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Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 C'est un peu ça. L'acteur Edward Beyer est accusé d'harcèlement et de violence sexuelle par six femmes.
00:05 Des témoignages et des faits survenus entre 2013 et 2021. Est-ce qu'on peut faire le point là-dessus ?
00:11 Oui. Il y a six témoignages qui sont sortis dans Mediapart et Chic.
00:15 Des femmes qui décrivent du harcèlement sexuel et des violences sexuelles.
00:18 Alors il n'y a pas eu de plainte. Les témoignages sont très circonstanciés.
00:21 Donc il n'y a pas de plainte. C'est important de le dire.
00:23 Non. À notre connaissance aujourd'hui, il n'y a pas de plainte.
00:25 Il y avait une initiative de main courante qui même elle n'aurait pas été déposée.
00:29 C'est un peu professionnel mais je ne crois pas.
00:30 Ce sont des femmes qui témoignent de leur rencontre avec Edward Beyer dans un environnement professionnel.
00:35 Soit à la radio, soit lors de tournages, différentes activités professionnelles d'Edward Beyer.
00:41 Elles ont toutes à peu près entre 20 et 30 ans.
00:44 La moitié d'entre elles sont d'origine africaine, ce qui dénote une sorte de goût d'Edward Beyer.
00:50 Et elles témoignent d'actes d'Edward Beyer commis sans leur consentement.
00:55 Par exemple, une qui dans un ascenseur se retrouve avec lui, ils ont déjà parlé avant,
01:00 il va se mettre à lui toucher le sein. Elle va le repousser.
01:03 Une autre, il lui touche les fesses. Un baiser forcé sur les lèvres, baiser forcé dans le cou.
01:08 Donc plusieurs actes qui témoignent de pratiques qui peuvent s'apparenter,
01:13 qui s'apparentent à du harcèlement et de violence sexuelle s'ils sont prouvés.
01:16 Ce qui est intéressant, c'est que cette vague de témoignages a été déclenchée par une séquence télévisée,
01:20 une interview qu'a donnée Edouard Beyer à Laurent Delahousse il y a 12 jours, le 12 mai dernier,
01:23 pendant laquelle il s'est exprimé sur le mouvement #MeToo.
01:25 Et certains ont senti qu'il était un peu mal à l'aise pendant cette séquence.
01:28 Et c'est cette séquence-là qui aurait déclenché cette vague de témoignages et ce dossier de Mediapart.
01:32 – Il a répondu Edouard Beyer, il a été contacté, il a donné une réponse.
01:35 "C'est avec superbeur et une grande tristesse que je découvre les témoignages que vous me rapportez.
01:39 Je ne me reconnais pas dans les mots ou les gestes qui me sont attribués,
01:42 mais je ne peux qu'exprimer mes regrets que mon comportement ait mis mal à l'aise ou blessé ces femmes.
01:46 Je n'ai pas eu l'intelligence de le percevoir, j'en suis profondément désolé.
01:49 Je n'ai jamais cherché à les heurter intentionnellement, je leur présente toutes mes excuses."
01:53 – Ce sont des faits commis entre 2013 et 2021.
01:56 – Oui, 2021, alors il y a cette fameuse hôtesse de Radio Nova,
02:00 il y a une auditrice de France Inter, il y a une collaboratrice du Théâtre Liberté.
02:06 C'est vraiment très ciblé, les témoignages.
02:09 Je précise qu'il y a des plaignantes, il n'y a pas encore de dépôt de plainte.
02:12 Pour le moment, on est au stade de la plaignante.
02:14 – C'est ce qu'il a dit.
02:15 – Oui.
02:16 – C'est ce qu'il a dit il y a deux minutes ?
02:17 – Oui, mais moi vous savez, c'était Édouard Berne, vous savez qui m'en avait déjà parlé il y a 30 ans ?
02:23 – Qui ?
02:24 – Pascal Sevran, parce qu'il habitait au-dessus de chez lui, au Lille-Saint-Louis.
02:26 – Oui, c'est vrai.
02:27 – Et Pascal me disait "Oh là là, toutes les nuits, c'est des gémissements toute la nuit."
02:33 [Rires]
02:36 – Mais c'est pas illégal ?
02:37 – Non, non, non, mais c'est pas illégal.
02:40 Enfin, il ne croisait jamais les mêmes filles dans les ascenseurs.
02:43 – Il a le droit, il a du succès, il a le droit un peu.
02:46 – Non, mais on sait qu'il est en surproduction.
02:48 – Non, mais ça n'a rien à voir.
02:50 – J'adore, j'adore.
02:52 – Vous dites n'importe quoi.
02:53 – C'est hors sujet.
02:54 – Le problème c'est l'absence de concentré dans les témoignages qui sont en procédure.
02:58 – On verra, on verra, ça il y aura une enquête.
03:00 – Oui, oui, bien sûr.
03:01 – Mais bon, il y aura éventuellement une enquête.
03:02 – Mais il n'y aura pas de plainte.
03:03 – Pour le moins, il n'y aura pas de plainte.
03:04 – Quel est l'intérêt alors de ce papy ?
03:06 – C'est médiatique.
03:07 – Quel est l'intérêt de ce papy ?
03:08 Alors dites-moi l'intérêt.
03:09 – Le tribunal médiatique.
03:10 – Il est fait membre depuis plusieurs mois.
03:11 – Quel est l'intérêt, à part Verchier et Douardbert ? Quel est l'intérêt ?
03:16 – C'est que des femmes puissent sortir du silence
03:18 si réellement il y a eu des violences sexuelles commises à leur enfant.
03:21 – Il n'y en a pas à priori.
03:22 – Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de plainte qu'il n'y a pas de violences sexuelles.
03:25 – Oui.
03:26 – Elles disent qu'elles n'ont pas voulu aller jusqu'à porter plainte.
03:28 Et ça ne dit pas que les faits n'ont pas existé.
03:30 – Et le parquet peut se substituer aux victimes et décider lui-même de porter plainte.
03:33 – Oui, éventuellement.
03:34 - Merci Adac. - Au revoir.
03:35 [Musique]