Le QUADRUPLÉ HISTORIQUE de Lewandowski face au Real Madrid ! - Rétro Ligue des Champions - Vidéo Dailymotion

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Transcript

00:00 Jorgen Klopp est l'adversaire de José Mourinho ce soir.

00:05 Jorgen Klopp, entraîneur qui n'a pas évidemment l'expérience de José Mourinho,

00:09 qui en est déjà à 7 demi-finales de Ligue des Champions.

00:12 Mais cette équipe de Dortmund, le voilà José Mourinho,

00:15 mais il a rendu hommage à Jorgen Klopp qui fait un gros travail dans cette équipe de Dortmund.

00:19 Place au spectacle !

00:20 Oh le tac, mais il est valable !

00:24 Pas de faute de Bender, et la contre-attaque de Reus qui va très vite !

00:28 Il provoque Varane, il rentre à la surface, il croise !

00:31 Et c'est le but qui va être marqué, non !

00:33 Lewandowski a pas pu adresser !

00:35 Il est sans angle, il ne peut frapper ensuite, il est contré du moins.

00:38 Quelle occasion pour le bon José Dortmund avec Reus !

00:42 Il a oublié de servir Gauthier en retrait à la fin de cette action.

00:48 Et pourquoi n'a-t-il pas taclé ? J'ai eu le sentiment qu'il aurait dû tacler

00:51 après que le ballon a été renvoyé par Diego Lopez.

00:55 C'est dommage, mais quelle action !

00:56 C'est Marco Reus qui fait la différence.

00:58 Au départ, cette fuite au milieu du terrain dont je vous parlais.

01:01 Après, Varane recule trop, beaucoup trop.

01:04 Reus s'en profite, il croise assez chaudement, il plate du pied,

01:07 et là il ne tacle pas ! Et derrière, il ne le sert pas !

01:10 Là, on dit souvent, on ne peut pas reprocher à un attaquant de frapper au but.

01:15 Oui, mais là, non seulement il ne frappe pas au but,

01:17 mais en plus il ne sert pas son coin du pied.

01:19 Diego Lopez, encore décisif, le gardien du Real Madrid sous les yeux d'Abou Bakr Iba,

01:24 notre homme de terrain qui est juste derrière ce but.

01:28 Il a failli assister à ce premier but, c'est vrai que c'était cadré.

01:32 La sortie, vous avez bien fait de le préciser,

01:35 de Diego Lopez a été particulièrement décisive.

01:39 C'est dommage que Marco Reus...

01:41 Enfin, c'est ou la précision ou la force en général,

01:44 mais il a vraiment assuré plate du pied.

01:47 Un rade-sol comme ça.

01:48 On se libère côté Dortmund avec Spencer qui est monté sur le côté,

01:52 il a fait son saut et le Manderski qui marque.

01:55 Il avait été sans réalisme sur la première occasion.

01:59 Cette fois-ci, il est parfait à l'intérieur du pied.

02:02 Et voilà Dortmund qui prend l'avantage dès le départ.

02:05 Et on risque de le revoir, j'ai quand même le sentiment que Pep

02:13 s'oublie un peu au marquage, attiré par le ballon.

02:16 Il en oublie Robert Nowroblowski qui est dans les 6 mètres.

02:19 Regardez, là au départ il est bien au marquage,

02:22 il a devant lui, il sait ce qui se passe.

02:23 C'est bon ? Ah non, il fait presque ce qu'il faut.

02:28 A savoir que là il a vraiment été au marquage,

02:30 mais Robert Nowroblowski a certainement réussi à trouver la puissance

02:36 pour se défaire du marquage.

02:38 Un petit mètre lui a suffi, voilà on l'a vu.

02:41 Sur cette action il a légèrement poussé.

02:42 Derrière, du coup du pied, avec la sommeil, les crampons,

02:46 il réussit à assurer ce premier but.

02:49 Et il ne me fait pas mentir sur sa qualité,

02:50 parce que c'est vraiment un chasseur de but.

02:52 C'est une distance qu'il aime, Tiziano Ronaldo,

02:54 avec des frappes qui en plongent sous la barre,

02:57 et c'est ce dont va se méfier le capitaine Roman Weidenfeller.

03:02 Alors là pour lui ça sera assez "simple",

03:07 il n'y a pas vraiment des choses très simples en football,

03:10 de passer au-dessus du mur, mais après il faut que le ballon retombe.

03:14 Et c'est retombé.

03:16 C'est parfait, sauf que c'est trop près de Roman Weidenfeller.

03:22 Et le gardien du Borussia qui n'a pas eu les mêmes tourments que face à Özil.

03:26 C'est Özil qui avait marqué le couffant direct de toute fin de match à Madrid,

03:31 permettant d'éviter la défaite,

03:33 alors que le Borussia menait 2 à 1 à la 89ème minute.

03:37 Ronaldo, le centre.

03:40 Il va faire différence.

03:42 Ah oui, c'est remis en retrait, Chabi,

03:45 et c'était bien parti, et Subotic contre ce tir est escadré.

03:50 Il me semble, on connaît la qualité de frappe de Chabi à Alonso,

03:53 mais là c'était un exercice très compliqué.

03:56 Ballon rétro, il va falloir se coucher sur le côté, en avant,

04:01 mettre les épaules vers le sol, la puissance, la précision,

04:05 et je pense que tout était réuni.

04:07 Et malheureusement il a trouvé sur sa route Subotic.

04:12 Reus, il y a du monde devant, mais ça ne lui fait pas peur !

04:16 Il élimine Varane, et y a-t-il le coup de soufflet ?

04:19 Non, il n'y a pas coup de soufflet de M. Kuipers,

04:23 alors que Varane a touché l'attaquant du Borussia Dortmund,

04:28 et ça conteste.

04:29 Ah, il y a 3e sentiment.

04:32 Là, on le voit, Varane est pris, il glisse, et voilà.

04:35 Ah, ce n'est pas volontaire, et en plus c'est légèrement à l'extérieur.

04:39 C'est vraiment délicat, ce n'est pas volontaire cette faute.

04:42 Je suis persuadé, même si le ralenti donne l'impression

04:46 que la faute est commise légèrement à l'extérieur de la surface.

04:50 Oh là là, l'erreur ! L'erreur de Max Dubwell,

04:53 et ce sera l'égalisation de Cristiano Ronaldo !

04:55 Incroyable dénouement dans cette partie !

05:00 L'Oreal Madrid a marqué, comme d'habitude, à l'extérieur,

05:02 et comme d'habitude c'est Cristiano Ronaldo,

05:05 il en est à 12 buts dans cette Ligue des Champions,

05:07 8 à l'extérieur, celui-ci offert par Higuain,

05:11 mais surtout offert par Mats Hummels,

05:13 coupable d'une erreur tragique.

05:15 Même si on sait que c'est un joueur de grande qualité,

05:21 que l'internationalement...

05:23 Regarde, c'est assez simple.

05:25 Non, il se précipite, il veut jouer en une touche,

05:27 et d'ailleurs c'est très bien vu de la part d'Higuain.

05:31 Très certainement Cristiano Ronaldo l'a appelé,

05:32 parce qu'on n'a pas le sentiment qu'il avait jeté le coup d'œil derrière,

05:36 et puis derrière c'est trop facile pour Cristiano Ronaldo, plat du pied.

05:39 C'est à Cormer, bien au contraire, qui est offert à Marco Reus,

05:45 frappé très près du but de Diego Lopez.

05:47 Impeccable sortie du gardien, du nouveau titulaire du poste.

05:52 Diego Lopez recruté juste après la fracture du pouce.

05:58 Il n'y a pas d'enjeu, il n'y a pas d'enjeu de Zidane !

06:01 Il aurait pu être passeur décisif, Diego Lopez, dans la foulée.

06:06 C'était complètement volontaire,

06:08 ce n'est pas simplement un dégagement, une relance à l'aveugle.

06:14 Reus n'aura pas les applaudissements du Westfalenstadion,

06:20 car il a joué à chaque 0-4, et ça c'est le véritable ennemi de Dortmund.

06:24 Il y a El Bayard, certes, qui est un vrai adversaire sportif,

06:27 mais l'ennemi c'est chaque 0-4, le club de Gelsenkirchen, le voisin.

06:32 Il y a aussi l'ennemi à Gelsenkirchen.

06:37 Et il y a joué, avant de s'exhiber du côté de Brems d'abord,

06:45 et surtout du Real Madrid ensuite.

06:47 Pour l'instant, ça manque de présence à la surface, là c'est déjà mieux.

06:52 Kedirak repousse comme il peut, ça revient avec Reus,

06:55 et il n'y a pas d'enjeu, il n'y a pas d'enjeu !

06:59 Robert Lewandowski marque le deuxième but de Dortmund,

07:03 sur une action un peu étonnante.

07:07 Un tir de Reus raté, Lewandowski ne serait donc pas hors-jeu,

07:11 malgré les condamnations de Madrid. 2-1 pour Dortmund.

07:15 Et plutôt que de m'attarder sur la position de hors-jeu,

07:21 j'insisterais sur la qualité technique du contrôle.

07:25 C'était à peu près ce qu'on avait vu en première mi-temps,

07:28 où il avait essayé de s'amener le ballon,

07:32 et là, il dit, il écrit que selon lui il n'y a pas hors-jeu.

07:38 On a hâte de voir un peu comment il se tourne sur lui-même.

07:44 Et derrière, à 5 mètres du but, enchaîné de l'extérieur comme ça.

07:50 Il n'y a pas hors-jeu, confirmation.

07:52 Et puis vous avez raison d'insister sur l'enchaînement,

07:55 la qualité de l'enchaînement, parce que ce n'est pas un petit pointu n'importe comment,

07:59 c'est un petit extérieur glissé.

08:00 Dans le petit trou, ça suffit.

08:02 Reus, pourquoi pas, avec sa vitesse d'accélération.

08:10 Lachikovski pour un centre, repoussé.

08:14 Et Schmelzer, il a envie de frapper.

08:16 Lewandowski, incroyable !

08:18 Incroyable Lewandowski !

08:21 Il marque un triplé avec un sens du but et une autre technique,

08:25 mais aussi un sens du but étonnant.

08:28 Deux ballons, un pistolet récupéré et deux buts en seconde période pour Lewandowski.

08:34 C'est le triplé pour lui, sans plus que trois balles.

08:37 Alors, je suis tout excité, pas simplement parce que je prédisais chez ce joueur

08:48 une demi-finale de feu, mais surtout parce qu'il continue,

08:51 regardez avec quelle facilité il émine quand même deux buts dans un premier temps.

08:57 Ce râteau pour une consommée, jambe de frappe et encelée.

09:01 Et même dans la frappe, le choix de lever le ballon n'est pas fortuit,

09:06 n'est pas anodin.

09:08 Il ne laisse aucune chance à toute une défense.

09:12 C'est tout simplement admirable et j'admire.

09:16 On a la chance d'être là parce que c'est une superbe ambiance,

09:20 mais parce que c'est une superbe affiche et on a un superbe joueur,

09:23 ça fait quand même trois buts sur Real Madrid.

09:25 J'ai annoncé un peu vite que Ronaldo serait forcément le meilleur buteur de la Ligue des Champions.

09:31 Lewandowski, il en est à neuf quand même, mine de rien.

09:34 Ronaldo en est à douze, il a encore une grosse avance.

09:37 Mais neuf buts inscrits par Lewandowski, trois ce soir,

09:40 dans un match essentiel contre Real Madrid.

09:43 Quelle performance.

09:45 Et vous l'avez annoncé en plus, Patrick,

09:48 enfin limier, enfin connaisseur tout simplement du poste d'avancante.

09:52 Lewandowski, c'est du tout bon.

09:54 Reus qui combine avec Götze.

09:59 Ça c'est bien, on prend le temps, le calme.

10:01 Le temps, peu de nogades.

10:03 Il est très loué aussi ce joueur.

10:07 Et bien c'est pas mal ce qu'il fait.

10:09 Et il frappe !

10:10 Quel arrêt !

10:11 Quel arrêt de Diego Lopez parce qu'il la soulève juste au-dessus de la barre.

10:15 Elle est écadrée me semble-t-il.

10:17 Quelle action de Gundogan.

10:18 Vous l'avez dit, et là ça démarre.

10:20 Surtout le grand pont qui est intéressant.

10:22 Et puis là il met tout ce qu'il a.

10:24 Pied gauche, c'est pas le bon pied.

10:26 La frappe est tendue.

10:28 Elle aurait été plus puissante sur un vrai gaucher

10:30 mais on le voit sur ce ralenti.

10:32 Elle se loge sous la transversale.

10:34 Et quel arrêt !

10:36 Mario Götze qui donne à Reus.

10:38 Musculé, il a réussi en fin de réparation.

10:40 Penalty ! Penalty donnée par M. Kuipers

10:42 pour la faute de Xabi Alonso

10:44 sur Marco Reus.

10:46 Est-elle si évidente que ça la faute ?

10:48 Il y a eu contact certes.

10:50 Est-ce qu'elle est évidente ?

10:52 Non. Est-ce qu'elle existe ?

10:54 J'ai le sentiment qu'elle existe.

10:56 C'est une poussée ? C'est une faute ?

10:58 Il a sur son trajet

11:00 et voilà, on le voit quand même.

11:02 Il l'empêche de jouer le ballon quand même.

11:04 Il pousse quand même, on le voit.

11:06 Regardez l'avant-bras gauche.

11:08 Il accompagne quand même.

11:10 Levan Dovti face à Diego Lopez.

11:12 Course des lents,

11:14 force au milieu.

11:16 Levan Dovti, 4 buts ce soir.

11:18 Il est en train d'éteindre le Real Madrid.

11:20 Alors là, il n'y a pas beaucoup à dire

11:28 si ce n'est que je répète nerveusement

11:30 c'était difficile à mettre.

11:32 Avoir le sentiment

11:34 qu'il doit mettre un but

11:36 qui certainement fait la différence.

11:38 Avoir le...

11:40 de se dire qu'il est capable de mettre 4 buts

11:42 en championne de ligue

11:44 en premier final de surcroît.

11:46 C'est ce qui explique, voilà,

11:48 fort, au centre.

11:50 Il y a très peu... Là, il n'y a pas de panneau

11:52 qui tienne.

11:54 Alors pourquoi frappe-t-il en force ? Parce que...

11:56 Parce qu'il a déjà trompé

11:58 Diego Lopez. Il se dit qu'il ne faut pas

12:00 lésiner.

12:02 Je ne suis pas dans sa tête.

12:04 Je supplie bien entendu

12:06 que, voilà,

12:08 il y a une pression énorme

12:10 et qu'on délivre avec la puissance.

12:12 Par contre, il faut rester bien concentré

12:14 sur sa frappe.

12:16 Et voilà, il a fait la différence.

12:18 4 buts à lui-même.

12:20 Alors ça fait beaucoup de la part des Allemands.

12:22 Ouh ! Lewandowski !

12:24 Il tente

12:26 de rejoindre Messi.

12:28 Il y a du vice dans cette frappe. C'est une frappe lobée.

12:30 Il a vu la position, regardez.

12:34 Il l'a vue là. Il a jeté le pied d'œil.

12:36 Et il cherche à le lobber.

12:38 Il le voit à 5'50.

12:40 Et il loupe un peu son lob.

12:44 Mais c'est clairement le lob

12:46 qu'il tente. Il n'y a peut-être pas assez

12:48 de monde dans la surface. En tout cas, il a pris son temps.

12:50 Dans la surface de réparation, il y a beaucoup

12:52 de jaunes, il y a beaucoup de blancs.

12:54 Oh ! Elle passe

12:56 à quelques centimètres, cette balle

12:58 de Raphaël Varane.

13:00 Du pied gauche, il avait repris

13:02 un ballon qui traînait. Ça traîne, ça rebondit.

13:04 Il voit tout de suite ce qu'il veut faire, c'est frapper.

13:06 Et malheureusement, il ne trouve pas

13:08 le cadre. Là, ça aura fait une grosse

13:10 différence

13:12 pour aller gérer

13:14 le match à Santiago Bernabéu.

13:16 M. Kuiper fait signe qu'on continue.

13:22 J'ai cru qu'il mettait la main

13:24 au sifflet à la bouche.

13:26 Pas du tout. On continue.

13:28 Ronaldo pour un dernier ballon

13:30 dans la surface de réparation. Une tentative

13:32 retournée acrobatique.

13:34 Et une main

13:36 comptée contre Sergio Ramos.

13:38 Autant dire que c'est

13:40 terminé !

13:42 Énorme performance de Borussia Dortmund.

13:44 Un soir,

13:46 quelques heures, 24 heures, après le Bayern

13:48 de Munich, le Borussia Dortmund

13:50 fait une grosse impression.

13:52 Ce n'est pas 4-0 face au Barça, c'est 4-1

13:54 contre le Real Madrid.

13:56 Avec 4 buts de 7 hommes.

13:58 Robert Lewandowski.

14:00 (Musique)

14:02 (Musique)

14:04 [SILENCE]

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