En Corse, le début de la saison touristique est très poussif. Un « retard à l’allumage », observé par Benoît Chaudron, directeur de trois hôtels d’Ajaccio, qui inquiète les professionnels. Des données qui interpellent, alors que le secteur pèse très lourd pour l’île : 39 % du produit intérieur brut selon l’Insee (7 % pour la moyenne nationale). En cause : le développement des « meublés de tourisme », en forte progression, ainsi que les directives de l’Agence du tourisme de la Corse qui a décidé de ne plus promouvoir la destination sur la haute saison. Mais, pour les acteurs de la filière, l’origine du mal est surtout à rechercher dans les conséquences de cette politique restrictive : le prix des transports.