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Européennes : «Macron doit subir la pire défaire possible pour le ramener sur terre», affirme Marine Le Pen
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Transcription
00:00 Marine Le Pen, le Rassemblement National est crédité d'environ 30% des intentions de vote pour le 9 juin.
00:06 Est-ce que l'abstention finalement n'est pas votre pire ennemi ?
00:08 Et que les gens se disent "c'est gagné, pas besoin d'aller voter".
00:10 Oui, oui, vous avez tout à fait raison. L'abstention est notre pire ennemi.
00:13 Et aujourd'hui, personne ne doit s'abstenir. Tout le monde doit aller voter. C'est le moment.
00:18 Là, on est dans un moment de bascule, pas seulement d'ailleurs pour l'Europe,
00:22 on est aussi dans un moment de bascule pour notre pays.
00:25 On peut choisir une autre orientation et surtout il y a un signal très clair qu'il faut lancer à Emmanuel Macron.
00:31 Il faut qu'il subisse la pire défaite possible pour le ramener sur Terre.
00:37 Parce que là, il est en train de nous expliquer que tout va bien, qu'il va continuer comme si de rien n'était,
00:44 que c'est merveilleux la dette, que c'est merveilleux les impôts,
00:47 que l'insécurité n'existe pas, que l'immigration est régulée.
00:50 Stop ! Il faut le ramener à la réalité de ce que vivent nos compatriotes.
00:55 Vous avez débattu avec lui ? Pourquoi ne pas avoir débattu avec lui ?
00:58 Vous avez dit "peut-être, mais en septembre".
00:59 Non, ce n'est pas ce que j'ai dit. J'ai dit deux choses.
01:02 Soit on débat en septembre de ce qu'il va faire dans les trois prochaines années
01:06 parce qu'il faudra qu'il tienne compte des résultats des Européennes,
01:08 soit on débat maintenant, mais alors à ce moment-là, il pose sa démission ou la dissolution sur la table,
01:13 parce que sinon c'est trop facile.
01:14 Bon, s'il s'engage dans la campagne européenne, alors il faut qu'il tienne compte des résultats des Européennes
01:19 et s'il perd, il faut qu'il procède à la dissolution de l'Assemblée nationale
01:23 parce que c'est la Constitution française qui a offert...
01:27 C'est un scrutin européen, on est d'accord.
01:29 Et en quoi cela change-t-il quelque chose ?
01:31 Quel impact ?
01:32 Mais ça a un impact considérable.
01:34 Ça le contraindrait à la dissolution ?
01:35 Mais enfin, ça a un impact considérable.
01:36 Ça veut dire que les options qui sont les siennes ne sont pas partagées par les Français
01:40 et même qu'elles ne seraient pas partagées d'après ce que disent les sondages,
01:43 que pas 15 % des Français vous rendez compte.
01:45 C'est-à-dire les accords de libre-échange qu'ils valident, les Français sont en désaccord.
01:49 La politique d'immigration, les Français sont en désaccord.
01:52 Le laxisme sécuritaire, les Français sont en désaccord.
01:54 La politique énergétique qu'il a contribué à ruiner, les Français sont en désaccord.
01:59 Donc, les Français sont en désaccord avec sa politique.
02:02 Eh bien, dans ces cas-là, on revient aux urnes.
02:04 Dans une démocratie, c'est comme ça que ça fonctionne.
02:06 Quand il y a une crise politique, on revient aux urnes
02:09 parce que seul le peuple est souverain.

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