Karchaoui : «Je suis totalement épanouie à Paris» - Foot - D1 Arkema - PSG - Vidéo Dailymotion

L'Équipe

Sakina Karchaoui, la latérale gauche du PSG, qui vient de prolonger pour quatre saisons supplémentaires dans la capitale, se confie sur les raisons qui l'ont poussée à rester à Paris alors que plusieurs clubs à l'étranger la courtisaient.

Transcript

00:00 -Toi et le PSG, Sakina, c'est plutôt récent,

00:02 après avoir débuté à Montpellier,

00:04 puis une saison à Lyon, tu as rejoint le club parisien

00:07 l'été 2021, donc tu termines ta 3e saison,

00:09 et tu as décidé de prolonger pour 4 années supplémentaires

00:13 jusqu'en 2028. Pourquoi ?

00:14 Il y a pas mal de clubs qui t'avaient demandé.

00:17 -Elle reprend la salaire du MAPE. -Ah, bonne raison.

00:20 -J'aimerais bien.

00:21 Non, pour moi, c'était une continuité.

00:24 Je suis totalement épanouie dans ce club.

00:27 Aujourd'hui, j'ai des responsabilités,

00:30 et je voulais encore apporter mon expérience.

00:33 Je crois au projet parisien,

00:34 et en tout cas, je m'entraînerai à fond jusqu'au bout

00:37 pour ce club-là.

00:39 -Il y a des clubs, et quand je dis des gros clubs,

00:41 c'est le Barça, c'est aussi les Etats-Unis.

00:44 -Quelqu'un en plateau.

00:45 -C'est vrai qu'on y réfléchit, avant, ça, c'est sûr.

00:49 J'ai jamais fait d'expérience aussi à l'étranger.

00:52 Il y avait aussi, à Barcelone,

00:54 je pense que tout le monde le sait,

00:56 il y avait Paris, il y avait Paris, il y avait Paris,

00:59 il y avait Paris, il y avait Paris, il y avait Paris,

01:02 il y avait Paris, il y avait Paris, il y avait Paris,

01:05 il y avait Paris, il y avait Paris, il y avait Paris,

01:08 il y avait Paris, il y avait Paris, il y avait Paris,

01:11 il y avait Paris, il y avait Paris, il y avait Paris,

01:14 il y avait Paris, il y avait Paris, il y avait Paris, il y avait Paris.

01:18 Donc, c'était plus pratique.

01:20 Il y avait aussi un peu le soleil.

01:22 Donc, on y réfléchit, mais voilà.

01:24 -Je ne suis pas spécialiste de foot féminin,

01:27 donc si je dis une bêtise, n'hésite pas à me crocheter.

01:30 J'ai le sentiment, et c'est ce que je lis,

01:32 que, à l'étranger, ça progresse très vite,

01:35 les clubs investissent de plus en plus,

01:37 et là où les Français avaient beaucoup d'avance,

01:40 c'est de moins en moins le cas.

01:42 Dans la mesure où tu es une joueuse très émergente,

01:45 ton choix est surprenant.

01:47 Tu as des garanties sur les investissements

01:49 offerts par ton club ?

01:51 -Il y a beaucoup de personnes qui peuvent penser

01:54 qu'il y a sur quatre clubs en Champions de Ligue,

01:56 deux qui sont français, l'Olympique Lyonnais et le PLG.

02:00 Donc, peut-être que c'est aussi une fausse idée,

02:02 mais je pense, avec aussi l'apport

02:04 que peut nous apporter Jean-Michel Aulas

02:07 au sein de la fédération,

02:08 je pense qu'il veut faire avancer certaines choses.

02:11 En tout cas, on croit en lui, en le club français.

02:14 C'est une fausse idée de se dire

02:16 que les meilleurs championnats sont ailleurs.

02:19 On a un très bon championnat.

02:20 Il ne faut pas oublier que le PFC a fait une très belle saison.

02:24 -Ils ont sorti des champions.

02:26 -Ils ont sorti Arsenal, des gros clubs.

02:28 Je pense que c'est une fausse idée.

02:30 Il faut continuer à garder nos meilleures joueuses

02:33 dans le championnat.

02:34 -T'as montré l'exemple.

02:36 -C'est aussi un signal fort que j'envoie.

02:38 J'aimerais que toutes nos bonnes joueuses restent.

02:41 Il faut faire grandir le championnat français

02:43 et aussi en équipe de France.

02:45 Ca ne pourra être que bénéfique en équipe de France.

02:48 -Elle vit.

02:49 -J'ai trop généreuse.

02:51 -Dans ta prolongation, justement,

02:53 tu t'es inscrite dans le projet du PG

02:55 parce qu'il y a la professionnalisation

02:57 de tous les clubs.

02:58 Il y a une D1 professionnelle, une D2 professionnelle.

03:01 Il y a des choses en place.

03:03 Est-ce que ce n'est pas trop tard pour toi ?

03:05 Honnêtement, tu regardes les...

03:07 C'est un bon signal que t'envoies, justement,

03:10 à ton club, à la D1.

03:12 Il n'y a pas de problème.

03:13 Mais malgré tout, j'ai l'impression

03:15 qu'on a pris un retard assez considérable

03:18 quand on n'a pas surfé sur la Coupe du monde.

03:20 Est-ce que ce retard est rattrapable ?

03:22 -Il y a les Jeux olympiques à Paris.

03:24 -Ah !

03:26 -Donc j'espère qu'on va gagner.

03:28 J'espère qu'on va gagner cette compétition.

03:30 Il faut chercher un trophée en équipe de France

03:33 pour être aussi crédible dans le monde entier.

03:35 Mais après, non.

03:37 Pour moi, il y a des clubs,

03:40 des super clubs en France.

03:42 Je ne pense pas qu'on a pris du retard.

03:44 Je pense qu'on était restés sur nos acquis

03:47 pendant de nombreuses années

03:48 et que les autres championnats nous rattrapent.

03:51 Je ne pense pas que d'autres championnats

03:53 nous dépassent médiatiquement.

03:55 -C'est sûr.

03:57 -C'est médiatiquement, peut-être.

03:59 Je pense que c'est au rôle de la fédération,

04:01 des gens qui travaillent à la fédération,

04:04 de pousser le football féminin français.

04:06 -Tu comptes sur Jean-Michel Ollah ?

04:08 -Oui, c'est mon président à l'Olympique lyonnais.

04:11 Je sais ce qu'il peut apporter dans le football féminin.

04:14 Il est très bien placé pour travailler dessus

04:17 et nous faire avancer.

04:18 Je crois en la fédération,

04:20 aux filles et aux françaises qui restent en France aussi.

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