Errementari : le Forgeron et le Diable (2017) réalisé par Paul Urkijo et disponible sur Netflix - L’analyse - Vidéo Dailymotion

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00:00 Bon, là on est clairement sur l'ovni de la liste.

00:02 Eremantari est un film basque réalisé par Paul Urquijo Alijo,

00:07 dont c'est le premier film, et dont j'ai dû totalement charcuter son nom, et je m'en excuse.

00:11 Le film raconte l'histoire d'un forgeron espagnol du 19e siècle,

00:15 vivant au fin fond de la forêt et craint par l'ensemble de son village.

00:18 En effet, ce forgeron serait maléfique et aurait scellé un pacte avec un démon.

00:23 Mais un beau jour, une petite fille innocente va pénétrer dans la propriété du forgeron

00:27 et découvrir son terrible secret.

00:29 Bon, je sais pas si vous avez remarqué, mais j'essaie de teaser un petit peu avec une petite voix, tout ça...

00:33 Mais je crois que ça marche pas, je suis vraiment très nu en synopsis, mais bon, voilà.

00:37 Surtout que ce film est bien plus riche que ce simple postulat de base.

00:40 C'est un film totalement loufoque qui mélange plein de genres.

00:43 Un film fantastico-horifico-comique,

00:46 qui offre une mise en scène et une photographie qui m'ont personnellement épaté,

00:49 surtout pour une première réalisation.

00:51 L'atmosphère qui se dégage de ce film, la langue basque,

00:54 l'énergie des comédiens, l'époque de la guerre carliste, l'univers biblique...

00:58 Bref, tout ça offre une richesse incroyable et comble quelques lacunes scénaristiques, certes,

01:03 mais qui ne gâchent en rien le plaisir qu'on peut ressentir devant une oeuvre aussi singulière.

01:07 Ce style très hybride ne va pas plaire à tout le monde, je veux dire, ça passe ou ça casse.

01:11 Mais quand on décide d'accepter l'univers et de jouer le jeu, ça devient totalement génial.

01:15 Et personnellement, les influences du film me parlent totalement,

01:18 je veux dire, on est à mi-chemin entre du Sam Raimi et du Guillermo Del Toro,

01:21 avec évidemment ce style espagnol très reconnaissable et qui offre une espèce d'exotisme à l'ensemble.

01:26 Donc très franchement, que vous soyez amateur de genre ou non, ce film vaut le coup d'œil.

01:30 Et c'est dommage que je ne puisse pas spoiler, puisque j'aurais aimé vous parler de l'acte final,

01:34 qui est... qui atteint un paroxysme incroyable et... comment dire...

01:40 qui assume son propos jusqu'au bout, qui l'accepte, qui l'embrasse,

01:43 et qui va jusqu'au bout du délire, quoi. Et c'est totalement, totalement génial.