Franz-Olivier Giesbert : «Gabriel Attal et Jordan Bardella sont les deux meilleurs dans la nouvelle génération et de loin»

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Franz-Olivier Giesbert, sur un débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella: «On a très envie de le voir car ce sont les deux meilleurs dans la nouvelle génération et de loin».

Transcript

00:00On a très envie de le voir, parce que c'est les deux meilleurs dans la nouvelle génération, mais de loin, c'est vrai.

00:05Donc chacun, on voit très bien qu'ils ont tous les deux des faiblesses.

00:10Attal fait beaucoup trop dans la com', Bardella pas du tout.

00:14Et il a peut-être un petit côté psycho rigide.

00:16Et puis, en même temps, les deux sont un peu dans la même situation, c'est-à-dire qu'ils ont un pistolet sur la tempe.

00:22Le pistolet de Macron sur la tempe d'Attal, le pistolet sur la tempe de Bardella.

00:28C'est le pistolet de Marine Le Pen, bien sûr.

00:31Donc, forcément, ils sont dans une situation un peu compliquée.

00:35Mais les deux, jusqu'à présent, jouent très bien.

00:38Et je pense surtout Bardella parce que c'est celui qui a affronté cette situation depuis le plus longtemps.

00:44Ça fait trois ans, plus de trois ans qu'il est à la tête du Rassemblement national, président du Rassemblement national.

00:53Je vois bien qu'aujourd'hui, il y a beaucoup d'informations sur Bardella, l'incompétence, etc.

00:59Mais je crois que ce n'est pas du tout le sujet.

01:00Parce que le sujet aujourd'hui de la compétence, les Français, après avoir eu, quand même pendant sept ans,

01:06le Mozart de la finance qui n'a pas fait preuve d'une compétence incroyable, alors qu'il était réputé compétent.

01:12Je pense que si vous leur dites « Bardella n'est pas compétent », les Français répondent « Oui, Macron ».

01:17Donc, ce n'est pas là-dessus que ça va se jouer.

01:18Ça va se jouer plus sur, sans doute, comme souvent dans la politique, le caractère, celui qui est le plus sympa ou le moins sympathique.

01:26– Le charisme, quand même.

01:27– Le charisme, le côté… Non, mais le côté sympathique, comme très souvent, ça peut être le cas dans les débats.

01:31Vous vous souvenez de Fabius Chirac ? – Ah oui.

01:33– Je ne sais pas qui a gagné sur le fond.

01:35Mais enfin, Chirac l'a écrasé, évidemment, Fabius, parce qu'il a eu les mots qu'il fallait,

01:40à cause du comportement de Fabius qui était un peu enfantin, il faut bien dire.

01:45À qui vous parlez ? Vous parlez au Premier ministre de la France, n'oubliez pas.

01:48Enfin, tout ça, évidemment, ça s'est mis sur les éclairs ailleurs.

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