• il y a 5 mois
Dans l'After Foot, Polo Breitner revient sur le départ annoncé de Thomas Tuchel du Bayern Munich. Les médias allemands parlent de "farce". Explications.

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00:00 *Musique*
00:08 Avec Fred Hermel, Julien Laurence, Yoann Crochet, rappelez-vous ce rendez-vous 21h45 dans 1h le 32/16.
00:14 Vous appelez et vous posez vos questions, 4 drôles de dames elles y répondront comme tous les lundis soirs.
00:19 N'hésitez pas, on parlera notamment de la finale de Ligue Europa mercredi soir à Talenta, Bayern, Leverkusen, l'Allemagne justement avec Polo !
00:26 Les médias allemands, mon cher Polo, tu le disais, usent de termes français, Huguenot peut-être aussi,
00:31 protestants qui ont migré en Allemagne, on le rappelle, au 16ème siècle, mon cher Polo, c'est ça à peu près ?
00:36 - Ben, les dits de Nantes. - Ouais, c'est ça, exactement.
00:39 Pour qualifier la situation du Bayern, mon cher Polo, il y a un terme qui revient.
00:45 - Ah ouais, c'est extraordinaire. Lorsque la presse est pas contente, elle utilise souvent des mots français.
00:50 Et là, si tu veux, il le prend au sens premier d'ailleurs, c'est pas juste en rigole et ceci, ça.
00:55 Ce qu'on dit, c'est une farce, ce qui se passe en ce moment au Bayern Munich.
00:58 Donc, c'est une chronique, un édito qui est sorti dans Kicker et qui a été repris un petit peu partout dans toute la presse allemande
01:05 pour montrer le ras-le-bol, entre guillemets, de la situation au Bayern Munich.
01:09 Ce qui, au début, peut sembler un petit peu rigolo devient ridicule, grotesque, on va dire ça comme ça.
01:15 Et la dernière semaine avec Thomas Torrell a quand même été l'apothéo, je trouve,
01:19 puisque j'avais passé une partie de ma semaine avec des supporters Bravo Roy qui sont beaucoup plus proches du club que moi
01:25 et je discutais de cette chose-là en leur disant "mais finalement, Thomas Torrell, s'il a encore un nom de contrat,
01:30 s'ils arrivaient à négocier avec lui, de rester une année de plus, ça serait quand même presque la solution idoine".
01:35 Et tous étaient d'accord, parce que l'image de Thomas Torrell en Bavière a changé quand même un petit peu.
01:41 Du fait de la défaite, on l'a vu, même si le Real méritait largement sa qualification pour la finale des Champions,
01:47 le scénario fait que ça redonnait un crédit et que l'équipe était quand même derrière son coach.
01:52 La défaite contre l'Aladio et le match retour etc. a fait que Thomas Torrell, et des poids lourds du vestiaire,
01:58 souhaitaient que le coach Torrell continue sa mission alors que la direction s'était séparée de Thomas Torrell au mois de février au niveau contrat actuel.
02:06 On va bien comprendre que c'était fini à partir de la fin juin.
02:10 Donc tout ça fait qu'il y a eu des négociations.
02:13 D'après ce qui sort de différents médias allemands, donc il y a eu Ebil, Sky, Dutchland aussi,
02:19 il y avait trois conditions que demandait Thomas Torrell.
02:22 C'était notamment d'être un peu plus impliqué dans le recrutement.
02:25 C'est, je vais le dire d'une façon pas trop diplomatique, que les éléphants du Bayern ferment un peu leur bouche dans les médias.
02:32 En gros, ils visaient ou Lionel ou d'autres qui passent leur temps à s'exprimer.
02:36 Et la troisième chose, c'est qu'il semblerait qu'il ait demandé un prolongement de son contrat jusqu'en 2026.
02:42 Ah mais il est malin.
02:44 Alors, est-ce que c'est malin ou est-ce qu'il a des informations que nous on n'a pas ?
02:49 Ou alors est-ce qu'il se saborde aussi ?
02:51 Il ne faut jamais oublier ça avec Thomas Torrell qui est très cynique, je trouve, comme personnage.
02:56 C'est qu'il y a toujours la question, et personne ne peut me répondre en Allemagne à ce niveau-là,
03:01 c'est qu'il y a la question de qui sera le coach en 2025 au Bayern Munich.
03:05 Et y a-t-il un préaccord avec deux personnalités du football qui marquent ?
03:10 On vient d'en parler il n'y a pas longtemps dans l'after, c'était Jürgen Klopp évidemment.
03:15 Et puis, il y a le cas de Xabi Alonso.
03:17 C'est-à-dire que ce qui était extraordinaire, c'est que dans le cas où il y avait un précontrat
03:22 ou des accords avec l'un de ses deux coachs, Thomas Torrell, en fin de contrat jusqu'en 2025,
03:27 il suffisait juste de dire "Bon écoute, on annule la négociation qu'il y a eu en février,
03:31 et puis tu continues ton année."
03:33 Et si lui ou son entourage ont décidé "Ben non, moi je ne suis pas juste là pour rester un an de plus,
03:37 je suis là pour construire jusqu'en 2026", on peut aussi se comprendre que ça n'a pas fonctionné.
03:42 Parce que c'est de ça qu'il sort.
03:43 Ce qu'il sort, c'est qu'ils n'ont pas voulu lui accorder cette prolongation.
03:48 Est-ce que c'est parce qu'ils ne voulaient plus de Thomas Torrell ?
03:51 Et c'est pour ça qu'en ce moment, on est en train de dire que Thomas Torrell est directement sur le marché,
03:56 parce qu'ils vont lui donner directement ses indemnités de transfert pour être payé jusqu'en fin 2025.
04:01 Sinon ça fait Négersmann + Torrell.
04:04 Ça fait beaucoup en ce moment.
04:07 Mais ils le dégagent en gros "On ne veut plus de toi, on ne veut plus de ton staff", etc.
04:11 Mais est-ce que c'est parce qu'il y a quelque chose qui se prépare en 2025 ?
04:15 Et ça on a cette question depuis que les négociations sont là.
04:19 Lorsqu'on a des personnes comme Négersmann qui sont présentes, on se dit "Bon ben ça va".
04:23 Mais il y a toujours cette date de 2025 où on ne sait pas, au niveau du Bayern Munich,
04:28 et Max Eberl, le directeur sportif, n'en parle pas évidemment,
04:32 il est bouchicosu, lui en tout cas, et peut-être qu'il y a un accord.
04:36 En tout cas c'est très compliqué. Ce qui est sûr c'est que ça énerve beaucoup de personnes en ce moment.
04:40 Je ne serais pas surpris que l'année prochaine débarque une personne "un no-name" pour le monde européen,
04:47 mais juste pour une année par exemple.
04:49 Ça signifierait qu'il se passe bien quelque chose en 2025.
04:52 Mais je ne sais pas plus que vous de ce qui va se passer pour le Bayern Munich.
04:56 En tout cas la presse allemande s'en est souvent pris au Bayern Munich.
05:01 Certains journalistes font d'ailleurs leur carrière en critiquant le Bayern, aussi bien politiquement d'ailleurs.
05:06 Mais si tu veux, là tu as l'ensemble de la presse allemande qui en a ras-le-bol de ce feuilleton qui est une blague farce.
05:15 - Polo, j'ai deux hypothèses, tu me dis ce que tu en penses.
05:19 J'ai l'impression que dans cette recherche de l'entraîneur,
05:24 le Bayern était à un moment donné quasi persuadé d'avoir Xabi Alonso cet été.
05:30 Et donc c'était un peu la seule et unique option sur laquelle ils ont travaillé pendant des semaines.
05:34 Ça c'est la première.
05:36 Et la deuxième, c'est effectivement, quand tu vois en 2025 que Klopp et Xabi Alonso,
05:42 donc Klopp étant libre, sera sur le marché, voudra revenir prendre le club,
05:47 et que Xabi Alonso, on se doute qu'un an de plus à l'Evergroden, mais pas dix,
05:51 tu ne peux pas attirer des pointures qui se disent, il y a effectivement cette possibilité-là.
05:57 - Il y a un problème de timing en fait.
05:59 Tu ne vas pas chercher un Deuzerbier en le disant, mon grand, peut-être que dans un an,
06:02 je prends Deuzerbier parce qu'il est italien, mais il y en a plein d'autres.
06:05 - Mais alors ce que tu dis est très intéressant, et c'est pour ça qu'en ce moment, on critique quoi au Bayern ?
06:10 On ne critique pas les noms qui passent et qui refusent.
06:12 On ne critique pas l'ego d'un Ralf Rangnick évidemment,
06:15 qui fait comprendre que je vais passer après d'autres noms.
06:19 On critique la communication des éléphants, qui passent leur temps à s'exprimer dans la presse,
06:24 en faisant croire pendant un moment, sauf Max Eberl, que Thiago Alonso s'était quasiment dans la poche.
06:29 Ils se sont pris une claque.
06:31 Et bien derrière, ça veut dire quoi ?
06:33 Mais peut-être que c'est prévu pour 2025.
06:35 Et donc aujourd'hui, quelqu'un qui veut s'engager, soit tu es une super star de coach et tu viens pour deux, trois ans,
06:42 soit tu vas avoir entre guillemets un no-name qui va débarquer pendant un an.
06:46 Je n'ai pas envie de le dire, mais je vous rappelle que Christian Streich,
06:49 aujourd'hui, n'est plus le coach de Fribourg, a toujours été adoré, adulé par Uli Hoeneß.
06:56 Et même si je n'ai aucune information, je ne serais pas surpris qu'on apprenne qu'il vient de faire une pige
07:02 pendant un an en attendant quelqu'un d'autre.
07:04 C'est ça, c'est jamais bon les obsessions, mon cher Paulo.
07:06 Attendre, vouloir absolument un profil en particulier, et patienter, ça marche rarement.
07:11 On nous dit sur le chat, pourquoi pas le fiston Sébastien Hoeneß ?
07:15 Oui, mais il est à Stuttgart, il vient de faire une saison extraordinaire.
07:18 Oui, mais tu peux le sortir, tu lui vends le Bayern d'un projet, si t'es malin peut-être.
07:21 Est-ce qu'il est prêt ? C'est dur le Bayern, ça consomme, ça consomme des coachs le Bayern.
07:25 Est-ce que tu vas le chercher à Stuttgart avec une compensation pour faire un an ?
07:30 Non, mais si tu vas le chercher, tu dis on part sur un projet de trois, six ans.
07:34 Donc tu zappes Claude possible, tu zappes Xabi Alonso possible, en supposant que l'espagnol est encore là.
07:39 Oui, mais je reviens aux obsessions. Vas-y Julien, tu veux dire quoi ?
07:42 Moi c'est juste pour dire que si tu vas chercher Sébastien Hoeneß et que tu payes encore,
07:45 peut-être pas ce que tu as payé pour Nagelsmann à l'époque, mais pas loin,
07:48 c'est pour le long terme, sinon ça sert à rien.
07:51 C'est très compliqué en ce moment.
07:53 [SILENCE]

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