• il y a 7 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 Le journal de 6 heures, bienvenue à tous, bienvenue dans la matinale à la une ce matin.
00:00:05 Ce qui s'est passé à Crépole a-t-il ou pas servi de leçon ?
00:00:09 On est en droit véritablement de se poser la question après l'agression ultra-violente
00:00:14 d'un jeune lors d'un bal d'agriculteurs à Murinet dans l'Isère le week-end dernier.
00:00:19 Le maire de la ville que nous avons interrogé dit
00:00:21 « ce sont toujours les mêmes. »
00:00:23 Reportage à suivre.
00:00:25 Le grand débat ce soir sur CNews à dix jours des élections européennes.
00:00:30 Débat animé par Laurence Ferrari et Pierre de Villeneuve.
00:00:32 Quels sont les enjeux des principaux candidats ?
00:00:35 On verra ça avec vous, Gautier Lebrecht.
00:00:37 À tout de suite, Gautier.
00:00:39 La Cour des comptes préconise de ne plus rembourser les arrêts maladie de moins de huit jours.
00:00:44 Objectif, lutter contre les abus et faire des économies.
00:00:49 66% des Français veulent que la libre circulation dans l'espace Schengen
00:00:54 soit réservée aux ressortissants européens.
00:00:58 Sondage CNews.
00:00:59 Sondage CSA pour CNews qu'on vous révèle ce matin.
00:01:04 Plus de taxes sur les tickets restaurants.
00:01:06 Plus de taxes sur les chèques vacances.
00:01:09 On va en parler avec vous, le Mic Guillaume.
00:01:11 C'est une recommandation également de la Cour des comptes.
00:01:15 Un jeune homme de 24 ans sauvagement agressé pendant un bal organisé par les J.A.,
00:01:20 les Jeunes Agriculteurs de son village.
00:01:22 Ça s'est passé samedi dernier dans la commune de Murinet, en Isère.
00:01:25 C'est à moins de 30 kilomètres de Crépole
00:01:27 où le jeune Thomas avait perdu la vie dans des circonstances similaires.
00:01:30 Une dizaine de personnes qui, selon des témoins, viendraient de quartiers sensibles voisins,
00:01:35 sont allées à ce bal armé de barres de fer.
00:01:39 Nos équipes ont rencontré la victime dont le visage est encore largement marqué par les coups.
00:01:43 Il refuse de témoigner parce qu'il a peur des représailles.
00:01:46 Reportage signé Olivier Madigny avec le récit de Marie-Liès Chevalier.
00:01:51 Sur ces images, un jeune homme de 24 ans est roué de coups,
00:01:54 frappé au sol par une dizaine d'individus, armés d'une barre de fer.
00:01:58 Samedi dernier, les Jeunes Agriculteurs de l'Isère organisaient un bal
00:02:01 dans la salle des fêtes de la commune de Murinet.
00:02:03 Vers 22h30, plusieurs jeunes venus des quartiers sensibles de la ville voisine arrivent sur les lieux.
00:02:09 Des gens de Romain et de Saint-Morcin comme d'habitude, c'est les mêmes.
00:02:14 C'est les mêmes qui ont fait le trafic à Crépole.
00:02:16 Ils avaient des couteaux, des barres de fer.
00:02:18 On ne revient pas au bal avec des couteaux et des barres de fer.
00:02:20 C'était un coup de montée.
00:02:24 Sur place, nous avons rencontré la victime, le visage complètement tuméfié.
00:02:28 13 jours d'ITT lui ont été prescrits.
00:02:30 Entouré de ses amis, il refuse de témoigner, même anonymement, par crainte des représailles.
00:02:34 Tous font le lien avec le drame de Crépole, où le jeune Thomas, âgé de 15 ans,
00:02:39 avait été tué dans des conditions similaires le 9 novembre dernier, à 30 kilomètres de là.
00:02:43 On ne peut pas organiser des fêtes avec cette épée d'amoclés dessus.
00:02:49 C'est un jeune agriculteur qui travaille toute la journée.
00:02:51 Pas comme ces messieurs d'en face qui foutraient de la journée.
00:02:53 Selon un proche de la victime présente au bal, les agresseurs étaient venus,
00:02:57 affirmant qu'ils voulaient casser du blanc.
00:02:59 Une enquête a été ouverte.
00:03:01 On a l'impression que la leçon de Crépole n'a pas été tirée.
00:03:07 Voilà ce que l'on ressent.
00:03:09 Vous avez entendu le maire de Crépole qui dit "ce sont toujours les mêmes".
00:03:12 On sait qui a frappé ce jeune homme de 24 ans, qui a peur maintenant,
00:03:23 qui a été défiguré.
00:03:25 C'est extrêmement triste, c'est scandaleux.
00:03:27 On va beaucoup en parler ce matin dans la matinale de CNews.
00:03:30 Le grand débat des Européennes, c'est à suivre à partir de 21h sur CNews et Europe 1.
00:03:35 Ce soir avec aux manettes Laurence Ferrari et Pierre de Villeneuve.
00:03:38 Les huit principales têtes de liste ont été invitées.
00:03:41 Deux manqueront à l'appel ce soir, Raphaël Glucksmann pour le PS
00:03:45 et Marie Toussaint pour les écologistes.
00:03:47 Ils ont refusé d'être présents, il y aura quand même leur pupitre.
00:03:50 C'est au dernier moment, ils ont envie de s'y rendre.
00:03:53 Il y aura quand même leur pupitre.
00:03:55 Gauthier Lebret, quels sont les enjeux pour les autres candidats ?
00:03:58 On va faire les principaux candidats et puis un peu plus tard dans la matinale à 6h50,
00:04:02 on pourra faire tous ceux qui participeront au débat ce soir.
00:04:04 Évidemment, l'ultra-favori des sondages et de l'élection, c'est Jordan Bardella.
00:04:09 Il caracole en tête et il continue d'augmenter malgré son débat jugé décevant face à Gabriel Attal.
00:04:15 Il est en train de flirter avec les 35 %.
00:04:18 Donc l'objectif de ce soir pour Jordan Bardella, c'est d'encaisser les attaques
00:04:22 puisque évidemment quand vous êtes le favori, tout le monde essaye de vous attaquer pour vous déstabiliser.
00:04:27 Ça n'a pas fonctionné jusqu'ici lors des précédents débats.
00:04:30 Et l'objectif du RN, évidemment, c'est d'être au-dessus des 30 % le 9 juin au soir,
00:04:36 sans quoi ça sera vu comme évidemment une déception.
00:04:40 D'ailleurs, on me confiait au RN, un député me disait s'il fait plus de 30 %, ça sera lui en 2027.
00:04:48 Même Marine le sait, on ne parle que de lui.
00:04:51 Il y a une forte demande de changement en interne.
00:04:53 Donc il y a aussi un enjeu personnel pour Jordan Bardella.
00:04:57 Valérie Ayé, fin de campagne très compliquée.
00:04:59 Et puis en plus, elle est quelque part désavouée par Gabriel Attal qui va débattre avec Jordan Bardella,
00:05:03 par Emmanuel Macron qui propose un débat face à Marine Le Pen.
00:05:06 Il y a une cacophonie en plus dans son camp sur des points précis.
00:05:10 Son numéro de Bernard Guetta dit qu'il faut reconnaître la Palestine.
00:05:13 Elle lui répond que ce n'est pas le moment.
00:05:15 Maude Bréjon dit qu'il faut être députée RN aveugle pour ne pas faire le lien.
00:05:19 Immigration, insécurité, pas de chance. Valérie Ayé doit être aveugle puisqu'elle n'a pas fait le lien.
00:05:23 Donc voilà, c'est une fin de campagne compliquée pour Valérie Ayé.
00:05:25 Son objectif, c'est de rester deuxième de l'élection
00:05:28 et de ne pas se faire doubler par Raphaël Glucksmann
00:05:32 qui est en embuscade et qui donc décide de boycotter le débat ce soir.
00:05:35 Le troisième pour terminer ce papier, c'est François-Xavier Bellamy
00:05:39 qui est la belle surprise dans son camp de cette fin de campagne
00:05:44 et qui fait la fin de campagne la plus médiatique en tout cas et la plus politique.
00:05:49 C'est intéressant parce que c'est une vraie mue, une vraie transformation
00:05:52 pour François-Xavier Bellamy depuis son clash avec Louis Boyard à Sciences Po.
00:05:56 Et puis évidemment, son coup d'éclat le soir du débat Attal-Bardella
00:06:01 où il a dit que c'était scandaleux puisque les autres oppositions
00:06:04 étaient réléguées à un rôle de commentateur.
00:06:06 Alors on a dit qu'il avait fendu l'armure.
00:06:08 On verra ce que ça donnera le 9 juin.
00:06:11 Merci beaucoup Gauthier.
00:06:12 Débat ce soir 21h à suivre sur CNews et sur Europe.
00:06:16 Les arrêts maladie de moins de huit jours pourraient ne plus être indemnisés.
00:06:20 C'est en tout cas la volonté de la Cour des comptes
00:06:22 pour pallier le déficit de la Sécurité sociale.
00:06:24 Oui, il faut dire que le nombre d'arrêts maladie ne cesse d'augmenter
00:06:27 depuis la crise du Covid.
00:06:28 Plus 32% notamment chez les moins de 30 ans depuis 2019.
00:06:32 Et parfois, il faut le dire, il y a des abus
00:06:35 notamment avec les petits arrêts maladie,
00:06:37 vous savez les arrêts de un ou deux jours.
00:06:39 Et ça coûte cher à la Sécurité sociale.
00:06:41 Aminata Dem.
00:06:42 Ils ont augmenté de plus de 50% entre 2017 et 2022.
00:06:49 La Cour des comptes décide de s'attaquer aux arrêts maladie
00:06:52 pour réduire le déficit de la Sécurité sociale.
00:06:55 Parmi les mesures recommandées par la Cour des comptes,
00:06:58 la non-indemnisation par l'assurance maladie
00:07:00 des arrêts de moins de huit jours,
00:07:02 l'augmentation à sept jours du délai de carence
00:07:05 et la réduction à deux ans contre trois ans aujourd'hui
00:07:07 de la durée maximale d'indemnisation.
00:07:10 Et sur ces préconisations, les avis sont mitigés.
00:07:13 Les gens vont en pâtir.
00:07:15 Quand on est malade, on est malade.
00:07:16 Ce n'est pas à reconnaître le droit des travailleurs.
00:07:19 Les salariés qui multiplient les petits arrêts de travail,
00:07:22 il y a un moment, on se pose des questions.
00:07:24 Donc il y a peut-être une sanction nécessaire.
00:07:26 Pour ce spécialiste, la chasse aux arrêts de complaisance
00:07:29 n'est pas la seule solution.
00:07:31 L'année dernière encore, il y avait des questions
00:07:33 qui se posaient sur pratiquement 5 millions de personnes
00:07:36 qui étaient prises en charge,
00:07:37 alors qu'a priori, elles ne devraient pas l'être.
00:07:39 Donc je pense que si la Sécurité sociale
00:07:41 se concentrait sur cette problématique-là,
00:07:43 elle économiserait des milliards et des milliards d'euros chaque année.
00:07:48 La Cour des comptes proposera fin juin
00:07:50 des pistes détaillées d'économie
00:07:52 pour tenter d'enrayer le déficit de la Sécurité sociale
00:07:55 qui devrait atteindre plus de 17 milliards d'euros en 2027.
00:07:59 Voilà, alors je vous pose cette question.
00:08:01 Est-ce que certains profitent du système français
00:08:03 qui est très généreux, trop généreux disent certains ?
00:08:07 Ou est-ce que ce serait injuste d'arrêter d'indemniser
00:08:09 les petits arrêts maladie de moins de 8 jours ?
00:08:13 Tiens Lomiguio, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:08:15 On le fait ou pas ?
00:08:16 En fait, il y a une approche qui est morale
00:08:18 et il y a une approche qui est économique.
00:08:19 Est-ce qu'on a encore les moyens de penser autant ?
00:08:22 La réponse est non, parce que sinon,
00:08:23 on n'aurait pas encore un milliard de déficit par le temps.
00:08:25 La mesure de la Cour des comptes semble quand même
00:08:28 un peu extrême et pure.
00:08:30 Il y a sans doute une progressivité à trouver.
00:08:32 Mais ce qui est clair, c'est que les petits arrêts,
00:08:34 il faut y mettre un frein, parce que ce n'est pas normal
00:08:38 une telle explosion du nombre d'arrêts.
00:08:40 Donc il faut trouver un système,
00:08:41 soit une vraie carence, un jour universel.
00:08:44 Il y a quand même des mesures à prendre
00:08:46 urgemment pour les faire réduire.
00:08:47 Il y a le sentiment que c'est un droit
00:08:49 de pouvoir s'arrêter comme ça dès qu'on peut.
00:08:51 Quand on est vraiment malade, oui.
00:08:52 Voilà, quand on est vraiment malade, oui.
00:08:53 Mais il ne faut pas que ce soit du confort.
00:08:54 Si vous prenez cette mesure, par contre,
00:08:56 vous baissez les cotisations qui pèsent sur les Français.
00:09:00 On ne parle jamais de cette contrepartie-là
00:09:01 et de baisser les cotisations.
00:09:03 On en avait parlé pour l'assurance chômage.
00:09:04 Oui, mais là, il y a des trous à combler.
00:09:05 On voit très bien la manœuvre que propose la Cour des comptes.
00:09:08 Il y a des trous à combler dans les déficits de l'État.
00:09:10 Donc cet argent va servir à combler des trous.
00:09:12 Il ne va pas retomber dans la poche des Français
00:09:14 qui vont payer pour ne plus être couverts de la même manière.
00:09:16 Les difficultés des enseignes de prêts à portée s'accumulent.
00:09:19 C'est au tour de Pinky d'être placée en procédure de sauvegarde.
00:09:22 La marque a déjà vécu deux plans sociaux ces deux dernières années.
00:09:25 Plans sociaux qui devraient entraîner d'ici à la fin de l'année
00:09:28 la fermeture d'une centaine de magasins
00:09:30 et la suppression de près de 500 emplois.
00:09:33 Cette procédure de sauvegarde est la dernière chance de Pinky, selon les syndicats.
00:09:37 Est-ce qu'il faut rétablir les frontières à l'intérieur de l'espace Schengen
00:09:40 pour les ressortissants extra-européens ?
00:09:42 Vous êtes 66% à répondre oui.
00:09:45 Il faut arrêter la libre circulation pour les ressortissants non-européens
00:09:50 à l'intérieur de l'espace Schengen.
00:09:53 66% de oui, c'est le résultat de notre sondage CSA pour CNews Europe 1, le JDD,
00:09:56 qu'on vous dévoile ce matin.
00:09:58 Et c'est également ce que réclame, je le rappelle, en urgence,
00:10:00 l'Observatoire de l'immigration et de la démographie,
00:10:02 dans une note dont on vous parlait dans la matinale mardi matin.
00:10:05 Sarah Varny.
00:10:07 À quelques jours des élections européennes,
00:10:10 l'immigration et notamment le contrôle des frontières est au cœur des débats.
00:10:14 Dans un sondage CSA pour CNews,
00:10:16 à la question "faut-il rétablir les frontières à l'intérieur de l'espace Schengen
00:10:20 pour les ressortissants extra-européens ?",
00:10:22 66% des Français interrogés se disent pour et 33% se disent contre.
00:10:28 Une proposition qui n'est pas uniquement soutenue par la droite.
00:10:31 48% des Français proches de la gauche se disent pour.
00:10:35 L'Union européenne a connu ces dernières années une forte accélération migratoire.
00:10:39 Selon l'Observatoire de l'immigration et de la démographie,
00:10:42 la dynamique de l'asile en Europe est hors de contrôle.
00:10:45 L'état actuel du droit de Schengen troue absolument la cohérence de notre politique d'immigration légale.
00:10:50 C'est-à-dire que, comme vous le soulignez justement,
00:10:52 un titre de séjour octroyé dans un pays membre de Schengen
00:10:55 ou un visa Schengen octroyé par l'un de ces pays
00:10:57 autorise à circuler librement dans tout l'espace.
00:10:59 Et ça crée aussi des filières d'immigration illégale qui arrivent en aval de ces voies-là.
00:11:04 C'est ingérable.
00:11:06 Face à ce constat, l'Observatoire de l'immigration et de la démographie
00:11:09 propose de revenir à l'esprit Schengen
00:11:12 et de limiter la libre circulation dans l'espace aux seuls Européens.
00:11:15 L'espace Schengen regroupe 27 pays dont 23 états membres de l'Union Européenne.
00:11:20 Plus de 400 millions de personnes peuvent en principe circuler
00:11:23 sans être soumises à des contrôles.
00:11:25 On va beaucoup en parler,
00:11:28 également notamment avec le préfet Michel Auboin à 7h10.
00:11:32 On va parler de ce sondage.
00:11:33 Des images impressionnantes, éruption volcanique en Islande.
00:11:36 Elle s'est déclenchée hier dans le sud-ouest de l'île,
00:11:39 donc toujours près de Reykjavik.
00:11:41 C'est à la fois magnifique et inquiétant.
00:11:43 Oui, elle s'est déclenchée pour la cinquième fois depuis le mois de décembre.
00:11:47 Dans cette région, de grandes quantités de lave ont jailli
00:11:50 d'une faille de plus de 3 km.
00:11:53 Allez, le sport est en parareulant, Garos.
00:11:57 Votre programme avec Nutribullet.
00:11:59 Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:12:02 Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:12:05 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur
00:12:10 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:12:13 Déluge de pluie sur les cours,
00:12:16 qui a contraint au report d'une majorité des matchs prévus hier.
00:12:19 Oui, mais déluge aussi dans le clan tricolore avec l'élimination de Richard Gassier.
00:12:24 La marche était trop haute pour le français.
00:12:27 Balayé par le vainqueur du dernier Open d'Australie, Yannick Siner,
00:12:31 l'italien s'est imposé en trois manches. 6-4, 6-2, 6-4.
00:12:35 Et puis un point mode.
00:12:37 Avec l'arrivée, très remarquée, évidemment, de Jules Koundé à Clairefontaine.
00:12:42 Image.
00:12:43 Alors, il est adepte des tenues originales, mais on va quand même vous montrer celle-ci.
00:12:46 Le défenseur des bleus n'a pas dérogé à ses habitudes
00:12:49 pour le premier rassemblement de préparation de l'Euro.
00:12:52 Donc, vous le voyez, santiague à talons,
00:12:54 pantalon pas de def, crémate orange, chemise blanche, sac siglé,
00:12:59 et veste en cuir noir, et veste en cuir noir.
00:13:02 En mal imprécis.
00:13:03 Et Airpod.
00:13:04 Et Airpod.
00:13:05 Mais c'est surtout les talonnettes qui sont très augmentées.
00:13:10 Le jean assez serré, assez près du corps.
00:13:13 Très 70's, voilà.
00:13:16 Et les petites bottines, là.
00:13:19 À mon avis, ça va être très à la mode dans quelques temps.
00:13:23 On mettra peut-être tous ça.
00:13:26 C'est vrai.
00:13:27 Il a quand même été désigné par le magazine britannique Outlander
00:13:29 la personnalité la mieux habillée l'année dernière.
00:13:31 C'est élégant, c'est chic.
00:13:33 On voit, il y a une cravate orange.
00:13:35 Il y a du style.
00:13:36 Franchement, il y a du style.
00:13:37 Qui les porterait, les chaussures ?
00:13:38 Les santiagues ?
00:13:39 Moi.
00:13:40 Moi, franchement.
00:13:41 Oui, mais chez une femme, c'est plus...
00:13:43 Chez un homme, c'est moins évident.
00:13:45 Comme ça, non.
00:13:46 Mais vous savez, la mode, parfois, on s'y fait.
00:13:48 Et puis, peut-être que dans deux ans, tout le monde les mettra.
00:13:50 Et ça sera la mode.
00:13:52 Allez, petit clin d'œil.
00:13:54 Nicolas Sarkozy se prononce dans le Figaro
00:14:14 pour un dialogue direct et ferme avec Vladimir Poutine.
00:14:17 On va en parler dans un instant avec le général Bruno Clermont.
00:14:20 A tout de suite.
00:14:21 Des voix s'élèvent pour critiquer les dernières prises de position
00:14:28 d'Emmanuel Macron qui veut que les Ukrainiens puissent frapper
00:14:32 les bases russes, donc en Russie, à partir desquelles
00:14:35 les Russes tirent des missiles sur l'Ukraine.
00:14:38 Nicolas Sarkozy dans le Figaro, ce matin, se prononce.
00:14:41 En revanche, lui, écoutez, pour un dialogue ferme et direct
00:14:44 avec Vladimir Poutine.
00:14:46 Et l'ancien président de la République met en garde
00:14:48 contre un engrenage guerrier aux conséquences incalculables.
00:14:52 On est en direct avec le général Bruno Clermont.
00:14:54 Bonjour, mon général.
00:14:55 Merci d'être avec nous.
00:14:57 Comment évaluez-vous les risques d'un basculement du conflit ?
00:15:01 On sait depuis le début du conflit que le risque d'escalade
00:15:05 est permanent.
00:15:06 C'est la raison pour laquelle il y a deux lignes rouges
00:15:09 non officielles qui ont été fixées dès le début du conflit.
00:15:12 Je l'ai répétée plusieurs fois.
00:15:13 La première, c'est le fait qu'il faut absolument éviter
00:15:15 le conflit direct entre les forces de l'OTAN et des forces russes.
00:15:18 Et le deuxième, c'est que les Occidentaux ont mis
00:15:20 comme limitation depuis le début de cette guerre
00:15:23 le fait que leurs armements livrés à l'Ukraine
00:15:25 ne doivent pas être utilisés sur le territoire de la Russie.
00:15:28 Or, ces deux lignes rouges, qui ont maintenant
00:15:30 plus de deux ans d'existence, sont remises en cause
00:15:33 par un certain nombre de pays, dont par la France en particulier.
00:15:36 Les deux, puisque la première ligne rouge,
00:15:37 sur le conflit direct, la France s'est annoncée prête
00:15:39 à envoyer des troupes en Ukraine, ce qui est la violation
00:15:42 de la première ligne rouge.
00:15:43 Et la deuxième, c'est que le président Macron a annoncé
00:15:46 il y a deux jours que la France était d'accord sur le fait
00:15:50 qu'il fallait autoriser les armements que nous livrions
00:15:53 à être utilisés pour frapper les forces russes
00:15:56 qui sont en Russie et qui attaquent directement
00:15:59 le territoire de l'Ukraine.
00:16:00 Donc, le risque d'escalade est permanent.
00:16:02 À partir du moment où on viole ces deux lignes rouges,
00:16:04 en tout cas on les remet en cause, il augmente.
00:16:06 Et ces deux lignes rouges ne sont pas remises en cause
00:16:08 que par la France, elles sont remises en cause
00:16:10 par un certain nombre de pays.
00:16:12 Pour la question des frappes sur la Russie,
00:16:14 c'est déjà une douzaine de pays dont des pays importants
00:16:16 qui sont d'accord.
00:16:17 Donc, on est dans une situation dans laquelle,
00:16:19 plus le temps passe et plus, comme le dit le président Sarkozy,
00:16:23 le monde danse au bord d'un volcan.
00:16:25 Mais le monde danse au bord d'un volcan depuis maintenant
00:16:27 plus de deux ans.
00:16:28 Il y a également la tribune de l'ancien ministre Pierre Lelouch,
00:16:31 qui parle d'une escalade macronienne aussi improvisée
00:16:35 que dangereuse.
00:16:36 Escalade macronienne aussi improvisée que dangereuse.
00:16:38 Il écrit que la tentation de l'escalade est bien connue.
00:16:41 Elle fait partie du brouillard de la guerre
00:16:44 décrit par Clausewitz.
00:16:46 Que veut-il dire par là ?
00:16:48 Alors, Clausewitz, c'est un stratège théoricien prussien
00:16:53 de l'époque des guerres napoléoniennes
00:16:55 qui a théorisé la guerre avec deux axes principaux.
00:16:57 Le premier, c'est que la guerre monte forcément aux extrêmes.
00:17:00 La guerre devient totale et absolue, on l'a vu,
00:17:02 c'est la Première Guerre mondiale et la Deuxième Guerre mondiale.
00:17:04 Et le deuxième, c'est que la guerre n'est pas une chance exacte.
00:17:06 Il y a des incertitudes de tous les côtés
00:17:08 sur les capacités des belligérants,
00:17:11 sur leurs intentions, sur leur stratégie.
00:17:14 Et donc, c'est l'alliance de ces deux éléments
00:17:16 qui fait que le risque d'escalade est effectivement permanent,
00:17:19 en particulier avec un conflit moderne, avec des armées puissantes
00:17:22 et surtout avec le fait qu'il y a,
00:17:24 dans ce conflit impliqué directement ou indirectement,
00:17:27 quatre puissances nucléaires majeures
00:17:29 qui sont les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie.
00:17:33 On peut rajouter à ça que la difficulté des initiatives françaises
00:17:37 est liée au fait qu'elle n'est pas suivie par les Américains
00:17:40 qui restent malgré tout les principaux acteurs de ce conflit,
00:17:43 acteurs militaires mais acteurs potentiellement diplomatiques
00:17:46 le moment venu.
00:17:47 Et le deuxième élément, et là je reprends également
00:17:49 une idée forte de Clausewitz,
00:17:51 c'est que la guerre, on doit s'attaquer,
00:17:53 on doit protéger ses centres de gravité,
00:17:55 c'est un concept de Clausewitz, "attaquer les autres".
00:17:57 Le centre de gravité des Occidentaux, c'est leur unité
00:18:00 et aujourd'hui l'unité des Occidentaux est mise en défaut,
00:18:02 et ça c'est une très mauvaise nouvelle pour l'Ukraine.
00:18:05 Merci beaucoup mon général,
00:18:07 merci de nous avoir apporté votre expertise.
00:18:10 Bonne journée à vous, à bientôt.
00:18:12 Il est 6h22, restez bien sur CNews.
00:18:15 On se dirige vers des taxes qui vont augmenter
00:18:18 sur les tickets à restaurant, les chèques vacances.
00:18:21 Ah bon, mais pourquoi ?
00:18:22 Réponse avec Lomi-Guillaume dans un instant, à tout de suite.
00:18:31 Économie, va-t-on vers plus de taxes
00:18:34 sur les chèques restaurant et les chèques vacances par exemple ?
00:18:38 On en parle tout de suite avec Lomi-Guillaume.
00:18:40 La sécurité sociale est très généreuse en France,
00:18:52 y compris avec les étrangers en situation irrégulière,
00:18:55 c'est ce que vous vouliez rappeler.
00:18:57 Mais pour faire des économies, la Cour des comptes suggère
00:18:59 qu'elle pourrait l'être un peu moins avec ceux qui travaillent,
00:19:02 avec ceux qui cotisent.
00:19:03 Comment justifie-t-elle cela ?
00:19:04 Oui, c'est vrai que ça va sembler aberrant à beaucoup,
00:19:06 mais la Cour des comptes s'inquiète du dérapage
00:19:08 de la sécurité sociale, ça c'est normal.
00:19:10 17,2 milliards à l'horizon 2027,
00:19:13 elle a donc cherché des pistes pour renflouer les caisses.
00:19:15 Et quoi de mieux dans ces cas-là que d'essayer d'augmenter les recettes,
00:19:18 donc de taxer encore plus.
00:19:20 C'est tout le mal français, on n'arrive jamais à réduire les dépenses
00:19:23 et donc on cherche sans arrêt de l'argent là où il y en a,
00:19:26 c'est-à-dire chez ceux qui travaillent.
00:19:28 Il y a pourtant d'autres sources d'économies possibles,
00:19:30 on le rappelle, on dépense chaque année 1,2 milliard
00:19:33 au titre de l'AME, l'aide médicale d'État,
00:19:35 mais plutôt que de se demander si nous avons toujours
00:19:37 les moyens de cette générosité, on préfère taxer ceux qui travaillent,
00:19:40 prendre encore un peu plus dans ces poches-là.
00:19:43 L'idée de génie de la Cour des comptes, c'est donc de se dire
00:19:45 qu'il y a aujourd'hui 13,2% des éléments de rémunération
00:19:49 des salariés qui échappent aux cotisations sociales,
00:19:52 parfois à la CSG, et donc il faudrait les taxer.
00:19:55 Où est l'argent ?
00:19:56 Alors de quelle rémunération parle-t-on ?
00:19:58 De tous ces avantages dont bénéficient certains salariés
00:20:01 et qui permettent de faire en sorte que le travail paye un peu mieux.
00:20:04 On parle par exemple, vous l'avez dit, des tickets restaurants.
00:20:07 Aujourd'hui l'employeur ne paye pas de cotisation de charge
00:20:09 sur ces tickets, sur l'argent qu'il verse pour ses titres repas.
00:20:12 La Cour estime que c'est un énorme avantage pour les salariés,
00:20:15 ces tickets et un manque à gagner absolument insupportable
00:20:18 pour la sécurité sociale et qu'il faudrait donc les taxer.
00:20:21 On parle aussi des chèques vacances, mais également du remboursement
00:20:24 de la moitié du titre de transport, de la mutuelle,
00:20:26 de certaines retraites complémentaires,
00:20:28 mais encore de la participation que versent les entreprises.
00:20:31 Si on taxait un peu plus les tickets restaurants, les chèques vacances,
00:20:33 ça serait un sacré manque à gagner pour les salariés ?
00:20:35 Ah bah oui, parce que ces avantages, ces compléments de salaire,
00:20:37 ça représente quand même 87 milliards d'euros par an.
00:20:40 Rien que la CSG sur la totalité, ça ferait un peu plus de 8 milliards,
00:20:43 mais ce serait un très très très mauvais signal.
00:20:46 Ça reviendrait à reprendre d'une main ce qu'on avait accordé d'une autre
00:20:48 pour favoriser le pouvoir d'achat des travailleurs,
00:20:50 améliorer le salaire net et faire en sorte que le travail paye mieux
00:20:53 que les aides. Là, si on se mettait à taxer les tickets restaurants,
00:20:56 les chèques vacances, etc., il y aurait franchement, franchement
00:20:59 de quoi dégoûter tout le monde de se lever le matin pour aller travailler.
00:21:02 Alors on attend qu'au gouvernement, quelqu'un se réveille et dise
00:21:05 que cette idée de la cour des comptes est vraiment, vraiment une très mauvaise idée.
00:21:09 C'était votre programme avec DomExpo.
00:21:12 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:21:16 Plus d'infos sur domexpo.fr
00:21:18 Le temps tout de suite, Alexandre Abelhan.
00:21:23 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:21:26 La météo avec Groupe Verlaine.
00:21:28 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:21:30 Groupe Verlaine.
00:21:32 Evadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys.
00:21:36 Légère et résistante.
00:21:38 Encore de la pluie et du froid aujourd'hui, Alexandra.
00:21:43 Oui, en effet, des températures qui restent fraîches pour la saison.
00:21:45 Et puis côté ciel, un temps perturbé ce matin.
00:21:47 Nouvelle perturbation que l'on retrouve entre le Pays Basque
00:21:50 et le nord-est du pays.
00:21:52 Partout ailleurs, un temps très brumeux, très nuageux.
00:21:54 Excepté autour du golfe du Lyon.
00:21:56 Et puis dans l'après-midi, attention, retour des orages.
00:21:58 Notamment sur le nord, entre le bassin parisien et les Ardennes.
00:22:01 De la pluie au pied des Pyrénées.
00:22:03 Puis beaucoup de vent entre la façade atlantique et le sud-est.
00:22:06 Côté températures, fraîcheur au nord ce matin.
00:22:08 Seulement 11 degrés à Lille ou encore pour le Calvados.
00:22:11 Et dans l'après-midi, les températures restent toujours trop fraîches pour la saison.
00:22:15 16 degrés pour nos amis bretons.
00:22:17 Notamment pour Brest ou encore du côté de Vannes.
00:22:19 Vous aurez 17 degrés à Paris contre 26 degrés pour nos amis marseillais.
00:22:23 Vous avez regardé La Météo avec Samsonite Proxys.
00:22:29 Légère et résistante pour vos prochains voyages.
00:22:32 C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:22:35 Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:22:39 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:22:41 C'est News, il est 6h30.
00:22:44 Bienvenue dans la matinale à la une.
00:22:46 Ce matin, les refus d'obtempérer en forte hausse.
00:22:49 C'est ce que révèle un rapport réalisé par des députés.
00:22:53 Le détail dès le début de ce journal.
00:22:55 La plupart des pharmacies fermées aujourd'hui.
00:22:59 Les pharmaciens protestent notamment contre les ruptures de stocks.
00:23:02 Et ils demandent des revalorisations financières.
00:23:05 Reportage C News à suivre.
00:23:07 Soyez là ce soir sur C News bien sûr à 21h pour le grand débat des européennes.
00:23:11 Animé par Laurence Ferrari et Pierre De Villeneau.
00:23:14 On va vous emmener sur le plateau où aura lieu ce débat.
00:23:19 Et puis stopper le remboursement par la Sécurité Sociale.
00:23:24 Des petits arrêts de travail.
00:23:26 C'est une proposition de la Cour des Comptes pour combler un peu le trou de la Sécu.
00:23:30 Est-ce que c'est une bonne idée ?
00:23:32 Je poserai la question à Charles Prats, ancien magistrat et spécialiste des questions de dépense de Sécurité Sociale.
00:23:38 Le nombre de refus d'obtempérer a considérablement augmenté ces 10 dernières années.
00:23:43 C'est ce que révèle un rapport de la mission d'information à l'Assemblée Nationale sur le sujet.
00:23:47 On est passé de 19 000 en 2012 à 25 000 en 2022.
00:23:51 Chiffre encore plus inquiétant sur la même période.
00:23:53 Les refus d'obtempérer aggravés ont connu une hausse de près de 95%.
00:23:58 Tout le détail avec Maxime Legay.
00:24:01 Des scènes comme celle-ci sont de plus en plus fréquentes dans notre pays.
00:24:07 Entre 2012 et 2022, les refus d'obtempérer aggravés ont augmenté de 94,6%.
00:24:14 Hausse des délits routiers, augmentation du trafic de stupéfiants.
00:24:18 Les raisons pour expliquer ce phénomène sont multiples.
00:24:21 Pour le rapporteur de la mission d'information sur le sujet, c'est avant tout le rapport à l'autorité qui n'est plus le même.
00:24:27 En cause là-dedans, bien entendu, incontestablement, une forme de refus de l'autorité,
00:24:33 de dégradation un peu de ce contexte-là.
00:24:37 Une situation préoccupante et qui inquiète les syndicats de policiers.
00:24:41 Nous sommes des cibles. D'ailleurs, ce ne sont pas des refus d'obtempérer.
00:24:44 La plupart du temps, ce sont des tentatives d'homicide volontaire qui sont faites à l'endroit des forces de l'ordre,
00:24:49 qui nous mettent en danger, qui mettent en danger les citoyens.
00:24:51 Parallèlement, on utilise très peu notre arme de service.
00:24:55 Alors on en parle quand ça arrive, mais dans moins de 1% des cas,
00:24:58 on utilise notre arme de service lorsque nous sentons un danger.
00:25:02 Selon les dernières données à notre disposition, sur la période 2017-2022,
00:25:07 le nombre de tirs effectués par la police en cas de refus d'obtempérer a diminué de 32%.
00:25:14 Voilà, mais que faire ? Ces images sont incroyables.
00:25:19 Quand on est poursuivi par la police, quand la police vous demande de vous arrêter,
00:25:23 si vous vous arrêtez, vous réduisez sacrément les risques d'avoir un accident,
00:25:29 sacrément les risques de renverser quelqu'un.
00:25:32 Le nombre de refus d'obtempérer en forte hausse depuis 10 ans, c'est évidemment inadmissible.
00:25:37 C'est un vrai scandale.
00:25:39 Lomiguillot voulait réagir.
00:25:40 Oui, et puis surtout, il faut s'intéresser aux causes des refus d'obtempérer.
00:25:44 En général, c'est qu'il y a avant soit un vol de véhicule, une conduite sans permis, une conduite sans assurance.
00:25:49 Enfin, le problème, il est souvent bien en amont, malheureusement.
00:25:52 Alors, la quasi-totalité des pharmacies vont rester fermées aujourd'hui.
00:25:56 Les pharmaciens se mettent en grève, ils protestent contre la pénurie de certains médicaments
00:26:00 et le travail supplémentaire que cela engendre.
00:26:02 Alors, pour compenser, ils demandent entre autres la revalorisation de leurs honoraires et de leurs aides.
00:26:06 Les syndicats annoncent près de 95% des pharmacies fermées toute la journée.
00:26:12 Goderic Baie.
00:26:13 Il y a trois dosages.
00:26:15 Vous voyez, j'ai qu'un dosage en stock, je n'arrive pas à avoir les autres dosages.
00:26:19 Et ça, ça fait des semaines et des semaines que ça dure.
00:26:22 Des tiroirs à moitié vides.
00:26:24 En France, les médicaments ne coûtent pas cher, ce qui déplaît aux industries pharmaceutiques qui délaissent le marché.
00:26:30 La forte demande internationale laisse également nos pharmaciens démunis face aux clients.
00:26:34 Aujourd'hui, quand j'ai un patient qui arrive avec une ordonnance, je n'ai aucune garantie de pouvoir honorer à 100% cette prescription.
00:26:41 C'est-à-dire qu'il y a régulièrement un médicament sur l'ordonnance que je ne peux pas dispenser parce que je n'ai pas en stock.
00:26:47 Une situation angoissante pour les personnes qui nécessitent un traitement quotidien.
00:26:51 Mon fils prend depuis il y a 12 ans, depuis toute sa vie, un traitement de maladie génétique.
00:26:55 Et on nous a dit il y a quelques temps qu'il était indisponible.
00:26:58 Mais indisponible partout. Un traitement vital.
00:27:01 J'ai dû faire une dizaine de pharmaciens pour le trouver. Vous vous rendez compte ?
00:27:04 Les pharmaciens demandent également une revalorisation salariale, notamment pour les dépistages ou les vaccinations.
00:27:10 Les officines craignent aussi la vente en ligne de médicaments qui risque d'accélérer les déserts pharmaceutiques.
00:27:15 Si on vend les médicaments sur Internet, on va casser le rôle social du pharmacien qui a un rôle direct avec la population.
00:27:21 4 millions de passages en pharmacie par jour.
00:27:24 Et par ce biais-là, ce sera un entraînement qui fera que beaucoup plus de pharmacies fermeront.
00:27:30 Selon l'Observatoire de la Profession, l'année dernière, 276 pharmacies ont fermé.
00:27:35 Le grand débat des Européennes s'est à suivre à partir de 21h sur CNews et sur Europe 1 ce soir avec aux manettes
00:27:44 Laurence Ferrari et Pierre Devino.
00:27:46 Les 8 principales têtes de liste ont été invitées mais 2 manqueront à l'appel ce soir.
00:27:51 Raphaël Glucksmann et Marie Toussaint, ils ont refusé d'être présents.
00:27:55 Mais il y aura leur pupitre s'ils se décident au dernier moment à venir.
00:28:00 Ils seront accueillis puisqu'il y aura leur pupitre.
00:28:02 Marie-Elise Chevalier et Yaël Benhamou nous emmènent dans les coulisses des derniers préparatifs.
00:28:06 Regardez.
00:28:07 Sur les 8 principales têtes de liste de ces élections européennes, 2 ont décidé de boycotter le débat.
00:28:13 Raphaël Glucksmann pour le PS et Marie Toussaint pour les écologistes.
00:28:17 Une erreur stratégique selon Florian Tardif.
00:28:20 Ce que permettent ces débats télévisés, c'est de consolider la base électorale.
00:28:24 C'est extrêmement important pour les plus petits candidats que sont Raphaël Glucksmann ou encore Marie Toussaint.
00:28:31 C'est pourquoi il aurait été important pour elle de participer à l'un de ces débats télévisés.
00:28:37 Pour marquer leur absence, les pupitres de la tête de liste d'Europe Écologie des Verts,
00:28:41 Marie Toussaint et du PS, Raphaël Glucksmann, apparaîtront vides sur le plateau.
00:28:45 Une volonté de montrer qu'ils étaient invités mais ont sciemment choisi de refuser le débat.
00:28:50 Il faut qu'on comprenne pourquoi il y a deux pupitres vides.
00:28:52 Il faut qu'on les montre, qu'on les voit pendant l'émission mais pas à outrance.
00:28:56 La position des politiques est si ressort et je pense qu'on a mis sciemment les deux pupitres vides aux extrémités
00:29:04 parce que pour moi ça m'arrange plutôt qu'ils soient au milieu du dispositif.
00:29:09 Pouvoir d'achat, agriculture, guerre, immigration seront les sujets débattus ce soir par les candidats.
00:29:16 Voilà, il y a 6h50 édito politique. Gauthier Lebrecht, on verra avec vous quels sont les enjeux pour chacun des principaux candidats.
00:29:26 Bien sûr que le lien entre immigration et délinquance existe.
00:29:30 Ce sont les mots de Nicolas Sarkozy dans le Figaro ce matin, l'ancien président de la République, qui dit
00:29:34 "Le nombre des étrangers dans nos prisons et la part qu'ils prennent dans la délinquance en général sont sans appel.
00:29:40 Le nier n'est rien d'autre qu'un nouveau déni de réalité."
00:29:44 C'est vrai qu'on a beaucoup parlé de ce qu'a dit Maude Bréjon, députée Renaissance chez Laurence Ferrari lundi dernier dans la matinale.
00:29:50 Elle disait "Oui, il y a un lien entre immigration et délinquance".
00:29:53 Ça a choqué à gauche évidemment mais aussi à l'intérieur même du groupe Renaissance.
00:29:58 Voilà, l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, dit qu'évidemment nier qu'il y a un lien, ce serait un déni de réalité.
00:30:05 Nicolas Sarkozy, qui donne une grande interview au Figaro et qui ajoute au sujet de la situation au Proche-Orient,
00:30:12 il parle également de la guerre en Russie, on en a parlé il y a quelques instants, mais au sujet de la guerre entre Israël et le Hamas,
00:30:18 l'ancien président de la République dit que la décision du procureur de la CPI de renvoyer dos à dos le Hamas et Benjamin Netanyahou est une véritable honte.
00:30:26 Gauthier Lebrecht, il tranche avec la position du Quai d'Orsay.
00:30:29 Je vous rappelle la réaction du Quai d'Orsay qui est tombée par Communiqué pendant la nuit à cette décision du procureur de la CPI,
00:30:38 qui disait que la France respectait l'indépendance de la Cour pénale internationale et attendait sa décision de suivre ou non le procureur de la CPI.
00:30:47 Contrairement à Joe Biden qui avait réagi en disant "Il n'y a aucune équivalence à faire entre un groupe terroriste qui est le Hamas
00:30:53 et un gouvernement démocratiquement élu qui est celui de Benjamin Netanyahou".
00:30:58 Donc Stéphane Séjourné, le ministre des Affaires étrangères, avait dû s'expliquer devant l'Assemblée nationale en affirmant "Évidemment, il n'y a pas d'équivalence à faire".
00:31:06 Donc tout à fait cette prise de position de Nicolas Sarkozy qui parle de "honte" pour parler de la décision du procureur de la CPI,
00:31:14 tranche avec la première réaction du Quai d'Orsay.
00:31:17 Merci Gauthier. Tiens, l'America's Cup, on va vous dévoiler le bateau de l'équipe française Orient Express Racing Team. Le sport tout de suite.
00:31:45 L'équipe française Orient Express Racing Team a dévoilé et baptisé son bateau avant l'America's Cup.
00:31:52 C'est avec un voilier AC75 que les Français tenteront de remporter l'une des plus anciennes compétitions sportives encore disputées.
00:31:59 Oui, vous le voyez sur ces images, c'est le pilote Quentin Delapierre, la directrice générale de l'équipe, qui ont baptisé le bateau à Barcelone.
00:32:07 Et comme le veut la tradition, une bouteille de champagne a été brisée sur le foil.
00:32:12 Vous savez, la partie immergée du voilier. La 37e coupe de l'America's Cup aura lieu entre août et septembre prochain.
00:32:21 Il sera diffusé sur les antennes de Canal+.
00:32:25 Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:32:33 C'était votre programme avec Nutribullet. Un maximum de nutriments en un minimum d'effort. Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:32:41 La Cour des comptes propose de ne plus indemniser les arrêts maladie de moins de huit jours.
00:32:46 Vous êtes pour, vous êtes contre. On vous donne la parole ce matin et puis on va en parler avec Charles Pratt,
00:32:50 son ancien magistrat et spécialiste, de ces dossiers de comptes sociaux.
00:32:55 Restez bien avec nous. Bon réveil à tous. A tout de suite.
00:32:58 C'est News, il est 7h moins le quart. Tout de suite, le Point Info, Chanel Ousto.
00:33:05 Gérald Darmanin demande un renforcement de la sécurité devant les écoles et les lieux de culte juif.
00:33:12 Le ministre de l'Intérieur a envoyé un télégramme à tous les préfets hier soir avec le conflit au Proche-Orient
00:33:18 et à l'approche de la fête de Shavuot. La communauté juive est particulièrement menacée.
00:33:22 Gérald Darmanin demande donc une présence policière visible aux abords de ces lieux et une vigilance particulière.
00:33:28 Est-ce qu'il faut rétablir les frontières à l'intérieur de l'espace Schengen pour les ressortissants extra-européens ?
00:33:35 Vous êtes 66% à répondre oui dans notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:33:41 Près d'un électeur de gauche sur deux est également favorable à cette réforme.
00:33:45 Ça monte à 85% à droite.
00:33:48 La Cour des comptes propose de ne plus indemniser les arrêts maladie de moins de huit jours
00:33:54 pour lutter contre les abus, petit un, et puis pour faire des économies également.
00:33:58 11 milliards de déficit pour la branche maladie de la sécu rien que l'année dernière.
00:34:02 Charles Prats avec nous. Bonjour Charles. Bonjour.
00:34:05 Ancien magistrat et spécialiste de ces comptes sociaux.
00:34:11 Les comptes de la sécu sont dans le rouge. Alors ça c'est une expression qu'on a entendue mille fois.
00:34:15 Mais est-ce qu'un jour la sécurité sociale va mourir à force de creuser son déficit ?
00:34:20 Dans quel état aujourd'hui déjà on va planter le décor et notre sécurité sociale ?
00:34:24 On a souvent un avis moral, oui il faut sauver la sécu, tout le monde nous l'envie.
00:34:28 Mais il y a un moment si on veut sauver la sécu, il faut que les comptes soient dans le vert et plus dans le rouge.
00:34:32 De toute manière c'est très clair.
00:34:34 Là les prévisions de déficit des comptes sociaux vont atteindre 17 milliards d'euros annuels à l'horizon de 2027.
00:34:43 Sur un an. Sur un an oui, si on continue comme ça.
00:34:46 Et en fait tous ces déficits se regroupent dans ce qu'on appelle la CADES, la Caisse d'Amortissement de la Dette Sociale.
00:34:52 Qui est là justement pour essayer de rembourser cette dette au fur et à mesure.
00:34:57 Et vous savez c'est une partie de la CSG qui était soi-disant transitoire,
00:35:01 mais là qu'on a continué de maintenir, c'est un impôt que les Français payent, tous les Français le payent,
00:35:06 jusqu'en 2033 puis ça va encore continuer.
00:35:09 Donc c'est un petit peu la dérive et donc effectivement l'accord des comptes a tiré une fois de plus la sonnette d'alarme.
00:35:16 Donc hier en expliquant qu'il fallait peut-être faire attention et prendre des mesures.
00:35:22 Et notamment sur les arrêts de travail.
00:35:24 Puisque l'indemnisation des arrêts de travail, le coût a augmenté de plus de 50% depuis 2017.
00:35:30 Donc il y a des accords des comptes qui préconisent plusieurs mesures.
00:35:32 Il y en a une qui est très symbolique, le non-remboursement des arrêts maladie de moins d'une semaine.
00:35:36 Donc on n'y est pas en préconisation de l'accord des comptes.
00:35:39 Il y a beaucoup d'abus dans les arrêts maladie ou pas ?
00:35:41 Il y a beaucoup d'abus et de fraudes dont on s'en rappelle les IGI, les Indemnités Journalières, dont les arrêts de travail.
00:35:45 C'est connu, c'est sûr et connu.
00:35:47 C'est vraiment un des...
00:35:49 C'est quoi l'abus le plus...
00:35:51 Vous en avez beaucoup.
00:35:53 Le plus pratiqué.
00:35:54 Le plus pratiqué.
00:35:55 On travaille le lundi matin, on est un peu fatigué.
00:35:56 On travaille de courte durée et de complaisance.
00:35:58 Vous allez voir un médecin qui vous laisse un arrêt sympathique parce que vous le connaissez bien.
00:36:03 Vous avez eu tout ce qu'on a pu voir sur Internet.
00:36:05 Maintenant, il faut des arrêts de travail qu'on pouvait obtenir par Internet, etc.
00:36:08 Donc on est sur les arrêts de courte durée,
00:36:11 qui sont le fléau de l'absentéisme dans la fonction publique, dans les entreprises, etc.
00:36:16 Tout le monde les connaît.
00:36:18 Et je crois que beaucoup de gens l'ont pratiqué, y compris parmi les téléspectateurs.
00:36:23 Ça parle à pas mal de gens.
00:36:25 Et d'ailleurs, à l'époque, on était en 2011,
00:36:28 quand on avait introduit les jours de carence,
00:36:31 c'est-à-dire que c'est les jours où vous n'êtes pas payé.
00:36:33 Normalement, dans le privé, c'est trois jours.
00:36:35 Les trois premiers jours, vous n'êtes pas payé,
00:36:37 mais les condoms sur collectif permettent de les prendre en charge.
00:36:39 Et dans la fonction publique, ça n'existait pas.
00:36:41 À l'époque, on a introduit les jours de carence dans la fonction publique.
00:36:43 On avait réussi à négocier un jour,
00:36:45 et l'absentéisme s'était cassé la figure.
00:36:47 C'est-à-dire qu'on avait gagné beaucoup d'argent avec ça.
00:36:49 Un jour assez frais, et tout d'un coup, il y a moins de malades.
00:36:52 Il y avait beaucoup moins de malades.
00:36:54 Et donc, l'idée de la Cour des comptes, c'est un peu celle-ci.
00:36:56 C'est d'une part, effectivement, de lutter contre ces petits arrêts de travail,
00:36:59 et donc de faire des économies.
00:37:01 Et d'autre part, c'est d'aller plus loin.
00:37:03 Parce que quand vous imposez huit jours sans être remboursé par la Sécurité sociale,
00:37:07 là, on n'est plus sur de l'arrêt de travail de complaisance, vous voyez, sur huit jours.
00:37:10 Ce n'est pas le gars qui prend le vendredi et le lundi pour se faire un week-end de quatre jours.
00:37:13 Là, on se retrouve vraiment sur aller taper dans le dur
00:37:16 et aller raboter les prestations sociales des Français.
00:37:20 Et ça pose vraiment question, parce qu'effectivement, la Cour des comptes, dans ce même rapport,
00:37:23 dit que la fraude qu'eux-mêmes admettent sur la simple assurance maladie,
00:37:28 parce qu'en fait, ils ne vont pas jusqu'au bout du raisonnement et du constat,
00:37:32 c'est déjà au moins un tiers du déficit de la Sécurité sociale.
00:37:35 Et donc, vous voyez, la concomitance qui va poser des problèmes aux Français, aux électeurs,
00:37:40 c'est mercredi, la Cour des comptes nous dit qu'il faut raboter les arrêts de travail.
00:37:44 Et donc, vous n'allez plus être remboursé.
00:37:46 On propose de ne plus vous rembourser sur les huit premiers jours d'arrêt de travail.
00:37:49 C'est-à-dire énormément de gens, énormément de cas.
00:37:52 Et la veille, souvenez-vous, le Conseil constitutionnel qui dit
00:37:55 "Ah ben non, maintenant, on va payer les avocats de tous les sans-papiers sur nos impôts".
00:37:59 On en a parlé d'hier matin et ça fait beaucoup de...
00:38:02 L'électeur peut se dire "Ben tiens, c'est marrant, pour les sans-papiers, les illégaux,
00:38:05 l'argent public va couler à flot.
00:38:07 Et par contre, pour les honnêtes gens qui payent leurs impôts et leurs cotisations,
00:38:10 là, on nous ferme les prestations.
00:38:12 La concomitance des deux est un petit peu malheureuse, malencontreuse.
00:38:16 Un arrêt de deux jours, si c'est un abus, c'est incontrôlable.
00:38:19 On ne peut pas envoyer un contrôleur...
00:38:21 C'est bien le problème.
00:38:23 C'est-à-dire qu'un arrêt de deux jours, vous prévenez votre employeur le jour même,
00:38:27 la Sécurité sociale, si jamais elle veut faire un contrôle, vous envoyez un médecin.
00:38:31 Le temps de trouver un médecin-contrôleur ou un système de contrôle, une entreprise, etc.
00:38:36 Vous êtes déjà revenu.
00:38:37 Donc en réalité, c'est vrai que c'est très très peu contrôlable.
00:38:40 Charles Prat, avec nous ce matin.
00:38:42 Merci beaucoup d'être venu nous éclairer sur ces différents points.
00:38:45 Bonne journée à vous Charles Prat.
00:38:47 6h49, la musique, on va écouter le nouveau single de Linsey Stirling.
00:38:52 Evil Twins, qui signifie en français "Jumeaux maléfiques".
00:39:06 C'est le titre du dernier single de Linsey Stirling, qui est également violoniste.
00:39:11 Vous le voyez et l'entendez.
00:39:13 Elle joue en robe blanche au milieu des pyramides égyptiennes dans ce tout nouveau clip.
00:39:18 Et soudain, son jumeau maléfique prend sa place.
00:39:21 Regardez.
00:39:22 Kéto.
00:39:23 [Musique]
00:39:27 [Musique]
00:39:31 [Musique]
00:39:34 [Musique]
00:39:47 [Musique]
00:39:56 [Musique]
00:39:59 [Musique]
00:40:08 C'était votre programme avec eBay.
00:40:22 Et pour encore plus d'art et de collection, rendez-vous sur eBay, l'e-commerce original.
00:40:26 Le grand débat des européennes ce soir sur CNews.
00:40:30 Et sur Europe 1 avec 6 des 8 candidats que nous avons invités.
00:40:34 Il y en a 2 qui refusent de venir.
00:40:36 Raphaël Glucksmann et Marie Toussaint, la candidate écologiste et le candidat socialiste.
00:40:41 Quels sont les points à gagner, les points de difficulté des différents candidats ?
00:40:47 On va faire un point complet avec vous Gauthier Lebrecht.
00:40:49 A 6h50, enfin 6h50, je dis toujours 6h50, il est déjà 6h50 passé.
00:40:53 Ce sera plutôt 5h55, juste après la petite pause.
00:40:55 A tout de suite.
00:40:56 Le grand débat des européennes ce soir sur CNews et Europe 1.
00:41:03 À partir de 21h, animé et présenté par Laurence Ferrari et Pierre De Villeneau.
00:41:07 Les 8 principales têtes de liste ont été invitées.
00:41:10 2 manqueront à l'appel ce soir.
00:41:12 Raphaël Glucksmann pour le parti socialiste et Marie Toussaint pour les écologistes.
00:41:15 Ils ont refusé d'être présents.
00:41:17 Pour le moment, il y aura quand même leur pupitre s'ils changent d'avis à la dernière minute.
00:41:22 Quels sont les enjeux pour les autres, Gauthier Lebrecht ?
00:41:24 Alors, l'ultra favori des sondages et de cette élection, c'est évidemment Jordan Bardella
00:41:30 qui continue à augmenter dans les sondages.
00:41:32 Maintenant, il florte même avec les 35%.
00:41:35 Il continue sa progression malgré le débat jugé décevant face à Gabriel Attal
00:41:40 qui n'a donc eu aucune incidence sur les sondages.
00:41:44 L'objectif pour le président du RN, c'est de rester au-dessus des 30%,
00:41:49 maintenant qu'il est donné largement au-dessus des 30% dans tous les sondages.
00:41:52 S'il termine le 9 juin en dessous, ça sera évidemment une déception.
00:41:56 Alors, évidemment, quand on dit favori, on dit principal cible des autres candidats
00:42:01 pendant les débats et on l'a vu dans les précédents débats.
00:42:04 Jordan Bardella, on lui dit qu'il n'est pas souvent présent au Parlement européen.
00:42:08 On l'attaque sur la présence sur sa liste du pro-russe, pro-Azerbaïdjan Thierry Mariani.
00:42:14 Mais même chose, ses attaques sont répétées mais n'ont pas de prise sur lui
00:42:18 et ne fonctionnent pas dans les intentions de vote.
00:42:21 Sur l'objectif de faire plus de 30%, un député du RN me confiait récemment
00:42:26 si Jordan Bardella fait plus de 30%, ça sera lui notre candidat en 2027.
00:42:30 Même Marine Le Pen le sait, on ne parle que de lui.
00:42:33 Il y a une forte demande de changement en interne.
00:42:36 Donc il y a aussi un enjeu évidemment très personnel le 9 juin pour Jordan Bardella.
00:42:41 En ce qui concerne Valérie Hayé, la tête de liste de la majorité présidentielle,
00:42:44 fin de campagne très compliquée pour elle.
00:42:47 On le sait, ce n'est pas une habituée de ce type d'exercice.
00:42:50 Elle découvre ces exercices de débat depuis quelques semaines.
00:42:54 Et il y a une forme de cacophonie en interne chez Renaissance.
00:42:58 On l'a vu sur le lien Immigration/Insécurité fait par la députée Renaissance, Maude Bréjon,
00:43:03 qui a même ajouté qu'il fallait être aveugle pour ne pas le faire.
00:43:06 Problème, Valérie Hayé refusait de le faire il y a quelques jours.
00:43:10 Bernard Guetta, numéro 2 de sa liste, dit qu'il faut reconnaître la Palestine.
00:43:14 Valérie Hayé lui répond que ce n'est pas le moment.
00:43:17 Pascal Canfin, qui est encore sur sa liste, qui est décrié par les agriculteurs,
00:43:20 dit qu'il n'aurait pas voté la loi de Gérald Darmanin sur l'immigration.
00:43:23 Donc il y a une forme de grande cacophonie.
00:43:25 Et puis pour elle, il y a aussi des désaveux.
00:43:27 Quand Gabriella Tal va débattre avec Jordan Bardella,
00:43:30 ça veut dire qu'elle n'est pas au niveau.
00:43:32 Quand Emmanuel Macron propose un débat à Marine Le Pen, ça veut dire la même chose.
00:43:36 Donc voilà, c'est une fin de campagne compliquée pour cette nouvelle venue dans les médias.
00:43:40 Il y en a un qu'on va beaucoup suivre aussi.
00:43:42 C'est François-Xavier Bellamy. Il marque cette fin de campagne.
00:43:45 Oui, parce que c'est la mue d'un homme.
00:43:47 Il multiplie les coups d'éclat.
00:43:49 Depuis Sciences Po, où il s'est confronté à Louis Boyard.
00:43:53 Ensuite, on l'a vu la semaine dernière, justement, après le débat à Tal Bardella,
00:43:57 où il est venu aussi faire un coup médiatique en disant que ce débat
00:44:00 n'aurait jamais dû avoir lieu puisque tous les autres candidats
00:44:04 sont relégués au rôle de commentateur.
00:44:06 Donc il fait vraiment une fin de campagne très intéressante politiquement.
00:44:09 Est-ce que ça va payer dans les sondages ?
00:44:11 Pour le moment, il est assez stable à 7 %,
00:44:13 ce qui lui, ce qui équivaut à avoir 7 euros députés.
00:44:17 Et ce qui équivaut aujourd'hui à un bon score pour les Républicains.
00:44:20 Là où la donne a changé pour LR, 7 % il y a 5 ans.
00:44:24 C'était décevant et ça valait à Laurent Wauquiez de quitter la présidence des LR.
00:44:28 Aujourd'hui, la donne a changé.
00:44:30 Ça serait plutôt un bon score pour François-Xavier Bellamy.
00:44:33 Manon Aubry, tête de liste de la France insoumise.
00:44:36 Rima Hassan, on le sait, lui a volé la lumière pendant cette campagne.
00:44:40 Elle a eu beaucoup de mal à exister sur d'autres sujets que sur celui de Gaza.
00:44:44 Et on voit désormais que Manon Aubry a décidé d'assumer pleinement
00:44:47 de faire de Gaza le sujet numéro un puisqu'elle était au Manifestival
00:44:51 où certains députés LFI ont dansé tout en dénonçant les bombardements à Rafah.
00:44:57 Une image jugée très choquante.
00:44:59 Il y a une crainte pour la France insoumise.
00:45:01 C'est que la liste Free Palestine, avec 1 ou 2 %,
00:45:05 prive certains candidats LFI de siège au Parlement européen, dont notamment Rima Hassan.
00:45:11 Donc si vous voulez, la France insoumise va aller encore plus loin dans les outrances
00:45:14 pour tenter de ne pas se faire voler trop de points par la liste Free Palestine.
00:45:19 En deux mots, il n'y a pas que les LR et LFI qui jouent gros dans cette élection.
00:45:24 Oui, parce qu'il y a la ligne des 5 %.
00:45:27 Ils sont au-dessus, LFI et LR.
00:45:30 Il y a un parti qui sera représenté ce soir par Marion Maréchal qui flirte avec les 5 %.
00:45:34 C'est évidemment reconquête. Il y a un enjeu de survie politique pour eux.
00:45:38 En plus, la campagne de Marion Maréchal est parasitée par les désaccords en interne
00:45:42 sur la ligne à avoir face au RN et par les rumeurs de retour de Marion Maréchal
00:45:47 après le 9 juin au Rassemblement national.
00:45:50 Il faut aussi citer Léo Desfontaines qui sera là ce soir, candidat communiste,
00:45:54 qui est très loin des 5 % et qui brille dans ces débats par ses joutes avec Jordan Bardella.
00:45:58 Jordan Bardella l'appelle Monsieur Staline. Il lui répond "OK OSS 117, peut-être que ce soir
00:46:02 on sera confrontés à une nouvelle passe d'armes entre ces deux hommes qui ont le même âge".
00:46:06 Le duo fonctionne bien. Merci beaucoup Gauthier.
00:46:08 Le débat des Européennes ce soir, 21h, c'est News Europain.
00:46:11 8h10, ce matin, Olivier Falorni, invité de la grande interview de Laurence Ferrari.
00:46:17 Olivier Falorni, député MoDem et rapporteur du projet de loi sur la fin de vie.
00:46:21 La météo avec Alexandra Blanc.
00:46:23 - Alexandra, de la pluie et encore de la pluie.
00:46:43 - Oui en effet, les journées passent et se ressemblent avec un temps mitigé une nouvelle fois aujourd'hui.
00:46:48 De la perturbation que l'on retrouvait hier, on la retrouve ce matin un peu plus au sud,
00:46:51 entre les Pyrénées, le centre ou encore le nord-est.
00:46:54 Partout ailleurs, le temps est très brumeux, très nuageux, excepté autour du golfe du Lion
00:46:58 où là, on a du soleil avec néanmoins le retour du vent.
00:47:01 Et puis dans l'après-midi, attention à quelques orages bien localisés
00:47:05 qui pourraient éclater entre l'Orléanais et les régions de l'Est.
00:47:11 Donc du côté d'Orléans dans le Loiret et en remontant vers les frontières de l'Est,
00:47:15 pluie au pied des Pyrénées et puis partout ailleurs, alternance de nuages et d'éclaircies.
00:47:19 Côté température, fraîcheur ce matin 11 degrés pour le nord contre 19 degrés à Perpignan.
00:47:24 Et dans l'après-midi, France coupée en deux, 16 degrés pour la Bretagne contre 26 degrés à Marseille.
00:47:29 - Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys.
00:47:35 Légère et résistante pour vos prochains voyages.
00:47:39 C'était la météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:47:44 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:47:47 - Le journal de 7h, bienvenue à tous à la Une ce matin.
00:47:52 Écoutez bien, ce qui s'est passé à Crépole a-t-il véritablement servi de leçon ?
00:47:56 On est en droit de se poser la question après l'agression ultra-violente d'un jeune
00:48:00 lors d'un bal d'agriculteurs à Murinet dans l'Isère le week-end dernier.
00:48:03 Le maire de la ville que nous avons interrogé dit "ce sont toujours les mêmes, vous allez l'entendre".
00:48:08 La Cour des comptes préconise de ne plus rembourser les arrêts maladie de moins de 8 jours.
00:48:13 Objectif, lutter contre les abus et faire des économies.
00:48:17 66% des Français veulent que la libre circulation dans l'espace Schengen soit réservée aux ressortissants européens.
00:48:24 Sondage CSA pour ces news qu'on vous révèle ce matin.
00:48:27 On va en parler avec Michel Auboin, ancien préfet et spécialiste de ces questions.
00:48:31 Et puis des tarifs heurtreuses pour l'électricité en pleine journée.
00:48:37 Les explications seront signées le midi avant 7h30.
00:48:40 Un jeune homme de 24 ans sauvagement agressé pendant un bal organisé par les JIA, les jeunes agriculteurs, dans son village.
00:48:47 Ça s'est passé mercredi dernier, donc le week-end dernier, dans la petite commune de Murinet en Isère.
00:48:52 C'est à moins de 30 km de Crépole où le jeune Thomas avait perdu la vie dans des circonstances similaires.
00:48:57 Une dizaine de personnes qui selon des témoins viendraient de quartiers sensibles voisins sont allées à ce bal armés de barres de fer.
00:49:04 Nos équipes ont rencontré la victime dont le visage est encore largement marqué par les coups.
00:49:09 Ils refusent de témoigner par peur des représailles.
00:49:12 Reportage d'Olivier Madinier avec le récit de Marie-Liès Chevalier.
00:49:16 Sur ces images, un jeune homme de 24 ans est roué de coups, frappé au sol par une dizaine d'individus armés d'une barre de fer.
00:49:25 Samedi dernier, les jeunes agriculteurs de l'Isère organisaient un bal dans la salle des fêtes de la commune de Murinet.
00:49:30 Vers 22h30, plusieurs jeunes venus des quartiers sensibles de la ville voisine arrivent sur les lieux.
00:49:36 "Des gens de Romain et de Saint-Morcin comme d'habitude, c'est les mêmes.
00:49:41 C'est les mêmes qui ont fait le trafic à Crépole.
00:49:44 Ils avaient des couteaux, des barres de fer. On ne vient pas au bal avec des couteaux et des barres de fer.
00:49:47 C'était un coup de montée, c'était sûr que c'était un coup de montée."
00:49:51 Sur place, nous avons rencontré la victime, le visage complètement tuméfié.
00:49:55 13 jours d'ITT lui ont été prescrits.
00:49:57 Entouré de ses amis, il refuse de témoigner, même anonymement, par crainte des représailles.
00:50:02 Tous font le lien avec le drame de Crépole, où le jeune Thomas, âgé de 15 ans,
00:50:06 avait été tué dans des conditions similaires le 9 novembre dernier, à 30 kilomètres de là.
00:50:11 "On ne peut pas organiser des fêtes avec cette épée d'amoklès dessus.
00:50:16 Jeune agriculteur qui travaille toute la journée, pas comme ces messieurs d'en face qui foutraient de la journée."
00:50:20 Selon un proche de la victime présente au bal, les agresseurs étaient venus,
00:50:24 affirmant qu'ils voulaient casser du blanc. Une enquête a été ouverte.
00:50:28 "Ça ressemble véritablement à ce qui s'est passé au drame de Crépole.
00:50:36 Vous avez entendu le maire qui dit que c'est une fête organisée par des jeunes agriculteurs
00:50:40 qui travaillent toute la journée face à d'autres qui ne font rien.
00:50:44 Je sais que vous êtes choqués, accessoirement attristés.
00:50:47 Le jeune homme de 24 ans, c'est lui qui a peur ce matin, c'est lui qui ne veut pas parler,
00:50:51 c'est lui qui est chez lui et qui, accessoirement, a été à le visage totalement tuméfié."
00:50:56 C'est un braquage qui fait tâche sur le rocher, on peut le dire.
00:51:00 Monaco, où la sécurité est évidemment portée à son paroxysme,
00:51:05 et bien là, il y a une bijouterie de luxe qui a été braquée en plein jour,
00:51:08 hier, dans la principauté ultra sécurisée.
00:51:11 Oui, sur les images de vidéosurveillance, on voit un homme masqué se faire passer
00:51:14 pour une personne âgée avant de menacer la vendeuse avec une arme.
00:51:18 Au total, 3 millions d'euros de bijoux ont été volés en 7 minutes seulement.
00:51:23 Le voleur s'est enfui avec un complice qui l'attendait sur un scooter devant la boutique.
00:51:27 Marie-Lèze Chevalier.
00:51:29 Grimé, le dos voûté et une canne à la main, le braqueur a tout d'une personne âgée.
00:51:35 Mais les images de vidéosurveillance de ce magasin de luxe ne laissent pas de place aux doutes.
00:51:40 Rapidement, l'individu sort son arme et menace la vendeuse au comptoir.
00:51:44 Il sort un modeste sac de course, donne ses consignes à l'employé.
00:51:48 Ensemble, ils collectent montres et bijoux.
00:51:51 Des passants jettent un oeil à la devanture de la boutique, en plein braquage.
00:51:55 Quelques signes de l'individu et ils repartent, ne se doutant de rien.
00:51:59 Avant de partir, l'homme couvre ses traces à l'aide d'un spray.
00:52:02 Un complice l'attend en scooter, non loin.
00:52:04 Les deux individus prennent la fuite et sont toujours activement recherchés.
00:52:09 Bilan du braquage, 3 millions d'euros en 7 minutes.
00:52:14 Est-ce que la sécurité sociale peut mourir ?
00:52:18 Ou en tout cas, en tout cas on fait tout pour, puisqu'on n'arrivera pas à faire baisser les déficits.
00:52:23 11 milliards d'euros rien que l'année dernière, rien que pour la branche maladie.
00:52:27 La Cour des comptes propose pour faire des économies et lutter contre les abus d'arrêt maladie,
00:52:31 elle propose de créer un délai de carence d'une semaine.
00:52:34 Fini les remboursements pour les petits arrêts maladie, donc de moins d'une semaine.
00:52:38 Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que certains profitent du système français très généreux ?
00:52:42 Trop généreux disent certains.
00:52:44 Ou est-ce que ce serait injuste ? Vous dites ce que vous en pensez, vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo.
00:52:49 Les difficultés des enseignes de prêt-à-porter s'accumulent,
00:52:52 c'est au tour de Pinky d'être placée en procédure de sauvegarde.
00:52:55 Oui, la marque a déjà vécu deux plans sociaux ces deux dernières années.
00:52:59 Plan sociaux qui devraient entraîner d'ici décembre la fermeture d'une centaine de magasins
00:53:04 et la suppression de près de 500 emplois.
00:53:07 Donc cette procédure de sauvegarde est la dernière chance de Pinky selon les syndicats.
00:53:11 Ces images toujours très impressionnantes, c'est à la fois beau et inquiétant.
00:53:14 Regardez, images d'éruption volcanique en Islande.
00:53:16 Oui, elle s'est déclenchée hier près de la ville de Grindavik dans le sud-ouest de Lille.
00:53:20 C'est la cinquième éruption volcanique depuis le mois de décembre dans cette région.
00:53:24 Magnifique !
00:53:25 De grandes quantités de lave, vous le voyez, ont jailli d'une faille de plus de 3 km.
00:53:29 Les habitants de Grindavik ont évidemment dû être évacués.
00:53:33 Des nouvelles de Roland Garros. Mauvaise nouvelle, tout de suite.
00:53:37 Votre programme avec Nutribullet.
00:53:39 Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:53:42 Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:53:45 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur
00:53:51 et ça montre hommage Johnny Hallyday.
00:53:53 Déluge de pluie sur les cours à Roland Garros.
00:53:57 Un déluge de pluie qui a contraint au report d'une majorité des matchs prévus hier.
00:54:02 Déluge également dans le clan Tricolore.
00:54:04 Oui, puisque Richard Gasquet a été éliminé hier.
00:54:07 La marche était trop haute pour le français.
00:54:09 Balayé par le vainqueur du dernier Open d'Australie, Yannick Sineur,
00:54:13 l'italien s'est imposé en 3-7, 6-4, 6-2, 6-4.
00:54:17 Bon, et puis ça fait beaucoup parler sur les réseaux sociaux.
00:54:20 L'arrivée de Jules Koundé, très looké, à Clairefontaine.
00:54:24 Regardez, adepte des tenues originales, le défenseur des bleus n'a pas dérogé à ses habitudes
00:54:28 pour le premier rassemblement de préparation à l'Euro.
00:54:31 Oui, alors vous le voyez, pas encore, mais il porte des santiagatales.
00:54:35 On les voit, il porte une cravate orange, une chemise blanche, une veste en cuir,
00:54:40 un pantalon pas de def, un sac, un très joli sac.
00:54:45 Un sac ciblé de marque, signé d'un élégant maltier, on va dire.
00:54:51 Mais il est adepte des tenues originales, donc on n'est pas surpris, mais certains...
00:54:55 Alors quand on est joueur de foot, il est looké, c'est plutôt très bizarre.
00:55:00 C'est ce qu'on disait avec Alexandre, ça tranche avec les autres arrivées à Clairefontaine
00:55:04 des autres joueurs de l'équipe de France.
00:55:06 Après les footballeurs sont toujours très lookés.
00:55:08 Il n'a pas un style de footballeur, mais plutôt un style de mannequin.
00:55:11 Ah oui, plutôt un style de mannequin.
00:55:13 Oui, les footballeurs, ils sont plus lookés que les rugbymen.
00:55:17 Si on en parle ce matin de Jules Koundé, on ne parle pas de tous les autres,
00:55:20 c'est parce qu'il y a quelque chose avec ce look.
00:55:22 Il y a quelque chose de plus, c'est les chaussures.
00:55:24 Les chaussures, la cravate orange, le sac, c'est tout, c'est un ensemble.
00:55:28 Les talonnettes, personne ne porte des talonnettes.
00:55:30 C'est surtout ça, à la limite, la cravate, c'est les talonnettes.
00:55:33 Oui, c'est le sanctiaire.
00:55:34 La cravate orange, vous avez déjà vu un footballeur avec une cravate orange comme ça ?
00:55:37 Avec des ombres en cuir ?
00:55:39 Tout est travaillé.
00:55:41 Tout est travaillé, il est très looké.
00:55:43 Le mic, les talonnettes.
00:55:45 Pour jouer au foot, ce n'est pas très pratique.
00:55:47 Après, au quotidien, je ne suis pas sûr non plus d'être adepte.
00:55:51 En fait, je sais à qui il a piqué sa cravate, à Michel Taubes.
00:55:54 Bah oui, c'est vrai.
00:55:56 C'est vrai que Michel Taubes, qu'on retrouve le week-end dans la matinale d'Anthony Favoli,
00:56:00 a souvent une cravate orange.
00:56:02 Absolument.
00:56:03 Peut-être, il y a quelque chose à creuser.
00:56:05 A creuser, oui.
00:56:24 Écoutez bien, 66% des Français sont favorables au rétablissement des frontières
00:56:30 à l'intérieur de l'espace Schengen pour les ressortissants non-européens.
00:56:34 C'est le résultat de notre sondage CSA pour C News qu'on vous révèle ce matin.
00:56:38 On va en parler dans un instant avec Michel Auboin, ancien préfet et spécialiste de ces questions.
00:56:42 Il sera en direct avec nous.
00:56:43 A tout de suite.
00:56:44 C News, il est 7h15.
00:56:50 Tout d'abord, le Point Info avec Sean Alusto.
00:56:52 Attention, la quasi-totalité des pharmacies seront fermées aujourd'hui.
00:56:58 Les pharmaciens se mettent en grève.
00:57:00 Ils protestent contre la pénurie de certains médicaments et le travail supplémentaire que cela engendre.
00:57:05 Pour compenser, ils demandent entre autres la revalorisation de leurs honoraires et de leurs aides.
00:57:09 Les syndicats annoncent près de 95% de pharmacies fermées toute la journée.
00:57:14 Et puis, le nombre de refus d'obtempérer a considérablement augmenté ces dix dernières années.
00:57:20 C'est ce que révèle un rapport de la mission d'information de l'Assemblée nationale sur le sujet.
00:57:24 On est passé de 19 000 en 2012 à 25 000 en 2022.
00:57:29 Chiffre encore plus inquiétant, sur la même période, les refus d'obtempérer aggravés ont connu une hausse de presque 95%.
00:57:36 Sondage CSA pour C News, Europe 1, le JDD.
00:57:42 Faut-il rétablir les frontières à l'intérieur de l'espace Schengen pour les extra-européens ?
00:57:48 Les personnes qui ne sont pas ressortissantes de l'Union européenne.
00:57:52 Vous répondez oui à 66%.
00:57:55 66% des Français sont favorables au rétablissement des frontières à l'intérieur de l'espace Schengen
00:58:00 pour les personnes qui ne sont pas ressortissantes européennes.
00:58:04 Michel Auboin, ancien préfet, est en direct avec nous.
00:58:06 Bonjour Michel Auboin, merci d'être avec nous ce matin dans la matinale de C News.
00:58:11 Merci à vous.
00:58:12 Qu'est-ce que vous en pensez-vous ?
00:58:14 Si l'Institut CSA vous avait appelé, qu'est-ce que vous auriez répondu ?
00:58:18 Est-ce que vous seriez favorable, comme la majorité des Français, comme les deux tiers des Français,
00:58:22 au rétablissement des frontières à l'intérieur de Schengen pour ceux qui ne sont pas européens ?
00:58:26 Oui, moi j'avoue que j'aurais répondu oui aussi.
00:58:30 Ça me paraît de bonne logique.
00:58:32 Et d'ailleurs, c'est même d'une certaine façon la bonne lecture des récentes évolutions du droit européen
00:58:40 sur le meilleur contrôle des ressortissants extra-communautaires à l'intérieur de l'espace Schengen.
00:58:47 Si on veut aller jusqu'au bout, dès lors qu'on affecte chacun de ces migrants à un pays particulier,
00:58:54 c'est assez normal de le contenir dans le pays qu'il accueille
00:58:58 et de ne pas l'autoriser à circuler librement dans l'ensemble de l'espace Schengen.
00:59:02 Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, parce que,
00:59:05 prenons l'exemple d'un Algérien qui veut venir s'installer en France.
00:59:09 Il demande un titre de séjour.
00:59:11 La France lui accorde, la France ne lui accorde pas.
00:59:14 Si la France décide de ne pas lui accorder pour des raisons X ou Y,
00:59:18 il peut faire la même demande à l'Italie, à l'Espagne, au Portugal.
00:59:23 Ces pays-là peuvent lui accorder ce titre de séjour
00:59:28 et cet individu peut s'installer en France,
00:59:32 fort de son titre de séjour accordé par un autre pays.
00:59:35 C'est comme ça que ça marche aujourd'hui.
00:59:37 Oui, en grande partie comme ça, ça marche.
00:59:40 Effectivement, la question c'est,
00:59:42 est-ce qu'il a demandé l'asile à l'arrivée sur le territoire européen ?
00:59:46 Parce que s'il a demandé l'asile, normalement, il est obligé de rester en France.
00:59:49 Je parlais de titre de séjour, la demande d'asile c'est encore autre chose.
00:59:52 Oui, tout à fait.
00:59:54 Après, évidemment, si, en fait, le droit européen,
00:59:59 le fondement du droit européen, c'est très énorme,
01:00:02 c'est la libre circulation des biens et des personnes à l'intérieur de l'espace européen.
01:00:05 Mais en même temps, c'est quand même une liberté contrôlée.
01:00:08 D'ailleurs, entre ressortissants européens, si vous-même, vous voulez aller,
01:00:12 je suis allé en Suède il n'y a pas longtemps par exemple,
01:00:14 vous êtes obligé de présenter votre passeport à l'entrée du pays pour entrer en Suède.
01:00:18 Pourtant, nos deux pays sont dans le même espace Schengen.
01:00:22 Donc, la circulation, elle est libre, certes, mais elle est encore contrôlée.
01:00:26 Ce qui serait quand même très étrange, c'est que pour des ressortissants extra-européens
01:00:32 qui n'auraient pas encore acquis de titre et donc de droit à séjourner dans un des pays,
01:00:38 qu'on les autorise, comme c'est le cas aujourd'hui, à circuler librement entre tous les pays.
01:00:43 Je pense que c'est quand même juste et normal qu'un ressortissant qui entre dans un pays,
01:00:49 ou en tout cas qui est accepté dans un pays, reste dans ce pays
01:00:53 tant que sa situation administrative n'est pas totalement arrêtée.
01:00:57 Si on veut reprendre un peu la main sur l'immigration, est-ce qu'il ne faut pas…
01:01:02 l'une des mesures à prendre, c'est expulser plus facilement,
01:01:07 notamment les déboutés du droit d'asile.
01:01:09 Parce qu'on s'aperçoit, quand on se penche sur les questions d'immigration,
01:01:13 qu'il est relativement facile d'entrer dans l'Union européenne et accessoirement en France.
01:01:19 En revanche, une fois qu'on est rentré, plus personne ne vous en fait sortir.
01:01:22 Ou presque.
01:01:24 Oui, ça c'est tout à fait vrai.
01:01:28 On ne peut pas dire vraiment qu'il soit plus facile d'entrer en France que dans d'autres pays,
01:01:32 parce que la porte d'entrée de l'Europe aujourd'hui, c'est surtout l'Italie.
01:01:36 La frontière grecque a été en grande partie fermée à travers les accords passés avec la Turquie.
01:01:43 La frontière espagnole est en partie fermée grâce aux accords passés avec le Maroc.
01:01:48 La seule frontière qui reste très perméable, c'est la frontière italienne,
01:01:52 qui est très difficile à contrôler pour toute une série de raisons.
01:01:55 Donc on ne peut pas vraiment dire que la France soit une porte d'entrée de l'immigration.
01:02:00 Elle est une porte d'entrée secondaire parce que l'essentiel,
01:02:03 une grande partie des migrants qui rentrent ensuite en Italie, par exemple,
01:02:06 repassent la frontière vers la France.
01:02:08 Et c'est ça qui pose un problème à tous ces pays qui, d'une certaine façon, au second rideau,
01:02:13 finissent par accueillir des migrants qui n'avaient pas accepté,
01:02:16 lors de leur première entrée sur le territoire européen.
01:02:22 Au-delà de ça, on a un autre sujet qui est l'instauration,
01:02:28 c'est-à-dire aller plus loin dans les mesures prises par l'Espache Hungaine,
01:02:34 jusqu'à l'instauration d'un vrai fichier des étrangers qui sont présents sur le territoire de l'Espache Hungaine.
01:02:40 Aujourd'hui, on a un système qui s'appelle Eurodat,
01:02:42 donc on prend les empreintes digitales et ces empreintes digitales sont dans un fichier européen,
01:02:46 ce qui permet de savoir où les gens sont passés, mais en fait, il est assez imparfait,
01:02:50 il fonctionne très mal et moi je pense que quelqu'un qui rentre en Europe,
01:02:55 comme nous qui sommes ressortissants européens, nous sommes répertoriés dans un fichier,
01:02:59 il doit être répertorié dans un fichier, on doit savoir à quel moment il est entré en Europe
01:03:04 et où il est en Europe.
01:03:05 Et puis ensuite, là, vous avez raison, c'est qu'une fois qu'on, par exemple,
01:03:09 il a demandé l'asile, on lui a refusé l'asile pour de bonnes raisons,
01:03:12 une fois qu'on lui a refusé l'asile, il ne faut pas qu'il puisse rester beaucoup plus longtemps,
01:03:16 il ne faut pas qu'il puisse être régularisé, parce que dès lors qu'il sait qu'il va être régularisé,
01:03:21 ce qui est le cas en France pour le coup, il n'a plus aucun intérêt à partir,
01:03:26 il a juste à attendre d'être régularisé, de rester en France et de se créer les conditions de la régularisation.
01:03:31 Donc, qu'on puisse expulser ou qu'on ne puisse pas être expulsé,
01:03:36 en tout état de cause, on ne doit pas régulariser des situations irrégulières.
01:03:40 Merci beaucoup Michel Auboin, merci de nous avoir éclairé sur ce point.
01:03:49 Bonne journée à vous.
01:03:50 Il est 7h20, beaucoup de sujets.
01:03:52 Tiens, à 8h30, on sera avec Antoine Decaune ce matin.
01:03:55 Antoine Decaune qui sort le magazine "Vieux, j'assume", voilà le magazine qu'on finira tous par lire.
01:04:01 Il va venir sur le plateau de la matinale de CNews pour nous en parler.
01:04:04 Ça sera à 8h30. Voilà Antoine Decaune à 8h30 sur CNews.
01:04:08 Dans un instant l'économie, électricité, bientôt des heures creuses en pleine journée.
01:04:13 Ça sera avec Lomiguillot. À tout de suite.
01:04:15 Électricité, bientôt des heures creuses en pleine journée.
01:04:23 On en parle avec Lomiguillot.
01:04:25 Votre programme avec Domexpo.
01:04:27 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:04:31 Plus d'infos sur domexpo.fr
01:04:33 La CRE, la Commission de Régulation de l'énergie, travaille à un nouveau calendrier pour les heures pleines et les heures creuses pour l'électricité.
01:04:41 Et bientôt, Lomiguillot, on pourrait bénéficier d'une remise en pleine journée.
01:04:45 Oui, effectivement Romain.
01:04:46 A l'origine, les plages de tarifs d'heures creuses étaient proposées au moment où la consommation était la plus faible,
01:04:51 donc majoritairement la nuit, même si certains bénéficiaient pour certains contrats d'heures creuses en journée.
01:04:57 Mais désormais, ces plages pourraient être largement élargies et s'appliquer donc au moment où la production est la plus abondante.
01:05:04 Or, avec le boom des énergies renouvelables et notamment du photovoltaïque, on produit énormément en journée.
01:05:10 Et donc, on a moyen de proposer à ce moment-là des tarifs réduits lorsque l'ensoleillement est à son maximum.
01:05:16 L'idée, ce serait aussi d'adapter les plages horaires en fonction des saisons.
01:05:20 Avec, par exemple, plus d'heures creuses l'été, toujours lorsque l'ensoleillement est plus important et la production photovoltaïque abondante.
01:05:28 Alors attention, ce n'est pas encore fait pour l'instant, il s'agit d'une consultation,
01:05:31 mais elle devrait aboutir à une refonte totale du système des heures creuses d'ici 2025.
01:05:37 Ça permet de faire vraiment des économies ?
01:05:39 Oui, alors le système actuel peut être intéressant, mais à une condition,
01:05:42 il faut que l'on consomme plus de 30% de l'électricité au moment des heures creuses pour que le tarif devienne intéressant.
01:05:51 Évidemment, plus la part de votre consommation est importante durant ces heures et plus vous économisez.
01:05:55 Mais ça veut dire aussi, à l'inverse, que si vous avez moins de 30% de votre consommation pendant ces heures creuses,
01:06:00 là, ce n'est pas intéressant et vous risquez de payer votre électricité plus chère.
01:06:04 Mais au-dessus de ce seuil, ça va assez vite.
01:06:06 Si vous avez, par exemple, un ballon d'eau chaude, en le faisant fonctionner uniquement en heures creuses,
01:06:11 vous gagnez à peu près 12% d'économie d'énergie et ça représente 70 euros par an.
01:06:16 Comment profiter au mieux des heures creuses ? C'est la question qu'on se pose tous.
01:06:20 Il faut essayer tout simplement de faire fonctionner les appareils qui sont les plus énergivores la nuit
01:06:25 ou pendant ces futures périodes d'heures creuses.
01:06:27 Son lave-vaisselle si on en a un, en programmant le départ, par exemple, sa machine à laver, le sèche-linge, etc.
01:06:33 C'est évidemment aussi plus intéressant de recharger sa voiture électrique pendant les heures creuses.
01:06:37 Il y a d'ailleurs désormais des tarifs super heures creuses qui peuvent s'appliquer chez certains fournisseurs,
01:06:42 notamment en pleine nuit, entre 2h et 6h du matin.
01:06:45 Et là, ça devient réellement très intéressant.
01:06:48 C'était votre programme avec DomExpo.
01:06:51 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:06:55 Plus d'infos sur domexpo.fr
01:06:57 Le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
01:07:01 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:07:04 La météo avec Groupe Verlaine.
01:07:06 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:07:09 Groupe Verlaine.
01:07:10 Evadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys.
01:07:15 Légère et résistante.
01:07:17 Alexandra, il y a une vague de chaleur en Inde et au Pakistan.
01:07:22 Oui, une vague de chaleur extrême, ma chère Shana, avec notre chiffre du jour 52,3 degrés.
01:07:28 Hier à New Delhi, en Inde, ce sont des températures quasiment exceptionnelles, avec des records.
01:07:34 Il y a un petit débat concernant ce chiffre, puisque certains scientifiques disent qu'il y aurait eu peut-être une petite erreur au niveau des capteurs.
01:07:42 En tout cas, mardi, on a eu 49,9 degrés en Inde, donc on avoisine bien évidemment les 50 degrés dans les rues de New Delhi.
01:07:51 A priori, la bonne nouvelle, c'est qu'à partir d'aujourd'hui, mais surtout à partir de demain, les températures vont bien baisser.
01:07:59 A priori, cette vague de chaleur devrait prendre fin du côté de l'Inde ou encore du Pakistan.
01:08:04 Mais on tenait ce matin à vous parler de cette vague de chaleur tout simplement exceptionnelle.
01:08:09 Alors en France, on est loin de la chaleur, loin, loin de là, puisque le temps reste assez mitigé avec des températures encore bien trop fraîches pour la saison.
01:08:16 Ce matin, une nouvelle perturbation est arrivée.
01:08:19 On la retrouve notamment entre le Pays-Basque, le centre, encore le nord-est.
01:08:23 On a l'air de la perturbation, toujours un temps assez brumeux avec localement quelques gouttes de pluie et puis toujours du grand beau temps dans le sud.
01:08:30 Et dans l'après-midi, très peu d'évolution, toujours un temps assez variable.
01:08:33 La perturbation s'évacue, mais on retrouve un ciel de traîne assez actif avec d'ailleurs le retour de quelques orages entre l'Orléanais et les régions de l'Est.
01:08:42 Un temps très nuageux également en Bretagne ou encore au pied des Pyrénées.
01:08:45 Puis toujours du grand beau temps autour du Golfe du Lion avec le Mistral, la Tramontane qui seront de nouveau au rendez-vous.
01:08:51 Côté températures, fraîcheur ce matin au nord, seulement 11 degrés à Lille contre 19 degrés à Perpignan.
01:08:56 Et dans l'après-midi, les températures sont contrastées, 16 degrés en Bretagne, 17 degrés seulement à Paris, contre localement jusqu'à 25-26 degrés entre Montpellier et Marseille.
01:09:07 Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys. Légère et résistante pour vos prochains voyages.
01:09:17 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine. Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:09:22 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:09:24 CNews, il est 7h30, bienvenue à tous à la Une ce matin.
01:09:29 Les refus d'obtempérer en forte hausse en France, c'est ce que révèlent les conclusions d'un rapport réalisé par des députés.
01:09:36 Le détail, dès le début de ce journal.
01:09:39 Soyez bien là ce soir à 21h sur CNews et sur Europe 1 pour le grand débat des Européennes.
01:09:45 Animé par Laurence Ferrari et Pierre De Villeneau.
01:09:47 On va vous emmener dans les coulisses de ce débat pour vous montrer les préparatifs.
01:09:51 Vous allez voir.
01:09:52 Plus de taxes sur les tickets restaurant. Plus de taxes sur les chèques vacances.
01:09:58 C'est ce que réclame la Cour des comptes. On va en parler avec Lomiguillot.
01:10:03 Le nombre de refus d'obtempérer a considérablement augmenté ces 10 dernières années.
01:10:07 C'est ce que révèle un rapport de la mission d'information de l'Assemblée nationale sur le sujet.
01:10:11 On est passé de 19 000 refus d'obtempérer en 2012 à 25 000 en 2022.
01:10:16 Et chiffre encore plus inquiétant, sur la même période, les refus d'obtempérer aggravés ont connu une hausse de presque 95%.
01:10:24 Le détail avec Maxime Legay.
01:10:26 Des scènes comme celle-ci sont de plus en plus fréquentes dans notre pays.
01:10:32 Entre 2012 et 2022, les refus d'obtempérer aggravés ont augmenté de 94,6%.
01:10:40 Hausse des délits routiers, augmentation du trafic de stupéfiants, les raisons pour expliquer ce phénomène sont multiples.
01:10:46 Pour le rapporteur de la mission d'information sur le sujet, c'est avant tout le rapport à l'autorité qui n'est plus le même.
01:10:53 En cause là-dedans, bien entendu, incontestablement, une forme de refus de l'autorité, de dégradation de ce contexte-là.
01:11:02 Une situation préoccupante et qui inquiète les syndicats de policiers.
01:11:07 Nous sommes des cibles, d'ailleurs ce ne sont pas des refus d'obtempérer, la plupart du temps, c'est des tentatives d'homicides volontaires
01:11:13 qui sont faites à l'endroit des forces de l'ordre, qui nous mettent en danger, qui mettent en danger les citoyens.
01:11:17 Parallèlement, on utilise très peu notre arme de service, alors on en parle quand ça arrive,
01:11:22 mais dans moins de 1% des cas, on utilise notre arme de service lorsque nous sentons un danger.
01:11:28 Selon les dernières données à notre disposition, sur la période 2017-2022,
01:11:33 le nombre de tirs effectués par la police en cas de refus d'obtempérer a diminué de 32%.
01:11:40 C'est incroyable, les refus d'obtempérer en forte hausse depuis 10 ans.
01:11:45 Effectivement, quand la police vous demande de vous arrêter, il faut s'arrêter.
01:11:52 Ça réduit énormément le risque, accessoirement pour vous, et le risque accessoirement également pour les autres.
01:11:58 Gauthier Lebret, vous vouliez réagir.
01:12:00 Le problème pour certains politiques dans le refus d'obtempérer, c'est le policier.
01:12:05 Suivez mon regard, la France Insoumise, le problème dans les refus d'obtempérer, c'est toujours la faute du policier.
01:12:10 Ce n'est jamais la faute de celui qui commet un refus d'obtempérer.
01:12:13 Il faut penser aux forces de l'ordre qui ont affaire à de plus en plus de refus d'obtempérer.
01:12:17 Et s'ils font usage de leur arme, on sait comment ça peut se terminer.
01:12:21 Le grand débat des Européennes à suivre ce soir à 21h sur CNews et sur Europe 1.
01:12:27 Des comptes en haut à droite de votre écran avec aux manettes Laurence Ferrari et Pierre de Villeneuve.
01:12:31 Les huit principales têtes de liste ont été invitées.
01:12:34 Deux manqueront à l'appel ce soir, Raphaël Glucksmann et Marie Toussaint.
01:12:38 Oui, ils ont tous les deux refusé l'invitation.
01:12:40 - Vous parlez de la PS et écologistes. - Exactement, ils ont refusé l'invitation, tout simplement.
01:12:43 Marie-Elise Chevalier et Yael Benhamou nous emmènent dans les coulisses des derniers préparatifs de ce grand débat.
01:12:48 Sur les huit principales têtes de liste de ces élections européennes, deux ont décidé de boycotter le débat.
01:12:54 Raphaël Glucksmann pour le PS et Marie Toussaint pour les écologistes.
01:12:58 Une erreur stratégique selon Florian Tardif.
01:13:01 Ce que permettent ces débats télévisés, c'est de consolider la base électorale.
01:13:05 C'est extrêmement important pour les plus petits candidats que sont Raphaël Glucksmann ou encore Marie Toussaint.
01:13:12 C'est pourquoi il aurait été important pour elles de participer à l'un de ces débats télévisés.
01:13:17 Pour marquer leur absence, les pupitres de la tête de liste d'Europe Écologie des Verts,
01:13:21 Marie Toussaint et du PS, Raphaël Glucksmann, apparaîtront vides sur le plateau.
01:13:26 Une volonté de montrer qu'ils étaient invités, mais ont sciemment choisi de refuser le débat.
01:13:30 Il faut qu'on comprenne pourquoi il y a deux pupitres vides.
01:13:33 Il faut qu'on les montre, qu'on les voit pendant l'émission, mais pas à outrance.
01:13:36 La position des politiques est tirée au sort et je pense qu'on a mis sciemment les deux pupitres vides aux extrémités.
01:13:45 Parce que pour moi, ça m'arrange plutôt qu'ils soient au milieu du dispositif.
01:13:49 Pouvoir d'achat, agriculture, guerre, immigration seront les sujets débattus ce soir par les candidats.
01:13:56 Débat à 21h ce soir. Bien sûr que le lien entre immigration et délinquance existe.
01:14:05 Ce sont les mots de Nicolas Sarkozy, prononcé dans le Figaro, l'ancien président de la République,
01:14:09 qui dit "le nombre des étrangers dans nos prisons et la part qu'ils prennent dans la délinquance en général sont sans appel.
01:14:15 Le nier n'est rien d'autre qu'un nouveau déni de réalité".
01:14:19 On va en parler dans un instant avec mon invité Pierre-Marie Sèvres, qui est directeur de l'Institut pour la Justice.
01:14:24 L'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, qui évoque également le conflit au Proche-Orient,
01:14:30 le conflit entre Israël et le Hamas, et plus précisément la décision du procureur de la CPI
01:14:36 de renvoyer dos à dos le Hamas et Benyamin Netanyahou.
01:14:40 Il dit que c'est une honte. Gauthier Lebrecht, il tranche avec la position du Quai d'Orsay.
01:14:44 Totalement, parce que je vous rappelle le communiqué qui était tombé dans la nuit de réaction à la prise de parole du procureur de la Cour pénale internationale.
01:14:52 Le Quai d'Orsay disait "respecter l'indépendance de la CPI et attendre sa décision de suivre ou non la demande du procureur",
01:14:59 c'est-à-dire d'émettre un mandat d'arrêt contre Benyamin Netanyahou.
01:15:03 Tant est si bien qu'en faisant le parallèle avec la réaction américaine et de Joe Biden,
01:15:08 qui condamnait fermement ce parallèle entre un groupe terroriste qui est le Hamas et un gouvernement démocratiquement élu,
01:15:15 qui est celui de Benyamin Netanyahou, qui peut être évidemment contesté, et c'est le cas en Israël.
01:15:20 Stéphane Séjourné, le ministre des Affaires étrangères, a dû s'expliquer devant les parlementaires à l'Assemblée
01:15:25 et réaffirmer que la France, que le Quai d'Orsay, que son ministère ne mettait évidemment pas sur le même plan le Hamas et Benyamin Netanyahou.
01:15:34 Merci Gauthier. Restez bien avec nous dans un instant, on se rend direct avec le directeur de l'Institut pour la Justice, Pierre-Marie Sèvres.
01:15:41 On va revenir sur ce lien entre immigration et délinquance, qui est un déni de réalité si on le conteste.
01:15:49 C'est ce que dit Nicolas Sarkozy, c'est ce que disent tous les observateurs de la délinquance.
01:15:54 Ça choque certains à gauche, on va en parler avec Pierre-Marie Sèvres, on va faire un point complet très technique avec Pierre-Marie Sèvres,
01:16:02 directeur de l'Institut pour la Justice. A tout de suite, juste après la pause.
01:16:05 7h39, c'est la question que je vous pose ce matin. Est-ce que la sécurité sociale peut mourir ?
01:16:13 En tout cas, on fait tout pour, puisqu'on n'arrive pas à faire baisser les déficits.
01:16:17 11 milliards d'euros de déficit rien que l'année dernière, donc sur un an, et rien que sur la branche maladie.
01:16:23 La Cour des comptes propose pour faire des économies et lutter contre les abus d'arrêt maladie, de créer un délai de carence d'une semaine.
01:16:29 Fini les remboursements pour les petits arrêts. Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:16:33 C'est la question que je vous pose depuis le début de la matinale. Voici vos réponses.
01:16:36 Concernant les petits arrêts maladie, je suis assez d'accord, il y a sûrement de l'abus, mais on va encore taper sur ceux qui travaillent,
01:16:43 qui vont encore payer, qui vont devoir encore avoir des indemnités.
01:16:48 S'il y a des petits arrêts maladie, c'est qu'il y a sûrement des problèmes, des effectifs en moins, beaucoup de charges de travail peut-être aussi.
01:16:54 Oui, il y a beaucoup d'abus dans les arrêts de maladie de petite durée ou arrêts de confort,
01:17:01 qui sont systématiquement réclamés par une dramatisation de la situation, notamment après des petites interventions chirurgicales.
01:17:08 Toujours la même chose, le problème c'est que, encore une fois, c'est les actifs, les jeunes sérieux qui vont pâtir du système qui est pompé par des inactifs
01:17:21 et des jeunes qui mettent à sac notre système social. Encore une fois.
01:17:28 En fait, c'est un avis qui revient souvent, le Mic Guillaume, c'est "on en a marre de travailler alors qu'il y en a d'autres qui profitent du système".
01:17:35 Oui, puis on a l'impression qu'on taxe toujours les mêmes, que la solidarité est dans un seul sens,
01:17:42 et puis surtout qu'on réduit de plus en plus les droits sans rien donner en contrepartie.
01:17:47 Vous pouvez continuer à flasher le QR code et à enregistrer vos vidéos.
01:17:51 On est en direct avec Pierre-Marie Sèvres, bonjour, directeur de l'Institut pour la justice. Merci d'être en direct avec nous.
01:17:56 Bonjour.
01:17:57 Bonjour. Je voulais revenir avec vous sur le lien entre immigration et délinquance.
01:18:01 Ça choque certains à gauche que l'on dise non, il n'y a pas de lien entre la délinquance et l'immigration.
01:18:11 D'ailleurs, ça choque certains à gauche, mais également chez Renaissance.
01:18:15 Thomas Sarkozy dans le Figaro ce matin dit bien sûr que ce lien est évident.
01:18:19 Le nombre des étrangers dans nos prisons et la part qu'ils prennent dans la délinquance en général sont sans appel.
01:18:26 Le nier n'est rien d'autre qu'un nouveau déni de réalité.
01:18:31 Bon, vous êtes un spécialiste de ces questions, un spécialiste de la délinquance, de l'insécurité.
01:18:38 Quelle est votre réaction quand vous entendez certains nier ce lien entre immigration et délinquance ?
01:18:44 Alors là, moi, je rejoins effectivement le ton qu'a pris Nicolas Sarkozy.
01:18:48 C'est de l'ordre de l'évidence ce lien entre immigration et délinquance.
01:18:51 Il ne s'agit pas d'enfoncer qui que ce soit, il ne s'agit pas d'essentialiser l'immigration ou même les délinquants.
01:18:58 Il s'agit simplement d'avoir les yeux ouverts et d'être un minimum lucide pour pouvoir avancer.
01:19:03 Le but n'est pas d'être, oui, de mettre en place une politique qui soit inhumaine.
01:19:09 Le but, c'est simplement de faire diminuer l'insécurité.
01:19:11 On ne fera pas diminuer l'insécurité tant qu'on ne prendra pas en compte la dimension migratoire.
01:19:16 C'est évident.
01:19:17 Maintenant, Nicolas Sarkozy n'est pas le premier, heureusement, à faire ce lien.
01:19:22 Moi, je me souviens tout de même, c'est quelque chose qui m'avait marqué, de Jean-Pierre Chevènement.
01:19:26 Il y a quelques années, il y a une quinzaine d'années, qui avait dit, lui qui a été ministre de l'Intérieur,
01:19:31 il avait dit "quand on a accès au listing du ministère de l'Intérieur, des auteurs d'infractions,
01:19:37 on voit, je le sais, que plus de 50% des auteurs d'infractions,
01:19:42 lui était ministre il y a 25 ans, plus de 50% des auteurs d'infractions ont un nom à consonance africaine ou maghrébine.
01:19:49 C'est lui qui avait dit ça en 2011, je crois.
01:19:51 Donc, c'est de l'ordre de l'évidence.
01:19:53 Et malheureusement, on est dans le temps politique, si je puis dire.
01:19:58 Les gens n'osent pas dire la vérité pour des raisons politiques.
01:20:01 Mais en termes scientifiques, c'est une évidence.
01:20:04 Dans tous les pays d'Europe, quasiment, où il y a une immigration relativement importante,
01:20:08 les étrangers sont surreprésentés et très surreprésentés.
01:20:12 Ce sont les filles du ministère de l'Intérieur.
01:20:13 Voilà, c'est ce que j'ai.
01:20:14 Ça choque certains à gauche et même à Renaissance que l'on fasse ce lien.
01:20:18 Or, il existe dans les chiffres.
01:20:22 Quelle est la part exactement des étrangers dans la délinquance en France ?
01:20:26 Alors, ça dépend.
01:20:27 En France, le ministère de l'Intérieur publie des chiffres en fonction de catégorie de crimes et d'élits.
01:20:32 Donc, vous avez une douzaine de catégories de crimes et d'élits dans le Code pénal français.
01:20:37 Et donc, le ministère de l'Intérieur nous sort la proportion des étrangers
01:20:42 pour le nombre de mises en cause parmi les nombres de mises en cause pour chacun de ces crimes et d'élits.
01:20:48 Et dans chacun de ces crimes et d'élits, on est surreprésenté.
01:20:52 C'est-à-dire que les étrangers représentent environ 9%, je crois, selon l'INSEE, de la population française.
01:20:58 Et systématiquement, dans chaque catégorie de crimes et d'élits,
01:21:02 la proportion d'étrangers mises en cause est plus importante.
01:21:05 Et là, ça, c'est uniquement pour les étrangers.
01:21:07 Et on peut parler aussi, d'ailleurs, en prison.
01:21:09 En prison, on a entre, je dirais, on doit être entre 20 et 25%.
01:21:13 Ça change régulièrement.
01:21:14 C'est le ministère de la Justice qui nous donne ces chiffres-là.
01:21:16 Et là, on parle uniquement des étrangers.
01:21:18 On ne parle pas des descendants d'étrangers, ce que font pourtant les autres pays d'Europe.
01:21:22 Les autres pays d'Europe, par exemple les Allemands, les Suisses, les Danois ou les Néerlandais,
01:21:26 ont des chiffres pour les descendants d'étrangers.
01:21:29 Eux, ils n'ont pas ce tabou-là que la France a,
01:21:32 qui leur permet d'avoir une vision encore plus claire du sujet.
01:21:35 Et clairement, dans tous ces pays-là, les descendants d'étrangers ont même tendance,
01:21:39 c'est une étude néerlandaise qui l'a montré,
01:21:41 ont même tendance à être encore plus surreprésentés que leurs parents.
01:21:44 Donc imaginez, ça paraît fou dit comme ça,
01:21:47 mais les descendants d'étrangers dans les pays du Nord
01:21:50 ont une tendance à être encore plus délinquants que ne l'étaient les étrangers
01:21:54 qui étaient déjà surreprésentés par rapport aux autres pays.
01:21:57 Pierre-Marie Sèvres, dans quelle proportion la France expulse-t-elle les étrangers délinquants
01:22:03 qui se comportent mal ?
01:22:05 Alors, on a plusieurs moyens d'expulser les étrangers délinquants.
01:22:11 La justice peut le faire, en tout cas quand ça concerne des délinquants,
01:22:15 puisqu'il y a le mode judiciaire et le mode administratif.
01:22:18 Le mode administratif, c'est le préfet, ce sont typiquement les OQTF,
01:22:21 et le mode judiciaire d'expulsion, ce sont les interdictions du territoire français, les ITF.
01:22:26 Alors, les OQTF sont très très peu exécutées, les ITF sont plutôt très exécutées,
01:22:31 mais le seul problème, c'est qu'il y en a très peu.
01:22:33 On est de l'ordre de moins de 1000 par an,
01:22:36 alors que, évidemment, si je vous dis que 25% des détenus sont étrangers,
01:22:42 ça veut dire qu'on a au moins 20 000 en permanence délinquants ou criminels étrangers,
01:22:49 au minimum, qui méritent d'exécuter une peine de prison,
01:22:53 ce qui veut donc dire qu'évidemment, ils sont beaucoup plus nombreux
01:22:55 parmi l'ensemble des délinquants et des criminels mis en cause par la justice,
01:22:58 qui sont environ 240 000.
01:23:00 Ce sont les personnes dites sous main de justice,
01:23:02 qui sont les personnes qui ont été reconnues coupables,
01:23:05 ou en détention provisoire, ou sous le coup d'une enquête.
01:23:08 Donc là, on en a 240 000, donc on peut imaginer qu'on en expulse 1000 délinquants,
01:23:13 il faudrait y en expulser certainement 40, 50, 60 000.
01:23:17 On a 40, 50, 60 000 étrangers qui posent problème à la justice au moment où on parle.
01:23:22 Pierre-Marie Sèvres, directeur de l'Institut pour la justice,
01:23:25 avec nous ce matin dans la matinale de CNews.
01:23:28 Merci à vous, bonne journée, à bientôt.
01:23:30 Merci pour ces explications.
01:23:32 La Cour des comptes cible les salariés et veut taxer un peu plus les chèques restos,
01:23:38 les chèques vacances, on en parle avec Lomé Guillot tout de suite.
01:23:41 Votre programme avec DomExpo.
01:23:43 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:23:47 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:23:49 Lomé Guillot, en France, la sécurité sociale est très généreuse,
01:23:54 y compris parfois avec les étrangers en situation irrégulière,
01:23:57 vous l'avez noté, notamment avec l'AME, vous allez nous en parler, l'aide médicale d'État.
01:24:01 Mais pour faire des économies, la Cour des comptes suggère
01:24:04 qu'elle pourrait l'être un peu moins généreuse avec ceux qui travaillent et qui cotisent.
01:24:09 Comment est-ce qu'elle justifie ça ?
01:24:11 Elle s'inquiète, la Cour des comptes, des déficits de la sécurité sociale
01:24:15 qui s'aggrave, 17,2 milliards d'ici 2027, dit-elle.
01:24:18 Elle a donc cherché des pistes pour renflouer les caisses
01:24:21 et quoi de mieux dans ces cas-là que d'augmenter les recettes.
01:24:24 Donc de taxer plus, c'est vraiment tout le mal français.
01:24:27 Jamais, jamais on ne cherche à réduire les dépenses,
01:24:30 à s'attaquer réellement aux dépenses.
01:24:32 On trouve plus facile d'aller chercher l'argent là où il se trouve,
01:24:36 donc chez ceux qui travaillent.
01:24:37 On dépense chaque année, on le rappelle, 1,2 milliard au titre de l'AME,
01:24:40 l'Aide médicale d'État.
01:24:42 Mais plutôt que de se demander si nous avons encore les moyens de cette générosité,
01:24:45 on préfère taxer plus ceux qui travaillent,
01:24:47 prendre encore un peu plus d'argent pour boucher les trous
01:24:50 dans un panier percé de tous côtés.
01:24:53 L'idée de génie de la Cour, c'est de se dire qu'il y a aujourd'hui
01:24:56 13,2% des éléments de rémunération des salariés
01:24:59 qui échappent aux cotisations sociales et parfois à la CSG.
01:25:03 Et donc, la Cour se dit, il faut aller les taxer.
01:25:06 Si la Cour était entendue, si on suivait ses préconisations,
01:25:09 ça serait un sacré manque à gagner pour les salariés.
01:25:12 Oui, effectivement, parce que la Cour suggère d'aller taxer
01:25:15 tous ces éléments de rémunération supplémentaires qu'on a donnés aux salariés
01:25:19 et qui mettent un peu de beurre dans les épinards,
01:25:21 qui permettent de faire en sorte que le travail paie mieux,
01:25:23 comme par exemple les tickets restaurant.
01:25:25 Aujourd'hui, l'employeur ne paie pas de cotisation sociale sur cet argent.
01:25:29 La Cour estime que c'est un avantage sans doute trop important
01:25:32 et qu'il faudrait le taxer, de même avec les chèques vacances
01:25:35 ou encore avec le remboursement du titre de transport,
01:25:38 la mutuelle, certaines retraites complémentaires ou encore la participation.
01:25:42 Or, tous ces avantages, ce sont des compléments de salaire
01:25:45 qui représentent 87,5 milliards d'euros,
01:25:48 mais qui permettent, je le disais, d'améliorer le revenu net des salariés.
01:25:52 Les taxer, ce serait un très mauvais signal.
01:25:54 Ça reviendrait tout simplement à reprendre d'une main
01:25:56 ce qu'on avait accordé d'une autre pour favoriser le pouvoir d'achat des travailleurs.
01:25:59 Si on se mettait à taxer les tickets restaurant, notamment,
01:26:02 les heures supplémentaires ou encore la mutuelle,
01:26:04 ça serait à vous dégoûter de vous lever pour aller travailler le matin.
01:26:07 On attend que quelqu'un au gouvernement nous dise rapidement
01:26:10 que c'est une très mauvaise idée, que cette suggestion de la Cour des comptes.
01:26:14 C'était votre programme avec DomExpo.
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01:26:20 Plus d'infos sur domexpo.fr
01:26:23 Allez, c'est le moment des sorties musicales.
01:26:27 Et là, on va vous faire écouter le nouveau single de Linsey Stirling.
01:26:30 On va partir en Égypte.
01:26:36 Passionnés d'art et de collection, retrouvez votre programme avec eBay, l'e-commerce original.
01:26:41 Evil Twin, c'est le titre de ce nouveau single signé Linsey Stirling.
01:26:48 Ça signifie en français "jumeau maléfique".
01:26:50 Alors, on voit la violoniste jouer en robe blanche au milieu des pyramides égyptiennes.
01:26:55 Vous l'avez dit, Romain, direction l'Égypte.
01:26:57 Et soudain, son jumeau maléfique prend sa place.
01:27:00 Et là, c'est une toute autre ambiance, vous allez voir.
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01:28:05 C'était votre programme avec eBay.
01:28:09 Et pour encore plus d'art et de collection, rendez-vous sur eBay, l'e-commerce original.
01:28:13 7h51, restez bien avec nous.
01:28:16 Tiens, à 8h30, on sera avec Antoine Decaune, qui va nous parler du magazine qu'il lance,
01:28:21 qui s'appelle "Vieux".
01:28:22 - Eh oui, c'est "Vieux".
01:28:23 Donc, c'est un magazine sur les vieux.
01:28:25 Je vais lui demander à partir de quel âge on est vieux.
01:28:27 C'est très drôle, vous allez voir.
01:28:30 - On est tous le vieux de quel âge ?
01:28:31 - Ah ben ça, on est tous le vieux de quelqu'un.
01:28:33 Vous êtes... on est ça.
01:28:34 Et normalement, on souhaite à tout le monde de le devenir un jour.
01:28:39 Mais voilà, tiens, voilà la une.
01:28:41 Et puis dans un instant, le Conseil constitutionnel qui vole au secours des clandestins.
01:28:45 Paul Sujit avec nous.
01:28:47 À tout de suite.
01:28:48 Le Conseil constitutionnel a pris une décision mardi.
01:28:55 On en a beaucoup parlé sur CNews, évidemment, et qui continue de faire réagir.
01:28:59 Paul Sujit avec nous.
01:29:01 Les étrangers clandestins auront désormais droit à une aide juridictionnelle,
01:29:05 donc payée par l'État français.
01:29:07 L'aide juridictionnelle, ce sont les frais d'avocat, pour faire simple.
01:29:09 Qu'est-ce que ça veut dire exactement, Paul ?
01:29:11 - Pour bien comprendre déjà, Romain, ce que c'est que l'aide juridictionnelle,
01:29:13 j'aime bien cette formule de l'avocat Philippe Fontana,
01:29:15 qui est écrite dans Le Figaro, que c'est d'abord une aide sociale.
01:29:17 C'est-à-dire qu'on ne parle pas ici d'accès à la justice,
01:29:20 puisque tout le monde a le droit de se faire justice,
01:29:22 y compris des clandestins, lorsqu'il s'agit de faire respecter leurs droits.
01:29:25 Simplement, là, on parle d'une aide sociale qui est financée,
01:29:27 comme vous l'avez dit, par le contribuable,
01:29:29 donc par la solidarité nationale, pour aider les plus indigents
01:29:31 à payer notamment ces frais d'avocat que vous évoquez.
01:29:34 Elle est prévue par une loi qui a plus de 30 ans, une loi de 1991,
01:29:38 qui accordait cette aide à un certain nombre de citoyens
01:29:41 sur des critères notamment liés aux conditions de ressources,
01:29:43 et effectivement, qui ne prévoyait pas que cette aide puisse bénéficier aux clandestins,
01:29:47 sauf déjà quelques cas précis, par exemple, les clandestins mineurs.
01:29:50 Plus de 30 ans après, le Conseil constitutionnel censure une partie de cette loi,
01:29:54 c'est-à-dire quand même qu'elle a été appliquée pendant 30 ans,
01:29:56 et qu'on décide maintenant que finalement, elle enfreindrait en partie la Constitution
01:29:59 dans une procédure de QPC, donc ça permet, dans un certain litige,
01:30:04 de revenir sur les règles légales.
01:30:06 Et alors, le Conseil constitutionnel le fait en se fondant sur la déclaration
01:30:10 des droits de l'homme et du citoyen, qui est adossée, ce qu'on appelle
01:30:12 le bloc de constitutionnalité, donc elle est adossée au texte constitutionnel,
01:30:15 mais vraiment en tirant cette fois-ci une interprétation du texte de 1789,
01:30:19 qui dit que la loi doit être la même pour tous.
01:30:21 Et le Conseil constitutionnel juge qu'en privant, je le cite,
01:30:24 les étrangers de cette aide juridictionnelle, il y aurait une différence de traitement
01:30:29 entre les étrangers qui sont sous un régime légal et les étrangers clandestins.
01:30:33 Oui, le principe justement d'être clandestin, c'est qu'il y a des différences de traitement.
01:30:37 Vous trouvez que c'est une décision contestable ?
01:30:39 Oui, puisque comme je vous le dis, effectivement, considérer que le droit n'est pas le même
01:30:43 pour un étranger qui est présent régulièrement sur le sol français
01:30:45 et qui a un titre de séjour valide, ou au contraire un étranger qui est rentré illégalement,
01:30:49 c'est quand même le principe même justement du séjour illégal.
01:30:53 Puis juridiquement, en se fondant sur, encore une fois, la déclaration des droits de l'homme et du citoyen,
01:30:57 c'est-à-dire un texte qui a presque une valeur philosophique plus que juridique,
01:31:00 c'est un raisonnement par construction, c'est bien au-delà de l'interprétation stricte
01:31:04 de la Constitution de 1958.
01:31:06 Là, c'est vraiment tirer des leçons juridiques pointues à partir d'un texte
01:31:10 qui nourrit l'esprit de l'idéal républicain en France.
01:31:14 Là, vraiment, on va bien au-delà, si vous voulez, de l'interprétation normale
01:31:19 à laquelle le Conseil constitutionnel nous habitue.
01:31:21 Il est évidemment fondé à le faire, mais il le fait dans une situation
01:31:24 où il a déjà une légitimité qui est fragile.
01:31:26 On va rappeler quand même que depuis quelques années,
01:31:28 le Conseil constitutionnel prend de plus en plus de décisions qui bénéficient aux clandestins.
01:31:31 Il y a quelques années, il crée un principe de fraternité qui permettait, par exemple,
01:31:36 à Cédric Heroux de faire rentrer des migrants clandestinement sur le sol français
01:31:39 sans être inquiété par la justice.
01:31:40 Récemment, il a refusé aussi aux républicains un référendum sur l'immigration.
01:31:44 Ce sont des décisions politiques, c'est ce que vous nous dites.
01:31:47 Vous trouvez que les juges sortent de leur rôle ?
01:31:49 Oui, et en fait, ils empêchent...
01:31:51 Les juges du Conseil constitutionnel ?
01:31:52 Oui, on pourrait aussi parler du Conseil d'État qui, il y a quelques mois,
01:31:54 vous en parliez avec Michel Dubois, empêchait les refoulements à la frontière avec l'Italie.
01:31:58 Donc, effectivement, les juges empêchent au fond toute évolution notable du droit
01:32:01 en matière de contrôle de l'immigration illégale,
01:32:03 alors même que l'écrasante majorité des Français y serait favorable.
01:32:06 Décidément, il n'y a bel et bien qu'un référendum qui pourrait permettre
01:32:09 de reposer au fond le cadre fondamental des lois de la République
01:32:13 pour que, justement, ça n'enfreigne pas la possibilité de contrainte d'immigration illégale.
01:32:18 Merci Paul Tugy.
01:32:20 8h10, la grande interview de Laurence Ferrari, qui reçoit ce matin Olivier Falorni,
01:32:26 qui est député MoDem et qui est rapporteur du projet de loi sur la fin de vie.
01:32:29 C'est la question d'euthanasie et de suicide assisté.
01:32:32 7h59, le temps tout de suite, Alexandre Abelin.
01:32:36 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:32:39 La météo avec Groupe Verlaine.
01:32:41 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:32:43 Groupe Verlaine.
01:32:45 Evadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys.
01:32:49 Légère et résistante.
01:32:51 Il va faire beau aujourd'hui dans le Var, Alexandra.
01:32:55 Oui, regardez ces images, il y a seulement quelques minutes du côté de hier
01:32:59 où le ciel s'annonce plutôt dégagé aujourd'hui.
01:33:02 Au programme du Grand Beau Temps, on aura du vent.
01:33:04 Le vent soufflera relativement fort entre le Var et les Bouches-du-Rhône.
01:33:07 Et puis vous aurez localement jusqu'à 22-23 degrés entre les Alpes-Maritimes.
01:33:11 Et hier, donc cet après-midi.
01:33:13 Au programme, une nouvelle dégradation.
01:33:15 Elle est arrivée hier.
01:33:16 On la retrouve aujourd'hui un petit peu plus au sud,
01:33:18 entre le Pays-Basque, le centre, encore le nord-est.
01:33:21 Partout ailleurs, un temps très brumeux, très nuageux.
01:33:23 Excepté autour du golfe du Lyon où le ciel est dégagé.
01:33:26 Ciel dégagé également, on vient de le voir en direction de la Côte d'Azur.
01:33:29 Et puis dans l'après-midi, on retrouvera quelques orages.
01:33:32 Un temps assez instable, un peu à l'image des jours précédents,
01:33:35 entre l'Orléanais et les frontières de l'Est.
01:33:37 Attention, ces orages pourraient être localement assez violents.
01:33:40 Côté température, c'est contrasté.
01:33:42 11 degrés pour le nord, contre 19 degrés à Perpignan.
01:33:46 Et dans l'après-midi, les températures resteront fraîches sur la Bretagne.
01:33:50 Seulement 16 degrés.
01:33:51 Vous aurez 17 degrés à Paris et localement jusqu'à 26 degrés du côté de Marseille.
01:33:56 Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys.
01:34:01 Légère et résistante pour vos prochains voyages.
01:34:04 C'est Newsy les 8h, bienvenue à tous.
01:34:16 A la une ce matin, ce qui s'est passé à Crépole a-t-il servi de leçon ?
01:34:20 On est en droit de se poser la question, après l'agression ultra-violente
01:34:24 d'un jeune lors d'un bal d'agriculteurs à Murinet dans l'Isère le week-end dernier.
01:34:29 Le maire de la ville que nous avons interrogé et que vous allez entendre
01:34:32 dit "ce sont toujours les mêmes".
01:34:35 Reportage à suivre.
01:34:36 Et puis le grand débat ce soir sur CNews à 10 jours des élections européennes
01:34:40 animé par Laurence Ferrari et Pierre De Villeneau.
01:34:43 Quels sont les enjeux pour les principaux candidats ?
01:34:46 On verra ça avec vous Gautier Lebret.
01:34:47 A tout de suite Gautier.
01:34:48 Un jeune homme de 24 ans sauvagement agressé pendant un bal organisé
01:34:52 par les JIA, les Jeunes Agriculteurs, dans son village.
01:34:55 Ça s'est passé samedi dernier dans la petite commune de Murinet en Isère.
01:34:58 C'est à moins de 30 km de Crépole où le jeune Thomas avait perdu la vie
01:35:02 dans des circonstances similaires.
01:35:04 Je voulais absolument qu'on démarre toutes les tranches ce matin
01:35:07 avec cette information, avec cette histoire.
01:35:09 Oui, une dizaine de personnes qui selon des témoins viendraient
01:35:12 de quartiers sensibles voisins sont allées à ce bal armés de barres de fer.
01:35:17 Nos équipes ont rencontré la victime de cette attaque
01:35:20 dont le visage est encore largement marqué par les coups.
01:35:23 Il refuse de témoigner, même anonymement, parce qu'il a peur des représailles.
01:35:26 Reportage d'Olivier Madigné avec le récit de Marie-Liès Chevalier.
01:35:29 Sur ces images, un jeune homme de 24 ans est roué de coups,
01:35:34 frappé au sol par une dizaine d'individus armés d'une barre de fer.
01:35:38 Samedi dernier, les Jeunes Agriculteurs de l'Isère
01:35:40 organisaient un bal dans la salle des fêtes de la commune de Murinet.
01:35:43 Vers 22h30, plusieurs jeunes venus des quartiers sensibles
01:35:46 de la ville voisine arrivent sur les lieux.
01:35:49 Des gens de Romain et de Saint-Morcin comme d'habitude, c'est les mêmes.
01:35:54 C'est les mêmes qui ont fait le trafic à Crépole.
01:35:56 Ils avaient des couteaux, des barres de fer.
01:35:58 On ne voyait pas au bal avec des couteaux et des barres de fer.
01:36:00 C'était un coup de montée, c'était sûr que c'était un coup de montée.
01:36:03 Sur place, nous avons rencontré la victime, le visage complètement tuméfié.
01:36:07 13 jours d'ITT lui ont été prescrits.
01:36:09 Entouré de ses amis, il refuse de témoigner, même anonymement, par crainte des représailles.
01:36:14 Tous font le lien avec le drame de Crépole, où le jeune Thomas, âgé de 15 ans,
01:36:18 avait été tué dans des conditions similaires le 9 novembre dernier, à 30 kilomètres de là.
01:36:23 On ne peut pas organiser des fêtes avec cet épée d'amoklès dessus.
01:36:28 Jeune écrivain qui travaille toute la journée, pas comme ces messieurs d'en face qui foutent rien de la journée.
01:36:33 Selon un proche de la victime présente au bal, les agresseurs étaient venus,
01:36:36 affirmant qu'ils voulaient casser du blanc.
01:36:38 Une enquête a été ouverte.
01:36:40 On retrouve à Murinet, dans l'Isère, tous les ingrédients du drame de Crépole, Paul Sujit.
01:36:46 Je découvre cette histoire sur votre antenne.
01:36:49 Je suis d'abord horrifié par les images que vous avez montrées, qui sont d'une sauvagerie sans nom,
01:36:54 et qui nous rappellent le pire de ce qui peut exister dans des règlements de comptes mafieux,
01:36:58 dans des villes où on sait qu'il y a des bandes rivales qui s'affrontent.
01:37:00 Là, c'est visiblement rien de tout ça.
01:37:02 C'est les endroits les plus ordinaires de France, la France tranquille,
01:37:05 qui se retrouvent en proie à une sauvagerie qu'on n'imagine évidemment pas là, qu'on voudrait voir nulle part.
01:37:10 Mais si ça arrive dans ces communes de la France rurale, on se dit,
01:37:13 mais à quel endroit est-ce que l'on peut vivre, est-ce que l'on peut faire la fête,
01:37:16 sans se retrouver roué de cou comme ça ? C'est effrayant.
01:37:19 Le grand débat des européennes, c'est à suivre à partir de 21h sur CNews et Europe 1,
01:37:24 avec Omanette, Laurence Ferrari et Pierre De Villeneuve.
01:37:26 Les huit principales têtes de liste ont été invitées.
01:37:29 Deux manqueront à l'appel ce soir, Raphaël Glucksmann pour le PS et Marie Toussaint pour les écologistes.
01:37:34 Ils ont tous les deux refusé d'être présents.
01:37:36 Il y aura leur pupitre s'ils changent d'avis avant 21h, ou même pendant, pourquoi pas.
01:37:41 Gauthier Lebret, quels sont les enjeux pour les principaux candidats ?
01:37:44 On va faire les trois premiers qui seront avec nous ce soir.
01:37:47 Numéro un, évidemment, l'ultra-favori, Jordan Bardella, qui continue de grimper dans les sondages.
01:37:52 On pensait qu'il y aurait eu un tassement une fois la barre des 30% passée.
01:37:55 Certains avaient tablé sur même une chute potentielle après son débat décevant avec Gabriel Attal.
01:38:00 Rien de tout ça, il continue de progresser et flirte désormais avec les 35%.
01:38:05 Alors évidemment, Jordan Bardella devra esquiver les coups de ses adversaires,
01:38:08 parce que quand vous êtes l'ultra-favori, et c'est normal,
01:38:11 vous êtes la cible de tous les autres concurrents.
01:38:14 Et donc on l'attaque sur sa présence au Parlement européen,
01:38:16 sur la présence du pro-russe, pro-azérie-mariani sur sa liste.
01:38:20 Mais pour le moment, ça ne prend pas, tout glisse sur lui.
01:38:22 Numéro deux, Valérie Hayé, fin de campagne assez compliquée pour Valérie Hayé.
01:38:26 Une cacophonie dans son camp, des désaccords sur la reconnaissance de l'État de Palestine,
01:38:30 sur le lien immigration/insécurité, sur la loi même immigration de Gérald Darmanin,
01:38:35 puisque Pascal Canfin, qui est détesté par les agriculteurs, a dit qu'il aurait voté contre.
01:38:40 La loi de Darmanin, et puis elle est désavouée quelque part,
01:38:42 quand Gabriel Attal va faire railler avec Jordan Bardella,
01:38:44 ou quand Emmanuel Macron propose un débat avec Marine Le Pen.
01:38:47 Le troisième homme, non pas de cette élection, puisque Raphaël Glucksmann boycotte,
01:38:51 mais de ceux qui seront sur le plateau ce soir, c'est évidemment François-Xavier Bellamy,
01:38:55 qui fait une campagne qui est soulignée par tout le monde,
01:38:58 comme une très bonne fin de campagne, avec des coups d'éclat.
01:39:01 Évidemment, son clash avec Louis Boyard à Sciences Po,
01:39:03 et ce qu'il a fait la semaine dernière après le débat Attal/Bardella,
01:39:06 disant que ce débat n'aurait pas dû avoir lieu,
01:39:08 puisque tous les autres candidats sont relégués au rôle de commentateur.
01:39:11 Voilà pour les trois premiers qui seront avec nous ce soir à 21h.
01:39:13 Merci Gauthier.
01:39:15 Les difficultés des enseignes de prêt-à-porter s'accumulent.
01:39:18 C'est au tour de Pinky d'être placée en procédure de sauvegarde.
01:39:21 La marque a déjà vécu deux plans sociaux ces deux dernières années.
01:39:24 Plan sociaux qui devra entraîner d'ici à la fin de l'année
01:39:27 la fermeture d'une centaine de magasins et le licenciement de 500 personnes.
01:39:32 Donc cette procédure de sauvegarde est la dernière chance de Pinky, selon les syndicats.
01:39:36 Dans un instant la grande interview.
01:39:38 Laurence Ferrari reçoit ce matin le député modem Olivier Falorni,
01:39:42 rapporteur du projet de loi sur la fin de vie.
01:39:44 Il est 8h12, c'est la grande interview.
01:39:50 Laurence Ferrari, vous recevez ce matin le député modem Olivier Falorni.
01:39:53 Et c'est votre grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:39:57 Bonjour Olivier Falorni.
01:39:58 Bonjour.
01:39:59 Vous êtes député apparenté modem, rapporteur général de la loi sur la fin de vie à l'Assemblée nationale.
01:40:03 On va évidemment y consacrer la majeure partie de cette interview.
01:40:06 Un mot avant, si vous le permettez, de ce qui se passe en ce moment à l'Assemblée nationale,
01:40:10 de ce qui s'est passé à propos de la Palestine.
01:40:13 Troisième jour de manifestation pro-palestinienne après les bombardements israéliens sur Rafah.
01:40:17 Un député insoumis abrandit un drapeau palestinien en plein hémicycle mardi
01:40:22 et coupant d'une lourde sanction des heurts son son suivi entre deux députés.
01:40:26 Est-ce que vous pensez que ce spectacle dessert la politique ?
01:40:30 Oui, ça dessert la politique. Je crois même que ça dessert la cause des Palestiniens.
01:40:36 Parce qu'effectivement, nous sommes tous, moi le premier, choqués, révoltés
01:40:41 par ce qui se passe aujourd'hui en Palestine, comme j'ai été indigné évidemment du pogrom du 7 octobre.
01:40:47 Donc voilà, c'est un coup médiatique.
01:40:50 Et ce qui m'a vraiment fait honte, mais vraiment fait honte en tant que député,
01:40:54 c'est de voir deux parlementaires s'insulter, se traiter de porc, se traiter de pourriture devant les caméras.
01:41:01 Je crois vraiment que c'est donné l'image la plus détestable de la politique.
01:41:04 Vous savez, dans l'hémicycle, il s'en est passé des choses.
01:41:07 Je veux dire, c'est pas nouveau.
01:41:08 Mais que des parlementaires s'insultent devant les Français,
01:41:12 je crois vraiment que ça donne une image détestable de la représentation nationale.
01:41:16 Vous avez raison Olivier Falorni. Le mot "porc", il n'est pas du tout anodin, vous le savez très très bien.
01:41:20 David Guiraud qui traite Meyrabib de porc, ça a une signification profondément antisémite.
01:41:25 Oui, oui, non mais je vous dis, j'ai été indigné de ses propos.
01:41:29 J'allais dire qu'ils m'ont plus choqué que le drapeau palestinien,
01:41:34 même si on n'a pas à faire ça dans l'hémicycle.
01:41:36 L'Assemblée nationale n'est pas le lieu de toutes les revendications, en tout cas l'hémicycle.
01:41:39 Par la parole, si, par la parole. Nous sommes des parlementaires.
01:41:43 Donc que ce collègue dise "je soutiens la Palestine, je souhaite un Etat palestinien", etc.,
01:41:48 il a parfaitement le droit de le faire. C'est notre rôle.
01:41:51 Mais ces coups médiatiques, cette façon d'attiser aussi un peu les conflits, je trouve ça assez déplorable.
01:41:59 C'est une instrumentalisation de la part de la France insoumise de ce conflit ?
01:42:02 Une instrumentalisation, je ne sais pas, mais à quelques jours des élections européennes,
01:42:06 on voit bien qu'il y a une volonté aussi d'essayer d'exister d'une autre façon.
01:42:10 Olivier Falorni, parlons de ce texte sur la fin de vie que vous portez.
01:42:14 C'est un des combats de votre vie depuis de nombreuses années.
01:42:17 Lundi, les députés ont commencé l'examen du projet de loi qui a été adopté de mi-mai en commission spéciale,
01:42:22 avec de nombreuses modifications.
01:42:24 Certains, dans ces conditions, parlent même du fait que tous les garde-fous sont tombés.
01:42:30 Est-ce que vous avez ce sentiment-là aussi, Olivier Falorni ?
01:42:32 Pas du tout. Pas du tout. Déjà, le mot "garde-fous" me gêne un peu.
01:42:36 On a établi des critères, parce qu'effectivement, nous proposons...
01:42:40 Ce texte est construit autour de deux idées.
01:42:43 Dans des situations de fin de vie, pour des malades qui souffrent et qui vont mourir,
01:42:51 il y a deux réponses possibles.
01:42:54 Une réponse primordiale, c'est celle des soins palliatifs.
01:42:57 - Nous sommes actuellement... - Allégés les souffrances.
01:43:00 Allégés les souffrances. Vous savez, moi, j'ai en tête cette phrase
01:43:03 qu'une femme malade m'avait dit, lorsqu'on parlait de la vie.
01:43:07 Elle m'avait dit "Qu'est-ce que vivre veut dire,
01:43:11 quand vivre n'est plus que souffrir sans espoir de guérir ?"
01:43:15 Voilà. Cette phrase, je la retiens.
01:43:17 Et donc, par rapport à cela, ce texte, il est prévu en deux parties,
01:43:21 avec une réponse primordiale, le développement des soins palliatifs.
01:43:25 Hier soir, nous avons voté ce développement des soins palliatifs,
01:43:29 même un droit opposable aux soins palliatifs,
01:43:31 une loi de programmation pour les soins palliatifs,
01:43:34 une réponse primordiale et un ultime recours,
01:43:37 parce que dans certaines situations, il y a des souffrances inapaisables
01:43:41 et on doit pouvoir avoir une aide à mourir.
01:43:43 C'est ma conviction, en tout cas.
01:43:45 - Évidemment, les soins palliatifs, on va en parler dans un instant,
01:43:48 il y a un accès extrêmement inégal sur le territoire français.
01:43:51 D'après le dernier rapport de la Cour des comptes,
01:43:53 il y a 50 % des besoins qui ne sont pas couverts, ce qui est gigantesque.
01:43:56 C'est gigantesque.
01:43:57 Evidemment qu'on demande à mourir quand on n'est pas soulagé de ses souffrances.
01:44:01 - Quand on soulage vos souffrances,
01:44:05 on envisage peut-être la fin de vie différemment.
01:44:08 - Absolument.
01:44:09 La question des souffrances, de la douleur, elle est essentielle.
01:44:13 Quand je disais pas que, je veux dire qu'il y a des malades
01:44:17 qui ne voudront pas aller en soins palliatifs.
01:44:19 C'est ce que je voulais exprimer.
01:44:21 - C'est des cas nombreux ?
01:44:23 - Je pense que ça fait partie de l'autonomie de la personne.
01:44:26 Vous savez, en 1999, il y a eu une décision révolutionnaire
01:44:29 dans la loi Kouchner.
01:44:31 C'est-à-dire qu'un malade pouvait décider d'arrêter ses traitements
01:44:34 au risque de sa propre vie.
01:44:36 Vous vous rendez compte du changement ?
01:44:39 C'était révolutionnaire de dire non, je dis stop au traitement,
01:44:43 je dis non à l'acharnement.
01:44:45 Il y a effectivement des malades à qui on dit
01:44:48 "Vous avez une maladie grave, incurable,
01:44:51 vous pouvez aller en soins palliatifs,
01:44:54 mais ça ne peut pas être une obligation."
01:44:57 En revanche, et là je suis évidemment d'accord avec vous,
01:45:01 les soins palliatifs, quand ils prennent en charge la souffrance,
01:45:05 réduisent de manière énorme la demande d'aide à mourir.
01:45:09 Mais, mais, mais, il y a des souffrances inapaisables
01:45:13 parce que c'est une médecine humaine, les soins palliatifs.
01:45:18 Donc il y a des situations qui sont aujourd'hui,
01:45:22 qui ne peuvent pas être mises de côté,
01:45:25 qu'on mettrait un voile pudique sur ces situations-là.
01:45:29 Soyons lucides et ne soyons pas hypocrites,
01:45:32 parce qu'on sait bien aujourd'hui qu'il y a des euthanasies clandestines dans ce pays,
01:45:36 qu'il y a des Françaises et des Français qui partent à l'étranger.
01:45:39 Donc regardons la mort lucidement, je crois que c'est indispensable.
01:45:43 Je note que vous employez le mot euthanasie,
01:45:45 qui est le mot qui correspond en réalité à ça.
01:45:47 On est d'accord Olivier Falorni ?
01:45:49 Je parle d'euthanasie puisque c'est le mot qui a été choisi en Belgique.
01:45:52 Moi ce mot me heurte, je l'ai dit en séance.
01:45:55 Vous l'utilisez ?
01:45:56 Oui, parce que c'est le mot qui a été utilisé en Belgique.
01:45:59 Donc moi j'assume les mots qui sont utilisés en Belgique.
01:46:01 Moi je parle d'aide à mourir en France.
01:46:03 Je vais vous dire pourquoi.
01:46:05 Je suis historien de formation.
01:46:07 Il y a des mots qui sont souillés par l'histoire.
01:46:10 Quel candidat aux européennes parlerait...
01:46:13 Il y a eu une visite d'État du président Macron en Allemagne.
01:46:16 Quel candidat aux européennes parlerait de collaboration franco-allemande aujourd'hui ?
01:46:19 On parle de coopération, on parle d'amitié.
01:46:22 Euthanasie a été utilisée.
01:46:24 Euthanatos, grec.
01:46:25 Oui, euthanasie, belle mort.
01:46:27 Mais euthanasie, ça veut dire belle mort.
01:46:30 C'est l'étymologie.
01:46:31 Simplement, le Troisième Reich, à un moment,
01:46:34 a décidé d'éliminer des dizaines et des centaines de milliers
01:46:39 de personnes handicapées sous le terme euthanasie.
01:46:42 Et c'est, je me souviens, la rencontre avec Robert Badinter en 2021
01:46:47 qui m'a alerté là-dessus, parce qu'il m'avait dit deux choses.
01:46:50 J'ai beaucoup réfléchi.
01:46:52 Je suis favorable à une évolution vers l'aide active à mourir,
01:46:55 mais surtout, n'utilisez pas le mot euthanasie.
01:46:57 Il résonne en moi comme un souvenir ignoble d'une souillure.
01:47:01 J'entends.
01:47:02 Olivier Falorni, dans les modifications qui ont été apportées,
01:47:05 vraiment substantielles dans cette commission,
01:47:07 il y a le remplacement du critère du pronostic vital engagé à court
01:47:11 au moyen terme, par la notion d'emphase avancée au terminal,
01:47:15 qui ouvre le champ à de très nombreuses maladies,
01:47:18 qui ouvre le champ à un certain nombre de malades
01:47:20 qui n'étaient pas inclus dans le premier item.
01:47:24 Est-ce que vous vous rendez compte du fait que c'est peut-être,
01:47:27 encore une fois, un garde-fou qui a été levé ?
01:47:30 Alors, l'analyse que vous faites n'est pas partagée.
01:47:32 Vous savez, au moment où on a voté ça,
01:47:34 la présidente de la commission a dit que ça ouvrait,
01:47:36 le ministre a dit que ça restreignait.
01:47:38 - Germain Le Baudot. - Que ça restreignait.
01:47:40 En fait, non, ça n'ouvre pas, ça ne restreint pas,
01:47:42 ça rend effectif le droit.
01:47:44 C'est-à-dire, imaginez, est-ce que vous imaginez
01:47:46 de voter une loi sur la fin de vie
01:47:48 qui mette de facto, en dehors de ce droit,
01:47:51 par exemple, les malades de Charcot ?
01:47:53 L'association des malades de Charcot,
01:47:56 qui se bat pour, évidemment, la recherche sur cette maladie,
01:48:00 pour la vie de ces malades, a fait un communiqué.
01:48:03 Ils nous ont dit, tenez bon sur cette réécriture.
01:48:07 Pourquoi ? Parce que, d'abord,
01:48:10 la notion de pronostic vital n'a pas disparu.
01:48:13 Et je pense qu'il faudra clarifier les choses
01:48:15 dans la réécriture, parce que...
01:48:17 - Là, c'est très clair. - Oui, je suis d'accord avec vous.
01:48:19 On garde la notion de maladie grave et incurable.
01:48:22 Et c'est vrai que pour les téléspectateurs,
01:48:24 on a l'impression que le pronostic vital a disparu.
01:48:26 La maladie grave, sa définition,
01:48:28 c'est une maladie qui engage le pronostic vital de la personne.
01:48:31 C'est dans l'exposé des motifs du gouvernement,
01:48:33 ça a été conservé, mais je pense qu'il faut repréciser
01:48:35 pronostic vital engagé, c'est-à-dire,
01:48:37 il faut qu'il y ait une maladie qui engage le pronostic vital.
01:48:40 Pourquoi nous avons... Le problème, il ne vient pas de là.
01:48:42 Il vient de la notion du moyen terme,
01:48:44 qui est utilisé nulle part en Europe.
01:48:46 - Ça veut dire quoi, moyen terme ? - Mais rien.
01:48:48 - 6 mois ? - Mais rien.
01:48:50 Déjà, c'est indéfini,
01:48:52 mais le problème, ce n'est pas forcément ça.
01:48:54 C'est que si ça devait être défini,
01:48:56 ça serait effectivement, on dirait, 6 mois.
01:48:59 Il n'y a que les Américains et puis l'Australie qui...
01:49:02 En fait, le moyen terme, c'est vous transformer,
01:49:05 vous demander à être un médecin, un médecin d'être un devin.
01:49:08 - C'est ça. - Voilà.
01:49:10 - Ils ne sont pas. - Mais ils ne sont pas.
01:49:12 - Ils sont là pour aider les patients à vivre et pas à mourir.
01:49:15 - Absolument. Et à faire en sorte,
01:49:18 aussi, que leur fin de vie soit supportable.
01:49:22 Et vous avez des médecins qui, aujourd'hui, disent
01:49:26 "Nous sommes prêts à accompagner jusqu'au bout le malade."
01:49:29 - Ils le font tous les jours. - Il ne faut pas dire "les soignants".
01:49:32 Il y a des soignants qui sont opposés,
01:49:34 il y en a qui sont favorables.
01:49:36 Et je reviens sur la notion de moyen terme.
01:49:38 On peut pouvoir faire du médecin un devin en lui disant
01:49:41 "Vous devez déterminer le temps qui reste à vivre au malade."
01:49:44 Alors que la phase avancée au terminal sollicite le médecin comme expert.
01:49:48 Comme expert. C'est-à-dire, est-ce que ce malade, par exemple,
01:49:52 a un cancer généralisé de stade 4 ou cancer métastatique ?
01:49:56 Est-ce que ce malade de Charcot commence à avoir les symptômes
01:49:59 de perte de la déglutition, de la respiration ?
01:50:02 Et donc les malades de Charcot, ils disent
01:50:05 "Il n'y aura pas un médecin compte tenu de la difficulté à évaluer
01:50:09 le temps qu'il reste à vivre pour un malade,
01:50:11 il n'y aura pas un médecin pour accepter de faire ce pronostic vital."
01:50:15 - Qu'est-ce qui s'est passé dans cette commission, M. Falorni ?
01:50:18 Est-ce qu'il y a eu un renversement ?
01:50:21 Est-ce qu'un certain nombre de députés, qui étaient des militants,
01:50:24 étaient là pour bousculer ce texte ?
01:50:27 Qu'est-ce qui s'est passé dans les coulisses de cette commission ?
01:50:30 - Je crois qu'en fait, il faut revenir un petit peu à la réalité.
01:50:34 Vous savez, ce texte, il a été construit
01:50:37 à la demande du Conseil d'Etat,
01:50:39 cette partie sur l'aide à mourir, en deux phases.
01:50:41 Il y a une partie théorique, de définition,
01:50:44 et puis il y a une partie sur la procédure.
01:50:46 Et la procédure, elle n'a pas changé.
01:50:49 Elle n'a pas changé par rapport au texte initial.
01:50:51 Là où il y a eu confusion, c'est que des collègues
01:50:54 ont fait voter deux amendements d'intention.
01:50:57 Un qui donne la liberté de choix aux malades
01:51:00 entre le fait de s'auto-administrer soi-même,
01:51:03 si la personne obtient ce droit,
01:51:05 soit de demander l'intervention d'un tiers,
01:51:09 un médecin, un infirmier ou une personne proche.
01:51:12 Et l'autre, c'est effectivement de pouvoir inscrire
01:51:15 dans ces directives anticipées une demande d'aide à mourir.
01:51:19 Simplement, dans la procédure, rien n'a été changé,
01:51:22 ni le principe de l'auto-administration comme priorité,
01:51:25 ni la possibilité de bénéficier d'une aide à mourir
01:51:29 si on n'est plus en conscience.
01:51:31 - Olivier Falorni, les médecins sont réticents
01:51:34 à l'administration de ce geste,
01:51:36 qui rentre en pleine contradiction avec le serment d'Hippocrate.
01:51:39 "Je ferai tout pour soulager les souffrances,
01:51:41 "je ne prolongerai pas abusivement les agonies,
01:51:43 "je ne provoquerai jamais la mort délibérément."
01:51:46 - Et ne pas nuire.
01:51:48 - Vous comprenez leur réticence à administrer ce geste ?
01:51:51 - Il y a aussi la notion de ne pas nuire.
01:51:54 - "Je ne provoquerai jamais la mort délibérément."
01:51:57 - Oui, vous savez...
01:51:59 - Pas de "oui, mais", c'est écrit dans le serment d'Hippocrate.
01:52:02 - Le serment d'Hippocrate, vous savez, il vient de loin,
01:52:05 et il a beaucoup changé, parce que le serment d'Hippocrate,
01:52:08 il ne permettait pas l'IVG,
01:52:10 il ne permettait pas un professeur de médecine
01:52:13 de se faire rémunérer.
01:52:15 Les choses ont évolué avec le temps.
01:52:17 C'est aussi vieux que la définition de l'euthanasie.
01:52:20 Mais vous savez, je vais peut-être vous choquer,
01:52:24 l'aide à mourir, pour l'immense majorité des gens,
01:52:28 ce sera une aide à vivre.
01:52:30 C'est-à-dire que cela permettra à des gens
01:52:33 qui sont en fin de vie, qui sont malades, qui souffrent,
01:52:37 de se dire "j'aurai cet ultime recours",
01:52:41 dont l'immense majorité ne se servira pas.
01:52:44 Et ça les aidera peut-être à continuer un peu le bout du chemin,
01:52:47 s'ils le souhaitent.
01:52:49 C'est pour ça que je dis que l'aide à mourir
01:52:51 peut être une aide à vivre,
01:52:53 parce que c'est un moyen d'apaiser un peu
01:52:55 ces derniers moments de la vie.
01:52:57 - Je voudrais vous citer le docteur Alexis Burneau,
01:52:59 qui a écrit un livre qui s'appelle "Fin de vie, le cas de conscience".
01:53:01 Il dit "l'élan vital réapparaît
01:53:03 dès que les souffrances psychiques s'estompent,
01:53:05 car en réalité c'est le plus dur.
01:53:07 Du côté des souffrances physiques, on a fait d'énormes progrès,
01:53:09 mais c'est la solitude et l'angoisse d'être vulnérable
01:53:12 qui poussent certains à vouloir une mort anticipée".
01:53:15 - En partie, mais je crois que c'est faire quand même
01:53:19 assez peu de cas aujourd'hui des situations de douleur physique
01:53:23 qui continuent à exister.
01:53:25 - On ne peut pas faire l'impasse là-dessus.
01:53:28 J'entendais des collègues qui disaient "c'est très peu de cas".
01:53:31 Mais très peu, c'est beaucoup trop.
01:53:34 Et ces situations-là, on ne peut pas continuer à les évacuer.
01:53:39 Vous savez, ces 20 dernières années,
01:53:41 il y a eu 4 lois sur la fin de vie
01:53:43 qui ont amené des évolutions, voire des révolutions importantes.
01:53:47 Le droit de ne pas souffrir.
01:53:49 Prendez compte, on se serait rencontré il y a 20 ans.
01:53:53 La souffrance, c'était parfois considéré comme inévitable.
01:53:56 Et le droit de ne pas subir,
01:53:58 c'est-à-dire de déterminer son propre destin,
01:54:00 de refuser les traitements, de refuser l'acharnement,
01:54:03 tout ça a été conquis.
01:54:05 Aujourd'hui, je ne parle pas de conquête.
01:54:07 Je dis simplement qu'il faut faire en sorte
01:54:09 que cette réalité, le droit de ne pas souffrir,
01:54:11 le droit de ne pas subir, s'applique concrètement.
01:54:13 Ca veut dire des soins palliatifs partout et pour tous
01:54:16 et un ultime recours, une aide à mourir
01:54:18 dans certaines situations où finalement,
01:54:21 nos compatriotes n'en peuvent plus
01:54:23 parce qu'ils considèrent que vivre n'est plus que souffrir
01:54:25 et je le précise, sans espoir de guérir.
01:54:28 - Une dernière question concernant les cultes.
01:54:30 Je le disais, l'Église catholique estime que les verrous ont sauté.
01:54:33 Pareil du côté du grand rabbin de France,
01:54:35 Rahim Korsia, qui estime que c'est terrifiant.
01:54:37 On ne se rend pas compte de la charge qu'on met sur la société
01:54:40 en encourageant une forme de suicide.
01:54:42 C'est une rupture anthropologique, au fond, ou pas ?
01:54:45 - Je ne le pense pas.
01:54:47 Je respecte la parole des représentants des cultes,
01:54:49 qui ne correspondent pas toujours,
01:54:51 c'est le moins qu'on puisse dire, à la pensée des croyants.
01:54:54 Je rencontre des croyants de tous les cultes chaque jour.
01:54:57 Les enquêtes d'opinion, pas à ce qu'elles valent,
01:55:00 mais elles sont très claires aussi.
01:55:02 Il y a beaucoup de croyants qui sont confrontés à la réalité.
01:55:05 Vous voyez, c'est un sujet à la fois philosophique, éthique,
01:55:08 très important, mais c'est aussi le concret de la vie.
01:55:11 Et quand on est confronté à cela,
01:55:13 parfois on passe de la théorie à la réalité
01:55:17 et parfois on évolue.
01:55:19 Je crois que c'est un sujet qui impose l'humilité.
01:55:21 J'ai des convictions, mais pas de certitude, Mme Ferrari.
01:55:25 - Merci, Olivier Falorni.
01:55:27 Vote de la loi le 11 juin ou pas ?
01:55:29 - Théoriquement, mais au rythme où on va,
01:55:31 je ne sais pas si on atteindra...
01:55:33 Mais en tout cas, on avance.
01:55:35 J'espère que ce texte sera voté le 11 juin, comme prévu.
01:55:38 - C'était votre grande interview, Olivier Falorni,
01:55:40 sur CNews et sur Ordre. Merci à vous.
01:55:45 - C'est News Il est 8h30.
01:55:47 Merci à vous, Laurence Ferrari, à votre invité, Olivier Falorni,
01:55:50 qui est le rapporteur du texte sur la fin de vie
01:55:55 qui est actuellement examinée à l'Assemblée nationale.
01:55:58 8h30, à partir de quel âge devient-on vieux ?
01:56:01 Cette question, je la poserai à Antoine Decaune.
01:56:03 Bonjour, Antoine Decaune.
01:56:04 - Sans transition. L'aide à mourir et vie.
01:56:06 - Sans transition. Il y en a peut-être une, d'ailleurs.
01:56:08 On verra tout à l'heure. On va en parler.
01:56:10 Pourquoi vous êtes là ?
01:56:11 Parce que vous lancez un magazine, le magazine "Vieux".
01:56:14 J'assume, voilà, avec des interviews,
01:56:18 beaucoup d'humour et on va en parler dans un instant.
01:56:21 Merci d'être avec nous ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
01:56:24 A tout de suite.
01:56:25 On va parler également des refus d'obtempérer en forte hausse.
01:56:29 C'est ce que révèlent les conclusions d'un rapport réalisé par des députés.
01:56:34 Le détail, dès le début de ce journal.
01:56:36 À Monaco, le braquage en plein jour d'une bijouterie.
01:56:41 Un homme masqué a raflé pour 3 millions d'euros de montres en l'espace de 7 minutes.
01:56:46 On va vous montrer ce qui s'est passé, comment il a agi.
01:56:50 Soyez là, bien sûr, ce soir à 21h sur CNews et sur Europe 1
01:56:53 pour le grand débat des Européennes animé par Laurence Ferrari et Pierre de Villeneuve.
01:56:57 On va vous emmener dans les coulisses de ce débat pour vous montrer les préparatifs.
01:57:02 Le nombre de refus d'obtempérer a considérablement augmenté ces 10 dernières années.
01:57:06 C'est ce que révèle un rapport de la mission d'information de l'Assemblée nationale sur le sujet.
01:57:11 On est passé de 19 000 refus d'obtempérer en 2012 à 25 000 en 2022.
01:57:16 Chiffre encore plus inquiétant.
01:57:18 Sur la même période, les refus d'obtempérer aggravés ont connu une hausse de près de 95%.
01:57:23 Le détail avec Maxime Legay.
01:57:25 Des scènes comme celle-ci sont de plus en plus fréquentes dans notre pays.
01:57:32 Entre 2012 et 2022, les refus d'obtempérer aggravés ont augmenté de 94,6%.
01:57:39 Hausse des délits routiers, augmentation du trafic de stupéfiants,
01:57:43 les raisons pour expliquer ce phénomène sont multiples.
01:57:46 Pour le rapporteur de la mission d'information sur le sujet,
01:57:49 c'est avant tout le rapport à l'autorité qui n'est plus le même.
01:57:52 En cause là-dedans, bien entendu, incontestablement,
01:57:56 une forme de refus de l'autorité, de dégradation un peu de ce contexte-là.
01:58:01 Une situation préoccupante et qui inquiète les syndicats de policiers.
01:58:06 Nous sommes des cibles, d'ailleurs ce ne sont pas des refus d'obtempérer,
01:58:09 la plupart du temps ce sont des tentatives d'homicide volontaire
01:58:12 qui sont faites à l'endroit des forces de l'ordre,
01:58:14 qui nous mettent en danger, qui mettent en danger les citoyens.
01:58:16 Parallèlement, on utilise très peu notre arme de service,
01:58:20 alors on en parle quand ça arrive, mais dans moins de 1% des cas,
01:58:23 on utilise notre arme de service lorsque nous sentons un danger.
01:58:27 Selon les dernières données à notre disposition, sur la période 2017-2022,
01:58:32 le nombre de tirs effectués par la police en cas de refus d'obtempérer a diminué de 32%.
01:58:39 C'est un braquage dont tout le monde parle sur le Rocher,
01:58:42 une bijouterie de luxe a été braquée en plein jour hier
01:58:46 dans la principauté ultra sécurisée de Monaco.
01:58:49 Oui, sur les images de vidéosurveillance,
01:58:51 on voit un homme masqué se faire passer pour une personne âgée
01:58:54 avant de menacer la vendeuse avec une arme.
01:58:57 Au total, 3 millions d'euros de bijoux ont été volés en seulement 7 minutes.
01:59:02 Marie-Victoire Diodonné.
01:59:04 Grimé, le dos voûté et une canne à la main,
01:59:07 le braqueur a tout d'une personne âgée.
01:59:10 Mais les images de vidéosurveillance de ce magasin de luxe
01:59:13 ne laissent pas de place au doute.
01:59:15 Rapidement, l'individu sort son arme et menace la vendeuse au comptoir.
01:59:19 Il sort un modeste sac de course, donne ses consignes à l'employé.
01:59:23 Ensemble, ils collectent montres et bijoux.
01:59:26 Des passants jettent un oeil à la devanture de la boutique.
01:59:29 En plein braquage, quelques signes de l'individu.
01:59:32 Et ils repartent ne se doutant de rien.
01:59:34 Avant de partir, l'homme couvre ses traces à l'aide d'un spray.
01:59:37 Un complice l'attend en scooter, non loin.
01:59:40 Les deux individus prennent la fuite et sont toujours activement recherchés.
01:59:44 Bilan du braquage, 3 millions d'euros en 7 minutes.
01:59:50 - Il se faisait passer pour un vieux, le jour du lancement de "vieux" ?
01:59:55 - Oui, le jour du lancement de votre magasin.
01:59:57 - Merci Monaco.
01:59:58 - Il y a peut-être un lien d'ailleurs.
02:00:00 Mais plus sérieusement, il y a tellement de caméras dans Monaco,
02:00:04 à mon avis, on va vite le retrouver.
02:00:08 Braquage, on ne parle pas de ça, parce que les braquages sont rares à Monaco.
02:00:11 Allez, on change de sujet.
02:00:13 Le grand débat des européennes, c'est à suivre à 21h sur CNews et Europe 1,
02:00:18 avec Romanette, Laurence Ferrari, Pierre De Villeneau.
02:00:20 Les 8 principales têtes de liste ont été invitées, il en manquera 2.
02:00:23 - Oui, il en manquera 2, Raphaël Glucksmann pour l'EPS
02:00:26 et Marie Toussaint pour les écologistes,
02:00:28 ils ont tout simplement refusé l'invitation.
02:00:30 Marie-Léa Chevalier et Yael Benhamou nous emmènent dans les coulisses
02:00:33 des derniers préparatifs de ce débat.
02:00:35 Sur les 8 principales têtes de liste de ces élections européennes,
02:00:39 2 ont décidé de boycotter le débat.
02:00:41 Raphaël Glucksmann pour l'EPS et Marie Toussaint pour les écologistes.
02:00:45 Une erreur stratégique selon Florian Tardif.
02:00:48 - Ce que permettent ces débats télévisés, c'est de consolider la base électorale.
02:00:53 C'est extrêmement important pour les plus petits candidats
02:00:56 que sont Raphaël Glucksmann ou encore Marie Toussaint.
02:00:59 C'est pourquoi il aurait été important pour elles
02:01:02 de participer à l'un de ces débats télévisés.
02:01:05 - Pour marquer leur absence, les pupitres de la tête de liste
02:01:08 d'Europe Ecologie des Verts, Marie Toussaint et d'UPS,
02:01:11 Raphaël Glucksmann, apparaîtront vides sur le plateau.
02:01:14 Ils avaient volonté de montrer qu'ils étaient invités,
02:01:16 mais ont sciemment choisi de refuser le débat.
02:01:18 - Il faut qu'on comprenne pourquoi il y a 2 pupitres vides.
02:01:21 Il faut qu'on les montre, qu'on les voit pendant l'émission, mais pas à outrance.
02:01:24 La position des politiques est si ressort.
02:01:27 Je pense qu'on a mis sciemment les 2 pupitres vides aux extrémités.
02:01:32 Pour moi, ça m'arrange plutôt qu'ils soient au milieu du dispositif.
02:01:37 - Pouvoir d'achat, agriculture, guerre, immigration
02:01:40 seront les sujets débattus ce soir par les candidats.
02:01:43 - Est-ce que la sécurité sociale peut mourir ?
02:01:48 En tout cas, on semble tout faire pour, puisqu'on n'arrive pas à faire baisser les déficits.
02:01:52 11 milliards d'euros de déficit rien que l'année dernière, sur un an.
02:01:56 Et rien que pour une branche, la branche maladie de la Sécu.
02:01:59 La Cour des comptes propose, pour faire des économies
02:02:02 et lutter contre les abus d'arrêts maladie,
02:02:04 de créer un délai de carence d'une semaine.
02:02:06 Fini les remboursements pour les petits arrêts maladie.
02:02:09 Qu'est-ce que vous en pensez ? C'est la question que je vous pose ce matin.
02:02:11 Est-ce que certains profitent du système très généreux ?
02:02:13 Trop généreux, disent certains.
02:02:15 Est-ce que ce serait injuste ?
02:02:17 Vous avez flashé le QR code, enregistrez vos vidéos.
02:02:19 Voici vos réponses.
02:02:21 - Bien sûr qu'il y a de l'abus, les arrêts maladie de courte durée en Allemagne,
02:02:26 par exemple, moi qui étais travailleur frontalier, c'est en moitié moins.
02:02:29 Donc aujourd'hui je suis commerçant,
02:02:31 quand j'ai le nez qui coule, je ne peux pas m'arrêter,
02:02:33 il faut que je continue à travailler.
02:02:35 Personne ne rembourse quoi que ce soit.
02:02:37 C'est comme ça.
02:02:39 Il faut que la charge de travail soit répartie équitablement sur tout le monde.
02:02:44 - Il y en a qui en abusent certainement, mais il y en a aussi qui n'en abusent pas.
02:02:47 Et je rappelle que la population commence à vieillir,
02:02:50 et on ne fait pas toujours exprès d'être malade,
02:02:53 ou même de ne pas aller travailler.
02:02:55 - Bien sûr que les arrêts maladie, il y en a beaucoup trop.
02:02:59 Je vous assure, j'ai travaillé jusqu'à 71 ans,
02:03:02 je ne me rappelle pas la dernière fois que j'ai eu un arrêt à la Sécurité sociale.
02:03:06 On pourrait vérifier.
02:03:08 Les gens exagèrent, mais ceux qui veulent des arrêts de travail,
02:03:11 qui laissent la place aux autres.
02:03:13 Il y a des gens qui veulent vraiment travailler,
02:03:15 mais il faut faire quelque chose.
02:03:18 Effectivement, j'ai vu que maintenant ce ne serait pas avant 8 jours qu'on les paierait.
02:03:22 C'est très bien, je pense.
02:03:24 - C'est parfait, il faut rassurer cette téléspectatrice.
02:03:29 C'est parfait l'homme et guillot.
02:03:31 C'est juste la Cour des comptes qui fait cette préconisation.
02:03:35 Il va falloir faire des économies.
02:03:37 - C'était des témoignages de vieux.
02:03:39 - C'était des témoignages de personnes d'un certain âge.
02:03:41 C'était des témoignages de personnes d'un certain âge, effectivement.
02:03:46 Antoine Decaune, merci d'être là.
02:03:49 C'est un grand plaisir de vous recevoir.
02:03:52 Je sens que ça fait plaisir à tous les téléspectateurs.
02:03:54 En tout cas, ça fait plaisir à tout le plateau.
02:03:56 - Même aux jeunes.
02:03:57 - Et même aux jeunes, voilà, aux plus jeunes.
02:03:59 - Même aux jeunes.
02:04:01 - Alors, vous lancez le magazine "Vieux".
02:04:03 - C'est pas la une.
02:04:05 Très honnêtement, j'ai cru que c'était une blague au début.
02:04:08 Quand j'ai vu passer sur les réseaux sociaux "Antoine Decaune lance le magazine "Vieux",
02:04:12 j'ai cru que c'était une blague.
02:04:15 Comment l'idée vous est venue ?
02:04:16 - Je tiens d'abord à rectifier.
02:04:17 Ce n'est pas moi qui lance.
02:04:19 Je n'ai plus, hélas, cette force.
02:04:21 C'est un éditeur de chez Bayard Presse.
02:04:26 Romain Juber qui est venu me trouver il y a quelques mois
02:04:28 en me disant "là, j'ai cette idée".
02:04:30 J'avais précédemment fait un trimestriel qui s'appelait "Bon"
02:04:33 avec Thierry Marx sur le goût, la nourriture.
02:04:36 Il a dit "j'ai une idée, on va faire un truc sur l'âge,
02:04:39 sur la transmission, sur les vieux".
02:04:42 Voilà.
02:04:43 Et avec ce titre que je trouve absolument génial.
02:04:45 - Et vous avez dit "Banco".
02:04:46 - Et j'ai dit "oui, l'idée m'a saluté immédiatement".
02:04:48 Et on a commencé à gamberger, à réfléchir,
02:04:50 qu'est-ce qu'on pourrait mettre dans le journal.
02:04:52 Et puis il a pris corps petit à petit.
02:04:53 Et le voici.
02:04:54 - Alors, c'est très drôle, notamment votre édito.
02:04:56 J'ai vraiment explosé de rire.
02:04:59 - C'est vrai ?
02:05:00 - Je lis ça.
02:05:01 - Un petit peu au volant, j'espère.
02:05:02 - Notamment sur l'étanchéité.
02:05:03 On est de moins en moins de ceci, cela.
02:05:04 Plus on est vieux, moins on est étanche.
02:05:05 Bon, ça m'a fait rire.
02:05:06 Voilà.
02:05:07 - Au moment où je vous parle...
02:05:08 [Rires]
02:05:12 J'espère que ça ne va pas durer trop longtemps, ce truc.
02:05:14 [Rires]
02:05:17 - Voilà.
02:05:18 Donc, ce n'est pas la vieillesse triste.
02:05:20 C'est la vieillesse plutôt.
02:05:22 C'est énormément d'humour.
02:05:24 - La vieillesse, c'est triste.
02:05:25 Il arrive un moment où ça se dégrade,
02:05:27 où ça remburde.
02:05:29 D'accord, on est tous d'accord.
02:05:30 Mais puisqu'on est tous condamnés à vieillir,
02:05:33 autant essayer de le faire joyeusement, non ?
02:05:35 - Oui.
02:05:36 Mais on est vieux à partir de quel âge ?
02:05:38 - Ça peut commencer à 20 ans.
02:05:39 - Oui, c'est ça.
02:05:40 - Ça peut commencer très, très tôt.
02:05:41 C'est pour ça que le spectre est large.
02:05:43 - J'ai l'impression que plus personne dit qu'il est vieux.
02:05:45 C'est-à-dire qu'à 50 ans, alors là, on n'est pas vieux.
02:05:47 À 60 ans, je ne suis pas vieux.
02:05:50 Quand on dit, tiens, 70, je ne suis pas vieux non plus.
02:05:53 Quand on parle de quelqu'un qui décède à 78, 85 ans,
02:05:56 on dit oui, mais aujourd'hui, c'est plus vieux.
02:05:58 Alors, on a l'impression que plus personne n'est vieux aujourd'hui.
02:05:59 Il n'y a plus de vieux.
02:06:00 - Sauf un qui est à cette table.
02:06:02 - Vous, vous l'assumez.
02:06:03 Vous dites, c'est marqué en une de ma liste, j'assume.
02:06:05 - 70 balais, oui, je suis vieux, je suis biologiquement vieux.
02:06:08 C'est-à-dire que je suis passé de l'autre côté.
02:06:10 Ça va commencer à descendre doucement,
02:06:13 à tomber l'atmosphère.
02:06:15 - Il y a quelqu'un qui avait dit qu'on était vieux
02:06:16 quand on commençait à trouver que les policiers faisaient jeûne dans la rue.
02:06:19 Je ne sais plus qui avait dit.
02:06:20 - Par exemple.
02:06:21 - Non, mais nous, on a une phrase de Groucho Marx,
02:06:23 on se sert dans le journal et qui me plaît beaucoup,
02:06:26 qui est dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé.
02:06:30 - Oui, oui.
02:06:31 - Ça se passe tellement bien.
02:06:32 - Qui se voit encore jeune et qui se dit, mais qu'est-ce qui m'est arrivé ?
02:06:34 - Moi, c'est exactement ça.
02:06:35 J'ai l'impression d'avoir 15 ans, quoi.
02:06:37 - Oui, oui.
02:06:38 - Alors, pas l'adulescent tel qu'on l'a toujours défini,
02:06:41 mais je ne me reconnais pas du tout dans mon âge biologique.
02:06:44 - Alors, il y a des interviews, évidemment.
02:06:46 Il y a le grand entretien.
02:06:47 Vous signez le grand entretien.
02:06:49 Il y a plusieurs pages, 5, 6, je ne sais plus.
02:06:51 - Avec Daniel Auteuil.
02:06:52 - Avec Daniel Auteuil, voilà, qui a accepté tout de suite.
02:06:55 - Tout de suite, sans hésiter.
02:06:57 - Il ne s'est pas dit, attend, tu vas me coller une étiquette de vieux.
02:07:00 - Mais non, pas du tout, parce que justement,
02:07:02 il n'y a rien d'infamant ou de dégradant à être vieux, heureusement.
02:07:05 Et le cas de Daniel Auteuil est merveilleux,
02:07:07 parce que c'est un acteur qui est, tout à fait objectifment,
02:07:11 un des plus grands acteurs français de l'époque,
02:07:14 mais qui, à son âge, il s'est mis à chanter.
02:07:17 Il avait commencé un peu dans les années 80,
02:07:19 puis c'était juste un coup d'aisselle.
02:07:21 Maintenant, il s'est mis à chanter.
02:07:22 Il est avec Gaëtan Roussel sur scène, il fait son tour de chant.
02:07:25 Et puis, il réalise.
02:07:26 Et puis, il écrit.
02:07:27 Enfin, il n'a jamais été, rarement été aussi productif qu'aujourd'hui.
02:07:30 - Et alors, le secret, c'est d'avoir des projets, en fait ?
02:07:33 - C'est la curiosité.
02:07:34 - Quand on n'est pas acteur, c'est de déménager, changer de voiture,
02:07:38 repeindre le salon, je ne sais pas.
02:07:40 - Le secret, c'est la curiosité.
02:07:42 C'est de rester éveillé, c'est de s'intéresser au monde,
02:07:45 de ne pas s'en sentir exclu, de ne pas se sentir sur le bas côté
02:07:48 parce qu'on a fini sa vie active.
02:07:51 C'est la curiosité et l'enthousiasme.
02:07:54 - Il y a aussi Florence Foresti.
02:07:56 Alors, on va regarder ce qu'elle a écrit.
02:07:58 Alors, ça, ça m'a amusé aussi.
02:08:00 Elle a écrit "Je suis vieille parce que..."
02:08:02 Alors, il y en a eu...
02:08:03 Ça va apparaître à l'écran.
02:08:04 "Parce que je suis en train d'écrire ces lignes avec des lunettes de pharmacie."
02:08:10 Il y a le docteur Brigitte Millot qui va nous rejoindre, d'ailleurs, en plateau.
02:08:13 - Une autre vieille.
02:08:14 - Une autre vieille, voilà.
02:08:17 C'est Brigitte qui le dit.
02:08:19 "Je sais que je suis vieille..."
02:08:21 On peut les remettre, Florence Foresti.
02:08:23 "Je suis vieille parce que...
02:08:25 oméga-3 curcuma, parce que ma fille me dépasse en tout point,
02:08:29 parce que je ne prends plus..."
02:08:31 J'ai des lentilles, je triche.
02:08:32 "Parce que je ne prends plus de sucre dans mon café."
02:08:35 C'est horrible, c'est ce que je fais depuis quelque temps.
02:08:37 "Parce que j'ai froid."
02:08:39 Florence Foresti a accepté aussi...
02:08:41 C'était plus dur pour une femme de vieillir.
02:08:43 - Oui.
02:08:44 - Vous l'aurez certainement remarqué.
02:08:46 Surtout dans le monde du spectacle, de l'audiovisuel.
02:08:49 - Où le paraître est super, très important.
02:08:52 - L'emporte est capitale.
02:08:54 Non, et Florence, son dernier spectacle,
02:08:56 "Girls, Girls, Girls", qui était absolument hilarant,
02:08:59 tournait beaucoup autour de ça.
02:09:00 Autour d'une femme qui prend de l'âge,
02:09:03 la séduction, l'amour, la vie de tous les jours.
02:09:08 Non, non, elle en parle très, très bien, évidemment.
02:09:10 - Brigitte Millot, docteur Brigitte Millot.
02:09:12 - Bonjour.
02:09:13 - Je trouve qu'il n'y a rien de plus beau que de vieillir.
02:09:15 - Et à partir de quel âge on est biologiquement vieux ?
02:09:17 Ce que je disais tout à l'heure, Antoine de Gaulle,
02:09:18 plus personne dit "je suis vieux".
02:09:20 - On est toujours le jeune de quelqu'un.
02:09:21 On est toujours plus vieux que soi de toute façon.
02:09:23 Après, ce qu'il faut comprendre, c'est que dans le mot "vieux",
02:09:25 il y a le mot "vie", quoi.
02:09:26 Et ce qui est important, c'est d'être toujours là.
02:09:29 Et puis après, il faut toujours réaliser aussi
02:09:32 que bien vieillir, c'est apprendre à bien se connaître.
02:09:36 Je trouve qu'avec l'âge, on acquiert cette qualité
02:09:38 d'apprendre à mieux se connaître.
02:09:39 Et puis de comprendre que ce n'est plus le temps qui passe,
02:09:41 mais c'est le temps qui reste.
02:09:42 Donc, il faut en profiter.
02:09:44 - Vous voulez que je vous dise les avantages de l'âge ?
02:09:46 - Oui.
02:09:47 - C'est qu'on n'est plus obsédé à se prouver qu'on existe,
02:09:51 à essayer de trouver sa place dans le monde coûte que coûte.
02:09:54 Il y a une forme de sérénité, de détachement, de distance
02:09:58 qui sont extrêmement agréables à vivre.
02:10:00 - De confort.
02:10:01 - Je parle à titre personnel.
02:10:02 Moi, je me sens beaucoup mieux dans ma peau aujourd'hui.
02:10:04 - Plus serein qu'il y a 30 ans.
02:10:06 - Il y a 30 ans, évidemment.
02:10:07 - Attention, il y a des défauts quand même.
02:10:08 - Ah, il y a des défauts.
02:10:09 - On est fatigué, on se fatigue plus vite qu'avant.
02:10:11 - La fameuse étanchéité.
02:10:12 [Rires]
02:10:14 - Il y en a toujours, mais...
02:10:15 Et d'ailleurs, puisqu'on n'a pas...
02:10:16 [Rires]
02:10:17 - Non, mais on n'est pas fatigué.
02:10:18 - Non, non, c'est terminé.
02:10:19 Merci beaucoup, Antoine de Cône.
02:10:21 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale
02:10:24 pour parler de votre magazine.
02:10:26 Le magazine qu'on finira tous par lire.
02:10:29 Effectivement, on est tous égaux face à l'âge.
02:10:32 Merci beaucoup.
02:10:33 - Merci à vous.
02:10:34 - À bientôt.
02:10:35 Et longue vie à vieux.
02:10:36 Allez, la santé tout de suite.
02:10:37 Avec le docteur Brigitte Millot.
02:10:39 Retrouvez votre programme avec Parakito.
02:10:42 Solutions anti-moustiques fabriquées en France
02:10:45 aux actifs d'origine végétale.
02:10:47 - Docteur Millot.
02:10:50 Ça va, Brigitte ?
02:10:51 - Oui, ça va.
02:10:52 - C'est aujourd'hui la journée mondiale de la sclérose en plaques.
02:10:54 Et vous nous dites, Brigitte, ce matin,
02:10:56 qu'il n'y a pas une sclérose en plaques qui ressemble à une autre.
02:10:59 Mais pour commencer, un rappel sur ce qu'est la sclérose en plaques.
02:11:02 - Oui, la sclérose en plaques, c'est une maladie...
02:11:04 Tout le monde connaît le nom,
02:11:07 mais c'est vrai que c'est assez difficile de comprendre pourquoi.
02:11:09 Parce qu'elle est très complexe comme maladie.
02:11:11 C'est une maladie à la fois inflammatoire,
02:11:13 à la fois auto-immune,
02:11:15 c'est-à-dire que ce sont nos propres cellules
02:11:17 qui s'attaquent à certaines de nos cellules.
02:11:19 C'est une maladie neurodégénérative,
02:11:22 c'est-à-dire qui va aboutir à la destruction des neurones.
02:11:25 C'est une maladie qui touche essentiellement les femmes.
02:11:28 Trois femmes pour un homme.
02:11:30 Et c'est une maladie surtout qui survient chez l'adulte jeune
02:11:34 au moment où vous êtes en train de construire votre vie.
02:11:37 Votre vie amoureuse, votre vie personnelle,
02:11:39 votre vie sociale, votre vie professionnelle,
02:11:41 tous vos projets.
02:11:43 Et c'est à ce stage-là que ça vous tombe dessus.
02:11:46 Alors, pour comprendre comment ça marche,
02:11:48 il faut déjà revoir comment fonctionnent nos neurones.
02:11:51 On va voir sur cette image un neurone.
02:11:54 Il y a un corps cellulaire.
02:11:56 Là-haut, c'est la tête que vous voyez.
02:11:58 Il y a un corps qu'on appelle un prolongement, qu'on appelle un axone.
02:12:01 Là, on a pris l'exemple d'un neurone moteur qui va aller sur un muscle.
02:12:04 Et vous voyez, le prolongement, ce qu'on appelle l'axone,
02:12:08 il est entouré d'une gaine de myéline.
02:12:11 Un petit peu comme les fils électriques, si vous voulez,
02:12:13 qui sont entourés de plastique.
02:12:14 Cette gaine de myéline, elle a plusieurs fonctions.
02:12:17 Elle va protéger le neurone, l'axone, le prolongement.
02:12:21 Elle va le protéger, elle va le nourrir.
02:12:24 Elle va surtout permettre une bonne conduction de l'influx nerveux,
02:12:28 de la transmission des messages grâce à cette gaine.
02:12:32 Et le message va être envoyé, par exemple, à un muscle,
02:12:35 il va dire "hop hop hop, contracte-toi" et le muscle va se contracter.
02:12:38 Ça, c'est quand tout va bien.
02:12:39 Regardez à droite, dans la sclérose en plaques,
02:12:42 il y a une destruction de cette gaine de myéline
02:12:46 et donc le message ne va plus passer.
02:12:49 Et on le voit, le message ne passe plus
02:12:51 et donc le muscle ne va plus se contracter.
02:12:54 Cette maladie peut toucher tout le système nerveux.
02:13:00 Le système nerveux, le cerveau, le cervelet,
02:13:03 mais aussi les nerfs optiques et aussi la moelle épinière.
02:13:07 Et donc, on peut avoir des troubles très différents.
02:13:10 C'est pour ça que je vous disais,
02:13:12 personne n'a la même sclérose en plaques qu'un autre
02:13:14 parce que ça va dépendre de l'endroit qui est touché,
02:13:17 ça va dépendre de l'évolution, de la localisation.
02:13:20 De tout un tas de choses, si c'est le système moteur,
02:13:23 si c'est le système sensitif, si c'est la vision.
02:13:25 Donc, on va avoir des signes différents.
02:13:27 Et autre caractéristique de cette maladie,
02:13:29 c'est qu'elle peut évoluer par poussée.
02:13:31 C'est-à-dire que vous avez des symptômes
02:13:34 et puis tout à coup, vous n'en avez pas
02:13:36 parce que la gaine a réussi à se reconstruire ou quoi.
02:13:38 Donc, vous allez mieux.
02:13:39 Et ça, c'est important.
02:13:40 On va y revenir pour le diagnostic.
02:13:42 Mais je vais vous montrer juste quelques exemples
02:13:44 à l'IRM, en imagerie par résonance magnétique.
02:13:47 Regardez, voyez, pourquoi on l'appelle sclérose en plaque ?
02:13:50 Parce que cette destruction, elle va se voir comme des plaques.
02:13:54 Vous voyez, dans le système nerveux, là, c'est au niveau du cerveau.
02:13:56 On voit bien ces petites plaques blanches.
02:13:58 Après, on va voir au niveau d'un nerf optique.
02:14:01 On peut avoir la même chose,
02:14:02 donc on aura des troubles de la vision.
02:14:04 Vous voyez, là, le nerf optique, hop,
02:14:06 on voit bien qu'il y a une petite plaque blanche.
02:14:08 Et ensuite, ça peut arriver aussi au niveau de la moelle épinière.
02:14:11 Et on va le voir aussi là,
02:14:13 on voit bien la petite plaque blanche
02:14:14 qui est au bout de la flèche.
02:14:16 Donc, la difficulté, c'est quoi ?
02:14:19 C'est d'arriver à y penser le plus tôt possible
02:14:22 de manière à mettre en place des traitements
02:14:24 le plus rapidement possible
02:14:26 pour limiter l'évolution de la maladie.
02:14:29 Et malheureusement, les troubles,
02:14:32 ils peuvent être très différents.
02:14:33 On va dire que souvent, ça commence par des troubles sensitifs,
02:14:36 mais qui peuvent passer un peu inaperçus.
02:14:39 Vous avez des fourmis un peu dans les cuisses, dans les jambes,
02:14:41 des engourdissements, etc.
02:14:43 Eh bien, quelque part, il faudrait quand même peut-être y penser.
02:14:47 Ou certains maux de tête aussi, vous voyez ?
02:14:49 Ou tout à coup, un trouble moteur.
02:14:51 Alors, comme ça disparaît, après, on se dit,
02:14:55 bon, ben, finalement, c'était pas grand-chose.
02:14:57 Mais après, ça revient par poussée.
02:14:59 On peut être tranquille quelques semaines,
02:15:01 quelques mois, voire quelques années.
02:15:03 Ça, c'est dans les formes rémitantes
02:15:05 qui évoluent par poussée.
02:15:07 Mais malheureusement, dans 10 % des cas,
02:15:09 il y a des formes qui évoluent progressivement,
02:15:11 régulièrement, tout le temps,
02:15:13 sans période de rémission et de repos.
02:15:15 Mais en tout cas, c'est une maladie
02:15:17 où il ne faut pas se dire,
02:15:19 mince, j'ai ça,
02:15:21 et je vais finir comme ça, en fauteuil roulant,
02:15:23 ou machin. Non, on ne sait pas.
02:15:25 Chacun a une forme différente de sclérose en plaques.
02:15:29 Il ne faut pas se comparer aux autres.
02:15:31 En revanche, il ne faut pas hésiter
02:15:33 à aller consulter quand on a...
02:15:35 Un jour, je vous parlerai de tous les différents signes.
02:15:37 Mais vous voyez, c'est assez complexe.
02:15:39 Et les traitements avancent,
02:15:41 parce que cette maladie, malheureusement,
02:15:43 c'est 120 000 personnes qui en souffrent.
02:15:45 Et donc, la recherche avance réellement
02:15:47 de manière à trouver des traitements,
02:15:49 soit pour traiter les poussées,
02:15:51 avec de la cortisone à forte dose,
02:15:53 soit des traitements qui vont faire baisser
02:15:55 l'immunité, puisque c'est notre immunité
02:15:57 qui attaque nos cellules de myéline,
02:15:59 soit, et ça, c'est les nouveautés,
02:16:01 arriver à remyéliniser,
02:16:03 à refabriquer
02:16:05 de la gaine de myéline.
02:16:07 C'était votre programme avec Parakito,
02:16:09 solutions anti-moustiques
02:16:11 fabriquées en France
02:16:13 aux actifs d'origine végétale.
02:16:15 C'est news, il est 9h moins 10,
02:16:17 ce soir à 21h,
02:16:19 grand débat des Européennes
02:16:21 sur C News et sur Europe 1,
02:16:23 animé par Laurence Ferrari et Pierre De Villeneuve.
02:16:25 On le débriefera, ce débat, demain matin,
02:16:27 évidemment, avec vous, Gautier Lebret.
02:16:29 Invité d'8h10, je recevrai
02:16:31 Sébastien Chenu, demain matin,
02:16:33 vice-président de l'Assemblée nationale
02:16:35 et vice-président du RN.
02:16:37 On reviendra sur les prestations
02:16:39 des uns et des autres,
02:16:41 et sur toute l'actualité.
02:16:43 Dans un instant, c'est l'heure des pros,
02:16:45 avec Pascal Praud et tous ses invités.
02:16:47 Belle journée à vous.