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À deux semaines des élections européennes, le Rassemblement national (RN) domine toujours les intentions de vote. Le vote reste toutefois volatile, avec beaucoup d'électeurs incertains du nom de la liste qu'ils vont placer dans l'enveloppe ou même d'aller voter.

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Transcription
00:00 Oui, la décision reste forte, il y a une forte volatilité.
00:03 On a même un électeur sur cinq qui nous dit qu'il se décidera la dernière semaine.
00:07 La dernière semaine, on y est presque.
00:09 Et puis, je vais rappeler un autre chiffre, dans un scrutin où un Français sur deux
00:12 ou quelque chose comme ça va voter, ça veut dire que 1,1%, c'est à peu près 250 000 électeurs.
00:18 Donc, on voit bien que toute variation sera importante.
00:21 Et qu'est-ce qui va se jouer ce soir ?
00:23 Comme toujours dans un scrutin à la proportionnelle et un scrutin où il faut faire voter les gens,
00:28 c'est la mobilisation des camps respectifs de chacun.
00:31 Valérie Ayé va chercher à réveiller le camp de la majorité présidentielle
00:35 qui, pour l'instant, reste assez à Thônes.
00:37 Il n'y a qu'un électeur sur deux qui a voté Emmanuel Macron, qui dit qu'il revoterait Valérie Ayé.
00:41 Jordan Bardella, Thomas Rouliez l'a dit, lui, c'est un peu différent.
00:44 Il est sur une stratégie de favori et finalement, il ne doit pas prendre de risques,
00:47 alors qu'il a été mis un peu en difficulté,
00:50 même si les premières enquêtes publiées montrent que les avis ne sont plus partagés dans l'opinion.
00:55 Et puis, il y a un troisième lieu de volatilité, c'est à gauche,
00:58 entre les listes Glucksmann, Aubry, les listes Europe Écologie, Les Verts, pour l'instant distancées.
01:03 Et là, on voit bien que les électeurs de gauche hésitent à l'intérieur de ce spectre-là.
01:07 Donc, le débat de ce soir est extrêmement important.

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