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Des nouvelles de la garde à vue de Marc Doyer...
Sud Radio
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20/05/2024
Avec Marc Doyer, porte-parole de Verity France.
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.
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##CA_BALANCE-2024-05-20##
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News
Transcription
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00:00
[Musique]
00:13
Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17
Il y a moins de 30 ans paraissait un livre qui a fait choc et qui a fait beaucoup beaucoup beaucoup parler de lui et a raison.
00:24
Le choc des civilisations de Samuel Huntington.
00:28
Et bien vous voulez un exemple vivant, parlant du choc des civilisations ?
00:34
Écoutez.
00:35
Sud Radio André Bercov.
00:38
[Musique]
00:40
Bercov dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:43
Le choc des civilisations, il y a eu un autre choc, un autre choc assez...
00:49
Vous savez on pourrait parler de feuilleton si la chose n'était pas aussi grave et quand même assez...
00:54
On pourrait dire très préoccupante.
00:57
C'est qui est arrivé à Marc Doyer. Nous avions reçu il y a un mois Marc Doyer
01:02
à propos d'une perquisition chez lui à 6h du matin suivie d'une garde à vue, suivie d'un classement sans suite.
01:11
Bonjour Marc Doyer.
01:13
- Bonjour.
01:14
- Marc, vous avez reçu donc il y a un mois très exactement ici dans cette émission
01:19
et on rappelle très rapidement les faits.
01:22
Vous aviez envoyé un SMS ou deux au président de la République, à Emmanuel Macron
01:28
et quelques jours plus tard vous recevez une visite de la police.
01:34
15 personnes, 7 voitures, police armée, etc.
01:39
Ça a failli très mal tourner, je résume rapidement parce que vous-même vous pensiez que c'était un cambriolage
01:46
ou qu'on attaquait votre fils ou que...
01:48
Et voilà, vous êtes sorti avec votre fusil de chasse et puis ça a failli effectivement très mal tourner
01:52
parce que quand on ne sait pas ce qui se passe, il peut y avoir vraiment une espèce de bavure terrible.
01:59
Enfin, heureusement, il n'y en a pas eu.
02:01
On vous a amené en garde à vue plusieurs heures, vous êtes sorti et puis on a dit
02:08
"Non mais il n'y a rien à retenir, classement sans suite."
02:11
Et puis évidemment, vous, vous avez pris un avocat, vous avez cherché à savoir ce qui se passe
02:16
et vous avez voulu avoir, ce qui est tout à fait légitime, le dossier.
02:21
Alors qu'est-ce qui s'est passé Marc Doyer ?
02:24
- Oui, alors déjà il y a plusieurs mois j'avais envoyé effectivement des SMS
02:28
mais il y a environ deux mois, j'ai laissé un message vocal sur le téléphone d'Emmanuel Macron.
02:35
Alors je précise encore ici pour vous être éclair que ce n'est pas un numéro de téléphone que j'ai volé.
02:39
Voilà, c'est un numéro de téléphone que j'avais eu dans des circonstances tout à fait légales.
02:42
- Et vous étiez militant En Marche au départ, enfin vous étiez En Marche au départ, c'est ça ?
02:46
- Voilà, voilà. Et en fait, ce que je voulais aussi vous dire c'est que
02:50
il s'est dit un peu tout et n'importe quoi et surtout n'importe quoi sur toute cette affaire.
02:53
C'est-à-dire que des journalistes, un petit peu partout, je ne vais pas les citer parce qu'il y en a trop,
02:59
ont dit que j'avais fait des menaces de mort, qu'il y avait eu des insultes, alors qu'il n'y a rien de tout ça.
03:05
Et moi très vite, d'ailleurs pour réagir à ça, j'ai dit "Bah écoutez, de toute façon c'est très simple,
03:09
c'est que quand je vais récupérer l'enregistrement et puis le dossier effectivement avec le rapport de la police,
03:15
vous pourrez tous vous rendre compte qu'il n'y avait pas de menaces de mort, encore moins de menaces ou d'insultes
03:21
et que de toute façon ça ne justifiait pas de m'envoyer effectivement la police à 6h du matin
03:27
et de me mettre en garde à vue. On est tout simplement là sur un abus de pouvoir,
03:32
sur une plainte qui est sans fondement et sur la dénonciation même calomnieuse.
03:38
C'est-à-dire qu'en aucun cas, j'aurais dû me retrouver dans cette situation.
03:42
- Et alors vous allez demander votre dossier, vous allez savoir de quoi il s'agit.
03:48
- Alors ce que je voulais aussi dire c'est que depuis 3 ans, moi et d'autres familles de victimes de ces injections,
03:55
on est salis, on est insultés, on est traités tous les noms d'oiseaux.
03:59
Et je voudrais quand même dire une chose, c'est que même en admettant que nous ayons tort,
04:05
de toute façon rien ne justifie tout ça, ni les insultes, ni les gardes à vue, ni les molars.
04:09
- On est bien d'accord Marc, on est bien d'accord.
04:11
- Et donc c'est pour ça que je me dis aujourd'hui, et que je décide à réagir,
04:16
évidemment maintenant je vais porter plainte contre les auteurs de cette plainte,
04:19
donc y compris Emmanuel Macron, sinon les voteurs.
04:22
Mais surtout c'est que depuis un mois effectivement, vous avez parlé de feuilleton,
04:26
mais c'est pire que ça, c'est-à-dire que dans un premier temps, mon avocat s'est présenté au parquet,
04:31
il a dit "non non non, on est désolé, il n'y a pas de dossier au nom de Marc Doyer",
04:34
à tel point qu'il leur a dit "mais attendez, c'est pas possible, mon client était en garde à vue,
04:38
il ne peut pas y avoir de dossier".
04:40
Donc on lui a demandé de revenir plus tard, il est revenu plus tard,
04:43
là il s'est entendu dire que le procureur souhaitait lui remettre en main propre ce dossier,
04:49
et on lui a dit aussi "nous apprécierions que vous soyez discret,
04:56
et que vous ne communiquiez pas sur ce dossier".
04:59
Pourquoi ? C'est-à-dire que pourquoi ?
05:02
Alors que, en fait, de quoi ont peur ces gens ?
05:05
Ils ont tout simplement peur qu'effectivement, éclate aujourd'hui,
05:08
alors que déjà, il y a quand même des précédents avec des dénabus de pouvoirs dans tous les sens,
05:13
qu'on s'aperçoive tout simplement que je ne vais pas aller en garde à vue.
05:16
- Non absolument, non mais avance là, parce que le feuilleton, pardon le feuilleton,
05:21
vous le savez très bien comment je dis, n'est pas fini.
05:23
C'est-à-dire, donc on vous dit "vous ne communiquez pas là-dessus",
05:26
enfin on vous a recommandé cela,
05:28
mais votre avocat a continué de faire des démarches.
05:31
- Ah mais bien sûr, mon avocat a continué de faire des démarches.
05:33
Je l'ai eu au téléphone jeudi dernier,
05:37
où là il me disait qu'on allait enfin lui remettre des pièces,
05:43
et depuis il n'y a toujours pas de pièces, je n'ai rien récupéré.
05:47
- C'est-à-dire, à l'heure où on parle aujourd'hui, Marc Doyer,
05:49
ni vous, ni votre avocat n'avez récupéré le dossier, rien,
05:56
aucune pièce, aucun document ?
05:59
- Le plus grave dans tout ça, c'est que depuis jeudi,
06:02
après ce coup de téléphone, je n'ai plus de nouvelles de mon avocat.
06:06
Je ne sais pas ce qui se passe.
06:08
- Ah bon ? D'accord.
06:09
- Donc je ne sais pas quoi vous dire,
06:11
parce que simplement que maintenant je suis quand même très en colère,
06:14
et j'ai toujours été plutôt mesuré dans mes actions,
06:17
mais là je dis "ça suffit", parce que, encore une fois, en aucun cas, je n'ai rien fait.
06:21
Donc ça suffit, ce pays où des gens qui ont le pouvoir,
06:26
et qui s'imaginent peut-être au-dessus des autres,
06:28
se permettent ce genre d'agissement.
06:31
Et quand ça vient de l'Elysée, directement du président de la République,
06:34
ça pose quand même des questions.
06:36
C'est qu'en fait, je suis quoi aujourd'hui, moi ?
06:38
Je suis un homme qui essaye de savoir, comme d'autres,
06:40
pourquoi son épouse est décédée suite à cette foutue vaccination.
06:44
Encore une fois, ça ne justifie pas tout ça,
06:47
et quand je vois un petit peu...
06:48
- Non, non, mais absolument, il faut séparer, vous l'avez dit très bien Marc, pardon.
06:51
Vous avez dit que même, parce que c'est à voir,
06:54
même si vous avez tort dans cette histoire,
06:56
vous dites "pourquoi cette perquisition ?
06:59
Pourquoi on vient boire à 6h du matin ?
07:01
Pourquoi on met en garde à vue ?"
07:03
Ça n'a rien à voir, parce que là, on vous accusait
07:06
de proférer des menaces de mort envers le président de la République.
07:09
Ce que vous niez, et d'ailleurs vous en avez parlé l'autre fois,
07:12
en lisant le texte de votre intervention vocale.
07:17
L'étonnant dans cette histoire,
07:20
c'est qu'on ne vous communique pas la chose, et puis c'était...
07:23
- Mais vous savez pourquoi on ne me communique pas ?
07:25
C'est parce que justement, comme j'ai annoncé sur les réseaux,
07:28
et j'ai annoncé lors d'une émission qui était faite par Cyril Hanouna sur TPMT,
07:32
pour répondre à une des chroniqueuses,
07:35
qui disait "selon mes sources, M. Doyer est sous contrôle judiciaire
07:38
à cause d'armes non déclarées",
07:40
mais on est dans du délire !
07:41
Je ne m'appelle pas Alexandre Benalla, moi.
07:43
Je veux dire, je n'ai tué personne.
07:46
- Benalla non plus !
07:48
- Non, je ne dis pas ça par rapport à Benalla,
07:50
mais je veux dire qu'aujourd'hui quand on voit ce qui se passe dans la rue,
07:53
et dernièrement le drame qui est arrivé avec des convoyeurs de feu,
07:56
je suis un enfant de cœur,
07:58
moi je n'ai fait de menaces à personne,
08:00
donc pourquoi on ne rend pas mon dossier ?
08:02
Mais tout simplement parce qu'on va s'apercevoir
08:05
qu'encore une fois, on m'a enfermé pendant une journée,
08:08
à tort,
08:10
et que cette plainte est complètement délirante.
08:13
Forcément, aujourd'hui quand je dis "mais moi je vais montrer au grand jour
08:16
le dossier et la teneur du message",
08:19
mais ils vont encore perdre la face,
08:21
et malheureusement, c'est pas de mon fait,
08:23
le président de la République française, Emmanuel Macron,
08:25
va perdre la face,
08:27
parce que c'est un abus de pouvoir.
08:29
Il a peut-être décidé de dire "voilà, allez intimider Marc Doyer,
08:32
mettez-le en garde à vue",
08:34
mais je n'ai pas mérité ça, moi.
08:35
- Cela dit, c'est peut-être pas lui directement,
08:37
là aussi c'est à voir,
08:39
mais en tout cas, Marc Doyer,
08:41
il y a une chose certaine,
08:43
c'est que ce qui n'est pas normal,
08:45
c'est que vous n'ayez pas les pièces,
08:47
et donc vous allez continuer à porter plainte, vous, de toute façon.
08:49
- En fait, je vais porter plainte
08:51
pour dénonciation canomiaque, de toute façon.
08:53
Mais ce que je dois vous dire aussi,
08:55
quand vous dites que ce n'est pas Emmanuel Macron,
08:57
moi, quand j'étais reçu par les policiers,
08:59
sur le procès verbal, victime,
09:01
de point, Emmanuel Macron.
09:03
Ça, ça a été écrit moi.
09:05
- C'était écrit, c'était écrit, d'accord.
09:07
- Mais bien sûr, donc je veux dire,
09:09
je ne vais pas arrêter de me prendre pour un idiot, quoi.
09:11
- Merci, merci Marc Doyer.
09:13
En tout cas, il est important
09:15
que vous en parliez, qu'on en parle de cela,
09:17
parce que, effectivement,
09:19
que ce soit Marc Doyer ou n'importe qui,
09:21
je veux dire, qu'on se fasse arrêter
09:23
ou perquisitionner,
09:25
il faut quand même savoir pourquoi
09:27
et à quel niveau,
09:29
et la moindre des choses, encore une fois,
09:31
c'est un mot qui disparaît,
09:33
en tout cas, qui n'existe pas assez,
09:35
c'est le mot de transparence.
09:37
- Il ne faut peut-être pas l'oublier, ça.
09:39
En démocratie, ça s'appelle transparence.
09:41
- Mais il n'y a plus de débat dans ce pays,
09:43
il n'y a plus de transparence,
09:45
voilà, c'est très inquiétant.
09:47
- Merci Marc Doyer.
09:49
- Merci, on vous a reçu. Au revoir.
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