C’est la grande inconnue de ces élections élections législatives, organisées après la dissolution de l’Assemblée nationale : qui parviendra à convaincre les abstentionnistes ? L’abstention aux européennes étant encore élevée (48,5 %), « il s’agira de mobiliser sa base naturelle et convaincre des indécis », précise Anne Muxel, sociologue et politologue au Cevipof. Ces indécis « peuvent flotter entre plusieurs choix ou un choix et l’abstention », poursuit-elle. « Toutes les formations ont des réserves et le RN n’a pas épuisé toutes ses réserves potentielles. »