'autres en gore.
00:23:52Il faut se souper
00:23:53cet engrenage de violence,
00:23:54de répression,
00:23:55d'autoritarisme,
00:23:56d'impunité.
00:23:57Rudy Mana.
00:23:58Déjà,
00:23:59Poutou,
00:24:00c'est l'autre nom
00:24:01du baiser de la mort
00:24:02de la République,
00:24:03pour la République.
00:24:04Franchement,
00:24:05quand on a un mec comme ça,
00:24:06je pense...
00:24:07Son parti est poursuivi
00:24:08pour apologie du terrorisme.
00:24:09Oui, bon, voilà,
00:24:10il se représente aussi
00:24:11à lui et à sa famille,
00:24:12peut-être.
00:24:13C'est vrai qu'il la ramène
00:24:14et c'est insupportable
00:24:15pour les forces de l'ordre
00:24:16parce qu'il s'est réjoui
00:24:17également de l'attaque
00:24:18du commissariat
00:24:19au mortier d'artifice,
00:24:20à croire qu'il faut aimer
00:24:21consommer des pétards
00:24:22pour se réjouir
00:24:23de ce genre de choses,
00:24:24si vous voyez ce que je veux dire.
00:24:25Donc c'est insupportable
00:24:26d'avoir un gars comme ça
00:24:27qui va rentrer
00:24:28dans un parti
00:24:29qui peut être...
00:24:30Qui peut rentrer
00:24:31à l'Assemblée.
00:24:32Qui peut rentrer
00:24:33à l'Assemblée.
00:24:34Il y a aussi
00:24:35l'antifa
00:24:36qui est à Avignon,
00:24:37aussi,
00:24:38qui va se présenter
00:24:39pour les forces de l'ordre.
00:24:40Il y a aussi
00:24:41l'antifa
00:24:42qui est à Avignon,
00:24:43aussi,
00:24:44qui va se présenter.
00:24:45Ce gars...
00:24:46Raphaël Arnaud.
00:24:47Parlons du terme,
00:24:48il vomit la police.
00:24:49Il a envie de tuer
00:24:50des flics ce mec-là
00:24:51et on va le présenter
00:24:52pour le fameux front populaire.
00:24:55On va le présenter
00:24:56en tant que candidat.
00:24:57Donc il a des chances
00:24:58d'être élu
00:24:59à l'Assemblée nationale.
00:25:00C'est un antifa
00:25:01qui est fiché S,
00:25:02qui aimerait détruire la police,
00:25:03qui aimerait détruire l'État
00:25:04et on le présente.
00:25:05Vous vous rendez compte
00:25:06dans l'esprit des policiers ?
00:25:07Pour les policiers
00:25:08et les gendarmes,
00:25:09c'est insupportable.
00:25:10C'est absolument horrible.
00:25:11Petite pause,
00:25:12on se retrouve dans un instant
00:25:13dans Punchline.
00:25:14Revenez,
00:25:15on va voir la fameuse séquence
00:25:16où un passant interpelle
00:25:17Gabriel Attal
00:25:18sur le thème du Président Macron.
00:25:19A tout de suite dans Punchline.
00:25:2517h30,
00:25:26l'heure du rappel des titres
00:25:27de l'actualité
00:25:28avec Simon Guillain-Simon.
00:25:32Vladimir Poutine
00:25:33est attendu demain
00:25:34en Corée du Nord,
00:25:35une visite de deux jours
00:25:36durant laquelle les deux pays
00:25:37vont signer des documents
00:25:38très importants.
00:25:39Un accord de partenariat stratégique
00:25:41pourrait même être conclu
00:25:42entre Moscou et Pyongyang.
00:25:43Les deux pays
00:25:44ont considérablement
00:25:45resserré leur lien
00:25:46depuis le début
00:25:47de l'invasion russe en Ukraine.
00:25:49Un test technique
00:25:50a eu lieu ce matin
00:25:51sur la Seine
00:25:52en prévision de la cérémonie
00:25:53d'ouverture des Jeux Olympiques.
00:25:5455 bateaux
00:25:55de tous les gabarits
00:25:56ont défilé
00:25:57du pont d'Austerlitz
00:25:58jusqu'au pont de Diena.
00:25:59Dernière ligne droite donc
00:26:00avant la cérémonie d'ouverture
00:26:01qui se déroulera
00:26:02le 26 juillet prochain.
00:26:05Enfin,
00:26:06à l'approche des élections législatives,
00:26:07plus de 400 000 procurations
00:26:08ont été réalisées
00:26:09en moins d'une semaine.
00:26:10C'est six fois plus
00:26:11qu'en 2022.
00:26:12L'objectif est bien sûr
00:26:13de voter coûte que coûte
00:26:14pour ces élections
00:26:15anticipées
00:26:16des 30 juin
00:26:17et 7 juillet prochain.
00:26:18Merci beaucoup
00:26:19Simon Guillain, pardon.
00:26:20Ça dit beaucoup
00:26:21ces 400 000 procurations.
00:26:22Vous dites que c'est
00:26:23six fois plus que...
00:26:24C'est six fois plus et demi
00:26:25pour être très précis
00:26:26qu'en 2022.
00:26:276,5 fois plus
00:26:28qu'en 2022.
00:26:29C'est très intéressant.
00:26:30Les gens partent en vacances.
00:26:31Non, les gens veulent voter.
00:26:32Les gens veulent voter.
00:26:33Pour pouvoir voter,
00:26:34c'est normal
00:26:35que les procurations...
00:26:36Des fois,
00:26:38vous en avez forcément
00:26:39qui partent en vacances.
00:26:40Excusez-moi.
00:26:41Peut-être pourquoi
00:26:42il y a autant de gens
00:26:43qui partent en vacances.
00:26:44Je dis que les Français
00:26:45sont très intéressés
00:26:46par ces élections
00:26:47et ils se comprennent.
00:26:48Je crois qu'ils comprennent
00:26:49très bien ce qui se passe en France.
00:26:50Ce qui n'est pas simple,
00:26:51c'est s'y retrouver
00:26:52quand tu auras
00:26:53les bulletins de vote.
00:26:54C'est ce que je disais.
00:26:55Le mode d'emploi.
00:26:56Je ne suis pas sûr
00:26:57de m'y retrouver.
00:26:58Alors que je suis ça
00:26:59toute la journée.
00:27:00Mais j'ai vu des affiches.
00:27:01Ça fait rire Rachel.
00:27:02Oui, parce que dès que
00:27:03je me ridiculise,
00:27:04ça fait beaucoup rire Rachel.
00:27:06Attendez Louis.
00:27:07Avant, vous nous racontiez
00:27:08votre vie.
00:27:09Non, j'ai juste téléchargé
00:27:10je ne sais plus
00:27:11dans quelle circonscription
00:27:12quatre affiches électorales.
00:27:14Et honnêtement,
00:27:15c'était impossible.
00:27:16Incapable de dire.
00:27:17Il y avait un candidat
00:27:18qui disait être investi
00:27:19seulement par les Républicains.
00:27:20Je pense que c'est un LR dissident.
00:27:21Il y en avait un qui disait
00:27:22être soutenu par Éric Ciotti
00:27:24et l'ERN.
00:27:25Il y en avait un autre
00:27:26qui disait qu'il était
00:27:27ami d'Éric Ciotti.
00:27:30Il y en avait un autre
00:27:31qui était LR.
00:27:33On sentait qu'il était
00:27:34plutôt avec Macron.
00:27:35Mais c'est juste intuitif.
00:27:37Et honnêtement,
00:27:38il a fallu que j'aille
00:27:39ensuite sur Google
00:27:40rechercher les prises de position
00:27:41des uns et des autres.
00:27:42Ce que ne font peut-être pas
00:27:43tous les électeurs.
00:27:44Au niveau des LR,
00:27:45il y en a certains
00:27:46qui n'ont pas pris le logo
00:27:47parce qu'ils attendent
00:27:48le jugement.
00:27:49Vous avez raison.
00:27:50Et ils ont peur
00:27:51d'avoir les difficultés
00:27:52parce que s'ils utilisent
00:27:53le logo,
00:27:54t'imagines qu'après
00:27:55ils leur disent
00:27:56vous n'avez pas le droit
00:27:57d'utiliser les affiches.
00:27:58Juste un tout petit retour
00:27:59sur la séquence.
00:28:00Gabrielle Attal
00:28:01face à un passant tout à l'heure
00:28:03Parce que vous,
00:28:04vous êtes bien.
00:28:05Mais il faudra dire
00:28:06au président
00:28:07qu'il ferme sa gueule.
00:28:08C'est tout.
00:28:09Vous avez compris ?
00:28:10Vous savez,
00:28:11là c'est une élection.
00:28:12C'est une élection législative.
00:28:13Comprenez-moi.
00:28:14On vote pour le Premier ministre.
00:28:15Comprenez-moi.
00:28:16Vous, vous êtes bien.
00:28:17Vous avez été même très bien
00:28:18dans l'éducation nationale.
00:28:19Pour l'instant,
00:28:20ça va bien.
00:28:21Mais alors,
00:28:22le président,
00:28:23c'est lui qui nous fout
00:28:24dans la merde.
00:28:25C'est tout.
00:28:26Allez.
00:28:27Bon courage.
00:28:28On compte sur vous
00:28:29pour le combat contre les extrêmes.
00:28:30C'est à vous que je dis
00:28:31bon courage.
00:28:32C'est pour...
00:28:33D'accord,
00:28:34mais c'est une élection législative.
00:28:35On vote pour le Premier ministre.
00:28:36Voilà.
00:28:37OK.
00:28:38Allez.
00:28:39Au revoir.
00:28:40Merci.
00:28:41Voilà.
00:28:42C'est très cash.
00:28:43Franchement,
00:28:44c'est très cash.
00:28:45Et l'électeur sait très bien
00:28:46ce qu'il dit.
00:28:47Et évidemment,
00:28:48Gabrielle Attal comprend
00:28:49absolument ce qu'il dit.
00:28:50Tous les candidats
00:28:51de la Macronise
00:28:52disent la même chose.
00:28:53Ils ont tous été sur les marchés
00:28:54ce week-end.
00:28:55C'est le projet du PS.
00:28:56C'est unanime.
00:28:57D'ailleurs,
00:28:58il n'y en a pas un
00:28:59qui met la tête du président
00:29:01Qu'est-ce qu'on voulait se dire ?
00:29:02On voulait parler peut-être
00:29:03de Nicolas Sarkozy
00:29:04et puis aussi du retour
00:29:05de la justice.
00:29:06Parce que tiens,
00:29:07ça faisait longtemps
00:29:08qu'on n'avait pas entendu parler
00:29:09de la justice
00:29:10dans une élection nationale.
00:29:11C'est un petit goût de 2017,
00:29:12n'est-ce pas mon cher Louis ?
00:29:13Oui.
00:29:14Il y a...
00:29:15Ah, les histoires
00:29:16de places de parking.
00:29:17Voilà, c'est ça.
00:29:18Derrick Chetty,
00:29:19il y a une affaire
00:29:20qui sort.
00:29:21Une affaire ?
00:29:22Hazard de calendrier.
00:29:23Oui.
00:29:24Il faut mettre ça
00:29:25à sa juste place.
00:29:26On va écouter Sandra Bisson
00:29:27qui va nous expliquer
00:29:28de quoi il s'agit
00:29:29dans le cours d'une élection.
00:29:30On a évidemment
00:29:31les warnings qui s'allument.
00:29:32Écoutons exactement
00:29:33de quoi il s'agit
00:29:34avec Sandra Bisson.
00:29:35Eric Chiotti
00:29:36et certains membres
00:29:37de son entourage
00:29:38ont-ils bénéficié
00:29:39indûment de cartes
00:29:40de parking gratuites
00:29:41sur le port de Nice
00:29:42notamment pendant
00:29:43la campagne
00:29:44des législatives de 2022 ?
00:29:45C'est ce que va déterminer
00:29:46l'enquête ouverte
00:29:47le 31 mai
00:29:48par le parc de Nice
00:29:49pour détournement
00:29:50de fonds publics.
00:29:51Le parking était géré
00:29:52à l'époque
00:29:53par la chambre de commerce
00:29:54et d'industrie
00:29:55du département.
00:29:56La procédure fait suite
00:29:57à un signalement
00:29:58effectué le 26 avril
00:29:59par un ancien membre
00:30:00d'Anticor,
00:30:01l'association
00:30:02de lutte
00:30:03contre la corruption,
00:30:04lui-même candidat
00:30:05à la députation
00:30:06en 2022.
00:30:07La période visée
00:30:08couvre près de deux ans,
00:30:09de mars 2021
00:30:10à février 2023.
00:30:12Le député
00:30:13Les Républicains
00:30:14avait à cette époque
00:30:15sa permanence
00:30:16sur le port de Nice.
00:30:17Il était alors aussi
00:30:18président
00:30:19de la commission
00:30:20des finances
00:30:21du département.
00:30:22Dans un communiqué
00:30:23transmis à CNews,
00:30:24Eric Chiotti
00:30:25dit ne pas se sentir
00:30:26concerné
00:30:27par cette affaire.
00:30:28Il y voit,
00:30:29je cite,
00:30:30une manipulation politique
00:30:31évidente
00:30:32et un timing
00:30:33qui peut surprendre
00:30:34en pleine campagne électorale.
00:30:36Il affirme
00:30:37que la personne
00:30:38à l'origine du signalement
00:30:39est un très proche
00:30:40de Christian Estrosi,
00:30:41son rival
00:30:42de toujours
00:30:43à Nice.
00:30:44Il s'agit
00:30:45de la troisième enquête
00:30:46pour détournement
00:30:47de fonds publics
00:30:48visant Eric Chiotti.
00:30:49L'une d'elles
00:30:50est également ouverte
00:30:51pour abus de confiance
00:30:52et recel
00:30:53et concerne
00:30:54les différents emplois
00:30:55qu'a occupé son ex-femme.
00:30:56C'est très précis.
00:30:57On sait exactement
00:30:58de quoi il retourne.
00:30:59Ce n'est pas,
00:31:00évidemment,
00:31:01une affaire
00:31:02qui est énorme,
00:31:03Louis-Dorénal.
00:31:04En fait,
00:31:05il y a plusieurs types
00:31:06d'affaires,
00:31:07effectivement.
00:31:08Détournement de fonds publics,
00:31:09il faut savoir
00:31:10de quoi on parle.
00:31:11On vient de préciser.
00:31:12L'étiquette parking,
00:31:13je pense que
00:31:14les auditeurs,
00:31:15les téléspectateurs
00:31:16qui nous écoutent
00:31:17se font eux-mêmes
00:31:18leur jugement
00:31:19et se disent
00:31:20bon ok,
00:31:21peut-être que
00:31:22ce n'est pas bien
00:31:23d'avoir utilisé
00:31:24l'étiquette parking
00:31:26C'est un principe.
00:31:27Quand vous détournez,
00:31:28que ce soit...
00:31:29Mais là,
00:31:30ce qui est hallucinant,
00:31:31c'est le timing.
00:31:32Pardonnez-moi,
00:31:33c'est un peu comme ça
00:31:34l'affaire Fillon.
00:31:35Vous avez raison.
00:31:36Un autre moment
00:31:37et pour une autre élection.
00:31:38Mais comme par hasard,
00:31:39alors qu'il vient
00:31:40de franchir les Rubicons
00:31:41et de tendre la main au RN,
00:31:42il est poursuivi.
00:31:43Et puis,
00:31:44quand on sait
00:31:45comment ça chauffe à Nice
00:31:46entre lui et le maire
00:31:47Christian Estrosi,
00:31:48parce qu'on prête aussi
00:31:49peut-être à Ciotti
00:31:50des velléités
00:31:51de se présenter à la mairie,
00:31:52rien n'est étonnant.
00:31:53Alors peut-être que demain,
00:31:54on apprendra
00:31:55qu'Éric Ciotti
00:31:56a pris,
00:31:57sans payer,
00:31:58le tramway
00:31:59qui relie l'aéroport
00:32:00au port Lumpi à Nice.
00:32:01Tout ça est grotesque.
00:32:02Alors,
00:32:03qu'a dit
00:32:04le Président Sarkozy ?
00:32:05Parce que ça,
00:32:06c'est intéressant aussi.
00:32:07Il a parlé hier
00:32:08à nos confrères du JDD.
00:32:09Il a dit des choses
00:32:10assez dures
00:32:11sur Emmanuel Macron
00:32:12et aussi
00:32:13sur ce qu'il pensait
00:32:14de cette campagne
00:32:15et de cette dissolution.
00:32:16Explication Sarah Barny,
00:32:17puis je vous passe la parole
00:32:18ensuite.
00:32:19La dissolution
00:32:20de l'Assemblée nationale,
00:32:21une mauvaise solution,
00:32:22c'est en tout cas
00:32:24interrogé dans le JDD,
00:32:25un choix
00:32:26qu'il juge dangereux
00:32:27pour Emmanuel Macron.
00:32:28On donne la parole
00:32:29aux Français
00:32:30quand ils ne se sont pas exprimés
00:32:31depuis plusieurs années,
00:32:32pas juste après
00:32:33une consultation électorale.
00:32:34Le risque est plus grand
00:32:35qu'ils confirment
00:32:36leur colère
00:32:37plutôt qu'ils ne l'infirment.
00:32:38Dans cette interview,
00:32:39l'ancien Président de la République
00:32:40revient également
00:32:41sur le Rassemblement national
00:32:42qu'il préfère combattre
00:32:43sur le fond des idées
00:32:44et non en le diabolisant.
00:32:46Le RN a fait un travail
00:32:47sur lui-même
00:32:48qui est indéniable.
00:32:49Combattre le Rassemblement national
00:32:50comme s'il n'avait pas changé,
00:32:51comme s'il y avait
00:32:52toujours le Jean-Marie Le Pen
00:32:53du détail,
00:32:54serait une erreur grossière.
00:32:55Nicolas Sarkozy s'en prend
00:32:56en revanche
00:32:57bien plus violemment
00:32:58à la France insoumise.
00:32:59Elle est fiée
00:33:00par son communautarisme,
00:33:01ses propos
00:33:02aux limites
00:33:03de l'antisémitisme,
00:33:04son engagement militant
00:33:05auprès du Hamas
00:33:06est beaucoup plus problématique
00:33:07au regard des règles républicaines
00:33:08que le risque fantasmé
00:33:09de peste brune.
00:33:10Plus largement,
00:33:11il pointe du doigt
00:33:12un opportunisme à gauche.
00:33:13Je n'ai jamais douté
00:33:14que la gauche
00:33:15referait son unité.
00:33:16Déjà en 2012,
00:33:17Jean-Luc Mélenchon
00:33:18s'était précipité
00:33:19dans les bras
00:33:20de François Hollande
00:33:22en 10 minutes.
00:33:23Parce que quand le pouvoir
00:33:24est à portée de main,
00:33:25la gauche se rassemble.
00:33:26L'ancien président
00:33:27est également revenu
00:33:28sur l'affaire Éric Ciotti
00:33:29qu'il défend au parti
00:33:30même s'il est contre
00:33:31cette alliance choisie
00:33:32par le président
00:33:33des Républicains.
00:33:34Je suis attaché
00:33:35à mes convictions,
00:33:36je ne partage pas
00:33:37les siennes,
00:33:38mais pourquoi ne pourrait-il
00:33:39pas les défendre ?
00:33:40En revanche,
00:33:41il a eu tort
00:33:42de trancher un débat
00:33:43avant qu'il ait pu prospérer.
00:33:44Une alliance
00:33:45qui serait synonyme
00:33:46pour lui
00:33:47de disparition
00:33:48des Républicains.
00:33:49Voilà pour ce que dit
00:33:50le président Sarkozy.
00:33:51Merci beaucoup
00:33:52de Geoffroy Lejeune
00:33:53et d'Antoine André
00:33:54dans le JDD.
00:33:55Très long, très fouillé
00:33:56avec un Nicolas Sarkozy,
00:33:57très bon analyste politique.
00:33:58Je trouve qu'il fait bien
00:33:59le tour des problèmes
00:34:00et des questions.
00:34:01Il y a aussi quelque chose
00:34:02qu'il dit qui est important.
00:34:03Il dit dans cette interview
00:34:04finalement,
00:34:05s'il devait y avoir
00:34:06un rapprochement
00:34:07entre le RN
00:34:08et les LR,
00:34:09c'est plutôt aux électeurs
00:34:10de le faire.
00:34:11Alors pardon,
00:34:12mais c'est important
00:34:13de dire ça.
00:34:14Parce que ça veut dire
00:34:15qu'il déloignerait
00:34:16les électeurs LR
00:34:17qui voteraient
00:34:18pour des candidats LR et RN.
00:34:19C'est ça aussi
00:34:20qu'il dit.
00:34:21Ça veut dire
00:34:22que les appareils brusquent
00:34:23ce que peut-être
00:34:24les électeurs n'ont pas voulu.
00:34:25Il ne dit pas
00:34:26les électeurs
00:34:27des Républicains
00:34:28que j'ai créés
00:34:29auraient tort de voter.
00:34:30Non,
00:34:31il ne dit pas ça.
00:34:32Il dit
00:34:33Ceci a brusqué l'appareil.
00:34:34Il aurait dû
00:34:35en parler
00:34:36à la direction
00:34:37des LR
00:34:38avant de prendre
00:34:39une décision individuelle.
00:34:40Mais il dit surtout
00:34:41s'il doit y avoir un vote,
00:34:42c'est aux électeurs
00:34:43de trancher
00:34:44et pas aux appareils.
00:34:45Donc il ne dit pas
00:34:46électeurs de LR
00:34:47ne votez pas RN.
00:34:48Naïma,
00:34:49qu'est-ce qui vous frappe
00:34:50dans les propos
00:34:51de Nicolas Sarkozy ?
00:34:52Ce qu'il dit sur le RN,
00:34:53combattre le RN
00:34:54comme s'il n'avait pas changé
00:34:55depuis Jean-Marie Le Pen,
00:34:56c'est une erreur.
00:34:57Je trouve que
00:34:58l'interview,
00:34:59moi, elle m'a beaucoup plu.
00:35:00Je trouvais que c'était
00:35:01une très bonne analyse
00:35:02et surtout qu'il était
00:35:03extrêmement lucide
00:35:04sur le pays
00:35:05et sur les LR aussi.
00:35:06Rappelons-nous
00:35:07que concernant les LR,
00:35:08il avait voulu
00:35:09dès 2022
00:35:10qu'il y ait un rapprochement
00:35:11parce qu'il voyait bien
00:35:12que le parti,
00:35:13malheureusement,
00:35:14n'était plus ce qu'il était,
00:35:15le parti qu'il a créé.
00:35:19Auquel il était très attaché
00:35:20bien qu'il en était parti.
00:35:21Donc, il avait demandé
00:35:22tout de suite
00:35:23qu'il y ait une alliance.
00:35:24Mais il n'a pas vu cette alliance
00:35:25et rappelez-vous
00:35:26qu'il a été pratiquement moqué,
00:35:27pratiquement méprisé
00:35:28par les fameux
00:35:29chapeaux à plumes
00:35:30qui, aujourd'hui,
00:35:31sont certainement
00:35:32en train de négocier
00:35:33avec Renaissance
00:35:34pour des deals
00:35:35au niveau de la députation.
00:35:36Et puis, en revanche,
00:35:37vraiment,
00:35:38je suis très d'accord
00:35:39avec lui sur le fait
00:35:40qu'il regrette
00:35:41qu'Éric Ciutti
00:35:42n'ait pas fait les choses
00:35:43dans les règles.
00:35:44C'est-à-dire,
00:35:45il parle effectivement
00:35:46de la députation
00:35:48d'une rencontre
00:35:49avec les différents cadres DLR
00:35:50mais aussi d'interroger
00:35:51les adhérents DLR
00:35:52parce que c'est possible
00:35:53de le faire en une soirée.
00:35:54Vous pouvez interroger
00:35:55ce type.
00:35:56C'est-à-dire que,
00:35:57tout simplement,
00:35:58vous les contactez par mail.
00:35:59C'est déjà fait
00:36:00en leur demandant
00:36:01ou par, vous savez,
00:36:02un sondage tout simplement
00:36:03pour leur demander
00:36:04leur avis.
00:36:05Je pense que
00:36:06ce temps-là
00:36:07aurait dû être pris
00:36:08pour éviter
00:36:09qu'aujourd'hui,
00:36:10clairement,
00:36:11le parti a explosé.
00:36:12Rachel,
00:36:13sur ce qu'il dit,
00:36:14moi, ce qu'il dit
00:36:15c'est que
00:36:17il y a le fond
00:36:18et la forme.
00:36:19Sur la forme,
00:36:20je trouve qu'il est
00:36:21à sa place
00:36:22en tant qu'ancien président
00:36:23en prenant de la hauteur
00:36:24et notamment
00:36:25lorsqu'il répète
00:36:26ces trois mots
00:36:27et ce qui nous manque
00:36:28aujourd'hui,
00:36:29autorité, sécurité
00:36:30et identité.
00:36:31Parce qu'effectivement,
00:36:32on a
00:36:33un espèce
00:36:34d'échiquier politique
00:36:35ou un échec politique
00:36:36global
00:36:37où le racialisme,
00:36:38le racisme,
00:36:39l'antisémitisme
00:36:40où la République
00:36:41est harcelée,
00:36:42attaquée, dévoyée
00:36:43et là,
00:36:44il reprend en fait
00:36:45dans son propos
00:36:46ce qu'est notre République,
00:36:47ce qu'est notre Constitution
00:36:48et ses principes fondamentaux.
00:36:49Il analyse
00:36:50extrêmement juste
00:36:51d'un côté
00:36:52avec le RN
00:36:53et de l'autre côté
00:36:54avec LFI
00:36:55qui se pensent
00:36:56avoir le monopole
00:36:57de la lutte antiraciste
00:36:58avec les propos
00:36:59qu'ils ont tenus
00:37:00mais quelle légitimité
00:37:01ils ont
00:37:02pour lutter
00:37:03contre l'extrême droite
00:37:04ces gens-là.
00:37:05François Puponnier,
00:37:06sur la façon
00:37:07de combattre le RN,
00:37:08quand il dit
00:37:09que ce n'est pas
00:37:10le même RN
00:37:11que le RN de Jean-Marc
00:37:12ou le Front National
00:37:13de Jean-Marc Le Pen…
00:37:14Il a raison
00:37:15puisqu'on voit bien
00:37:16que la stratégie
00:37:17de diaboliser le RN
00:37:18ne marche pas
00:37:19puisque plus on le diabolise
00:37:20et plus il monte.
00:37:21Donc cette stratégie
00:37:22n'est pas bonne.
00:37:23Attaquons le RN
00:37:24sur ses idées actuelles
00:37:25sur son programme économique
00:37:26et sur ses paralyses
00:37:27etc.
00:37:28Mais continuer à dire
00:37:29c'est Jean-Marc Le Pen,
00:37:30il a été créé,
00:37:31ça ne marche pas.
00:37:32On les envoie en pouvoir
00:37:33et plus vite
00:37:34que prévu d'ailleurs.
00:37:35Par contre,
00:37:36ce qui est très fort
00:37:37dans l'interview
00:37:38de Nicolas Sarkozy
00:37:39c'est quand il dit
00:37:40que la décision
00:37:41du Premier République
00:37:42est quelque chose
00:37:43de dur
00:37:44à accepter
00:37:45parce qu'il risque
00:37:46de mettre le pays
00:37:47dans le chaos.
00:37:48Il alerte sur ce qui va se passer
00:37:49après le 7 juillet
00:37:50et effectivement
00:37:51là le Premier République
00:37:52a fait le choix
00:37:53de se lancer
00:37:54dans l'inconnu
00:37:55et de nous lancer
00:37:56dans l'inconnu
00:37:57en disant
00:37:58après moi le déluge,
00:37:59vous ne vouliez plus de moi,
00:38:00vous m'avez sanctionné,
00:38:01maintenant faites
00:38:02ce que vous avez à faire.
00:38:03Sauf qu'on part
00:38:04dans l'inconnu.
00:38:05Oui absolument.
00:38:06Rody Mana ?
00:38:07Je vous vois réagir.
00:38:08Autorité,
00:38:09identité,
00:38:10sécurité,
00:38:11bon déjà
00:38:12il a été ministre
00:38:13de l'Intérieur,
00:38:14président de la République
00:38:15mais en fait
00:38:16c'est un peu
00:38:17ce que veulent les Français
00:38:18je crois.
00:38:19Ils veulent une autorité
00:38:20de l'État,
00:38:21ils veulent vivre en sécurité
00:38:22et ils veulent retrouver
00:38:23de l'identité.
00:38:24En fait
00:38:25ce n'est pas plus compliqué
00:38:26que ça
00:38:27et pour cela
00:38:28il faut savoir
00:38:29construire le pays
00:38:30dans ce sens-là.
00:38:31Donc permettre
00:38:32aux policiers,
00:38:33aux gendarmes
00:38:34de travailler sereinement
00:38:35et je ne vous cache pas
00:38:36que j'ai un peu peur
00:38:37pour le futur
00:38:38parce que je ne suis pas sûr
00:38:39qu'on va travailler
00:38:40dans une grande sérénité
00:38:42sur le terrain
00:38:43tous les jours.
00:38:44C'est très intéressant
00:38:45que je vous remette
00:38:46en parallèle
00:38:47la longue interview
00:38:48de Sarkozy
00:38:49dans le JDD
00:38:50et celle de Jospin
00:38:51ce matin
00:38:52sur France Inter
00:38:53qui critiquait
00:38:54l'ERN
00:38:55en disant
00:38:56l'ERN
00:38:57prône l'autorité,
00:38:58la sécurité
00:38:59et l'identité.
00:39:00Justement
00:39:01c'est ce que Sarkozy
00:39:02défend
00:39:03pour l'avenir du pays.
00:39:04Je vais vous proposer
00:39:05qu'on l'écoute.
00:39:06Lionel Jospin
00:39:07ce matin
00:39:08sur France Inter
00:39:09il parle de
00:39:10François Hollande
00:39:11et de
00:39:12Philippe Poutou
00:39:13d'ailleurs il se trompe
00:39:14il dit Félix Poutou.
00:39:15Écoutez quand même
00:39:16Lionel Jospin
00:39:17très intéressant.
00:39:18Je ne pense pas
00:39:19que Félix Poutou
00:39:20va peser
00:39:21considérablement
00:39:22dans le rassemblement
00:39:23qui s'opérera
00:39:24et dans le
00:39:25parlement futur.
00:39:26Et François Hollande ?
00:39:27Et François Hollande
00:39:28et je le rappelle
00:39:29quand même
00:39:30le seul socialiste
00:39:31qui a été en mesure
00:39:32de devenir
00:39:33président de la république
00:39:34après François Mitterrand.
00:39:35Moi ça m'a été
00:39:36refusé
00:39:37parce que
00:39:38moi ça m'a été
00:39:39refusé
00:39:40en raison de la division
00:39:41et donc je sais
00:39:42ce qu'est
00:39:43la division
00:39:44je sais ce qu'est
00:39:45l'unité
00:39:46ça a été la victoire
00:39:47de 97
00:39:48et nous avons bien
00:39:49gouverné pendant 5 ans.
00:39:50L'extrême gauche
00:39:51n'était pas dans votre gauche
00:39:52plurielle
00:39:53Lionel Jospin.
00:39:54Non mais
00:39:55la présence
00:39:56de monsieur
00:39:57enfin de
00:39:58Poutou
00:39:59un singulier
00:40:00dans un ensemble
00:40:01de députés
00:40:02de plusieurs centaines
00:40:03ne paraît pas
00:40:04véritablement
00:40:05un problème.
00:40:06C'est insupportable
00:40:08C'est insupportable.
00:40:09Dans l'image
00:40:10je ne sais pas
00:40:11mais en tant que policier
00:40:12permettez-moi de le dire
00:40:13dans l'image
00:40:14c'est catastrophique.
00:40:15On fait rentrer
00:40:16dans une
00:40:17pseudo-union
00:40:18un gars
00:40:19qui dit à longueur
00:40:20de journée
00:40:21que la police tue
00:40:22que les policiers
00:40:23c'est des assassins
00:40:24que c'est tous
00:40:25des fachos
00:40:26et des racistes
00:40:27mais c'est insupportable.
00:40:28Et il se présente
00:40:29à Trèves.
00:40:30Et il se présente à Trèves
00:40:31où on le rappellera
00:40:32Laurence
00:40:33c'est là où
00:40:34Arnaud Beltrame
00:40:35a été assassiné
00:40:36c'est un terroriste
00:40:37un djihadiste
00:40:38Il y a tous les antisémites
00:40:39Mais bien évidemment
00:40:40Mais comment dire
00:40:41un poutou
00:40:42c'est rien
00:40:43comparé
00:40:44mais franchement
00:40:45Il y a un néo-nazi
00:40:46dans ma liste
00:40:47Le problème
00:40:48c'est qu'il n'y en a qu'un
00:40:49Le problème
00:40:50c'est que même
00:40:51lorsqu'il était
00:40:52Premier ministre
00:40:53à l'époque
00:40:54au coeur
00:40:55appel du dispositif
00:40:56il n'était pas conscient
00:40:57des réalités
00:40:58Mais là il dit
00:40:59ça m'a été
00:41:00refusé
00:41:01la présidentielle
00:41:02Il l'a perdu
00:41:03Il l'a perdu
00:41:04C'est quand même
00:41:05qu'a mis en l'air
00:41:06le Rassemblement national
00:41:07à l'époque
00:41:08au deuxième tour
00:41:09parce qu'il n'a pas
00:41:10été capable
00:41:11Mais évidemment
00:41:12C'était le Front national
00:41:13à l'époque
00:41:14C'est lui
00:41:15qui en était le responsable
00:41:16parce qu'il n'a pas
00:41:17ça m'a été refusé
00:41:18il est encore la victoire
00:41:19Rachel je veux vous entendre
00:41:20là dessus
00:41:21Juste c'est un poutou
00:41:22tous pour un
00:41:23en fait en réalité
00:41:24et puis le
00:41:25non mais c'est
00:41:26c'est tristement drôle
00:41:27oui pardon
00:41:28et puis cette alliance
00:41:29en fait
00:41:30c'est quand même
00:41:31des personnes
00:41:32qui ne cessent
00:41:33de vous donner des leçons
00:41:34à longueur
00:41:35de journée
00:41:36des leçons
00:41:37de moraline
00:41:38à longueur
00:41:39de journée
00:41:40qui ont des propos
00:41:41absolument
00:41:42détestables
00:41:43déshumanisants
00:41:44et qui pensent avoir
00:41:45le monopole
00:41:46en fait
00:41:47de
00:41:48la lutte
00:41:49contre le racisme
00:41:50et des valeurs
00:41:51humanistes
00:41:52etc
00:41:53alors même
00:41:54qu'ils ne cessent
00:41:55de nous déshumaniser
00:41:56qu'ils ne cessent
00:41:57de vouloir vous faire taire
00:41:58bien sûr
00:41:59en permanence
00:42:00des sectaires
00:42:01et par ailleurs
00:42:02sur l'intervention
00:42:03d'autres
00:42:04c'est toujours
00:42:05la problématique
00:42:06de se cogner
00:42:07contre le réel
00:42:08là c'est une
00:42:09déconnexion
00:42:10totale par rapport
00:42:11à ce que
00:42:12nous voulons
00:42:13aujourd'hui
00:42:14par rapport
00:42:15à nos enjeux
00:42:16actuels
00:42:17Naïma vous voulez
00:42:18rajouter quelque chose ?
00:42:19Attendez Naïma
00:42:20moi pour moi
00:42:21le problème
00:42:22c'est que ça passe
00:42:23crêbe
00:42:24excusez-moi
00:42:25de le dire
00:42:26ainsi
00:42:27c'est-à-dire
00:42:28le fait que
00:42:29Poutou soit investi
00:42:30que Raphaël
00:42:31Arnaud
00:42:32il est de l'autre côté
00:42:33c'est-à-dire que
00:42:34en fait le problème
00:42:35de la France
00:42:36et de la droite
00:42:37parce que c'est la droite
00:42:38en fait en réalité
00:42:39qui ne sait pas
00:42:40se défendre
00:42:41et même la droite
00:42:42elle est
00:42:43c'est qu'elle est
00:42:44sous le magistère
00:42:45de la gauche
00:42:46depuis des décennies
00:42:47et c'est la gauche
00:42:48qui décide
00:42:49ce qui est bien
00:42:50ce qui est mal
00:42:51et la gauche
00:42:52est complètement colonisée
00:42:53et aujourd'hui
00:42:54regardez c'est de l'autre côté
00:42:55par malheur
00:42:56on investit quelqu'un
00:42:57qui est connu
00:42:58pour être antisémite
00:42:59ou raciste
00:43:00ou anti-musulman
00:43:01ce qui va se passer
00:43:02donc effectivement
00:43:03c'est là
00:43:04où le bas blesse
00:43:05et puis je voudrais aussi
00:43:06relever ce qu'a dit
00:43:07Rachel
00:43:08concernant
00:43:09donc les trois points
00:43:10enfin les trois valeurs
00:43:11pour le président Sarkozy
00:43:13qui me semble moi
00:43:14très très importante
00:43:15et malheureusement
00:43:16on n'arrive pas
00:43:17à les aborder
00:43:18parce qu'on est toujours
00:43:19dans ce dilemme
00:43:20c'est extrême droite
00:43:21c'est extrême droite
00:43:22alors que c'est des points
00:43:23très très importants
00:43:24pour Frères France Ensemble
00:43:25la question de l'identité
00:43:26aujourd'hui
00:43:27quelle est cette question
00:43:28de l'identité
00:43:29est-ce qu'on va continuer
00:43:30à laisser la gauche
00:43:31nous racialiser
00:43:32nous catégoriser
00:43:33nous empêcher
00:43:34de faire cette France
00:43:35et nous victimiser
00:43:36notamment les jeunes
00:43:37des quartiers
00:43:38qui parfois
00:43:39peuvent tout simplement
00:43:40être de France
00:43:41la question de la sécurité
00:43:42elle concerne tout le monde
00:43:43on l'a vu à plusieurs reprises
00:43:44sur vos plateaux
00:43:45et je parle sous le contrôle
00:43:46de Rudy
00:43:47c'est qu'elle concerne
00:43:48aussi les quartiers
00:43:49qu'on a oubliés
00:43:50dans le cadre de la sécurité
00:43:51de vivre dans un environnement
00:43:52sécure
00:43:53et puis la question
00:43:54de l'autorité
00:43:55effectivement
00:43:56on en a besoin
00:43:57parce que les règles
00:43:58d'un état de droit
00:43:59et d'une nature
00:44:00supposent l'autorité
00:44:01et la sécurité
00:44:02absolument
00:44:03et des réponses
00:44:04fermes
00:44:05à tout ça
00:44:06Eric
00:44:07je veux dire
00:44:08j'ai du respect
00:44:09pour Lionel Jospin
00:44:10parce que
00:44:11oui
00:44:12c'est un homme politique
00:44:13intègre
00:44:14moralement
00:44:15rigide
00:44:16etc
00:44:17mais ce qui est
00:44:18incroyable
00:44:19moi je répète
00:44:20Laurent
00:44:21ce qui est incroyable
00:44:22dans cette histoire
00:44:23c'est que
00:44:24ce qui est pour
00:44:25Nicolas Sarkozy
00:44:26l'essentiel
00:44:27dans cet interview
00:44:28c'est qu'il est
00:44:29le prévenant
00:44:30de l'extrême droite
00:44:31c'est à dire qu'il dit
00:44:32je préfère la liberté
00:44:33l'égalité
00:44:34la fraternité
00:44:35bon
00:44:36c'est la vision
00:44:37un peu bisounours
00:44:38évidemment des socialistes
00:44:39mais ce qui est incroyable
00:44:40ce qui est essentiel
00:44:41pour Nicolas Sarkozy
00:44:42deviennent des gros mots
00:44:43lorsque Jospin les exprime
00:44:44et puis autre chose
00:44:45il dit
00:44:46le président de la république
00:44:47est arrogant
00:44:48mais je vais vous rappeler
00:44:49deux souvenirs
00:44:50il y a quelques anciens ici
00:44:51quand il revient dans un avion
00:44:52au moment où il est premier ministre
00:44:53il dit
00:44:54Chirac
00:44:55le vieux
00:44:56un président fatigué
00:44:57il y a une fameuse interview
00:44:58où on lui dit
00:44:59mais si vous n'êtes pas au second tour
00:45:00vous vous souvenez
00:45:01et là il dit
00:45:02non mais vous plaisantez
00:45:03enfin
00:45:04bon ben voilà
00:45:05il y a un résumé
00:45:06la déconnexion
00:45:07la déconnexion totale
00:45:08Crony Manat
00:45:09juste un petit rappel
00:45:10Laurence
00:45:11les actes d'antisémitisme
00:45:12en France
00:45:13ont une augmentation
00:45:14de 300%
00:45:15depuis le début de l'année
00:45:16et moi j'ai envie de dire
00:45:17que cette gauche
00:45:18qui s'allie
00:45:19avec ces gens
00:45:20comme ça
00:45:21j'ai l'impression
00:45:22que l'antisémitisme
00:45:23c'est devenu un détail
00:45:24de l'histoire pour eux
00:45:25et franchement
00:45:26que ce soit de
00:45:27l'antisémitisme
00:45:28que ce soit de
00:45:29l'anti-islam
00:45:30ou de l'anti-chrétien
00:45:31on trouve ça scandaleux
00:45:32et nous on a beaucoup
00:45:33de policiers
00:45:34qui luttent au quotidien
00:45:35on essaye d'interpeller
00:45:36ces mecs qui font
00:45:37ce genre de choses
00:45:38et on espère
00:45:39qu'ils vont être
00:45:40sévèrement sanctionnés
00:45:41mais je veux dire
00:45:42on est dans une république
00:45:43et ça nous semble fou
00:45:44nous
00:45:45de lutter au quotidien
00:45:46avec 300%
00:45:47d'augmentation
00:45:48d'actes antisémites
00:45:49et à côté
00:45:50on voit des gens
00:45:51qui disent des choses
00:45:52absolument abominables
00:45:53et ça passe
00:45:54comme l'a dit Naïma
00:45:56Et vos collègues
00:45:57ils sont quoi ?
00:45:58Ils se disent
00:45:59on va vers une tempête
00:46:00terrible
00:46:01Je vous dis la vérité
00:46:02déjà on ne comprend plus rien
00:46:03comme plus personne ne comprend
00:46:04Mais vous votez
00:46:05Mais pardon ?
00:46:06Mais vous votez
00:46:07Oui mais après
00:46:08sur la situation
00:46:09ce que vous allez
00:46:10affronter sur le terrain
00:46:11Elle est tellement floue
00:46:12Laurence
00:46:13elle est tellement floue
00:46:14la situation
00:46:15on ne sait pas
00:46:16ce qui va se passer demain
00:46:17on nous avait dit
00:46:18avant les JO
00:46:19vous allez être un peu tranquille
00:46:20vous allez pouvoir poser
00:46:21un peu de congé
00:46:22on est tous tarés
00:46:23ça y est on n'a pas de congé
00:46:24on va imaginer
00:46:25en fonction de ce qui va se passer
00:46:26le 7 juillet
00:46:27mais
00:46:28je n'ose même pas l'imaginer
00:46:29d'ailleurs parce que
00:46:30je ne préfère pas
00:46:31mais qu'est-ce qui va se passer
00:46:32pendant les semaines
00:46:33qui vont suivre
00:46:34et on a les JO
00:46:35Et même le 30 juin
00:46:36c'est l'anniversaire
00:46:37de la mort de Naël
00:46:38François Péponnier
00:46:3930 secondes
00:46:40Normalement la semaine nationale
00:46:41fermait
00:46:42parce qu'il y a les JO
00:46:43Oui
00:46:44Et comment ils vont faire
00:46:45pour se siéger ?
00:46:46Ils vont ré-ouvrir
00:46:47Et donc ils vont siéger ?
00:46:48L'élection du président
00:46:49national aura lieu
00:46:50le 18 juillet
00:46:51Imaginez si
00:46:52la RN est en tête
00:46:53il y a un élu du RN
00:46:54qui vient pour la RN
00:46:55il y aura des manifs
00:46:56sauf que les invalides
00:46:57ça a été réservé
00:46:58pour les JO
00:46:59Donc ils ne pourront pas rentrer
00:47:00à l'Assemblée Nationale ?
00:47:01Il y a des problèmes
00:47:02il faut des QR Codes
00:47:03ça n'a pas été pensé
00:47:04Et là aujourd'hui
00:47:05Le grand chamboule-tout
00:47:06ils sont capables d'investir
00:47:07les invalides
00:47:08où il y a les JO
00:47:09Absolument
00:47:10de prendre les barrières
00:47:11de tout cas
00:47:12Allez petite pause
00:47:13merci à Rudi Mana
00:47:14d'être venu
00:47:15dans notre émission
00:47:16on se retourne dans un instant
00:47:17sur CNews et Europe 1
00:47:18on va parler des footballeurs
00:47:19qui s'engagent en politique
00:47:20A tout de suite
00:47:24Bonsoir à tous
00:47:25et bonsoir à toutes
00:47:26Bienvenue dans Punchline
00:47:27ce soir sur CNews
00:47:28et sur Europe 1
00:47:29Dans ce grand village gaulois
00:47:30qui est plus que jamais
00:47:31la France
00:47:32et où depuis le 9 juin
00:47:33tout le monde s'invective
00:47:34s'envoie des poissons à la figure
00:47:35façon Astérix
00:47:36et nous des alliances
00:47:37hallucinantes
00:47:38il ne manquait plus
00:47:39que l'entrée en scène
00:47:40des sportifs
00:47:41pour rajouter un peu de piment
00:47:42à la bagarre générale
00:47:43De Kylian Mbappé
00:47:44à Marcus Thuram
00:47:45sans oublier
00:47:46Isabelle Autissier
00:47:47ou encore Yannick Noël
00:47:48et voilà
00:47:49au coeur de la mêlée
00:47:50un peu comme dans
00:47:51le film
00:47:53appelant à voter
00:47:54contre les extrêmes
00:47:55ou plutôt
00:47:56contre l'extrême droite
00:47:57en avançant
00:47:58à juste raison
00:47:59l'argument
00:48:00de la liberté d'expression
00:48:01pour promouvoir
00:48:02des idées
00:48:03qui disent-ils
00:48:04contribuent à rassembler
00:48:05plutôt qu'à diviser
00:48:06Ils ont raison
00:48:07pour autant
00:48:08que leurs voix portent
00:48:09et comptent
00:48:10dans notre pays
00:48:11Si c'est le cas
00:48:12comme on aurait aimé
00:48:13les entendre
00:48:14après les massacres
00:48:15du 7 octobre
00:48:16pour dénoncer
00:48:17l'ignominie du terrorisme
00:48:18comme on aurait aimé
00:48:19les voir à nos côtés
00:48:20à la marche
00:48:21pour dire non
00:48:22à la barbarie
00:48:23qui frappe chaque jour
00:48:24dans notre pays
00:48:25que nenni
00:48:26il est bien plus commode
00:48:27de se donner
00:48:28bonne conscience
00:48:29du haut de son inventain
00:48:30plutôt que de descendre
00:48:31au milieu de la plèbe
00:48:32surtout lorsqu'il fait froid
00:48:33et gris dehors
00:48:34En attendant
00:48:35les français tentent
00:48:36d'y voir plus clair
00:48:37dans un jeu politique
00:48:38qui leur donne le tournis
00:48:39entre ceux qui se prennent
00:48:40pour astérix
00:48:41ou panoramix
00:48:42ceux qui ont des idées fixes
00:48:43tout en sachant
00:48:44qu'il n'y a aucune
00:48:45assurance tourix
00:48:46pour ce qui va se passer
00:48:47dans les prochaines semaines
00:48:48On va en débattre
00:48:49ce soir
00:48:50sur la vente de la vie
00:48:51à suivre
00:48:52en ce moment
00:48:53sur la science
00:48:54et sur la télé
00:48:55et sur la science
00:48:56et sur la science
00:48:57et sur la science
00:48:58et sur la science
00:48:59et sur la science
00:49:00et sur la science
00:49:01et sur la science
00:49:02et sur la science
00:49:03...
00:49:04Et il est 18h
00:49:05d'abord le rappel
00:49:06des titres de l'actualité
00:49:07à Metz en Moselle
00:49:085 personnes ont été blessées
00:49:09à l'arme blanche
00:49:10dont 2 grièvement
00:49:11les faits se sont produits
00:49:12vers 10h15 ce matin
00:49:13dans une supérette de la ville
00:49:14à ce stade de l'enquête
00:49:15l'hypothèse terroriste
00:49:16a été écartée
00:49:17il pourrait s'agir
00:49:18d'un nouveau règlement de compte
00:49:20Plus de 400.000 procurations réalisées en une semaine avec un objectif, voter coûte
00:49:24que coûte aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet, c'est 6 fois et demi
00:49:28de plus qu'en 2022.
00:49:2991% de ces procurations ont été établies par voie partiellement ou totalement dématérialisées
00:49:35selon le ministère de l'Intérieur.
00:49:37Des pilotes ukrainiens sont formés en France pour récupérer la maîtrise de leur espace
00:49:42aérien.
00:49:4310 pilotes suivent une formation accélérée de 6 mois sur une base française tenue secrète
00:49:46face à la menace de l'avancée russe en Ukraine.
00:49:48La France s'est engagée, vous le savez, à former des pilotes ukrainiens ces deux
00:49:52prochaines années.
00:49:53Enfin, 255ème jour de détention pour les otages détenus par l'organisation terroriste
00:49:58du Hamas dans la bande de Gaza.
00:50:00Deux d'entre eux sont français.
00:50:01Ils se nomment Ofer et Ohad.
00:50:03Nous pensons à tous ces otages ce soir et à leur famille.
00:50:05Nous demandons, une fois de plus, leur libération immédiate et sans condition.
00:50:08Il est 18h02, pile, on est en direct sur CNews et sur Europe 1 avec Louis Deragnel.
00:50:13Bonsoir Louis.
00:50:14Bonsoir Laurence.
00:50:15Rachel Kahn, bonsoir.
00:50:17Joseph Massé-Scarron qui nous a rejoints, bonsoir.
00:50:20Naïma M.
00:50:21Fadel, bonsoir.
00:50:22Eric Revelle, qui est donc en pleine forme X.
00:50:24Vous avez beaucoup aimé mes petits X de Panoramix, Astérix, Assurance Tourix.
00:50:28J'ai l'impression qu'on est dans un dessin d'Astérix en fait.
00:50:34La bagarre générale.
00:50:36Ce qu'avait dit Macron, vous êtes des Gaulois réfractaires.
00:50:38Pas mal, pas mal.
00:50:41Louis, quel est votre personnage d'Astérix préféré ?
00:50:44Obélix.
00:50:46Evidemment qu'il est sympa.
00:50:49Non, François non.
00:50:50C'est le corse dans la série France.
00:50:52Oui.
00:50:53Catarinette Abel à Tchic-Tchic.
00:50:54Et puis il y a Soupalognon et Coton aussi.
00:50:56Mais ça c'est encore d'autre chose.
00:50:57Allez, on va parler de ce que j'évoquais, la prise de parole de sportifs, notamment les footballeurs.
00:51:02Kylian Mbappé lors de la conférence de presse des Bleus à Düsseldorf, écoutez ce qu'il a dit.
00:51:06Il joue ce soir, je le rappelle.
00:51:08Écoutez ce qu'il a dit à propos de la situation politique en France.
00:51:12Il utilise sa liberté d'expression.
00:51:15Kylian Mbappé est contre les extrêmes, contre les idées qui divisent.
00:51:18Comme j'ai dit, on a l'opportunité de choisir le futur de notre pays.
00:51:24Et c'est une tâche qu'il faut souligner.
00:51:26C'est très important.
00:51:27Et je pense que vous, vous en avez pleinement conscience ici.
00:51:30Mais peut-être qu'il y a plein de jeunes qui n'en ont pas forcément conscience.
00:51:32Pas consciemment, mais inconsciemment.
00:51:33Quand on voit le taux d'abstention, que ce soit dans les campagnes, dans les banlieues, partout.
00:51:37C'est pour ça que j'essaye de donner la voix pour vraiment parler à ces gens de ma génération.
00:51:41Parce que j'étais dans cette caractéristique-là étant plus jeune.
00:51:44De se dire, ma voix ne va pas changer.
00:51:46Si, si, si, la voix va changer.
00:51:47Et l'importance et l'urgence de la situation fait qu'aujourd'hui,
00:51:51comme j'ai dit, j'ai envie d'être fier de porter ce maillot, le 7.
00:51:56Je n'ai pas envie de représenter un pays qui ne correspond pas à mes valeurs,
00:51:59qui ne correspond pas à nos valeurs.
00:52:00Parce que je pense et j'espère qu'on est tous dans le même cas.
00:52:04Donc c'est pour ça qu'il ne faut pas se cacher.
00:52:07On dit souvent qu'il ne faut pas mélanger politique et foot.
00:52:10Je suis d'accord quand ça concerne des broutilles.
00:52:13Mais quand c'est des situations comme celles-ci, c'est très important.
00:52:16Voilà pour Kylian Mbappé.
00:52:17Il dit bien contre les extrêmes.
00:52:19François Pippoli, ça vous laisse dubitatif ?
00:52:21Il a dit deux choses.
00:52:22Il a dit à la fois contre les extrêmes.
00:52:23Après, il a dit qu'il était d'accord avec...
00:52:26Qui lui est beaucoup plus précis, qui parle de l'extrême droite.
00:52:29Donc j'ai eu du mal à comprendre ce qu'il voulait dire vraiment.
00:52:32Il a reprécisé les deux extrêmes.
00:52:35Les deux extrêmes, extrême droite et extrême gauche.
00:52:38Eric Crevel.
00:52:39Pardonnez-moi, la pauvre équipe de...
00:52:41Eric Crevel pense quoi ?
00:52:43Non mais là, l'équipe de France est dans un tunnel infernal.
00:52:46Parce que je rappelle la séquence.
00:52:47Marcus Thuram qui prend la position qu'il prend.
00:52:49Derrière, vous avez la Fédération française de football
00:52:52qui publie un communiqué en disant stop.
00:52:54Vous êtes là pour jouer au foot, neutralité.
00:52:57Derrière, vous avez Kylian Mbappé qui fait cette déclaration.
00:53:00Et alors le pire du pire.
00:53:01Oui mais d'accord.
00:53:02Mais le pire du pire, c'est la pauvre conférence de presse
00:53:04en bout de chaîne de Didier Deschamps.
00:53:06On va écouter un bout de Deschamps.
00:53:07Il y a une espèce de bouillie, il ne sait plus quoi dire.
00:53:09En fait, vous risquez de fracturer le vestiaire.
00:53:11Ce qu'on demande aux joueurs de l'équipe de France de football
00:53:13au-delà de leur position.
00:53:14Ils ont le droit d'utiliser leur liberté d'expression, Eric.
00:53:16Leur liberté d'expression.
00:53:18Nous on est pour la liberté d'expression.
00:53:20Marcus Thuram, il joue à l'Inter de Milan en Italie.
00:53:23Comme Madame Mélanie a été élue en Italie.
00:53:26Ah ben vous ne savez pas.
00:53:27Peut-être qu'il a fait une déclaration à la presse italienne.
00:53:30Peut-être à la presse italienne.
00:53:31Non, non, mais attendez, attendez.
00:53:32Il n'est pas italien, je suis d'accord.
00:53:34Mais il aurait pu dire, je ne vais pas continuer à jouer.
00:53:36Non mais il vote en France, Marcus Thuram.
00:53:38Il vote en France, Eric.
00:53:39Vous savez, c'est l'époque où à Madame Mélanie,
00:53:40on ne lui faisait pas le baise-main comme a fait Emmanuel Macron.
00:53:42Monsieur Remel, Marcus Thuram, il vote en France l'Italie.
00:53:46Oui, bien sûr.
00:53:47Mais quand il était en Italie, il y avait une post-fasciste
00:53:49qui était arrivée au pouvoir.
00:53:50Laurent, c'est juste précisé.
00:53:51Juste précisé par rapport à ce qu'il a dit.
00:53:53Eric Papier-Roussel, parti communiste, donc Front Populaire,
00:53:57a lui déjà appelé les joueurs de foot à se positionner
00:54:00et qu'ils appellent à voter contre le Rassemblement National.
00:54:04Rachel Khan.
00:54:05C'est là où il y a eu le communiqué de la Fédération française.
00:54:07Sur ce qu'a dit Kylian Mbappé, on va écouter Didier Deschamps
00:54:09et on va partir à Dusseldorf ensuite.
00:54:10Moi, j'ai une voix peut-être un peu dissonante
00:54:13parce que je trouve que c'est bien ce qu'il a fait, Kylian Mbappé.
00:54:16Dans le sens où on dit souvent que le sport n'est pas politique,
00:54:19je trouve que le sport est complètement politique.
00:54:22On se souvient des grands moments d'histoire
00:54:25depuis Jesse Owens.
00:54:27Le sport, notamment la charte des Jeux Olympiques,
00:54:30qu'on va devoir appliquer au mois de juillet, est politique.
00:54:33L'humanisme, l'universalisme, la méritocratie,
00:54:36l'émancipation, le dépassement et l'unité.
00:54:41Et en fait, je pense que dans la deuxième partie de la réponse,
00:54:45il est dans la même équipe que Thuram,
00:54:48donc il n'est pas en dissonance.
00:54:50Il ne s'est pas positionné dans la même ligne que Thuram,
00:54:54mais simplement, il a rappelé que pour lui, en tant que sportif,
00:54:58voilà comment il voit son métier et où sont les risques pour lui.
00:55:02On peut être d'accord avec ce que vous venez de dire,
00:55:05sauf que rappelez-vous, quand il y a eu le refus d'Octemperet
00:55:10et le drame concernant...
00:55:12Je suis d'accord avec vous, mais en fait, moi j'attends plus de...
00:55:16J'ai parlé jusqu'à octobre.
00:55:19J'aurais aimé les voir à la marche contre l'antisémitisme.
00:55:23Mais vous voyez, quand il avait pris position par rapport au jeune Nahel,
00:55:27ce gamin qui est mort du refus d'Octemperet, rappelons-le,
00:55:33et qu'il a pris position que pour lui en disant un ange...
00:55:37Parti trop tôt.
00:55:40Parti trop tôt, il n'a rien dit sur Shamsuddin, il n'a rien dit sur...
00:55:46Vous voyez, c'est cette géométrie,
00:55:50cet positionnement à géométrie variable, c'est ça qui me gêne.
00:55:53Moi j'aimerais qu'il prenne la parole pour dire à nos jeunes,
00:55:57notamment aux jeunes des quartiers, tout le temps...
00:56:00Tout le temps, ça nous ferait un politique, Naïma.
00:56:03Faut qu'il joue un peu au football.
00:56:06Au lieu de soutenir, de ne pas condamner les refus d'Octemperet
00:56:11en disant aux jeunes, mais attention, vous devez obéir à la police
00:56:14parce que la police est là aussi pour votre bien.
00:56:17J'aurais voulu qu'il se positionne aussi. Il ne l'a pas fait.
00:56:20Et là, je suis quand même nuancée parce que je trouve que
00:56:24l'équipe de France, c'est l'unité du pays,
00:56:27et je trouve que le positionnement, parfois, ça fait qu'aujourd'hui,
00:56:30il peut dire à certains Français qui soutiennent l'équipe de France,
00:56:34il peut les renvoyer aussi en les délégitimant.
00:56:39Et quelque part, je trouve qu'on ne doit pas donner des consignes de vote.
00:56:43Mais là, ce n'est pas les Jeux olympiques, c'est l'euro.
00:56:47Juste, ce n'est pas Périclès sur l'agora. On se calme.
00:56:52C'est juste une déclaration Miss France.
00:56:55Moi aussi, je suis d'accord pour le vivre ensemble.
00:57:00Tout le monde est d'accord pour le vivre ensemble.
00:57:03C'est un peu méprisant, Joseph.
00:57:06La meilleure réponse qui a été faite,
00:57:09franchement, il enfonce des portes ouvertes, c'est bon.
00:57:12C'est pour ça que ça ne me choque pas. Je suis sur la jurisprudence vendredi.
00:57:15Moi, ça ne me gêne pas. Il est citoyen, il s'exprime, c'est normal.
00:57:18Maintenant, pardon, c'est des propos Miss France.
00:57:21Il n'y a rien. Il n'y a rien dedans.
00:57:23Et juste une seconde, quand vous entendez...
00:57:25La meilleure réponse qui a été faite,
00:57:27plutôt que certains se sont dit, drapés, mais de quel droit il nous attaque...
00:57:31Non, la meilleure réponse, c'est Julien Audou qui l'a fait sur CNews.
00:57:34Julien Audou, tout simplement, tout bêtement, a dit,
00:57:36mais oui, moi aussi, l'extrême droite, je suis contre.
00:57:39Moi aussi, je suis contre. Je suis pour le vivre ensemble.
00:57:42Moi aussi, je suis pour ça. Il a eu l'intelligence de ça.
00:57:45Ce que certains n'ont pas.
00:57:47Après, on part à Dusseldorf.
00:57:49Je vais me calmer parce que j'adore le football
00:57:51et je vais regarder le match, évidemment, ce soir.
00:57:53Mais quand Kylian Mbappé jouait au PSG pour l'équité du Qatar,
00:57:56les valeurs du Qatar, c'est aussi d'abriter les gens du Hamas,
00:57:59ça le gênait.
00:58:01Je vais vous dire autre chose.
00:58:03Ce n'est pas la même chose.
00:58:05Quand il dit, j'espère être fier de porter le maillot de l'équipe de France
00:58:08cette juillet, mais ça veut dire que si le RN
00:58:11a la majorité à l'Assemblée nationale,
00:58:14il va ouvrir une crise dans le football français.
00:58:16Il va refuser de porter le maillot de l'équipe de France.
00:58:21Mais attendez, il ouvre une crise dans le football français.
00:58:24C'est le meilleur joueur du monde.
00:58:26C'est un chantage.
00:58:28Franchement, il n'y avait pas du tout.
00:58:31Attendez, si vous parlez ensemble, personne ne comprend rien.
00:58:33Évidemment qu'il va rester.
00:58:35Louis de Ragnel a la parole.
00:58:37Ça ne va rien changer.
00:58:39C'est du mal à m'exprimer.
00:58:41Normalement, c'est lui qui monopolise la parole.
00:58:43C'est Calimero ce soir.
00:58:45C'est lui.
00:58:47Je trouve qu'Éric Revelle a raison.
00:58:50Compte tenu de toute la discussion qu'on a depuis le début,
00:58:53globalement, personne n'est d'accord.
00:58:55On arrive quand même à la conclusion qu'il y a certains moments
00:58:57où on est d'accord pour que les joueurs de foot prennent position.
00:58:59À d'autres moments, ça nous gêne.
00:59:01Je pense que pour se protéger eux-mêmes, le mieux, c'est qu'ils s'abstiennent
00:59:03du commentaire politique.
00:59:05Vous avez vu l'injonction qui a été faite aux artistes.
00:59:07Je n'arrive pas à les faire taire.
00:59:09En plus, il met un signe d'égal entre la France Insoumise et le Rassemblement National
00:59:17pour rentrer dans le détail de la diplomatie.
00:59:19Ce ne sont pas dans une bulle.
00:59:21Les garçons et les dames, on va juste partir.
00:59:23On passe la parole ensuite.
00:59:25On a notre ami Cyril Delamorin qui est là-bas pour Europe 1.
00:59:27Bonsoir, Cyril.
00:59:29On voit que ce débat autour des prises de position des footballeurs
00:59:31enflamme les conversations.
00:59:33Quelle est l'ambiance autour de vous ?
00:59:35On est à quelques minutes du début de ce match.
00:59:41Ce qui est très étonnant,
00:59:43et c'est une première depuis que je suis l'équipe de France,
00:59:45c'est qu'on parle plus de politique que de football.
00:59:47Hier, en conférence de presse,
00:59:49il y a eu une question sur la politique,
00:59:51une autre question sur la politique,
00:59:53une question sur les élections
00:59:55et une ou deux questions sur le côté sportif.
00:59:57C'est bien sûr qu'il y a Kylian Mbappé qui s'est véritablement engagé
00:59:59dans ce débat,
01:00:01dans cette campagne électorale.
01:00:03Mais ici,
01:00:05les supporters de l'équipe de France
01:00:07restent sereins.
01:00:09C'est vrai que cette équipe de France,
01:00:11depuis la Coupe du Monde
01:00:13et cette finale qui s'est déroulée
01:00:15au Qatar,
01:00:17les Bleus déroulent leur football.
01:00:19C'était un peu moins bien lors des matchs amicaux,
01:00:21mais ils vont se reconcentrer sur le football.
01:00:23En tout cas, Kylian Mbappé a l'habitude de prendre position.
01:00:25C'est ce qu'il avait fait lorsqu'il y avait eu les violences policières
01:00:27avec Naël qui avait été tué.
01:00:29Il avait donc parlé,
01:00:31il s'était exprimé
01:00:33et ça ne l'avait pas empêché de bien jouer.
01:00:35Et ce soir, il va s'exprimer différemment.
01:00:37Il va s'exprimer comme il a l'habitude de le faire,
01:00:39avec une balle au pied,
01:00:41dans ce magnifique stade de Gusseldorf.
01:00:43Il y a le soleil, tout est réuni
01:00:45pour une formidable fête du football,
01:00:47pour l'entrée en compétition de l'équipe de France.
01:00:49Merci Cyril de Lamorinerie.
01:00:51Il y avait un peu de brouhaha autour de vous,
01:00:53est-ce qu'ils sont pour la France ou pas, Cyril ?
01:00:55Parce qu'on ne les entend pas à la radio.
01:00:57Ils sont à fond pour la France, j'imagine.
01:00:59Bon, Cyril ne nous entend plus, mais en tout cas, on les a vus.
01:01:01Si vous m'entendez, Cyril ?
01:01:03Ils sont à fond, là, les supporters ?
01:01:05Bon.
01:01:07Écoutez, je pense qu'on aura la réponse au plus tard.
01:01:09François Luponi.
01:01:11Par rapport à la déclaration de Mbappé, c'est révélateur de l'état du pays
01:01:13après le 7 juillet.
01:01:15Quand un joueur comme lui est capable de dire
01:01:17selon le résultat
01:01:19peut-être que je ne jouerai plus dans l'équipe de France.
01:01:21Non, il ne dit pas ça.
01:01:23Il dit est-ce qu'on sera fier
01:01:25de porter le maillot français ?
01:01:41Rachel Khan a la parole,
01:01:43avant la pause.
01:01:45Messieurs.
01:01:47Rachel.
01:01:49Louis, ne faites pas comme si vous ne m'aviez pas entendu.
01:01:51Rachel.
01:01:53Joseph.
01:01:55C'est tout.
01:01:57Evidemment, il ne dit jamais qu'il enlèvera...
01:01:59Non, il dit qu'il sera moins fier.
01:02:01Les garçons ?
01:02:03Evidemment qu'il sera moins fier.
01:02:05On croirait un débat
01:02:07des européennes.
01:02:09Rachel Khan.
01:02:11Il faut resituer, c'est un grand joueur de foot.
01:02:13Par contre, je voudrais juste...
01:02:15C'est un immense joueur de foot.
01:02:17On est beaucoup plus âgés.
01:02:19Et par ailleurs,
01:02:21je voulais juste mettre un bémol
01:02:23sur la notion de Miss France.
01:02:25Moi, j'ai des amis Miss France
01:02:27qui sont cérébrés.
01:02:29Oui, c'est vrai.
01:02:31Ça ne se voit pas lorsqu'il y a l'émission.
01:02:33Non.
01:02:35Oui, alors là...
01:02:37Soyez honnêtes.
01:02:39Soyez honnêtes, deux secondes.
01:02:41Les seules déclarations, c'est...
01:02:43Petite pause.
01:02:45Petite pause.
01:02:47On écoutera Zidane.
01:02:49Parce que lui aussi, à l'époque,
01:02:51il avait pris position politique.
01:02:53On va écouter ce qu'il avait dit à l'époque.
01:02:5918h19,
01:03:01on se retrouve en direct dans Punchline
01:03:03sur CNews et sur Europe 1.
01:03:05Un mot encore sur les footballeurs
01:03:07qui ont pris des positions politiques.
01:03:09Écoutons juste Didier Deschamps.
01:03:11C'est vous qui l'évoquiez.
01:03:13Ces joueurs ont raison de parler
01:03:15tout en essayant de maintenir la cohésion de son groupe.
01:03:17Parce qu'ils doivent jouer ce soir.
01:03:19Écoutez Didier Deschamps.
01:03:21Évidemment, ce sont des footballeurs.
01:03:23Des immenses footballeurs.
01:03:25Mais ce sont avant tout des citoyens français.
01:03:27Et ils ne sont pas en dehors
01:03:29de la situation
01:03:31que peut vivre la France.
01:03:35Pour ceux qui en doutaient,
01:03:37il n'y a pas de...
01:03:39De mon côté ou du côté
01:03:41de la fédération d'ailleurs.
01:03:43Je ne vais pas parler au nom de mon président.
01:03:45Mais il n'y a pas de conseils à donner.
01:03:47Ils viennent. Il y a la liberté
01:03:49de pouvoir dire les choses
01:03:51avec leurs mots,
01:03:53leur propre sensibilité.
01:03:55Avec leur propre sensibilité.
01:03:57Ils ne vont pas s'humilier.
01:03:59Pas tous en même temps.
01:04:01Non, non, non.
01:04:03Deschamps, il faut qu'il tienne...
01:04:05C'est pas le pire extrait.
01:04:07Il a besoin de parler et il veut parler.
01:04:09Il ne peut pas leur dire de quoi.
01:04:11La fédération a essayé de les museler.
01:04:13Il n'y arrive pas parce qu'ils veulent s'exprimer.
01:04:15C'est pas le pire extrait.
01:04:17J'ai écouté la conférence de presse entièrement.
01:04:19Là où il dit comme un truc qui n'est pas juste.
01:04:21La fédération française de football,
01:04:23elle a fait un communiqué en disant
01:04:25« halte au feu ».
01:04:27Le vrai sujet,
01:04:29c'est qu'ils ont une compétition
01:04:31après le fiasco de l'euro précédent.
01:04:33Il y a un truc important, ce qu'il joue
01:04:35pour l'équipe de France de football.
01:04:37Il joue la cohésion de son groupe.
01:04:39Il joue l'unité du vestiaire.
01:04:41Il joue l'unité du vestiaire.
01:04:43L'unité du vestiaire, on ne l'a pas dit.
01:04:45On va voir ce soir.
01:04:47Rachel.
01:04:49Merci.
01:04:51Je trouve ça très intéressant
01:04:53ce qui se passe
01:04:55avec l'équipe de France.
01:04:57Au fond, c'est le pays en miniature.
01:05:01Vous croyez que c'est le pays en miniature ?
01:05:03Que des multimillionnaires, sérieusement ?
01:05:05Non, mais le pays dans le sens où...
01:05:07Beaucoup d'électeurs RN vous parlaient.
01:05:09Éric Revelle disait qu'il ne fallait pas
01:05:11parler de politique dans le sport.
01:05:13Sauf qu'en fait...
01:05:15Il y a d'autres bleus qui n'ont pas voulu parler de politique.
01:05:17Je vous signale.
01:05:19Rachel, terminez et qu'on écoute Zizou.
01:05:21L'objectif pour vous, c'est la cohésion de cette équipe.
01:05:23L'objectif du pays, c'est peut-être la cohésion du pays.
01:05:25Très bien.
01:05:27Mais revenons au point de départ.
01:05:29Ces gens qui donnent des leçons
01:05:31d'élection, on les trouve nulle part
01:05:33quand il s'agit d'autres unités de la nation
01:05:35sur d'autres sujets.
01:05:37Je parlais de l'antisémitisme.
01:05:39Non, non, pas tous en même temps.
01:05:41Les artistes et les footballeurs,
01:05:43quand vous avez un pogrom le 7 octobre en Israël,
01:05:45ils sont où ? Ils prennent position ?
01:05:47Vous les avez entendus ?
01:05:49Non.
01:05:51Un artiste qui prend position politique
01:05:53ou un sportif, c'est toujours à gauche.
01:05:55Vous en connaissez qui soutiennent ?
01:05:57Vous avez vu Mme Cotillard avec son bas,
01:05:59Jean Maire, par des jeunes du RN.
01:06:01La droite sera ostracisée.
01:06:03Une moralité du côté de la gauche.
01:06:05Moi, en règle générale,
01:06:07je trouve qu'on en a marre
01:06:09d'être pris en otage
01:06:11par des artistes, des journalistes, etc.
01:06:13Ce qu'on veut,
01:06:15c'est que les gens puissent
01:06:17voter en liberté
01:06:19et en responsabilité.
01:06:21Parce que c'est ça qui est terrifiant.
01:06:23C'est qu'à un moment, vous avez comme ça
01:06:25des journalistes, des artistes
01:06:27qui décrètent eux
01:06:29le bien et le mal.
01:06:31C'est ça qui me gêne.
01:06:33Et rappelez-vous, il y a quelques mois,
01:06:35une injonction faite à certains artistes
01:06:37dont Zidane, Jamel Debbouze
01:06:39par rapport au conflit
01:06:41Hamas-Israël.
01:06:43Non, mais c'était important
01:06:45parce qu'on leur disait
01:06:47« Dites ce que vous en pensez,
01:06:49il faut que vous souteniez. »
01:06:51Et si vous ne soutenez pas,
01:06:53ils leur ont interrompu
01:06:55de ne pas s'exprimer.
01:06:57Zidane,
01:06:59c'était en avril 2002,
01:07:01en plein entre-deux tours.
01:07:03Écoutez, il a pris la parole à l'époque
01:07:05pour appeler à faire barrage contre Jean-Marie Le Pen.
01:07:07Quand on voit qu'il y a 30% d'abstention
01:07:09et qu'à l'arrivée,
01:07:11ça fait
01:07:13un deuxième tour
01:07:15tête-à-tête, Chirac,
01:07:17l'autre.
01:07:19Ce n'est pas possible.
01:07:21Ce n'est pas jouable.
01:07:23Ce que je veux simplement dire,
01:07:25c'est qu'il faut
01:07:27simplement dire aux gens
01:07:29qu'il faut qu'ils votent.
01:07:31C'est très important.
01:07:33Et surtout,
01:07:35pensez, encore une fois,
01:07:37je le dis et je pèse mes mots,
01:07:39pensez aux conséquences
01:07:41que ça peut avoir.
01:07:43En votant un parti qui ne correspond pas du tout
01:07:45aux valeurs de la France.
01:07:47Voilà, c'est ce que disait Zidane à l'époque, en 2002.
01:07:49Donc eux, ils font la même chose en réalité.
01:07:512002, c'était un coup de tonnerre.
01:07:53Mais aujourd'hui,
01:07:55il a dit ça en 2002.
01:07:57En 2024, ce parti-là est aux portes du pouvoir.
01:07:59Donc il faut qu'on s'interroge aussi
01:08:01sur la France qui, en 22 ans,
01:08:03a été capable de dire
01:08:05malgré tout ça, et aujourd'hui on n'en est plus
01:08:07en train de dire ça fait peur ou pas,
01:08:09si on est en train de se dire lequel des deux blocs
01:08:11qu'il faut choisir pour éviter une plus grosse catastrophe.
01:08:13C'est ce qui est terrible.
01:08:15Aujourd'hui, on a le choix entre deux extrêmes.
01:08:17Ariane Mouchkine, justement,
01:08:19on en a parlé, fait une excellente tribune,
01:08:21de femmes de gauche, de convictions.
01:08:23C'est aussi la responsabilité de la gauche
01:08:25dans ce qui se passe.
01:08:27Elle a dit qu'on n'a pas su écouter le peuple
01:08:29et aussi leur souffrance.
01:08:31Qu'en pensent les Français de ces prises de parole des footballeurs ?
01:08:33Écoutez vos réactions.
01:08:35Qu'on soit pour ou contre
01:08:37un parti politique,
01:08:39ce n'est pas leur rôle à eux.
01:08:41Leur rôle, c'est plutôt de dire,
01:08:43de rester calme et d'arrêter de faire
01:08:45des saccages comme il se passe, par exemple,
01:08:47tout en France.
01:08:49Je ne pense pas que les footballeurs se positionnent sur la politique.
01:08:51Je ne pense pas qu'ils connaissent
01:08:53trop les préoccupations des gens
01:08:55au quotidien.
01:08:57Donc, ça me gêne
01:08:59qu'ils parlent de ce sujet.
01:09:01Je pense qu'il peut
01:09:03donner son opinion. Après, ça n'engage que lui.
01:09:05Et je pense qu'il aurait plutôt dû
01:09:07appeler à aller voter,
01:09:09plutôt que de donner son avis personnel.
01:09:11Moi, je pense que c'est quelqu'un qui est assez populaire.
01:09:13Donc, ça peut être intéressant de savoir ce qu'il en pense.
01:09:15C'est un personnage public.
01:09:17Pourquoi est-ce qu'il ne s'exprimerait pas ?
01:09:19Ça peut, en fait,
01:09:21influencer les gens qui le suivent.
01:09:23Influencer, peut-être, les gens qui le suivent,
01:09:25ou pas. On verra ce qu'il y a.
01:09:27Louis Draguet, le dernier mot ?
01:09:29Est-ce que, vraiment, ça a un impact ? Je suis assez curieux de savoir.
01:09:31C'est ce que je disais. Est-ce que leur voix porte ?
01:09:33Moi, je pense qu'au sein de la jeunesse,
01:09:35une certaine jeunesse, en tout cas, oui,
01:09:37ça a un impact. En tout cas, ça a un impact sur les médias.
01:09:39Sur vous, hein !
01:09:41Ne vous faites pas le genre.
01:09:43Vous êtes très contents d'en parler.
01:09:45Parlons un tout petit peu de cette
01:09:47union de la gauche.
01:09:49Il n'y a pas besoin qu'on lui donne de leçons pour savoir ce qu'on a envie de voter, pardonnez-moi.
01:09:51Mais on lui pose la question. Il répond à la question.
01:09:53Il dit que les gens votent massivement.
01:09:55Il en a marre de l'abstention.
01:09:57Utiliser des bulletins de vote, oui.
01:09:59Mais là, il est en train de nous dire pour qui il faut voter.
01:10:01Mais c'est normal, c'est des réponses à une question.
01:10:03Mais on lui pose la question.
01:10:05Il peut répondre à la question.
01:10:07C'est très bien qu'on ait eu la question.
01:10:09Enfin, la com de Mbappé, c'est un truc
01:10:11qui est verrouillé avec plusieurs personnes.
01:10:13Je répète, quand on lui posait la question
01:10:15sur la manière dont les stades avaient été construits
01:10:17au Qatar et sur les conditions
01:10:19des souverains du Qatar, il avait répondu
01:10:21je joue au football, je ne parle pas de politique.
01:10:23C'est la voie de la semaine.
01:10:25C'est la clôture
01:10:27de ce sujet. L'union
01:10:29à gauche avec ce nouveau front
01:10:31populaire. Qu'en pense Sabrina
01:10:33Agresti-Roubach ? Elle était sur notre antenne
01:10:35ce matin, sur CNews et Europe 1.
01:10:37Elle a comparé Jean-Luc Mélenchon à un
01:10:39Moujaïdine. Écoutez les mots qu'elle en dit.
01:10:41Je dis et je lance un appel
01:10:43à nos habitants des
01:10:45quartiers populaires, dont je suis issu.
01:10:47Je suis né dans le quartier le plus pauvre d'Europe
01:10:49vous le savez.
01:10:51Jean-Luc Mélenchon n'est pas un Moujaïdine.
01:10:53Il n'est pas allé faire la guerre en Palestine.
01:10:55C'est un multimillionnaire
01:10:57qui n'a vécu que de la politique
01:10:59et qui va expliquer aux jeunes des quartiers comment il faut faire.
01:11:01Alors, je leur dis, regardez
01:11:03bien à qui vous avez affaire.
01:11:05Regardez bien comment ils
01:11:07instrumentalisent et ils manipulent
01:11:09le fameux vote communautaire
01:11:11et comment ils instrumentalisent
01:11:13cette religion qui est
01:11:15l'islam. Donc, de bien regarder
01:11:17à ce que demain, si la cause
01:11:19palestinienne ne leur apporte
01:11:21plus une voix dans les urnes,
01:11:23ils passeront un autre combat et ils
01:11:25lâcheront le combat précédent et ils le jetteront
01:11:27à la poubelle.
01:11:29Vous êtes d'accord avec elle ?
01:11:31Je suis tout à fait d'accord avec elle. Elle a tout à fait raison.
01:11:33Ils n'en ont rien à faire des habitants des quartiers.
01:11:35Ils viennent, ils offrent peut-être des
01:11:37kebabs, voilà.
01:11:39Et puis après, ils font un petit tour et puis
01:11:41ils s'en vont et les habitants restent
01:11:43toujours dans leurs difficultés, sachant que les
01:11:45solutions qu'ils ont, eux, n'apporteront
01:11:47rien aux habitants des quartiers. C'est ça le drame.
01:11:49C'est qu'ils ne vont pas améliorer la vie des
01:11:51quartiers vu leur programme.
01:11:53Donc, effectivement, moi je crois qu'ils font
01:11:55de l'électoralisme et
01:11:57c'est bien valeureux parce que
01:11:59en attendant, les habitants des quartiers,
01:12:01ils auraient besoin de faire France avec le reste des habitants.
01:12:03Vous savez, on s'est beaucoup appesanti
01:12:05sur l'incohérence et le coup pharaonique
01:12:07du programme économique de ce
01:12:09nouveau Front Populaire. Bon,
01:12:11le cash des prix, SMIC à 1600 euros,
01:12:13tout ça va coûter 250-300 milliards
01:12:15d'euros. C'est le PIB d'une Portugale.
01:12:17Vous voyez, bon, une paille. Mais il y a un truc
01:12:19beaucoup plus dangereux qui est passé un peu sous les radars
01:12:21et qui rejoint le propos de la ministre,
01:12:23c'est qu'ils veulent l'abrogation de la loi sur
01:12:25le séparatisme. Le nouveau
01:12:27Front Populaire veut l'abrogation
01:12:29de la loi sur le séparatisme. Ça veut dire quoi ?
01:12:31Ça veut dire que M. Hollande, qui a
01:12:33cette étiquette, ça veut dire que tous ceux qui ont
01:12:35cette étiquette-là aujourd'hui tendent la main
01:12:37à l'islam politique. Si vous abrogez
01:12:39la loi sur le séparatisme, vous tendez
01:12:41la main à l'islam politique.
01:12:43J'aimerais entendre... — Bonne remarque, Derek Revelle.
01:12:45— Ils mettent
01:12:47en parallèle l'antisémitisme
01:12:49et l'islamophobie dans leurs textes
01:12:51en oubliant les actes anti-chrétiens,
01:12:53parce qu'on pourrait dire les trois,
01:12:55les actes anti-religieux. Et effectivement,
01:12:57cette remise en cause de cette loi,
01:12:59elle est très révélatrice. — On n'en a pas beaucoup parlé.
01:13:01— Et on voit bien qui était derrière pour dire
01:13:03qu'il faut abroger cette loi parce qu'elle met en difficulté
01:13:05le financement... Enfin, cette loi
01:13:07l'interdisait, le financement des mosquées,
01:13:09l'antrisme dans les associations,
01:13:11l'antrisme dans les services publics. C'était
01:13:13une loi contre l'islam politique
01:13:15qui avait été votée quand même avec une large
01:13:17unanimité à l'Assemblée nationale. Revenir
01:13:19là-dessus, on voit bien... — Mais c'est essentiel.
01:13:21— Mais attendez, c'est terrifiant.
01:13:23— Joseph Mascaran. — Merci.
01:13:25— Je vais demander la parole. — Oui.
01:13:27C'est pour ça qu'il faut mieux...
01:13:29Ce qui me frappe... Je reviens à ce que dit Neyma.
01:13:31Ils n'abandonneront pas comme ça
01:13:33l'islamisme ou le communautarisme
01:13:35musulman. C'est pas vrai.
01:13:37C'est trop tard. C'est trop tard.
01:13:39L'islamisme est enquisté, comme
01:13:41Eric, vous l'avez dit exactement,
01:13:43est enquisté maintenant,
01:13:45non pas dans l'extrême gauche
01:13:47comme il a été pendant très longtemps,
01:13:49mais à gauche, dans une fraction de la gauche.
01:13:51Et moi, c'est ça qui me pose
01:13:53un problème. C'est-à-dire que
01:13:55il y a quelque chose qui sera...
01:13:57Je ne sais pas comment on arrivera à l'enlever.
01:13:59Et surtout, je ne sais pas comment
01:14:01on enlèvera à enlever
01:14:03une forme d'antisémitisme
01:14:05qui va s'installer dans une partie,
01:14:07une fraction de la gauche. Encore une fois,
01:14:09pas de l'extrême gauche.
01:14:11Il ne s'agit pas de l'islamo-gauchisme.
01:14:13Il s'agit d'autre chose.
01:14:15Et on voit bien ici
01:14:17un certain nombre de slogans sur les Juifs
01:14:19et l'argent, etc., qui reviennent,
01:14:21qui est, contrairement à ce qu'on peut penser,
01:14:23il y a une tradition de gauche antisémite en France.
01:14:25Il faut bien considérer.
01:14:27Et elle est en train de revenir.
01:14:29Je voudrais juste qu'on écoute, avant le rappel des titres,
01:14:31Gabriel Attal, qui était en déplacement.
01:14:33Il est toujours dans le Val-de-Marne. Il était au Péreux.
01:14:35Et il a notamment dénoncé
01:14:37la France insoumise, un parti qui, selon lui,
01:14:39a trahi les valeurs de la République. Écoutez-le.
01:14:41Moi, je regarde les programmes et les déclarations.
01:14:43Je constate que
01:14:45la France insoumise a multiplié
01:14:47les déclarations
01:14:49qui sont tout sauf de gauche.
01:14:51Parce qu'elles fragilisent le pacte républicain.
01:14:53La gauche, c'est la République.
01:14:55C'est notre devise républicaine.
01:14:57Liberté, égalité, fraternité.
01:14:59Quand vous avez un parti politique, la France insoumise,
01:15:01et les représentants de la France insoumise
01:15:03qui remettent en cause la laïcité à la française,
01:15:05héritée d'Aristide Briand,
01:15:07qui promeuvent le retour du port du voile
01:15:09à l'école de la République,
01:15:11qui attaquent juridiquement la décision que j'ai prise,
01:15:13en tant que ministre de l'Éducation nationale,
01:15:15d'interdire le port de la baïa à l'école.
01:15:17On fragilise le pacte républicain.
01:15:19Quand vous avez des élus de la France insoumise
01:15:21qui sont investis comme candidats aux élections législatives
01:15:23pour la NUPES,
01:15:25qui sont poursuivis par la justice
01:15:27pour apologie du terrorisme.
01:15:29Parce que le 7 octobre, ils ont déclaré
01:15:31que l'attentat terroriste du Hamas était un acte
01:15:33de résistance héroïque de la part des Palestiniens.
01:15:35On n'est pas dans les valeurs de la République.
01:15:37On n'est pas dans le pacte républicain.
01:15:39On l'a pour Gabriel Attal, qui est à l'attaque.
01:15:41À l'attaque. Et il a raison de dire ça.
01:15:43Mais j'aimerais qu'il ait entièrement raison.
01:15:45Parce qu'en fait, s'il dit ça,
01:15:47il faut le dire pour le premier tour,
01:15:49pour le second tour.
01:15:51Et la question, la seule qui compte aujourd'hui,
01:15:53c'est M. Attal ou Mme Brown-Pivet.
01:15:55Il y en a qui ont répondu.
01:15:57Que faites-vous si au second tour, vous avez le choix
01:15:59entre un candidat du RNLR
01:16:01ou un candidat de la France insoumise ?
01:16:03Et objectivement, moi je vois
01:16:05quand on sonde un certain nombre de ministres,
01:16:07de collaborateurs, ils vous disent,
01:16:09face au RN, soit ils disent
01:16:11je voterai parti communiste,
01:16:13un candidat du Nouveau Front Populaire.
01:16:15Soit ils disent carrément, je vais voter blanc.
01:16:17C'est le président du Sénat de droite, Gérard Larcher,
01:16:19qui dit, moi j'irai à la pêche.
01:16:21Donc en fait, et dire
01:16:23j'irai à la pêche ou voter blanc,
01:16:25en fait c'est voter pour un candidat du Nouveau Front Populaire.
01:16:27Donc en fait, ils font la moitié du chemin.
01:16:29Il manque quand même,
01:16:31pour être cohérent, le fond du raisonnement.
01:16:33J'aimerais juste rebondir
01:16:35sur ce que disait le Premier ministre,
01:16:37et pour aller encore plus loin, c'est-à-dire que
01:16:39oui,
01:16:41cette alliance-là, ce sont
01:16:43les ennemis de la République,
01:16:45en tout cas LFI,
01:16:47des ennemis affichés
01:16:49de la République qui harcèlent nos principes fondamentaux.
01:16:51On parle beaucoup
01:16:53d'antisémitisme, et d'ailleurs
01:16:55il y a quand même une problématique,
01:16:57c'est que les personnes qui sont victimes
01:16:59d'antisémitisme n'ont plus le droit à la parole,
01:17:01parce que lorsqu'elles expriment une peur,
01:17:03finalement elles sont disqualifiées.
01:17:05Mais j'aimerais bien qu'on puisse associer
01:17:07l'antisémitisme et le racisme.
01:17:09Parce que les personnes qui vous donnent des leçons
01:17:11et qui vous empêchent de parler, c'est aussi parce que
01:17:13vous êtes noir ou arabe ou musulman.
01:17:15C'est eux qui nous ont racisés.
01:17:17Absolument. Allez, il est 18h33,
01:17:19c'est l'heure du rappel des titres de l'actualité
01:17:21sur CNews et Europe 1 avec Simon Guillin.
01:17:43Un accord de partenariat stratégique
01:17:45pourrait même être conclu
01:17:47entre Moscou et Pyongyang.
01:17:49Les deux pays ont considérablement
01:17:51resserré leurs liens depuis le début
01:17:53de l'invasion russe en Ukraine.
01:17:5511 migrants ont été retrouvés morts
01:17:57au large de l'Italie.
01:17:59Des dizaines sont toujours portés disparus.
01:18:01Ils étaient à bord de deux embarcations,
01:18:03l'une en provenance de Turquie,
01:18:05l'autre d'Afrique du Nord.
01:18:07Une ONG allemande a secouru
01:18:0951 personnes en perdition
01:18:11lors d'un bateau rempli d'eau.
01:18:13Merci beaucoup, Simon Guillin.
01:18:15On va faire une petite pause.
01:18:17On se retrouve dans un instant
01:18:19sur CNews et Europe 1 pour la suite
01:18:21de nos débats dans Punchline.
01:18:23On va recevoir Louis Alliot,
01:18:25maire RN de Perpignan.
01:18:27On recevra cette semaine tous
01:18:29les représentants des différents
01:18:31partis politiques dans notre émission
01:18:33Punchline. A tout de suite.
01:18:3518h39, on se retrouve en direct
01:18:37dans Punchline sur CNews et Europe 1.
01:18:39Maire RN de Perpignan,
01:18:41vous n'êtes pas candidat aux législatives,
01:18:43vous gardez votre mairie.
01:18:45On va évoquer l'actualité avec vous.
01:18:47Peut-être d'abord parler des footballeurs
01:18:49qui ont fait des prises de position politique.
01:18:51On a parlé beaucoup tout à l'heure
01:18:53de Kylian Mbappé. On va écouter Marcus Thuram
01:18:55qui lui a appelé très clairement
01:18:57à battre le RN.
01:18:59C'est la triste réalité
01:19:01de notre société aujourd'hui.
01:19:03Je pense qu'il y a des messages
01:19:05qui sont véhiculés tous les jours
01:19:07pour aider ce parti à passer.
01:19:09Je pense que, comme l'a dit Ousmane,
01:19:11il faut aller voter.
01:19:13Il faut dire à tout le monde
01:19:15d'aller voter. Et surtout,
01:19:17en tant que citoyen,
01:19:19que ce soit vous, que ce soit moi,
01:19:21il faut se battre au quotidien
01:19:23pour que ça ne se reproduise pas
01:19:25et pour que le RN ne passe pas.
01:19:27Qu'est-ce que vous dites à ces footballeurs
01:19:29Kylian Mbappé et Kylian Thuram ?
01:19:31Par contre, parler des extrêmes,
01:19:33il est mis un peu au réel.
01:19:35C'est un pays de liberté. Ils sont libres.
01:19:37Absolument. Liberté d'expression.
01:19:39En revanche, beaucoup de Français
01:19:41les regardent avec curiosité.
01:19:43On peut dire que c'est la France d'en haut
01:19:45et même de très haut.
01:19:47Quand vous êtes dans une maison
01:19:49de 11 millions d'euros
01:19:51et que vous dites à des gens d'en bas
01:19:53« Votez comme ci ou comme ça »,
01:19:55les gens vous regardent et vous disent
01:19:57« T'es bien gentil, Coco, mais viens vivre avec nous.
01:19:59Viens connaître ce qu'on connaît aujourd'hui.
01:20:01L'insécurité et le reste.
01:20:03Tu verras. »
01:20:05Je l'entends tous les jours.
01:20:07Ils devraient faire attention à ce qu'ils disent
01:20:09mais après, ils sont libres de le dire
01:20:11et les Français sont libres de voter pour qui ils veulent.
01:20:13Vous pensez que ce message-là ne porte pas,
01:20:15ne peut pas influencer une partie de la jeunesse
01:20:17qui les tient en grande estime ?
01:20:19Tout à l'heure, j'écoutais, il y avait Zidane.
01:20:21Oui, on a repassé en 2002.
01:20:2320 ans après, qu'est-ce qui s'est passé ?
01:20:25C'est le constat qu'on faisait.
01:20:27Rien du tout.
01:20:29À part eux qui se sont enrichis,
01:20:31la France s'est appauvrie.
01:20:33L'insécurité a progressé.
01:20:35L'immigration a progressé.
01:20:37Le système économique s'est plus ou moins effondré.
01:20:39Je pense qu'il y a un grand détachement
01:20:41aujourd'hui
01:20:43entre la France de la rue,
01:20:45des campagnes,
01:20:47des villes, etc.
01:20:49Et puis une espèce d'oligarchie, d'élite
01:20:51qui parle à la télévision,
01:20:53qui donne des conseils,
01:20:55qui dit pour qui aller voter.
01:20:57Mais les gens, ils ont une vraie distance.
01:20:59Et c'est pour cela, je pense,
01:21:01que ces législatives vont être étonnantes.
01:21:03À tout point de vue ?
01:21:05Joseph Macescaran, une question.
01:21:07Vous avez dit que ces législatives
01:21:09vont être surprenantes
01:21:11à tout point de vue.
01:21:13Est-ce que vous pensez que
01:21:15l'accord que vous avez constitué
01:21:17avec Eric Ciotti, vous le constatez,
01:21:19sur le terrain, est-ce que ça porte
01:21:21ses fruits ou pas ?
01:21:23Ça porte ses fruits avec la base
01:21:25de DLR, indéniablement.
01:21:27Mais moi, je suis dans un laboratoire,
01:21:29si vous voulez.
01:21:31J'ai remplacé l'électorat
01:21:33FN
01:21:35UMP
01:21:37du temps de Sarkozy.
01:21:39C'est un département, les Pyrénées-Orientales,
01:21:41Sarkozy c'est à fond,
01:21:43Perpignan était sarkoziste, etc.
01:21:45Aujourd'hui, nous avons pris leur place.
01:21:47Donc il y a la partie résiduelle DLR,
01:21:49et dans cette partie résiduelle DLR,
01:21:51qui est importante, qui doit faire quand même,
01:21:53je dirais en gros, 7-8%,
01:21:55une moitié qui ne veut pas d'accord,
01:21:57une moitié qui veut des accords.
01:21:59Donc oui, je pense que c'est efficace encore
01:22:01dans un certain nombre de régions,
01:22:03d'endroits, et puis surtout dans les régions
01:22:05qui n'avaient pas encore évolué vers un vote RN
01:22:07et qui le feront à l'avenir.
01:22:09Je pense à la couronne parisienne,
01:22:11ou peut-être à Paris, même Intramuros.
01:22:13Au vu des résultats que vous avez obtenus
01:22:15dimanche dernier,
01:22:17est-ce que ce n'est pas difficile finalement
01:22:19la cohabitation ou la coalition ?
01:22:21Parce que c'est quand même quelque chose de nouveau pour vous.
01:22:23Est-ce que vous n'avez pas de mal ?
01:22:25Louis Alliot.
01:22:27Écoutez, moi j'ai...
01:22:29Non, parce que j'ai fait ma liste avec des gens
01:22:31des UMP, des gens du centre.
01:22:33Vous, oui, peut-être, mais l'état-major
01:22:35ne donne pas cette impression.
01:22:37L'état-major a été grandement renouvelé
01:22:39et ce qu'on oublie trop souvent,
01:22:41c'est qu'on a toujours tendu la main.
01:22:43Moi, toutes les élections que je fais depuis maintenant 25 ans,
01:22:45on disait à la droite,
01:22:47mais contre la gauche, unissons-nous.
01:22:49Ils n'ont jamais voulu, sur des postures morales,
01:22:51etc. Ils sont en train de disparaître
01:22:53et nous de progresser,
01:22:55parce que les francistes ont fait le choix.
01:22:57Et moi, j'ai toujours dit que ça allait être
01:22:59les électeurs qui allaient faire cette union
01:23:01par les urnes. Et on arrive à ce processus.
01:23:03Ce sont les électeurs qui vont faire cette union.
01:23:05Louis Dragnel.
01:23:07Au sein de la Macronie, dans l'entourage du président de la République,
01:23:09de manière très large, pardon,
01:23:11il y a cette petite musique qui commence
01:23:13à monter, selon laquelle
01:23:15il y aura des violences le soir du premier tour
01:23:17si le Rassemblement national
01:23:19arrive en tête
01:23:21dans la plupart des circonscriptions en France.
01:23:23Vous, comment est-ce que vous appréhendez ça ?
01:23:25Est-ce que vous avez une réflexion à la fois en matière
01:23:27de sécurité, et puis politiquement,
01:23:29qu'est-ce que vous vous apprêtez à dire
01:23:31à cette France qui est tentée
01:23:33par la violence ?
01:23:35Vous êtes en train de me dire qu'il y a
01:23:37des gens qui n'accepteraient pas le résultat
01:23:39des urnes et qui se mettraient
01:23:41dans la situation de ceux...
01:23:43Tous vos opposants, globalement.
01:23:45Et qui se mettraient dans la situation de ceux qui ont attaqué le Capitole à Washington.
01:23:47Je vous pose la question.
01:23:49Voilà.
01:23:51Je réponds à votre question. Ce serait donc
01:23:53antidémocratique, antirépublicain,
01:23:55et ça ne correspondrait pas à ce que veulent
01:23:57les Français aujourd'hui.
01:23:59Vous n'envisagez pas ce scénario ?
01:24:01Il y aura très certainement les black blocs,
01:24:03les racailles qui traînent
01:24:05à l'extrême gauche, qui tenteront le coup de force,
01:24:07certainement. Mais je pense que
01:24:09le vote sera tellement net
01:24:11que ça va saisir
01:24:13quand même beaucoup de personnes.
01:24:15Il y a des gens de gauche, parce qu'il y a
01:24:17des territoires de gauche, la ruralité, une certaine ruralité,
01:24:19ils ne pensent pas du tout comme la gauche
01:24:21des villes. Ce n'est pas du tout la même chose.
01:24:23Donc ceux-là ne se mobiliseront pas.
01:24:25Je complète cette question avec ce que disait Laurence Ferrari tout à l'heure.
01:24:27Le premier tour
01:24:29de ces législatives coïncidera avec
01:24:31l'anniversaire de la mort de Noël.
01:24:33C'était le 27 juin.
01:24:35Quelques jours après.
01:24:37On a vu ce qu'il s'est passé après la mort de Noël,
01:24:39avec la nécessité de déployer des moyens
01:24:41énormes de police, de gendarmerie.
01:24:43Est-ce que vous vous apprêtez
01:24:45à ça ? Est-ce que vous appréhendez cette
01:24:47possibilité ? Peut-être que les premières décisions
01:24:49que vous devrez prendre seront des mesures
01:24:51en termes d'ordre public.
01:24:53Vous dites entre les deux tours.
01:24:55Oui, mais vous vous souvenez, ça avait quand même pris pas mal de temps
01:24:57les émeutes
01:24:59après la mort de Noël.
01:25:01Il y a le président de la République, il y a un gouvernement qui n'est pas encore
01:25:03démissionné.
01:25:05Et ils assumeront le maintien
01:25:07de l'ordre, au cas où.
01:25:09Mais honnêtement, on a connu depuis
01:25:11maintenant plusieurs années beaucoup de débordements
01:25:13et beaucoup de rebellions, entre guillemets.
01:25:15Et je pense
01:25:17qu'on est en train de tourner une page, une prise
01:25:19de conscience. Et encore une fois, oui,
01:25:21peut-être qu'il y aura des extrémistes qui iront dans la rue.
01:25:23Mais je ne pense pas
01:25:25que ce soit le cas au total.
01:25:27Moi, je pense que la puissance
01:25:29du vote, la symbolique de la puissance
01:25:31du vote dans l'urne, qui va
01:25:33tourner une page, sera suffisamment
01:25:35importante
01:25:37pour imposer, en quelque sorte, le résultat
01:25:39démocratique.
01:25:41J'étais jeune, mais, excusez-moi, je me
01:25:43souviens, et puis j'ai beaucoup lu,
01:25:45à l'arrivée de François Mitterrand,
01:25:47tout le monde disait, attention, les chars soviétiques,
01:25:49ça va être catastrophique.
01:25:51Et puis il n'y a rien eu. Il y a eu l'alternance
01:25:53démocratique. Et je pense
01:25:55qu'on est un peu aussi dans ce scénario.
01:25:57Peut-être avec des gens qui veulent faire des débordements,
01:25:59mais on est dans ce scénario d'alternance
01:26:01démocratique.
01:26:03On voit le scénario que vous développez devant nous,
01:26:05mais j'en ai un autre qui est aussi probable.
01:26:07C'est deux blocs importants à l'Assemblée nationale
01:26:09le 7 juillet.
01:26:11On se retrouverait, avec cette crise
01:26:13politique déclenchée par le président de la République,
01:26:15dans une sorte d'impasse. Est-ce que,
01:26:17pour vous, vous imaginez, quand vous
01:26:19réfléchissez à la stratégie, est-ce que vous imaginez
01:26:21par exemple que le chef de l'État
01:26:23soit dans l'obligation de se démettre au bout d'un
01:26:25moment parce qu'il n'aurait pas de majorité
01:26:27ou des gouvernements qui dureraient un mois,
01:26:29deux mois, trois mois ? Est-ce que c'est une hypothèse ?
01:26:31Cette hypothèse,
01:26:33elle a toujours été sur la table, figurez-vous.
01:26:35Moi, j'ai fait ma thèse de droit public
01:26:37avec, comme président du jury,
01:26:39Jean Foyer, qui était le garde des Sceaux du général
01:26:41de Gaulle, et qui me disait toujours
01:26:43que Chirac, l'erreur majeure du RPR
01:26:45et de Chirac, c'est d'avoir accepté la cohabitation.
01:26:47Parce qu'il disait que la Ve République
01:26:49n'était pas faite pour la cohabitation, même
01:26:51si dans les textes, rien ne l'empêche.
01:26:53Et donc, effectivement, on va
01:26:55se retrouver, peut-être, avec deux blocs
01:26:57et pas de majorité absolue, ni d'un
01:26:59côté, ni de l'autre. Encore que ça,
01:27:01ce n'est pas le scénario que je privilégie.
01:27:03Mais c'est au chef de l'État, c'est lui
01:27:05qui a les clés de tout ça. Et la seule
01:27:07solution pour un chef de l'État,
01:27:09c'est, effectivement, de
01:27:11gérer les affaires courantes
01:27:13avec le gouvernement,
01:27:15de laisser passer les Jeux olympiques
01:27:17et de démissionner son poste de président de la République.
01:27:19Donc vous demandez à Emmanuel Macron de se démettre en cas
01:27:21de victoire du RN aux élections.
01:27:23Je ne demande pas. Après, il peut tenter.
01:27:25Après, de Gaulle, je me souviens
01:27:27que dans un certain nombre
01:27:29des cris, vous aviez des spécialistes
01:27:31qui disaient, mais après tout,
01:27:33de Gaulle aurait pu nommer un cabinet
01:27:35technique, avec un gouvernement
01:27:37technique, et puis
01:27:39qui présente des textes, les textes sont
01:27:41votés ou pas. Bon, après,
01:27:43après, c'est...
01:27:45Emmanuel Macron peut aussi rester.
01:27:47A priori, il n'a pas l'intention de partir.
01:27:49Il faut gouverner. Quand vous avez une majorité de Français
01:27:51qui votent contre vous...
01:27:53C'est bien, mais c'est vous qui pensez ça.
01:27:55Emmanuel Macron, lui, considère qu'il est élu encore
01:27:57jusqu'à la fin de son mandat, en 2027.
01:27:59C'est quand même... Je ne l'imagine
01:28:01même pas. Alors, c'est qu'il est totalement
01:28:03irresponsable. Mais même dans la
01:28:05manière de gouverner, quand vous serez peut-être en cohabitation
01:28:07avec lui, pour vous, c'est
01:28:09impensable qu'Emmanuel Macron reste
01:28:11président de la République ? Ah non, si on a une majorité
01:28:13absolue, on gouvernera.
01:28:15Et je vous signale que les fameux domaines
01:28:17réservés, en théorie, n'existent pas.
01:28:19Dans la Constitution, c'est François Mitterrand
01:28:21qui se les ait arrogés, si je puis dire.
01:28:23Et c'est Chirac
01:28:25qui les a acceptés.
01:28:27Généralement, il y a un détail qui s'appelle les ordonnances.
01:28:29Mais voilà. Mais si vous voulez...
01:28:33Moi, je...
01:28:35Excusez-moi.
01:28:37Moi, je suis un homme de paix civile
01:28:39et je ne crois pas systématiquement au
01:28:41pire. Je pense que dans des scénarios, quand même,
01:28:43sensibles, qui mettent
01:28:45en jeu l'existence de la nation
01:28:47et la paix civile, il y a quand même des politiques
01:28:49raisonnables. Et ces politiques
01:28:51raisonnables, je pense qu'elles sont de tous
01:28:53bords, pour le coup. Et que le président de la République
01:28:55nécessairement jouera le jeu
01:28:57du peuple français qui viendra
01:28:59de s'exprimer. Et la majorité
01:29:01absolue que nous aurons
01:29:03jouera le jeu des institutions qui sont les nôtres
01:29:05que nous respectons et
01:29:07avec lesquelles nous sommes
01:29:09aujourd'hui imprégnés.
01:29:11Il y a beaucoup de questions qui se posent
01:29:13sur votre programme économique.
01:29:15Quelle est la réalité du programme économique du Rassemblement
01:29:17national ? Gabriel Attal a posé
01:29:19un certain nombre de questions ce matin.
01:29:21On va l'écouter et vous allez lui répondre.
01:29:23Gabriel Attal.
01:29:25Jordan Bardella, qui depuis un an
01:29:27explique partout qu'il reviendra
01:29:29sur la réforme des retraites qui a été adoptée
01:29:31il y a un an, qui en prend l'engagement
01:29:33devant les Français et devant ses électeurs,
01:29:35qui là, tout d'un coup, au détour d'une phrase, dit
01:29:37finalement, non, on n'est pas sûr de le faire.
01:29:39Vous vous rendez compte ? Ça montre un amateurisme
01:29:41absolu. Ça montre qu'ils commencent
01:29:43à prendre conscience que leur programme est une folie
01:29:45économique. Ça montre que ce sont finalement
01:29:47les premiers politiciens à
01:29:49trahir leurs électeurs avant même d'être élus.
01:29:51Et nous, on est sérieux. On est crédibles.
01:29:53Tout n'est pas parfait, encore une fois, mais quand on
01:29:55dit des choses, on le fait.
01:29:57Alors, Louis Alliot, la retraite.
01:29:59La retraite. Vous regardez, vous enlevez
01:30:01la réforme. Retraite.
01:30:03Il y a plusieurs temps, on a la
01:30:05cohabitation. On va arriver juste avant
01:30:07les Jeux olympiques, à quelques jours,
01:30:09en plein été,
01:30:11dans une situation... Et donc,
01:30:13il y a l'urgence. L'urgence, c'est quoi ?
01:30:15C'est le pouvoir d'achat. C'est la
01:30:17sécurité. Et ce sont les
01:30:19premières mesures sur l'immigration, par
01:30:21exemple, la fin des régularisations,
01:30:25les expulsions
01:30:27automatiques, etc.
01:30:29Et puis, il y a un deuxième
01:30:31temps, on va dire à l'automne, où il y aura
01:30:33le budget rectificatif, et là, on pourra
01:30:35appuyer sur des mesures concrètes,
01:30:37dont, évidemment, la fameuse
01:30:39réforme des retraites, car, je dois vous dire...
01:30:41Donc, vous revenez dessus, de toute façon, même si c'est dans
01:30:43un deuxième temps. Évidemment, on reviendra dessus,
01:30:45parce que la réforme qu'a fait M.
01:30:47Macron, aujourd'hui, n'est pas,
01:30:49j'allais dire, satisfaisante pour personne.
01:30:51Moi, je trouve anormal, mais on l'entend tous les jours,
01:30:53que vous ayez des gens sur un chantier
01:30:55qui soient obligés d'aller travailler
01:30:57jusqu'à 64 ans,
01:30:59alors qu'on ne demande rien à d'autres
01:31:01qui, pourtant, bénéficient de tous les avantages
01:31:03que la nation leur procure. Donc, il faut arrêter
01:31:05avec ça. Il faut une justice. Il faut
01:31:07une progressivité. On ne se bat pas
01:31:09sur l'âge, mais sur les annuités,
01:31:11sur les annuités de retraite.
01:31:13Et je pense que notre système est beaucoup
01:31:15plus juste que toutes les caricatures
01:31:17que je vois à droite et à gauche.
01:31:19Sur la réforme des retraites, vous avez sans doute vu
01:31:21qu'il y a un nouveau rapport du CORE qui est sorti,
01:31:23le Conseil d'orientation des retraites,
01:31:25et qui dit qu'en fait, malgré
01:31:27la réforme, qui a mis beaucoup de monde
01:31:29dans la rue, le régime
01:31:31va être déficitaire à partir de l'année prochaine,
01:31:33au moins jusqu'en 2030. Donc, ça veut dire
01:31:35qu'on va manquer de moyens pour
01:31:37payer les retraites de notre système
01:31:39par répartition.
01:31:41Donc, revenir sur cette réforme, c'est accumuler
01:31:43le déficit. Oui, mais si vous ne relancez pas
01:31:45la machine économique et que vous avez toujours
01:31:47une espèce de récession que nous avons, en tout cas,
01:31:49un état déplorable de l'économie, ça
01:31:51continuera à baisser. Et donc, jusqu'où
01:31:53on s'arrête à 70 ans pour pouvoir payer
01:31:55les retraites qui restent ? Non. Il faut prendre,
01:31:57j'allais dire, le taureau par les cornes.
01:31:59Et c'est un ensemble de mesures à prendre économiques
01:32:01pour relancer l'économie
01:32:03par la fiscalité,
01:32:05par les conditions
01:32:07de travail. C'est un ensemble. Il n'y a pas que
01:32:09la retraite. Vous avez le système de santé.
01:32:11Une part, la capitalisation.
01:32:13Personne n'ose prononcer ce mot.
01:32:15Vous avez le système de santé.
01:32:17Plus vous allez faire travailler les gens
01:32:19tard, plus vous aurez comme effet
01:32:21induit des gens qui seront malades
01:32:23et un système maladie
01:32:25à payer. Tout ça, on n'en parle pas. On dirait
01:32:27que c'est comptable. Alors, voilà. Il y a
01:32:29tant de personnes qui arrivent. Il faut payer les retraites
01:32:31et on repousse l'âge de la retraite. Mais c'est trop
01:32:33facile, ça. En tout cas, moi, je n'y crois pas. Et les
01:32:35Français, comme nous, d'ailleurs, regardez toutes les enquêtes d'opinion,
01:32:37n'y croient pas. Donc, je pense qu'il y a
01:32:39entre une extrême
01:32:41et une autre, je pense qu'il y a
01:32:43un juste milieu qui s'appelle la
01:32:45progressivité et le système économique
01:32:47progressera
01:32:49et avec cette croissance, on pourra payer
01:32:51à nouveau, je pense, des retraites.
01:32:53Il faut aussi faire le pari de
01:32:55l'optimisme en matière d'économie
01:32:57et je pense que vous le savez, et en matière
01:32:59politique. Parce que si on gère la
01:33:01pénurie et si on gère la décadence,
01:33:03effectivement, tout va se casser la figure
01:33:05et puis là, il n'y aura plus qu'à raccrocher les baskets
01:33:07et rentrer à la maison.
01:33:09Après les législatives, vous serez peut-être amené
01:33:11à gouverner, il y aura
01:33:13des ministres, il y aura un gouvernement du Rassemblement National,
01:33:15il y aura sans doute des LR. Est-ce qu'il y aura
01:33:17des gens d'autres couleurs politiques ?
01:33:19Ecoutez, ce n'est pas moi qui le fais, le gouvernement.
01:33:21Je n'en sais rien.
01:33:23Oui, il y aura des LR.
01:33:25Vous y serez, vous ? Je n'en sais rien.
01:33:27Mais il y aura peut-être des gens qui n'appartiennent
01:33:29à aucun parti. Il y aura peut-être des gens
01:33:31qui n'appartiennent à aucun parti.
01:33:33Et il y aura peut-être aussi des gens qui
01:33:35viennent d'une gauche
01:33:37patriote, qui ne supportent
01:33:39pas la chienlit, attachés
01:33:41aux valeurs républicaines, attachés à la laïcité.
01:33:43Vous savez, il y a des gens
01:33:45qui discutent aujourd'hui, qui ne se reconnaissent
01:33:47pas du tout dans le Front Populaire, qui portent
01:33:49très mal son nom d'ailleurs, il faut quand même le dire.
01:33:51Vous avez M. Poutou, qui est candidat
01:33:53dans l'Ode, dont on a vu l'affiche qui circule
01:33:55cet après-midi, qui dit oui, la police
01:33:57le tue. C'est ça. M. Hollande, il est d'accord
01:33:59avec M. Poutou. Ils se compromettent
01:34:01avec des gens dangereux, ils se compromettent avec
01:34:03l'islamisme radical, ils se compromettent
01:34:05avec des gens qui veulent la déstabilisation
01:34:07du pays pour prendre le pouvoir
01:34:09par la force. Il faut quand même le dire,
01:34:11M. Poutou et toute sa clique,
01:34:13c'est quand même ça. Et là on voit l'alliance
01:34:15de tout ce que j'ai dit sur une autre
01:34:17chaîne, mais c'est vrai, tous les trotskars
01:34:19et les gamélards. Vous les avez là.
01:34:21Ceux qui veulent les postes par opportunisme,
01:34:23et ceux qui veulent l'agitation
01:34:25et ceux qui veulent l'agitation
01:34:27pour prendre le pouvoir
01:34:29par la force. Et ça, ça existe.
01:34:31Et c'est à l'extrême gauche.
01:34:33Et aujourd'hui, c'est très pervers,
01:34:35c'est très puissant aussi.
01:34:37Et il faut faire très attention à ce que l'on voit aujourd'hui.
01:34:39C'est la chienlit que vous décrivez, c'est ça ?
01:34:41Exactement. Ils chercheront tout.
01:34:43Ils chercheront à déstabiliser.
01:34:45Mais si les urnes, si le mouvement
01:34:47dans les urnes est puissant,
01:34:49eh bien, ils seront obligés de constater
01:34:51que la France a changé
01:34:53et que les Français se tournent désormais
01:34:55vers une troisième force politique
01:34:57que nous incarnons avec d'autres.
01:34:59Et il faudra bien qu'ils se plient à la volonté
01:35:01des urnes. C'est ça, la démocratie.
01:35:03Louis Alliot, maire RN de Perpignan,
01:35:05merci beaucoup d'être venu ce soir
01:35:07sur CNews et sur Europe 1.
01:35:09Tout de suite, on rejoint Pierre de Villeneuve dans Europe 1.
01:35:11Bonsoir Pierre. Vous allez parler de quoi ?
01:35:13Nous allons parler justement
01:35:15de ces accords entre le RN
01:35:17et les LR, entre les LR
01:35:19et Renaissance. Cet emboui qui continue
01:35:21avec Prisca Thévenot, avec Jean-Philippe Tanguy
01:35:23et avec Jean Guevendrou. Nous reviendrons
01:35:25sur les sportifs qui soutiennent
01:35:27les extrêmes, qui ne disent surtout pas
01:35:29les extrêmes, mais l'extrême
01:35:31gauche ou l'extrême droite. C'est à voir.
01:35:33Merci beaucoup Pierre de Villeneuve, Europe 1 ce soir.
01:35:35Demain matin à 8h10, notre invité dans la
01:35:37matinale CNews Europe 1 sera Jordan Bardella,
01:35:39président du RN.
01:35:41Et tout de suite sur CNews, vous avez Christine Kelly
01:35:43et ses débatteurs, ses mousquetaires, pour faire l'info.
01:35:45Bonne soirée sur nos deux antennes, à demain.