INFLUENCER POSITIVEMENT SA VIE

  • il y a 2 mois
@vipassanasangha - INFLUENCER SA VIE POSITIVEMENT - Développement personnel - Pleine Conscience – Bouddhisme

On peut prendre conscience de l'impermanence (anicca) grâce au temps qui passe. Une année pousse l'autre dans une ronde continue, les mois comme les jours se succèdent les uns aux autres. Il y a eu le moment qui était ce matin et c'est déjà cet après-midi, l'heure précédente est déjà passée, et les minutes et les secondes s'envolent. Ainsi, tout le temps s'écoule d'instant en instant, dans une fuite que personne ne peut retenir.

Nous pouvons également prendre conscience de l'impermanence par les variations des saisons. Les transformations de la nature, les couleurs qui changent, les saisons qui se succèdent nous montrent que rien ne dure et que tout se transforme perpétuellement. Le soleil et la lune se lèvent et disparaissent, et lorsqu'ils se couchent il est impossible de les retenir ne serait-ce qu'un instant ; on ne peut que les regarder disparaître.

Tout comme l'univers, les êtres sont soumis à cette impermanence. L'existence de tout être commence par la naissance, se poursuit par la vieillesse, la maladie et la mort. Tous les êtres sont soumis à cette loi.

Ainsi, tout est impermanent comme l'onde sur l'eau, le flot qui s'écoule sans jamais pouvoir être retenu. D'instant en instant tout change. Si nous considérons les êtres qui vivaient il y a de nombreuses années, combien en reste-t-il maintenant ?

On s'aperçoit que ce sont des êtres nouveaux qui sont là maintenant, et que ceux qui vivaient il y a par exemple cent ans ont disparu, et d’un petit enfant ou d’un vieillard, on ne peut savoir lequel décèdera le premier.

Tout est ainsi, tout est appelé à disparaître. De tous les phénomènes conditionnés aucun ne demeure durablement. Il est impossible qu'une chose produite d'une cause relative puisse durer en tant que telle. Tout ce qui est conditionné, tout ce qui naît, dès l'instant où il naît est voué à la mort. Tout ce qui est produit sera un jour détruit.

Tout ce qui commence par une naissance se termine par la mort, tout ce qui s'élève décline, tout ce qui est réuni finit par être séparé et il n'existe aucun moyen de l'empêcher.

Même les Bouddhas et tous ceux qui ont obtenu des accomplissements sublimes doivent un jour laisser leur corps physique. Les êtres les plus puissants, ceux qui règnent sur des empires, que reste-t-il d'eux au moment de la mort ?

Quels qu'aient été leur puissance et leur rayonnement, ils meurent. Les menaces qui pèsent sur la vie sont innombrables. Cette existence humaine est comme une bougie exposée en plein vent, nul ne sait à quel moment elle va s’éteindre. Le moindre mouvement de l'air peut, d'un instant à l'autre, l'éteindre complètement.

Quels que soient nos efforts, ils ne nous conduisent nulle part ailleurs qu'à la mort. Le condamné à mort connaît le moment du châtiment inéluctable et la mort qui est sa seule destination...

Suite : http://vipassanasangha.free.fr/t43_l_impermanence.htm

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