Valérie Deloge, candidate RN aux élections européennes

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00:00 - Pour convaincre les électeurs, l'invité du 6-9 est une bourguignonne,

00:03 conseillère régionale du Rassemblement National,

00:06 engagée sur la liste de Jordane Bardella.

00:08 Valérie Deloge répond à vos questions.

00:10 - Bonjour Valérie Deloge.

00:12 - Bonjour, merci pour votre invitation.

00:13 - Vous serez peut-être élue dimanche au poste d'eurodéputée.

00:16 Vous avez envie de dire quoi aux électrices, aux électeurs

00:20 qui restent à convaincre à cinq jours du vote ?

00:23 - Eh bien, surtout de ne pas se disperser,

00:25 de ne pas partir sur des listes qui ne donneront, en fin de compte,

00:32 aucune voix à des eurodéputés, de se concentrer effectivement...

00:37 - Il faut voter utile.

00:38 - Il faut voter utile, il faut voter aussi pour notre pays,

00:42 pour notre souveraineté, de notre pays,

00:46 notre souveraineté agricole, énergétique,

00:49 au niveau de notre santé, au niveau de notre énergie,

00:53 au niveau de l'immigration qu'il y a.

00:58 Donc il faut pouvoir voter utile,

01:01 il faut voter la liste de Jordane Bardella,

01:03 nous avons un seul tour, donc il faut faire un seul vote.

01:08 Donc ce jour-là, c'est le jour où il faut aller voter

01:11 et ne pas se disperser, surtout sur les petites listes.

01:14 - Vous évoquez ces listes, il y en a 38, c'est trop ?

01:16 - C'est beaucoup trop, parce qu'effectivement,

01:18 les gens qui sont indécis,

01:20 les gens qui n'ont pas encore un avis tranché,

01:23 vont partir certainement sur des listes

01:26 qui n'apporteront rien à l'Europe,

01:29 qui n'apporteront pas d'eurodéputés.

01:31 Donc ce sont des personnes qui perdent leur vote.

01:35 Ne pas voter pour Jordane Bardella,

01:38 c'est voter pour Emmanuel Macron.

01:41 Donc de toute façon, ça sera...

01:44 - Justement, là vous le dites, le Rassemblement National,

01:46 mais aussi d'autres partis d'opposition,

01:48 comme la France Insoumise,

01:49 polarisent un petit peu le débat autour d'Emmanuel Macron.

01:51 Ce serait un vote sanction contre le président en France,

01:54 ça évite un petit peu de toucher le fond des sujets européens, non ?

01:58 - Alors c'est une lection, on va dire, entre guillemets, demi-mandat.

02:03 C'est aussi...

02:04 - Pour vous c'est un marqueur du mandat d'Emmanuel Macron ?

02:07 - Exactement, de toute façon,

02:09 les gens vont sanctionner aussi sa politique,

02:13 qui est commune aussi à l'Europe,

02:16 donc avec la politique de Von der Leyen,

02:19 qui est dans la même politique qu'Emmanuel Macron.

02:26 Et donc de toute façon, c'est aussi s'opposer à leur politique

02:30 et à leur envie de fédéralisme qu'ils prennent, effectivement.

02:34 - Alors ce vote aux européennes, c'est oui ou c'est non ?

02:37 Dites-nous pourquoi vous allez vous déplacer dimanche,

02:39 pourquoi vous ne le ferez pas,

02:40 pourquoi vous n'êtes pas encore convaincu ?

02:42 Ça se passe maintenant au 03.80.42.15.15.

02:47 Ici Matin, revient dans un instant.

02:51 Inédit, ce soir, St-France 3.

02:54 - Et voilà, j'ai un rendez-vous avec un homme.

02:56 - J'ai peur de ne pas y arriver, si jamais...

02:59 - Je suis un peu tendue.

03:01 - Tendue ?

03:02 - Très tendue même.

03:03 - Besoin de décompresser, morale en berne ?

03:06 - Perte de la libido.

03:07 - Retrouvez toute votre ardeur avec un épisode inédit,

03:11 un véritable coup de fouet.

03:12 - Ya !

03:13 - J'ai pas dragué depuis tellement longtemps, j'ai plus le truc.

03:15 - Vous savez, vous pouvez tout me dire,

03:16 moi je suis tenue au secret médical, alors je...

03:18 - Vous vous êtes déjà embrassée ?

03:20 - Ah non, même pas en rêve.

03:22 - On va bien trouver un petit créneau pour notre veto préféré.

03:24 - Appelez-moi docteur Love.

03:26 La doc et le veto, les consultations reprennent,

03:30 ce soir à 21h10 à France 3,

03:32 et déjà sur la plateforme France.tv.

03:34 Ce programme est disponible en audio description.

03:37 [Musique]

03:45 Jusqu'à 9h, toute la Côte d'Or se réveille.

03:49 - On est à J-5 avant les élections européennes,

03:53 ce sera dimanche, l'invité du 6/9 sera peut-être élu

03:56 eurodéputé dimanche sous l'étiquette Rassemblement National.

03:59 On poursuit la discussion autour de ce scrutin avec Valérie Deloge.

04:02 - Vous êtes 20ème sur la liste de Jordan Bardella,

04:04 c'est-à-dire en position assez favorable

04:06 pour devenir eurodéputée dimanche, vous êtes prête ?

04:09 - Oui je suis prête, absolument, tout à fait.

04:13 Mon objectif effectivement c'est de pouvoir monter au Parlement,

04:18 de pouvoir intégrer la commission agriculture,

04:23 de manière à porter la voix des agriculteurs français.

04:27 - Ce sera votre sujet de prédilection ?

04:29 - Oui effectivement, disons qu'en tant qu'agricultrice,

04:34 je m'investis au niveau de l'agriculture en France.

04:37 - Vous êtes éleveuse d'eau-vin en Brest-Saône-et-Loirenne, je le précise.

04:40 - C'est ça, tout à fait, exactement.

04:42 - Et donc ces sujets vous tiennent à cœur,

04:44 c'est une profession en crise, ça on l'a vu au plus près

04:48 dans nos rues, dans nos campagnes, depuis le début de l'année,

04:51 vous étiez sur les barricades, vous étiez mobilisée depuis le début de l'année.

04:56 - Proche de mes collègues agriculteurs, effectivement.

05:02 Il faut penser bien à eux, parce qu'en fin de compte,

05:06 nous sommes dans un moment de crise,

05:08 les agriculteurs souffrent des problèmes

05:16 que fait l'Union Européenne dans leurs décisions,

05:20 des décisions qui sont insensées.

05:24 - Quels sont ces problèmes ?

05:26 - En fin de compte, ils prônent un objectif,

05:30 c'est la ferme à la fourchette, par exemple,

05:32 qui prône des diminutions de nos activités agricoles,

05:36 diminutions de notre, par exemple, de notre exportation en viande,

05:44 diminutions de nos terres agricoles,

05:47 des diminutions au niveau du lait,

05:49 ça va impacter en fin de compte toute l'agriculture,

05:52 dans toute sa diversité.

05:54 En fin de compte, c'est un objectif des extrémistes verts

06:02 qui prônent une écologie punitive

06:04 et qui, en fin de compte, va impacter toute notre agriculture en France.

06:07 - On parle d'énormes normes environnementales,

06:09 pour vous l'Union Européenne est responsable de ces thématiques-là,

06:12 de ces sujets-là, sur lesquels on veut aller,

06:15 sur des produits plus vertueux,

06:16 pour vous ça c'est pas la bonne solution ?

06:18 - C'est pas de produits plus vertueux,

06:20 en fin de compte c'est une écologie punitive,

06:23 on nous oblige à réduire notre production

06:26 pour pouvoir mieux importer une production

06:28 qui n'est pas avec les mêmes normes que nous,

06:32 donc en fin de compte qui n'a pas les mêmes produits.

06:36 - Ça c'est la concurrence déloyale,

06:37 qui est aussi dénoncée par une partie de la profession,

06:39 ça c'est lié à des traités aussi,

06:42 que l'Union a signé avec un certain nombre de territoires,

06:47 l'Amérique du Sud par exemple, le Canada,

06:49 aussi, vous estimez qu'il faut sortir de ces traités ?

06:52 - Il faut sortir de ces traités multilatéraux,

06:56 il faut revenir à des traités face à face,

07:01 au niveau de l'agriculture,

07:02 pas que ce soit un global au niveau de plein de...

07:06 comment dire... un bloc de choses

07:09 que l'on achète et qu'on vend à l'étranger.

07:12 - Et à la fois vous apportez en partie le Rassemblement National

07:15 qui souffle un peu le chaud et le froid

07:17 sur certaines thématiques agricoles,

07:18 avant le glyphosate c'était le poison,

07:20 maintenant on est plutôt pour,

07:22 avant il fallait sortir de l'Union Européenne,

07:24 et pas un petit peu d'ailleurs, il fallait sortir,

07:26 aujourd'hui l'Europe on est plutôt favorable,

07:29 mais quelle Europe ?

07:30 - L'Europe des nations, oui, on est favorable,

07:32 effectivement, une Europe souveraine,

07:35 qui garde notre souveraineté,

07:37 évidemment au niveau de notre agriculture,

07:41 de notre souveraineté alimentaire,

07:42 notre souveraineté au niveau de notre énergie,

07:44 - Et donc aujourd'hui l'Union des 27

07:46 elle est capable de faire ça ?

07:47 - Mais bien sûr !

07:48 - Il faut changer ?

07:49 - Non, pour l'instant déjà,

07:50 - Donc on n'en sort pas ?

07:51 - On a notre souveraineté, pour l'instant,

07:53 mais on ne veut pas tomber dans les traités de Wernerstadt,

07:56 où on va tomber dans un fédéralisme

07:59 qui va en fin de compte nous impacter fortement notre pays,

08:05 qui va nous diluer en fin de compte dans cette Europe.

08:08 Ça c'est ce que nous ne voulons pas.

08:11 Et puis au niveau du phytosanitaire,

08:15 nous voulons évidemment améliorer les choses

08:18 - Sur le plan environnemental ?

08:20 - Pour l'écologie, pour l'environnement,

08:22 - Sur le plan de la santé aussi,

08:23 - Et pour la santé, exactement,

08:24 - On parle de la santé aussi des agriculteurs et des agricultrices.

08:26 - Mais pas sans équivalence de bon marché.

08:32 - Vous touchez aussi des aides européennes,

08:33 de la politique agricole commune, de l'Europe,

08:37 c'est aussi un système important ?

08:39 - Alors c'est un système qui est important,

08:42 mais nous voulons apporter aussi une aide nationale,

08:44 parce qu'en fin de compte, la PAC est une aide qui vient de la France,

08:50 qui part à l'Europe et qui est rendue aux Français avec moins d'un milliard,

08:54 mais nous voulons aussi faire une aide qui est renationalisée.

08:58 - La France participe au pot collectif et les agriculteurs français récupèrent une partie de ce pot.

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