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Transcription
00:00 Justement, hier Emmanuel Macron s'est entretenu avec le Premier ministre israélien
00:05 l'exhortant à cesser ses opérations sur RAFA et insistant sur l'urgence humanitaire à Gaza.
00:11 Pas de quoi apaiser pour autant la colère des militants pro-palestiniens
00:14 dont l'influence pourrait aujourd'hui s'étendre au lycée à l'appel de l'union syndicale lycéenne.
00:19 Elle entend bloquer plusieurs dizaines d'établissements.
00:21 Un scénario qui rappelle ce qui s'est passé ces deux dernières semaines du côté de Sciences Po.
00:25 Sauf que l'IEP parisien semble un peu plus apaisé ce lundi.
00:30 Et pour cause, les examens débutent ce matin. Bonjour Caroline Baudry.
00:33 Bonjour Fanny.
00:34 Vous êtes en direct de la rue Saint-Guillaume à Paris pour Europe 1
00:37 après des semaines de tensions, d'occupations.
00:40 Est-ce que Sciences Po a retrouvé son calme habituel aujourd'hui ?
00:43 Oui, plus un drapeau palestinien ni une pancarte à slogan dans cette rue du coçu 7e arrondissement de Paris
00:49 dans la péniche, le nom du fameux hall d'entrée de l'institut.
00:51 Plus une trace de la mobilisation, mais une étudiante qui préfère taire son prénom ce matin
00:56 raconte avoir redouté tout le week-end une nouvelle occupation.
00:59 Elle passe son examen d'économie dans une heure.
01:01 On révise beaucoup pour cet examen et si le campus est bloqué, ça va tout décaler.
01:07 Et c'est peut-être égoïste de penser comme ça, mais franchement, on n'a pas envie de ça.
01:11 Et l'administration, ils essayent d'éviter ça à tout prix, donc c'est tendu.
01:15 Selon les étudiants, l'accès aux bâtiments est restreint, exceptionnellement réservé à ceux qui passent leurs examens.
01:20 Les membres du comité Palestine Sciences Po, au moins d'une centaine,
01:23 avaient promis vendredi dernier de poursuivre leur mouvement.
01:26 Ce qu'ils demandent, c'est la remise en question des partenariats académiques
01:29 entre Sciences Po et les universités israéliennes.
01:32 Le directeur ne cède pas et maintient son refus.
01:34 Si la contestation se poursuit, ce pourrait être probablement avec les étudiants d'autres universités parisiennes.
01:40 Leur objectif, c'est de rassembler pour rendre encore plus visible un mouvement qui peine à faire tâche d'huile.
01:45 Caroline Baudry en direct de Sciences Po Paris pour Europe 1.

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