Patrick Fiori : «Le seul qui m'a répondu sur 500 ou 600 lettres, c'est Jean-Jacques Goldmann»

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ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : bit.ly/radioE1 À l'occasion de la sortie de son nouvel album "Le chant est libre" paru le 9 février 2024 et de sa tournée, Patrick Fiori se confie au micro de Thomas Isle dans Culture médias.   Retrouvez "Le portrait sonore de l’invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video                                  Nos nouveautés : http://bit.ly/1pij4sV                                  Retrouvez-nous sur :                                 | Notre site : http://www.europe1.fr                                 | Facebook : https://www.facebook.com/Europe1                                 | Twitter : https://twitter.com/europe1                                 | Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts                                 | Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Transcript

00:00 Alors on fait les yeux fermés, un retour en arrière

00:04 Oh j'espère que je serai toujours

00:09 Chez moi, à Marseille

00:14 C'est un truc de fou ça, c'est incroyable !

00:16 Votre chanson "Marseille" sur un album il y a 20 ans, vous essayez de ne pas chanter trop fort là, pour le coup.

00:22 C'était Jean-Jacques qui...

00:24 C'était Jacques Vénéroso, Jean-Jacques Goldman qui apparaît à la fin, c'est là où on commence.

00:29 On avait déjà commencé des chansons ensemble, mais il avait accepté de faire ça.

00:32 Puis "Marseille", oui oui, c'est une chanson toute douce, c'est possible.

00:35 Vous savez, je sais aussi chanter tout doucement.

00:38 C'est vrai que beaucoup de gens pensent que vous êtes Corse, mais non, vous êtes bien né à Marseille, vous le revendiquez.

00:44 C'est là que vous avez débuté votre tournée.

00:46 Oui, j'ai débuté ma tournée, je suis né à Marseille, et puis c'est ma maman qui est née à rue de l'Assomption, dans la vieille ville à Ajaccio.

00:52 Qui a quitté la Corse pour des raisons qui la regardent et qui a rencontré mon papa là-bas.

00:56 Donc ils ont eu des enfants du côté de Marseille, mais du coup on habite tous en Corse.

00:59 Je sais, c'est un peu compliqué, mais ne vous inquiétez pas.

01:02 Aujourd'hui, je suis à Ajaccio.

01:05 Puis Marseille, c'est une ville importante, c'est là où en 2026, il y aura la Corse qui va débarquer au stade Vélodrome.

01:12 Parce qu'elle a débarqué à Paris la Défense Arena, le Corse au Mezzo Mezzo 1, le 2 et le 3.

01:18 Elle va se jouer là-bas, donc en 2026, la Corse débarque au Vélodrome.

01:25 Avec 120 artistes sur scène, 7000 choristes, on va faire un truc un peu particulier.

01:30 Et c'est vrai, vous le rappeliez aussi que cette chanson "Marseille", c'est la première des 22 chansons que Jean-Jacques Goldman vous a écrites.

01:36 On a compté, à l'époque, il y en a plus.

01:39 Déjà ?

01:40 Oui, on est à 22.

01:41 Je me voyais plus jeune.

01:43 À l'époque, vous avez envoyé plein de lettres à plein de producteurs, et la personne qui vous a répondu, c'est Jean-Jacques Goldman.

01:47 Il n'y a que lui.

01:49 Mais ce n'est pas étonnant quand on connaît le garçon.

01:52 Ce n'est pas étonnant.

01:54 Il est proche des gens.

01:58 Je pourrais vous en parler des heures, mais je ne vais pas le faire.

02:01 Mais oui, le seul qui m'a répondu sur à peu près 500 ou 600 lettres que j'ai envoyé un peu partout, c'est lui.

02:07 Mais le pire, c'est qu'il m'a répondu, mais il m'a écrit.

02:10 Il avait laissé son numéro de téléphone, tout ça.

02:13 Et puis il m'a écrit. Il me dit non, mais au moins il me dit pourquoi.

02:17 À l'époque, et puis bon, on s'est transformé en attendant quelques années en oui.

02:22 Puisqu'on s'est vu sur les Restos du Coeur.

02:24 Nous, on avait été appelé par rapport à Notre-Dame de Paris, qui avait un franc succès, avec Garou et Daniel Lavoie.

02:30 Et puis voilà, j'ai rencontré Jean-Jacques.

02:32 Et vous avez fini par chanter ensemble sur cette chanson, sur "Si on chantait plus fort".

02:36 Moi j'aurais tout fait pour elle, pour un simple mot, que lui donne l'autre que je n'en prie.

02:47 "Quatre mots sur un piano", elle était très belle aussi, cette chanson.

02:50 C'est une des dernières d'ailleurs où Jean-Jacques Goldman a posé sa voix.

02:53 Je crois que ça l'a vacciné après, une fois qu'il a chanté avec vous.

02:56 C'est dit, ça l'a écœuré. Il est trop fort.

02:59 Il m'a fait confiance surtout.

03:01 C'est dommage qu'on ne chante plus Jean-Jacques Goldman.

03:04 C'est dommage pour tout le monde, pour moi aussi.

03:06 Mais ça va, ce n'est pas comme s'il n'avait pas donné que ce soit.

03:10 Il a eu un petit héritage musical.

03:12 Mais même pour les restos du cœur, pour les enfoirés, il était là.

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