Julien Stephan : « Une défaite très compréhensible » - Foot - L1 - Rennes - Vidéo Dailymotion

L'Équipe

L'entraîneur rennais était déçu dimanche, après la défaite de son équipe à domicile face à Brest (4-5).

Transcript

00:00 Non, elle n'est pas incompréhensible.

00:03 Elle est très compréhensible.

00:05 On a des lacunes rédhibitoires sur ce match-là.

00:09 C'est tout.

00:10 C'est très clair.

00:11 On avait parfaitement identifié et travaillé toute la semaine sur le potentiel danger

00:16 de Brest, les centres dans certaines zones, deuxième ballon.

00:20 Tout ça, c'était clairement identifié.

00:22 Et on n'a pas réussi à gérer ça dans le match.

00:27 Quand tu concèdes cinq buts à domicile, tu te fais punir.

00:31 Et malgré ça, on a fait des choses assez exceptionnelles aussi dans l'utilisation du

00:36 ballon.

00:37 On a créé beaucoup de mouvements, on a eu beaucoup d'intensité, on a eu beaucoup d'ambition

00:41 aussi offensive.

00:42 Mais s'il faut marquer six buts pour gagner un match, ce n'est pas possible.

00:48 Tu n'as pas assez de bons défenseurs ?

00:52 Non, je pense que sur ce genre de match-là, on a des limites.

00:56 On a des limites qui nous ont coûté le match aujourd'hui.

01:01 Comme ça, aussi marqué, on n'avait pas vu autant.

01:05 Après, il n'y a pas beaucoup d'adversaires, voire très peu qui ont aussi ces armes-là

01:10 dans certains secteurs de jeu.

01:12 Mais ça, on le savait aussi.

01:13 C'est décevant, mais en même temps, ça vient sanctionner nos membres sur le match.

01:22 La délicité ?

01:23 Trop la balle à Brest ?

01:25 Oui, il y a certainement un petit peu de tout ça.

01:28 Parce qu'à minima, il faut s'en sortir avec le match nul.

01:32 Quand on fait tous ces efforts-là pour revenir, qu'on met une pression folle sur l'adversaire

01:37 et qu'on est à 4-4 à la 95e minute après avoir été mené 4-2.

01:42 Sûrement, on peut parler de manque de maturité, certainement.

01:46 De précision dans certaines choses aussi.

01:49 À côté de ça, il y a dans la production offensive énormément de bonnes choses aussi,

01:56 dans le caractère aussi.

01:57 C'est très paradoxal parce qu'on a montré aussi beaucoup de caractère à 4-2 pour revenir,

02:02 pour réenclencher des choses.

02:03 On a pris énormément de risques également dans nos options, dans la structuration de

02:08 l'équipe pour marquer.

02:09 À 4-4, on est encore ultra-dominants, on les repousse loin.

02:14 Et on savait qu'un des enjeux de ce match-là, c'était de les repousser le plus loin possible

02:18 de notre surface de réparation.

02:19 C'était un enjeu.

02:20 Mais ils ne sont pas venus énormément de fois.

02:23 Par contre, quand ils sont venus, ça a été sanction à chaque fois.

02:25 Il y a les deux choses.

02:27 Il y a l'intensité au cadrage, on en avait parlé aussi toute la semaine.

02:30 Et puis après, il y a sur le premier but un ballon de rebond, on peut suivre aussi.

02:35 Il y a différentes choses.

02:37 La qualité des renvois, la nature des renvois.

02:38 Il y a plusieurs choses sur les actions.

02:41 Pour la fin de saison, ça induit qu'il reste trois matchs, neuf points en jeu, neuf points

02:45 à prendre.

02:46 Mais certainement, la meilleure place qu'on pourra obtenir, ce sera la septième place.

02:52 Je pense que ce sera ça maintenant, aujourd'hui.

02:53 Et si Paris gagne la Coupe de France, elle sera qualificative pour le championnat.

03:01 On ne peut plus avoir la main non plus ce soir en fonction des autres résultats.

03:04 Il faudra se reconcentrer sur nous.

03:08 D'abord sur le déplacement à Metz.

03:10 Digérer ça en espérant que le groupe le digère le plus vite possible.

03:13 Et puis se projeter dans la préparation du match de Metz.

03:15 Il ne faudra pas lâcher prise.

03:16 Il reste neuf points en jeu, trois matchs.

03:19 C'est interdit.

03:20 Un footballeur de haut niveau ne peut pas lâcher prise à ce moment-là de la saison.

03:22 Dans notre position, il y a encore de l'enjeu.

03:26 Il ne faudra surtout pas lâcher.

03:28 On ne doit pas faire partie du caractère de ce groupe-là.

03:32 C'était comment, en vestiaire ?

03:34 C'était silencieux.

03:35 Voilà.

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